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Gluten or not Gluten? Céréales avec et sans. Effets du gluten. Délais d'élimination
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Mirzoune et Ciboulette SGSC :: Bases du régime SGSC pour les débutants :: Débuter dans l'alimentation SGSC - Quels aliments?
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Gluten or not Gluten? Céréales avec et sans. Effets du gluten. Délais d'élimination
Dernière édition par Mirzoune le Mer 11 Mai 2016 - 11:26, édité 1 fois
Re: Gluten or not Gluten? Céréales avec et sans. Effets du gluten. Délais d'élimination
C'est bien clair
Mais précisons cependant que tout le monde ne supportera pas le sarrasin ou le quinoa ...
On ne mange pas tous les jours non plus la même céréale sous prétexte que c'est la seule que vous appréciez ou qui passe sans problème ...
Sinon une intolérance pointera le bout de son nez.
Mais précisons cependant que tout le monde ne supportera pas le sarrasin ou le quinoa ...
On ne mange pas tous les jours non plus la même céréale sous prétexte que c'est la seule que vous appréciez ou qui passe sans problème ...
Sinon une intolérance pointera le bout de son nez.
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Re: Gluten or not Gluten? Céréales avec et sans. Effets du gluten. Délais d'élimination
Luc a écrit:
Mais précisons cependant que tout le monde ne supportera pas le sarrasin ou le quinoa ...
On peut aussi les faire germer, du coup...
Tout sur le gluten: céréales concernées et leur taux en gluten: Effets sur la santé et temps d'abstinence nécessaire
Tout sur le gluten: céréales concernées, taux, effets. Temps d'abstinence nécessaire
Qu’est-ce que le gluten? C'est un constituant des farines de céréales panifiables comme le blé, l’avoine, l’orge et le seigle. Mais toutes les céréales en contiennent plus ou moins. Quand on parle de l’intolérance au gluten, il s’agit d'une hypersensibilité de votre organisme à certaines protéines céréalières le plus souvent mutées et cuites comme le pain, les pâtes, les gâteaux etc. Grâce à leurs structures spiralées et élastiques, ces protéines apportent aux produits de boulangerie du moelleux et une excellente cuisson: c’est pour cela que la teneur en gluten des variétés céréalières est en perpétuelle augmentation depuis des décennies!
Le gluten est divisé en deux groupes protéiniques, les prolamines et les gluténines:
Est-on prédisposé à ce type d’intolérance au gluten? Dans la maladie coeliaque, il y a des facteurs génétiques prédisposants et tout un faisceau de facteurs déclenchants tant au niveau de notre alimentation (aliments industriels), des habitudes alimentaires, du stress, de certains médicaments, de l’intoxication aux métaux lourds (amalgames dentaires) que de l'environnement dans lequel nous vivons (pollutions). Au niveau du cercle familial, la probabilité de transmettre la maladie coeliaque à la génération suivante est estimée par les scientifiques à un sur dix. Mais comme cette maladie est difficile à diagnostiquer, ces chiffres sont certainement bien en dessous de la réalité! Son dépistage est recommandé chez des patients ayant des antécédents familiaux de maladie coeliaque ou atteints de diabète de type 1, d'une maladie thyroïdienne auto-immune.
Quelle est la différence entre l’allergie et l’intolérance alimentaire? L’allergie alimentaire survient lorsque votre organisme réagit à une protéine d’un aliment, d’une substance habituellement inoffensive en activant à tort le mécanisme immunitaire. Cette protéine, qui ne cause habituellement aucun effet secondaire chez d’autres personnes, devient un allergène qui déclenche rapidement des réactions en chaîne libérant des anticorps qui, à leur tour, libèrent d’autres molécules provoquant divers symptômes plus ou moins gênants: éternuement, démangeaisons, troubles digestifs, oedèmes…. On constate donc que dans l’allergie, il y a une réaction de rejet de l’organisme à l’ingestion d’un aliment particulier qui se produit dans un laps de temps assez court.
L’intolérance alimentaire s’installe sans que vous en ressentiez toujours des effets immédiats car elle est liée à la digestion incomplète des protéines de certains aliments. Votre organisme peut être sensibilisé dès la naissance au lait ou au gluten et ce n’est que bien plus tard que des troubles de santé vous alerteront. Par exemple, c’est une carence enzymatique en lactase qui induit l'intolérance au lactose, c'est-à-dire la difficulté que rencontre le métabolisme à digérer le sucre du lait. Vous pouvez boire du lait durant votre enfance sans ressentir de troubles majeurs et puis, peu à peu, des migraines, des crises d’eczéma, des maux de ventre apparaissent. De plus, les symptômes d’une intolérance alimentaire varient d’une personne à une autre et peuvent être confondus avec une allergie classique.
Peut-on être sensible au gluten sans avoir pour autant une maladie coeliaque? Il faut savoir qu’une maladie coeliaque peut être diagnostiquée très tôt durant l'enfance : entre six mois et deux ans avec l'introduction du gluten dans l'alimentation. À l'âge adulte, la maladie coeliaque apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans. C'est une maladie immunitaire très souvent associée à un terrain génétique spécifique car la plupart des patients atteints exprime le gène HLA DQ2 ou DQ8. L'ingestion du gluten déclenche une réaction immunitaire provoquant des lésions de la muqueuse entérique. Le diagnostic est établi lorsqu’il y a présence dans le sang d’anticorps spécifiques et confirmé par une biopsie intestinale. La détection par analyse sérologique des anticorps antitransglutaminase tissulaire (antiTGT) donne actuellement les meilleurs résultats. Toutefois, ce test reste négatif chez certains patients qui ont une carence en anticorps à IgA dont font partie les antiTGT. Une endoscopie par voie haute avec biopsie duodénale reste alors le seul moyen fiable de la dépister. Beaucoup de personnes se disent sensibles au gluten et suppriment de leur alimentation le pain, les céréales, etc. Elles ressentent alors un mieux-être surtout au niveau digestif. Cela s’explique par le fait qu’une alimentation peu variée, répétitive, crée non seulement un phénomène de dépendance alimentaire mais stresse peu à peu votre organisme, affaiblissant le système immunitaire et provoquant des réactions anarchiques à l’encontre des aliments incriminés. Il est donc nécessaire de se désintoxiner notamment en nettoyant le côlon (hydrothérapie, lavement à la camomille), en faisant des cures de jus de fruit frais centrifugés et des monodiètes, On consultera son médecin traitant ou son spécialiste pour rechercher avec lui parmi les autres causes possibles: une candidose, une parasitose, une maladie de Crohn, une diverticulite, des polypes, un syndrome du côlon irritable, des troubles hépatiques ou pancréatiques. Si vous mangez beaucoup de pain, beaucoup de céréales, votre organisme un jour dira « stop » : en prendre conscience et modifier ses habitudes alimentaires est en soi une bonne chose. On peut vivre très longtemps avec une intolérance ou une sensibilité au gluten sans vraiment s’en rendre compte. Souvent depuis l’enfance, on a subi une foultitude de maux chroniques qui se sont banalisés au fil du temps: frilosité, nez qui coule, fatigue, maux de ventre, épisodes dépressifs, douleurs musculaires… Votre médecin traitant vous a tenu des propos rassurants jusqu’au jour où ces symptômes sont devenus plus persistants.
Les migraines, les acouphènes peuvent-ils être les signes d'une sensibilité au gluten? La migraine est un symptôme assez courant dans les allergies ou les intolérances alimentaires. Cela vous rappelle certainement le syndrôme du restaurant chinois provoqué par l'excès de glutamate. On y pense moins mais les acouphènes font également partie des signaux d'alerte quand on mange un aliment qui ne vous convient pas. De manière générale, les personnes souffrant d'acouphènes ont tout intérêt à éliminer le gluten car des études scientifiques ont démontré que la maladie coeliaque entraînaient des lésions neurologiques. Or, les acouphènes, qui n'ont pas été provoqués par un choc d'origine sonore, ont pour origine probable des lésions au niveau du cortex auditif. Une alimentation exempte de gluten, en "nourrissant" convenablement votre cerveau, contribue ainsi à ne pas le fragiliser davantage (consultez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).
Peut-on traiter une colopathie fonctionnelle par un régime sans gluten? Il est certain que la suppression du pain et des aliments contenant du gluten, mais aussi de tous les produits laitiers à base de lait de vache ou de soja, ont une action positive sur les manifestations chroniques des colopathies fonctionnelles. Le bien-être digestif obtenu par le régime sans gluten permet de prendre conscience de la nécessité de se nourrir autrement. On constate que les efforts diététiques consentis sont payants et qu'ils améliorent la qualité de vie au quotidien : moins de douleurs au ventre, de troubles du transit, de nausées, de troubles de l'humeur. L'ordonnance du médecin se résume souvent à des pansements intestinaux, des antidiarrhéiques, voire des anxyolitiques. Quand la médecine allopathique n'a pas de réponse et qu'elle se sent en échec, elle dit que "c'est dans la tête"! Il y a pourtant des remèdes pour remettre "la machine en marche":
Il s'agit de "petits plus" qui, additionnés, rendent le côlon et l'humeur moins irritables. Pourquoi faut-il alors que certains médecins s'insurgent, alors qu'ils n'ont pas d'alternative à proposer? Toutefois, ces remèdes naturels ne remplacent en aucun cas l'avis d'un praticien spécialisé qui vous demandera probablement de passer des examens complémentaires. Dans le cas d'une colopathie fonctionnelle, on préfèrera le scanner abdominal 3D à la coloscopie qui donne, en quelques minutes et sans contrainte, une imagerie d'excellente qualité. Enfin, l'examen complet des selles et de la digestion, comprenant le test de dépistage du cancer du côlon Hemocult, analysera précisément votre métabolisme afin de mettre en place un protocole thérapeutique adapté à votre pathologie.
Le régime sans gluten est-il efficace lorsqu’on ne souffre ni d’allergie au blé ou ni de maladie coeliaque? D’après une recherche italienne publiée dans BMC Gastroenterology, 6 mois d’éviction du gluten permettent de supprimer des anticorps fréquents chez les patients sensibles au gluten, mais ne souffrant pas de la maladie coeliaque.
La sensibilité au gluten concerne des patients chez qui on a exclu les diagnostics de maladie coeliaque ou d’allergie au blé, mais qui présentent des symptômes dans les heures ou jours suivant l’ingestion de gluten. Ces symptômes incluent ceux du reflux gastro-oesphagien et du syndrome du côlon irritable (douleurs abdominales, diarrhées, constipation) mais aussi des manifestations extra-intestinales : maux de tête, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, eczéma, dépression, anxiété…
En combien de temps obtient-on une amélioration et quel est le suivi à long terme? Pr. Christophe Cellier, gastro-entérologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou de Paris : "Quand on a des symptômes (diarrhée notamment), ça s'améliore relativement vite, entre deux et quatre mois. En revanche pour que l'intestin se normalise et pour récupérer des villosités intestinales normales, il faut au moins compter un an voire deux ou trois ans, d'autant plus si le diagnostic est tardif. Les enfants récupèrent très vite, mais les adultes mettent plus longtemps à récupérer leurs villosités normales."
En cas de maladie coeliaque, le dosage des anticorps redevient normal entre trois et douze mois. La stricte observance du régime doit être maintenue en permanence. Un bilan d'absorption permettra au praticien de détecter et de traiter les carences nutritionnelles : fer, acide folique, B12, albumine, calcium, phosphore, vitamine D... Une ostéodensitométrie un an après le début du régime est recommandée. Comme on le voit, les symptômes de ce syndrome de malabsorption sont nombreux et les effets dévastateurs sur tous les plans: diarrhée, stéatorrhée (selles grasses), flatulences, amaigrissement, faiblesse musculaire, problèmes articulaires et osseux (ostéopénie), hypocalcémie (troubles neurologiques, spasmophilie), fatigue chronique, anémie ferriprive, infertilité, hypotension orthostatique, saignements (déficit en vitamine K), dermatite.
De plus, les intolérants au gluten sont des sujets à risque pour les lymphomes et les adénocarcinomes du tube digestif. Il ne faut donc pas attendre que la vie devienne un enfer pour consulter et réagir. Grâce au régime, les troubles liés à une légère sensibilité au gluten s'estompent au bout de quelques semaines. Il vaut mieux continuer à éviter le blé et ses dérivés mais certains praticiens conseillent de réintroduire le gluten en petite quantité dans l'alimentation ou en dose homéopathique. Etre à l'écoute de son corps, savoir détecter l'aliment qui ne vous convient pas dès que vous l'avez absorbé est le meilleur moyen d'éviter de nouveaux épisodes d'allergies alimentaires.
Est-ce que le gluten est également en cause dans certaines maladies de la peau? Il est courant d’avoir des démangeaisons, des rougeurs quand on a une allergie ou une intolérance alimentaire ou non alimentaire. Lorsqu'on est sensible au gluten, ces manifestations cutanées apparaissent avant une crise intestinale, annoncent une migraine, une grande fatigue. C'est le bien connu « cri du corps » souvent relié à un état permanent de stress et à une intoxination chronique de l'organisme: les intestins fonctionnent mal, la digestion est médiocre, foie et vésicule biliaire accumulent les toxines. Dans la dermatite herpétiforme, le gluten joue un rôle déterminant. C’est une affection cutanée qui se manifeste par des démangeaisons et des sensations de brûlure. Si la science n’a pas encore découvert les causes exactes de cette maladie, on sait que des facteurs génétiques et immunitaires viennent s’ajouter à l’intolérance au gluten. La dermatite herpétiforme se manifeste par des lésions rouges surmontées d’une petite vésicule. Huit à douze heures avant l'apparition de ces lésions, c’est une sensation de brûlure qui annonce bien souvent la crise. Celle-ci survient souvent après l’ingestion d'aliments riches en gluten ou après une forte contrariété. La biopsie de l’intestin grêle confirme que les villosités intestinales sont endommagées mais l'altération de la muqueuse est moins importante que dans la maladie coeliaque. Néanmoins, dans les cas sévères, les malades ont des symptômes équivalents à ceux de l'entéropathie au gluten. Parmi les autres incidences associées à cette pathologie, on peut constater certaines formes d’anémie (carence en vitamine B12), des troubles de la thyroïde, voire des lymphomes intestinaux. L’allopathie traite les lésions cutanées et les sensations de brûlure par des sulfones qui donnent rapidement de bons résultats.
Quelle est la part psychologique dans l’intolérance au gluten? Elle se déclare souvent après un stress important, une déception, une épreuve, un événement « qu’on n'a pas digéré », une colère qui n’arrive pas à s’exprimer. Bien souvent, on retrouve dans la famille du malade coeliaque un « souffrant de l’intestin », un déficit d’affection, des rapports conflictuels. En fait, l'intolérance ne se limite pas au gluten mais bien à toute la vie sociale. Le risque est grand de se replier sur soi-même, de ne plus sortir quand la maladie coeliaque se manifeste par des troubles intestinaux à répétition, des douleurs musculaires, des migraines, une intense fatigue qui rendent le relationnel difficile. Nos intestins étant considérés à juste titre comme notre deuxième cerveau, les épisodes de crises gastro-intestinales successives entraînent un tel nettoyage côlonique que l’humeur s’altère, que la socialisation devient problématique. À cela s’ajoute parfois une tendance à la boulimie: surmonter sa fatigue chronique par des grignotages « consolateurs » ne font qu’aggraver la situation.
L’intolérant au gluten a souvent des envies d’aliments sucrés, de préférence ceux qui lui sont à présent interdits. Il souffre en fait du même état de dépendance à la nourriture qu’un drogué et c’est ce besoin compulsif des mêmes aliments qui a aggravé dans bien des cas sa maladie coeliaque ou sa sensibilité au gluten. Le sevrage de toute alimentation à base de gluten demande donc une sérieuse remise en question personnelle, la mise en place de thérapies complémentaires et le soutien de l'entourage.
Sources:
Philippe Barraqué "Et si c'était le gluten" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Qu’est-ce que le gluten? C'est un constituant des farines de céréales panifiables comme le blé, l’avoine, l’orge et le seigle. Mais toutes les céréales en contiennent plus ou moins. Quand on parle de l’intolérance au gluten, il s’agit d'une hypersensibilité de votre organisme à certaines protéines céréalières le plus souvent mutées et cuites comme le pain, les pâtes, les gâteaux etc. Grâce à leurs structures spiralées et élastiques, ces protéines apportent aux produits de boulangerie du moelleux et une excellente cuisson: c’est pour cela que la teneur en gluten des variétés céréalières est en perpétuelle augmentation depuis des décennies!
Le gluten est divisé en deux groupes protéiniques, les prolamines et les gluténines:
- Les protéines de la famille des prolamines constituent la fraction toxique chez les intolérants au gluten, principalement l'alpha gliadine présente dans le blé (froment).
- D'autres protéines voisines de la gliadine sont tout aussi néfastes: la sécaline contenue dans le seigle, l'hordéine de l'orge et dans une moindre mesure l'avénine de l'avoine. Une quantité journalière de 60g d'avoine est en général bien tolérée par les patients.
Céréales | Prolamines | Taux (%) |
Avoine | Avénine | 16 |
Blé (froment) | Alpha gliadine | 69 |
Maïs | Zéine | 55 |
Millet | Panicine | 40 |
Orge | Hordéine | 46-52 |
Riz | Orzénine | 5 |
Seigle | Sécaline | 30-50 |
Taux des prolamines dans les céréales
Est-on prédisposé à ce type d’intolérance au gluten? Dans la maladie coeliaque, il y a des facteurs génétiques prédisposants et tout un faisceau de facteurs déclenchants tant au niveau de notre alimentation (aliments industriels), des habitudes alimentaires, du stress, de certains médicaments, de l’intoxication aux métaux lourds (amalgames dentaires) que de l'environnement dans lequel nous vivons (pollutions). Au niveau du cercle familial, la probabilité de transmettre la maladie coeliaque à la génération suivante est estimée par les scientifiques à un sur dix. Mais comme cette maladie est difficile à diagnostiquer, ces chiffres sont certainement bien en dessous de la réalité! Son dépistage est recommandé chez des patients ayant des antécédents familiaux de maladie coeliaque ou atteints de diabète de type 1, d'une maladie thyroïdienne auto-immune.
Quelle est la différence entre l’allergie et l’intolérance alimentaire? L’allergie alimentaire survient lorsque votre organisme réagit à une protéine d’un aliment, d’une substance habituellement inoffensive en activant à tort le mécanisme immunitaire. Cette protéine, qui ne cause habituellement aucun effet secondaire chez d’autres personnes, devient un allergène qui déclenche rapidement des réactions en chaîne libérant des anticorps qui, à leur tour, libèrent d’autres molécules provoquant divers symptômes plus ou moins gênants: éternuement, démangeaisons, troubles digestifs, oedèmes…. On constate donc que dans l’allergie, il y a une réaction de rejet de l’organisme à l’ingestion d’un aliment particulier qui se produit dans un laps de temps assez court.
L’intolérance alimentaire s’installe sans que vous en ressentiez toujours des effets immédiats car elle est liée à la digestion incomplète des protéines de certains aliments. Votre organisme peut être sensibilisé dès la naissance au lait ou au gluten et ce n’est que bien plus tard que des troubles de santé vous alerteront. Par exemple, c’est une carence enzymatique en lactase qui induit l'intolérance au lactose, c'est-à-dire la difficulté que rencontre le métabolisme à digérer le sucre du lait. Vous pouvez boire du lait durant votre enfance sans ressentir de troubles majeurs et puis, peu à peu, des migraines, des crises d’eczéma, des maux de ventre apparaissent. De plus, les symptômes d’une intolérance alimentaire varient d’une personne à une autre et peuvent être confondus avec une allergie classique.
Peut-on être sensible au gluten sans avoir pour autant une maladie coeliaque? Il faut savoir qu’une maladie coeliaque peut être diagnostiquée très tôt durant l'enfance : entre six mois et deux ans avec l'introduction du gluten dans l'alimentation. À l'âge adulte, la maladie coeliaque apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans. C'est une maladie immunitaire très souvent associée à un terrain génétique spécifique car la plupart des patients atteints exprime le gène HLA DQ2 ou DQ8. L'ingestion du gluten déclenche une réaction immunitaire provoquant des lésions de la muqueuse entérique. Le diagnostic est établi lorsqu’il y a présence dans le sang d’anticorps spécifiques et confirmé par une biopsie intestinale. La détection par analyse sérologique des anticorps antitransglutaminase tissulaire (antiTGT) donne actuellement les meilleurs résultats. Toutefois, ce test reste négatif chez certains patients qui ont une carence en anticorps à IgA dont font partie les antiTGT. Une endoscopie par voie haute avec biopsie duodénale reste alors le seul moyen fiable de la dépister. Beaucoup de personnes se disent sensibles au gluten et suppriment de leur alimentation le pain, les céréales, etc. Elles ressentent alors un mieux-être surtout au niveau digestif. Cela s’explique par le fait qu’une alimentation peu variée, répétitive, crée non seulement un phénomène de dépendance alimentaire mais stresse peu à peu votre organisme, affaiblissant le système immunitaire et provoquant des réactions anarchiques à l’encontre des aliments incriminés. Il est donc nécessaire de se désintoxiner notamment en nettoyant le côlon (hydrothérapie, lavement à la camomille), en faisant des cures de jus de fruit frais centrifugés et des monodiètes, On consultera son médecin traitant ou son spécialiste pour rechercher avec lui parmi les autres causes possibles: une candidose, une parasitose, une maladie de Crohn, une diverticulite, des polypes, un syndrome du côlon irritable, des troubles hépatiques ou pancréatiques. Si vous mangez beaucoup de pain, beaucoup de céréales, votre organisme un jour dira « stop » : en prendre conscience et modifier ses habitudes alimentaires est en soi une bonne chose. On peut vivre très longtemps avec une intolérance ou une sensibilité au gluten sans vraiment s’en rendre compte. Souvent depuis l’enfance, on a subi une foultitude de maux chroniques qui se sont banalisés au fil du temps: frilosité, nez qui coule, fatigue, maux de ventre, épisodes dépressifs, douleurs musculaires… Votre médecin traitant vous a tenu des propos rassurants jusqu’au jour où ces symptômes sont devenus plus persistants.
Les migraines, les acouphènes peuvent-ils être les signes d'une sensibilité au gluten? La migraine est un symptôme assez courant dans les allergies ou les intolérances alimentaires. Cela vous rappelle certainement le syndrôme du restaurant chinois provoqué par l'excès de glutamate. On y pense moins mais les acouphènes font également partie des signaux d'alerte quand on mange un aliment qui ne vous convient pas. De manière générale, les personnes souffrant d'acouphènes ont tout intérêt à éliminer le gluten car des études scientifiques ont démontré que la maladie coeliaque entraînaient des lésions neurologiques. Or, les acouphènes, qui n'ont pas été provoqués par un choc d'origine sonore, ont pour origine probable des lésions au niveau du cortex auditif. Une alimentation exempte de gluten, en "nourrissant" convenablement votre cerveau, contribue ainsi à ne pas le fragiliser davantage (consultez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).
Peut-on traiter une colopathie fonctionnelle par un régime sans gluten? Il est certain que la suppression du pain et des aliments contenant du gluten, mais aussi de tous les produits laitiers à base de lait de vache ou de soja, ont une action positive sur les manifestations chroniques des colopathies fonctionnelles. Le bien-être digestif obtenu par le régime sans gluten permet de prendre conscience de la nécessité de se nourrir autrement. On constate que les efforts diététiques consentis sont payants et qu'ils améliorent la qualité de vie au quotidien : moins de douleurs au ventre, de troubles du transit, de nausées, de troubles de l'humeur. L'ordonnance du médecin se résume souvent à des pansements intestinaux, des antidiarrhéiques, voire des anxyolitiques. Quand la médecine allopathique n'a pas de réponse et qu'elle se sent en échec, elle dit que "c'est dans la tête"! Il y a pourtant des remèdes pour remettre "la machine en marche":
- L'élixir du suédois, pris le matin à jeun dans un peu d'eau, a une action dépurative et supprime les nausées.
- Les ampoules d'eau de mer rétablissent l'équilibre cellulaire.
- Les prébiotiques et les probiotiques reconstituent la flore intestinale et facilitent l'assimilation des aliments.
- Les compléments alimentaires à base de curcuma assainissent les intestins et combattent les inflammations du côlon.
- L'argile verte calme les maux de ventre (une cuillère à café dans un verre d'eau, ne boire que le "lait argileux" en suspension).
- La chlorophylle combat les fermentations intestinales.
- Le pollen frais de ciste régule le transit et agit comme tonique général et reminéralisant.
- Le charbon végétal et les infusions (menthe, thym) éliminent les ballonnements.
Il s'agit de "petits plus" qui, additionnés, rendent le côlon et l'humeur moins irritables. Pourquoi faut-il alors que certains médecins s'insurgent, alors qu'ils n'ont pas d'alternative à proposer? Toutefois, ces remèdes naturels ne remplacent en aucun cas l'avis d'un praticien spécialisé qui vous demandera probablement de passer des examens complémentaires. Dans le cas d'une colopathie fonctionnelle, on préfèrera le scanner abdominal 3D à la coloscopie qui donne, en quelques minutes et sans contrainte, une imagerie d'excellente qualité. Enfin, l'examen complet des selles et de la digestion, comprenant le test de dépistage du cancer du côlon Hemocult, analysera précisément votre métabolisme afin de mettre en place un protocole thérapeutique adapté à votre pathologie.
Le régime sans gluten est-il efficace lorsqu’on ne souffre ni d’allergie au blé ou ni de maladie coeliaque? D’après une recherche italienne publiée dans BMC Gastroenterology, 6 mois d’éviction du gluten permettent de supprimer des anticorps fréquents chez les patients sensibles au gluten, mais ne souffrant pas de la maladie coeliaque.
La sensibilité au gluten concerne des patients chez qui on a exclu les diagnostics de maladie coeliaque ou d’allergie au blé, mais qui présentent des symptômes dans les heures ou jours suivant l’ingestion de gluten. Ces symptômes incluent ceux du reflux gastro-oesphagien et du syndrome du côlon irritable (douleurs abdominales, diarrhées, constipation) mais aussi des manifestations extra-intestinales : maux de tête, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, eczéma, dépression, anxiété…
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Des chercheurs de l’université de Bologne ont voulu savoir si un régime sans gluten avait un effet sur les anticorps anti-gliadine de patients sensibles au gluten. En effet, même s’il n’existe pas de marqueurs biologiques pour la sensibilité au gluten, la plupart de ces patients ont des anticorps (IgG) contre la gliadine, une des protéines du gluten. Bien que les IgG anti-gliadine soient aussi présents dans d’autres pathologies (maladies auto-immunes notamment), leur présence peut tout de même aider à confirmer un diagnostic de sensibilité au gluten.En combien de temps obtient-on une amélioration et quel est le suivi à long terme? Pr. Christophe Cellier, gastro-entérologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou de Paris : "Quand on a des symptômes (diarrhée notamment), ça s'améliore relativement vite, entre deux et quatre mois. En revanche pour que l'intestin se normalise et pour récupérer des villosités intestinales normales, il faut au moins compter un an voire deux ou trois ans, d'autant plus si le diagnostic est tardif. Les enfants récupèrent très vite, mais les adultes mettent plus longtemps à récupérer leurs villosités normales."
En cas de maladie coeliaque, le dosage des anticorps redevient normal entre trois et douze mois. La stricte observance du régime doit être maintenue en permanence. Un bilan d'absorption permettra au praticien de détecter et de traiter les carences nutritionnelles : fer, acide folique, B12, albumine, calcium, phosphore, vitamine D... Une ostéodensitométrie un an après le début du régime est recommandée. Comme on le voit, les symptômes de ce syndrome de malabsorption sont nombreux et les effets dévastateurs sur tous les plans: diarrhée, stéatorrhée (selles grasses), flatulences, amaigrissement, faiblesse musculaire, problèmes articulaires et osseux (ostéopénie), hypocalcémie (troubles neurologiques, spasmophilie), fatigue chronique, anémie ferriprive, infertilité, hypotension orthostatique, saignements (déficit en vitamine K), dermatite.
De plus, les intolérants au gluten sont des sujets à risque pour les lymphomes et les adénocarcinomes du tube digestif. Il ne faut donc pas attendre que la vie devienne un enfer pour consulter et réagir. Grâce au régime, les troubles liés à une légère sensibilité au gluten s'estompent au bout de quelques semaines. Il vaut mieux continuer à éviter le blé et ses dérivés mais certains praticiens conseillent de réintroduire le gluten en petite quantité dans l'alimentation ou en dose homéopathique. Etre à l'écoute de son corps, savoir détecter l'aliment qui ne vous convient pas dès que vous l'avez absorbé est le meilleur moyen d'éviter de nouveaux épisodes d'allergies alimentaires.
Est-ce que le gluten est également en cause dans certaines maladies de la peau? Il est courant d’avoir des démangeaisons, des rougeurs quand on a une allergie ou une intolérance alimentaire ou non alimentaire. Lorsqu'on est sensible au gluten, ces manifestations cutanées apparaissent avant une crise intestinale, annoncent une migraine, une grande fatigue. C'est le bien connu « cri du corps » souvent relié à un état permanent de stress et à une intoxination chronique de l'organisme: les intestins fonctionnent mal, la digestion est médiocre, foie et vésicule biliaire accumulent les toxines. Dans la dermatite herpétiforme, le gluten joue un rôle déterminant. C’est une affection cutanée qui se manifeste par des démangeaisons et des sensations de brûlure. Si la science n’a pas encore découvert les causes exactes de cette maladie, on sait que des facteurs génétiques et immunitaires viennent s’ajouter à l’intolérance au gluten. La dermatite herpétiforme se manifeste par des lésions rouges surmontées d’une petite vésicule. Huit à douze heures avant l'apparition de ces lésions, c’est une sensation de brûlure qui annonce bien souvent la crise. Celle-ci survient souvent après l’ingestion d'aliments riches en gluten ou après une forte contrariété. La biopsie de l’intestin grêle confirme que les villosités intestinales sont endommagées mais l'altération de la muqueuse est moins importante que dans la maladie coeliaque. Néanmoins, dans les cas sévères, les malades ont des symptômes équivalents à ceux de l'entéropathie au gluten. Parmi les autres incidences associées à cette pathologie, on peut constater certaines formes d’anémie (carence en vitamine B12), des troubles de la thyroïde, voire des lymphomes intestinaux. L’allopathie traite les lésions cutanées et les sensations de brûlure par des sulfones qui donnent rapidement de bons résultats.
Quelle est la part psychologique dans l’intolérance au gluten? Elle se déclare souvent après un stress important, une déception, une épreuve, un événement « qu’on n'a pas digéré », une colère qui n’arrive pas à s’exprimer. Bien souvent, on retrouve dans la famille du malade coeliaque un « souffrant de l’intestin », un déficit d’affection, des rapports conflictuels. En fait, l'intolérance ne se limite pas au gluten mais bien à toute la vie sociale. Le risque est grand de se replier sur soi-même, de ne plus sortir quand la maladie coeliaque se manifeste par des troubles intestinaux à répétition, des douleurs musculaires, des migraines, une intense fatigue qui rendent le relationnel difficile. Nos intestins étant considérés à juste titre comme notre deuxième cerveau, les épisodes de crises gastro-intestinales successives entraînent un tel nettoyage côlonique que l’humeur s’altère, que la socialisation devient problématique. À cela s’ajoute parfois une tendance à la boulimie: surmonter sa fatigue chronique par des grignotages « consolateurs » ne font qu’aggraver la situation.
L’intolérant au gluten a souvent des envies d’aliments sucrés, de préférence ceux qui lui sont à présent interdits. Il souffre en fait du même état de dépendance à la nourriture qu’un drogué et c’est ce besoin compulsif des mêmes aliments qui a aggravé dans bien des cas sa maladie coeliaque ou sa sensibilité au gluten. Le sevrage de toute alimentation à base de gluten demande donc une sérieuse remise en question personnelle, la mise en place de thérapies complémentaires et le soutien de l'entourage.
Sources:
Philippe Barraqué "Et si c'était le gluten" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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