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Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
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Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
« Rhumatismes : Et si votre alimentation était coupable ? »
Sous-titré : Comment éviter l’arthrose, l’ostéoporose, les arthrites, les tendinites, etc., en mangeant autrement.
Dr Jean-Pierre Poinsignon. Editions F-X de Guibert. 2010. 25 €
Edit: Si vous préférez une présentation vidéo (7.21'') du Dr Poinsignon, avant de poursuivre la lecture
Chapitre IV
Le début des dérives de l’alimentation moderne
Dans l’échelle de l’évolution, d'après les études sur l'évolution, les paléontologues s'attendaient à un taux d'une mutation génétique toutes les 600 générations ou tous les 12.000 ans. Mais certaines études ont montré une mutation tous les 800 ans. Néanmoins, cette évolution est très, très lente. Nos gènes ne se sont pas encore adaptés à une alimentation moderne :- Multiplication des molécules de synthèse chimique qui n’existe pas dans la nature.
- Augmentation des quantités alimentaires produite :
- Sucre blanc dévitalisé et édulcorants toxiques ;
- Graisses trans ou graisses animales en excès.
- Raffinage suspect des huiles végétales.
- Procédés de conservation nocifs (sel, fumage, additifs, conservateurs, etc.)
- Élevage industriel des animaux en batterie, usage d’antibiotiques et d’hormones de croissance …
- Agriculture intensive.
- Inventions des Gadgets et du gain de temps.
- Le viol de la nature :
- OGM
- Pillage des réserves de poisson des océans et gabegie de l’élevage de poisson, sans aucun respect de la chaîne alimentaire et de la logique (fourrage : 4 kg de petits poissons pour produire 1 kg de farine qui servira à nourrir le saumon d’élevage).
- Déforestation outrancière pour produire du maïs ou du colza.
- Farines protéinées données aux animaux herbivores.
Dernière édition par Luc le Jeu 4 Mar 2021 - 19:45, édité 2 fois
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
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3 Révolutions au Néolithique vont nous affaiblir
L'Homo sapiens est un piètre agriculteur et un mauvais éleveur; il maltraite la nature sans prendre conscience qu’il en fait entièrement partie.
Seulement 2 % des terres cultivables en France sont plantées en agriculture biologique.
La prodigieuse accélération de la dégradation de notre alimentation est remarquable. De moins 200 000 ans à moins 10 000 ans, le « cueilleur-chasseur » forge nos gènes pour une alimentation naturelle prélevée dans la nature : c’est le paléolithique. Pendant 190 000 ans, les hommes prélèvent directement dans la nature de quoi se nourrir.
Les trois « révolutions » du néolithique produisent l'agriculture, la domestication des animaux et la cuisson des aliments sur une période de dix mille ans. Alors que nos gènes ont été forgés durant plus de deux cent mille ans avec un autre type alimentaire (céréales sauvages, pas de laitages, nutriments consommés crus).
Trois nouvelles modifications alimentaires, non anodines, se font sur cent ans : un seul siècle... le XXe.
Nos gènes ne peuvent pas s’adapter aussi vite... Nous ne mangeons plus l’alimentation humaine adaptée à nos enzymes...
Nous avons les mêmes gènes que nos ancêtres du paléolithique, ce qui signifie que nous avons le même équipement enzymatique pour faire fonctionner notre machinerie chimique et notre jeu de construction moléculaire.
Les mêmes enzymes digestives pour démonter notre alimentation végétale et animale (catabolisme), et la remonter, brique après brique, molécule par molécule, à la manière humaine (anabolisme), pour l’incorporer à notre construction, les mêmes enzymes hépatiques pour neutraliser les toxines, les mêmes enzymes pour nous défendre contre les microbes pathogènes.
Ayant les mêmes enzymes, il faut les placer devant les mêmes substrats pour qu’elles assument les mêmes fonctions digestives. C’est pourquoi nous devons les placer devant les mêmes aliments... Pour notre bonne santé !
Seulement 2 % des terres cultivables en France sont plantées en agriculture biologique.
La prodigieuse accélération de la dégradation de notre alimentation est remarquable. De moins 200 000 ans à moins 10 000 ans, le « cueilleur-chasseur » forge nos gènes pour une alimentation naturelle prélevée dans la nature : c’est le paléolithique. Pendant 190 000 ans, les hommes prélèvent directement dans la nature de quoi se nourrir.
Les trois « révolutions » du néolithique produisent l'agriculture, la domestication des animaux et la cuisson des aliments sur une période de dix mille ans. Alors que nos gènes ont été forgés durant plus de deux cent mille ans avec un autre type alimentaire (céréales sauvages, pas de laitages, nutriments consommés crus).
Trois nouvelles modifications alimentaires, non anodines, se font sur cent ans : un seul siècle... le XXe.
Nos gènes ne peuvent pas s’adapter aussi vite... Nous ne mangeons plus l’alimentation humaine adaptée à nos enzymes...
Nous avons les mêmes gènes que nos ancêtres du paléolithique, ce qui signifie que nous avons le même équipement enzymatique pour faire fonctionner notre machinerie chimique et notre jeu de construction moléculaire.
Les mêmes enzymes digestives pour démonter notre alimentation végétale et animale (catabolisme), et la remonter, brique après brique, molécule par molécule, à la manière humaine (anabolisme), pour l’incorporer à notre construction, les mêmes enzymes hépatiques pour neutraliser les toxines, les mêmes enzymes pour nous défendre contre les microbes pathogènes.
Ayant les mêmes enzymes, il faut les placer devant les mêmes substrats pour qu’elles assument les mêmes fonctions digestives. C’est pourquoi nous devons les placer devant les mêmes aliments... Pour notre bonne santé !
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Pourquoi changer ?
Pourquoi et comment l'alimentation moderne nous rend-elle malade?
L’idée est très simple : nous ne présentons plus la bonne alimentation à nos enzymes, fabriquées selon les instructions des gènes; gènes qui n’ont pas évolué depuis deux cent mille années.
Les gènes n’ont pas évolué à la même vitesse que notre modification alimentaire du dernier siècle. L’alimentation moderne ne ressemble plus du tout à l’alimentation ancestrale. Le hiatus est trop grand et nous tombons malades. Le mécanisme, par lequel l’alimentation moderne nous rend malade peut être résumé en quelques lignes.
Les molécules alimentaires sont mal segmentées par nos enzymes déficientes. Notre flore intestinale, mal adaptée ou en « dysbiose », accélère le processus de la porosité de l’intestin grêle, qui ne devient plus étanche aux molécules alimentaires. Ces molécules, insuffisamment segmentées, pénètrent dans le sang, avec des fractions microbiennes et des molécules toxiques. La détoxication hépatique est déficiente ou débordée, toujours à cause de la déficience enzymatique.
Les molécules non dégradées expliquent presque toute la pathologie due à l’alimentation moderne, sous trois chapitres étiologiques différents :
L’idée est très simple : nous ne présentons plus la bonne alimentation à nos enzymes, fabriquées selon les instructions des gènes; gènes qui n’ont pas évolué depuis deux cent mille années.
Les gènes n’ont pas évolué à la même vitesse que notre modification alimentaire du dernier siècle. L’alimentation moderne ne ressemble plus du tout à l’alimentation ancestrale. Le hiatus est trop grand et nous tombons malades. Le mécanisme, par lequel l’alimentation moderne nous rend malade peut être résumé en quelques lignes.
Les molécules alimentaires sont mal segmentées par nos enzymes déficientes. Notre flore intestinale, mal adaptée ou en « dysbiose », accélère le processus de la porosité de l’intestin grêle, qui ne devient plus étanche aux molécules alimentaires. Ces molécules, insuffisamment segmentées, pénètrent dans le sang, avec des fractions microbiennes et des molécules toxiques. La détoxication hépatique est déficiente ou débordée, toujours à cause de la déficience enzymatique.
Les molécules non dégradées expliquent presque toute la pathologie due à l’alimentation moderne, sous trois chapitres étiologiques différents :
- La pathologie d'encrassage, par accumulation des molécules toxiques dans nos cellules et nos tissus humains. (Maladies dites « dégénératives » de l’âge adulte et de l’âge mûr.)
- La pathologie d'élimination avec l'inflammation aiguë d’un émonctoire. Il existe une inflammation d’un émonctoire puis, éventuellement, une infection secondaire de microbes opportunistes de l’émonctoire fragilisé.
- La pathologie auto-immune avec le combat du système immunitaire qui se trompe de cible …
Tout le monde ne tombe pas malade, assurément, alors que chacun suit l’alimentation moderne. Il faut bien reconnaître que nous avons une inégalité enzymatique par différence de terrain génétique. C’est ce que les généticiens appellent la susceptibilité génétique.
La maladie est causée par une alimentation moderne sur un terrain génétique particulier.
Pourquoi changer l’alimentation?
S’il ne nous est pas possible de changer de terrain génétique, changeons notre alimentation. Abandonnons nos habitudes modernes pour revenir à une nutrition correspondant à notre patrimoine génétique: L'alimentation ancestrale.
Celle-ci est propre à l’espèce humaine depuis des dizaines de milliers d'années. Cette idée est simple et d’une rigueur toute scientifique.
Dernière édition par Luc le Sam 18 Juin 2016 - 12:52, édité 2 fois
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Voici le chapitre IV du livre, en pdf, que je suis en train de relire, afin de le partager. Les lecteurs lambda, arrivant ici, au hasard d'une recherche, devront probablement s'inscrire pour pouvoir télécharger le pdf. Le docu PDF est protégé (modification et copie)
Il y a un résumé à la fin du chapitre
Le voici, pour mettre en évidence les idées clés, si vous voulez en discuter plus tard.
Dans l'échelle de l’évolution humaine, nos gènes ne sont pas encore adaptés aux modifications, aux 3 « révolutions » du néolithique (Moins 200.000 à moins 10.00 ans, de notre ère) :
Nos gènes ne peuvent pas s'adapter aussi vite... Nous ne mangeons plus l'alimentation adaptée à nos enzymes...
Nous avons les mêmes gènes que nos ancêtres du paléolithique, ce qui signifie que nous avons le même équipement enzymatique pour faire fonctionner notre machinerie chimique et notre jeu de construction moléculaire.
Ayant les mêmes enzymes, il faut les placer devant les mêmes substrats / les mêmes aliments pour qu’elles assument les mêmes fonctions digestives. Pour notre bonne santé !
Sinon, de plus en plus de personnes verront leur terrain se détériorer. Des pathologies d’encrassage, d’élimination et / ou auto-immunes feront leur apparition.
Tout le monde ne tombera pas malade : Il y a un facteur épigénétique. Les spécialistes parlent de facteur de susceptibilité. Nous pouvons évaluer son impact à +/ 30 %. Mais nous pouvons surmonter cette faiblesse génétique en corrigeant le terrain, en assistant le métabolisme, et en évitant l’encrassage. Revenons à une alimentation ancestrale, ce que certains appellent parfois une alimentation paléolithique. Une alimentation qui respecte notre environnement et nos gènes !
Il y a un résumé à la fin du chapitre
Le voici, pour mettre en évidence les idées clés, si vous voulez en discuter plus tard.
Dans l'échelle de l’évolution humaine, nos gènes ne sont pas encore adaptés aux modifications, aux 3 « révolutions » du néolithique (Moins 200.000 à moins 10.00 ans, de notre ère) :
- agriculture sédentarisée,
- domestication des animaux,
- cuisson des aliments.
Nos gènes ne peuvent pas s'adapter aussi vite... Nous ne mangeons plus l'alimentation adaptée à nos enzymes...
Nous avons les mêmes gènes que nos ancêtres du paléolithique, ce qui signifie que nous avons le même équipement enzymatique pour faire fonctionner notre machinerie chimique et notre jeu de construction moléculaire.
Ayant les mêmes enzymes, il faut les placer devant les mêmes substrats / les mêmes aliments pour qu’elles assument les mêmes fonctions digestives. Pour notre bonne santé !
Sinon, de plus en plus de personnes verront leur terrain se détériorer. Des pathologies d’encrassage, d’élimination et / ou auto-immunes feront leur apparition.
Tout le monde ne tombera pas malade : Il y a un facteur épigénétique. Les spécialistes parlent de facteur de susceptibilité. Nous pouvons évaluer son impact à +/ 30 %. Mais nous pouvons surmonter cette faiblesse génétique en corrigeant le terrain, en assistant le métabolisme, et en évitant l’encrassage. Revenons à une alimentation ancestrale, ce que certains appellent parfois une alimentation paléolithique. Une alimentation qui respecte notre environnement et nos gènes !
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Luc- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci Luc, le meilleur bouquin sur le marché concernant les atteintes aux MEC, matrices extra cellulaires: os, cartilages, tendons, synovie.
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Les préjugés, les habitudes et l'ignorance concernant l'alimentation, sont si grands, que la diététique a longtemps été "le chaînon manquant de l'esprit humain" Arnold EHRET
Le chainon manquant a été découvert et décrit en 2017 dans l'Eloge du cru de Dominique Guyaux, c'est l'olfaction qui permet de réaliser les choix alimentaires pour atteindre l'homéostasie.
Flo- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
je suis en train de relire ce passage: besoin de me rafraîchir le processus d'encrassage.Flo a écrit: le meuilleur bouquin sur le marché concernant les atteintes aux MEC, matrices extra cellulaires: os, cartilages, tendons, synovie.
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Luc- Irrécupérable en chef
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Useful nutrients
Les nutriments : glucides, lipides, protéines.
Applications aux principes diététiques de base dans la méthode alimentaire proposée.
Chapitre 3
Voyez-vous, aujourd’hui des étudiants me demandent quelles matières étudier pour se lancer dans la nutrithérapie. Je leur dis: « N’étudiez pas la nutrition. Étudiez la physique et la chimie, la biochimie, assurez-vous une base solide ». Linus Pauling, double prix Nobel de chimie et de la paix (1901-1994). (Dans un entretien avec Thierry Souccar, le 14 avril 1994.)
Les glucides, appelés également les « sucres »
Les molécules de glucides sont faites uniquement de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. Les plus importants pour l’Homme sont les sucres contenant six atomes de carbone, par exemple le glucose : de formule chimique C6-Hl2-06 (6 atomes de carbone, 12 d’hydrogène, 6 d’oxygène). Cette formule chimique brute ne donne pas la forme, dans les trois dimensions, de l’espace de la molécule.
La molécule de glucose.Les isomères du glucose sont le fructose, le sucre des fruits, le galactose, le sorbose, le mannose. On appelle cette série de sucres les hexoses.
Les glucides plus complexes sont les osides constitués par l’union de plusieurs oses comme : le maltose (glucose lié à une autre molécule de glucose), le saccharose ou sucrose (fructose - glucose), le sucre de la betterave et de la canne à sucre et le lactose (galactose - glucose), sucre des laits des mammifères. (Le lait de la vache contient 48 grammes de lactose par litre, le lait humain 7 grammes, seulement.)
Il existe des glucides complexes qui s’unissent à des protéines: les glycoprotéines, ou qui forment des molécules géantes comme les glycanes.
Le glycogène est l’union chimique de milliers de molécules de glucose, il constitue une réserve d’énergie des animaux et donc pour notre organisme. IL est stocké, en quantité limitée, au niveau du foie et des muscles. Le glucose est le carburant essentiel de toutes les cellules. Certaines cellules comme les neurones ou les globules rouges fonctionnent uniquement avec du glucose et dépendent étroitement du taux sanguin qui ne doit pas trop varier.
Parmi les isomères du glucose, avec la même formule chimique brute, figure une forme symétrique en miroir. (Symétrique comme nos mains.) Nous ne possédons, malheureusement, les enzymes que pour métaboliser une seule forme de molécules et pas l’autre. (Seuls les composés « D » sont métabolisables et pas les formes « L »). (Seules les formes élaborées par la nature sont démontables par nos enzymes humaines.) (Ce petit détail est à retenir... tous les petits détails... sont très révélateurs !)
Les glucides constituent la principale source d’énergie pour l’organisme. Ils peuvent également avoir un rôle structural important: constituants de la matrice extracellulaire (substance fondamentale), du tissu conjonctif; liés à des protéines ou des lipides, ils participent à la constitution de toutes les membranes cellulaires, ils entrent dans la composition de l'ADN et de l'ARN (désoxyribose, ribose, pentose).
Les glucides sont essentiellement apportés par les aliments d’origine végétale. (Sauf pour le nourrisson, pour qui la seule source glucidique est le lactose, puisque son alimentation est exclusivement lactée.)
On distingue les sucres au goût sucré, appelés par commodité les sucres « rapides », c’est-à-dire qui pénètrent rapidement dans l’organisme, et les sucres « non sucrés » ou sucres lents, qui sont plus lents à être assimilés. La teneur en sucre du sang (la glycémie) semblait être un bon reflet de la vitesse de pénétration des sucres dans l’organisme. On a même inventé l’« index glycémique » des aliments, qui est la capacité d’un aliment à augmenter la glycémie. On prend comme référence (index 100) le sucre blanc ou saccharose. Des surprises de taille ont eu lieu, par rapport à la connaissance des sucres rapides. On s’est aperçu que le sucre des fruits (le fructose), malgré son goût sucré, n’était pas aussi « rapide » qu’on le pensait... Et que le pain blanc, malgré son goût non sucré, pouvait faire monter rapidement la glycémie !
L'amidon
C’est un glucide de réserve, élaboré grâce à la photosynthèse du monde végétal, accumulé dans la cellule végétale. On retrouve l’amidon dans les graines de céréales (blé, riz, orge, maïs, seigle, sarrasin...), les graines de légumineuses (pois, haricots, lentilles...), les tubercules (pommes de terre, manioc, patates douces...) et certains fruits (châtaignes, bananes...). L'amidon est la source de glucose alimentaire la plus répandue pour l'homme.
Schéma : structure moléculaire de l’amidon.
Schéma : L'amidon est une chaîne arborescente de molécules de glucose.
L'amidon est constitué de plusieurs milliers de molécules de glucose fortement liées entre elles (liaisons 1-4 type alpha), construisant ainsi une gigantesque molécule. L’amidon est insoluble dans l’eau, avec toutefois une capacité de rétention d’eau importante. En chauffant l’amidon autour de 70°- 80° Celsius, on casse les liaisons chimiques entre les molécules de glucose et on le rend plus digeste. Les enzymes humaines ont le travail facilité.
La cuisson de l’amidon facilite l’action des enzymes salivaires et pancréatiques. La réaction chimique de facilitation de l’action enzymatique ne nécessite pas de hautes températures, puisque l’action de désunion des molécules s’effectue bien en dessous de 100° Celsius.
Par contre, de l’amidon cuit au-dessus de 110°, ayant subi le phénomène de rétrogradation, c’est-à-dire une modification structurale partielle (par cristallisation de l’amylose), entrave l’activité enzymatique digestive. Ce sucre végétal indigeste est classé, dès cet instant, parmi les fibres inassimilables, fibres insolubles, jouant alors un rôle de ballast intestinal intéressant pour le bon fonctionnement du transit intestinal et la bonne santé intestinale.
C’est le cas du pain rassis, et des aliments ayant subi une période de réfrigération ou de congélation (ce qui n’est pas nuisible sur le plan alimentaire).
Le HFCS (High Fructose Corn Syrup) est un édulcorant chimique au goût très sucré fabriqué par la plus grande firme agroalimentaire américaine, préparé par l’hydrolyse enzymatique de l'amidon des céréales, maïs aux États-Unis, blé en Europe. Le HFCS est connu en France sous le nom de « sirop de glucose-fructose ». Ce vocable bien banal se retrouve dans la composition des sodas, des « jus de fruits », dans beaucoup d’aliments industriels sucrés. La quasi-totalité des boissons sucrées nord-américaines ne contiennent plus de sucre de canne mais ce produit chimique, beaucoup moins cher, qui ne provoque pas la satiété. L’excès de ce produit sucré se transforme en acides gras remplissant les cellules graisseuses et parfois venant se stocker dans le foie, provoquant une stéatose hépatique (foie gras). Certains chercheurs soupçonnent ce « sirop » de provoquer l’épidémie d’obésité occidentale et les diabètes gras. Pour brûler les calories de 50 centilitres de soda sucré, il faut pratiquer 5 km de marche rapide en 45 minutes ou bien pédaler vigoureusement pendant 22 minutes. En aucune façon, il ne faut confondre le fructose des fruits, le meilleur des sucres naturels pour l’être humain, et ce produit industriel qui n’existe pas dans la nature. Ce sirop chimique trompe nos mécanismes hormonaux de régulation de la satiété basée sur l’insuline, la leptine, le glucagon et d’autres hormones qui restent à découvrir et à préciser.
Dernière édition par Luc le Mar 21 Juin 2016 - 18:13, édité 1 fois
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
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Rôle des fibres
Les fibres
Les fibres alimentaires entrent dans la catégorie des glucides d’origine végétale non digestibles. C’est-à-dire que ces molécules ne sont pas fractionnées, ni par nos sucs digestifs, ni au niveau de l’intestin grêle par nos enzymes. Leur absorption y est alors impossible. Ce sont des morceaux de paroi de la cellule végétale à base de cellulose, d'hémicellulose, de pectine et de lignine. On considère, également, comme des fibres alimentaires certains extraits végétaux utilisés comme additifs alimentaires naturels (agents de texture). C’est le cas des gommes extraites d’arbres {gomme arabique, venue de l’acacia) ou des graines (gommes guar, issues du haricot) ou encore des mucilages (carraghénanes, agar-agar, alginate..., issus de certaines algues).
On place aussi dans les fibres alimentaires, la partie de l'amidon qui n’a pas été digérée dans l’intestin grêle. On parle d’amidon résistant: c’est le cas de l'amidon ingéré cru (amidon de la banane), une partie de l'amidon des graines de légumineuses.
La cellulose: la cellulose est une gigantesque molécule faite de plusieurs milliers de molécules de glucose reliées par des liaisons, non reconnues par nos enzymes digestives. (L'amylase humaine ne sait pas couper les liaisons inter-glucose 1-4 de type bêta, ne reconnaissant que les liaisons de type alpha de l’amidon !). La cellulose c’est, entre autres, la salade de nos jardins que nous ne pouvons pas digérer... mais qui est fort utile pour notre flore digestive.
D’autres fibres comme l’hémicellulose, les pectines, la lignine sont constituées à partir de sucres complexes.
Le rôle des fibres alimentaires dans l'alimentation.
La présence des fibres dans l’alimentation entraîne plusieurs modifications dans la physiologie de la digestion. Non digestibles par définition, elles diminuent la densité énergétique des aliments et par conséquent diminuent la quantité ingérée pour une même sensation de satiété. (L’un des principes du mode alimentaire d’Okinawa et paléolithique!...)
Le « sucre » : un faux coupable !
Une grande partie du malentendu quant au « sucre »... provient du fait que l’industrie sucrière nous a donné un nutriment bien trop « pur », purifié de ses fibres. Ces fibres sont indispensables pour amortir la réaction insulinique, qui se produit chaque fois qu’il y a du sucre ingéré par l’organisme. La charge en sucre trop pur (sucre rapide) induit un pic insulinique (efforts considérables de travail effectué par le pancréas), alors qu’il n’existe pas de pic, si l’on ingère le sucre mélangé avec ses fibres. Nos enzymes et notre physiologie insulinique sont faits pour le fructose des fruits, pour le miel des abeilles, pour l'amidon de la pomme de terre ou pour la betterave sucrière : produits faits de sucres mélangés avec des fibres, qui ralentissent fortement l’assimilation.
En aucune façon nous ne sommes construits (sur le plan génétique) pour consommer du saccharose « pur » ou du « sirop de glucose-fructose » introuvables dans la nature. (Par contre « on » nous pousse très fort, dès le plus jeune âge, pour en consommer.)
Nos ancêtres préhistoriques ne consommaient pas de sucre pur. La carie dentaire, maladie la plus répandue sur la planète, a pris une ampleur démesurée avec l’introduction des sucreries. La contamination de notre civilisation sucrée dans les populations préservées (tribus d’Amazonie, etc.) produit aussitôt les caries dentaires. Le sucre n’est nullement un poison en soi, il ne fait pas grossir intrinsèquement. IL ne faut pas le diaboliser et le remplacer par des édulcorants toxiques. Il faut simplement arrêter de le consommer purifié par l’industrie. Retenons simplement que les fibres diminuent l’assimilation des sucres et amortissent l’hyperglycémie, qui suit toute prise alimentaire, d’où leur intérêt majeur pour les diabétiques et pour chaque être humain qui veut respecter sa physiologie. (Une fois qu’il la connaît, cela s’entend !)
Les fibres régularisent, d’une manière importante, le transit digestif.
Si le transit est trop rapide, elles le ralentissent en augmentant le séjour gastrique des aliments. Si le transit est trop lent, elles l’accélèrent. Les fibres agissent en stimulant l'activité contractile de la paroi du gros intestin, facilitant ainsi la progression de nos déchets. Cette stimulation provient en partie de l’augmentation du volume du contenu intestinal liée à la capacité de rétention d’eau des fibres (d’où l’intérêt contre la constipation).
Le côlon héberge quelques milliards de bactéries par gramme de contenu intestinal (flore intestinale). Cette population bactérienne possède un équipement enzymatique capable de digérer partiellement ces fibres, notamment 60 % de la cellulose, 80 % d’hémicellulose, la totalité des pectines ainsi que l’amidon « résistant ». Ces fibres sont dites « fermentescibles ». Cette dégradation fournit les sucres simples qui favorisent le développement de notre flore et qui contribuent également à l’augmentation du volume des selles. L’activité bactérienne amène en contrepartie à la production d'acides gras volatils (acide acétique, acide propionique, acide butyrique), ces acides gras volatils (chaînes carbonées très courtes, trois ou quatre atomes de carbone) sont récupérés par la muqueuse intestinale à des fins énergétiques. Une pullulation de la flore de fermentation peut entraîner des problèmes de flatulences. (Nous verrons, plus avant, le cas des dysbioses.)
Les fibres diminuent également l'assimilation des lipides, en gênant l’activité des lipases intestinales (moins bonne hydrolyse des triglycérides) et surtout en piégeant (par un mécanisme d’absorption - sic) des molécules de cholestérol et de sels biliaires... D’où leur énorme intérêt dans la prévention des maladies cardio-vasculaires...
Les fibres alimentaires entrent dans la catégorie des glucides d’origine végétale non digestibles. C’est-à-dire que ces molécules ne sont pas fractionnées, ni par nos sucs digestifs, ni au niveau de l’intestin grêle par nos enzymes. Leur absorption y est alors impossible. Ce sont des morceaux de paroi de la cellule végétale à base de cellulose, d'hémicellulose, de pectine et de lignine. On considère, également, comme des fibres alimentaires certains extraits végétaux utilisés comme additifs alimentaires naturels (agents de texture). C’est le cas des gommes extraites d’arbres {gomme arabique, venue de l’acacia) ou des graines (gommes guar, issues du haricot) ou encore des mucilages (carraghénanes, agar-agar, alginate..., issus de certaines algues).
On place aussi dans les fibres alimentaires, la partie de l'amidon qui n’a pas été digérée dans l’intestin grêle. On parle d’amidon résistant: c’est le cas de l'amidon ingéré cru (amidon de la banane), une partie de l'amidon des graines de légumineuses.
La cellulose: la cellulose est une gigantesque molécule faite de plusieurs milliers de molécules de glucose reliées par des liaisons, non reconnues par nos enzymes digestives. (L'amylase humaine ne sait pas couper les liaisons inter-glucose 1-4 de type bêta, ne reconnaissant que les liaisons de type alpha de l’amidon !). La cellulose c’est, entre autres, la salade de nos jardins que nous ne pouvons pas digérer... mais qui est fort utile pour notre flore digestive.
D’autres fibres comme l’hémicellulose, les pectines, la lignine sont constituées à partir de sucres complexes.
Le rôle des fibres alimentaires dans l'alimentation.
La présence des fibres dans l’alimentation entraîne plusieurs modifications dans la physiologie de la digestion. Non digestibles par définition, elles diminuent la densité énergétique des aliments et par conséquent diminuent la quantité ingérée pour une même sensation de satiété. (L’un des principes du mode alimentaire d’Okinawa et paléolithique!...)
Le « sucre » : un faux coupable !
Une grande partie du malentendu quant au « sucre »... provient du fait que l’industrie sucrière nous a donné un nutriment bien trop « pur », purifié de ses fibres. Ces fibres sont indispensables pour amortir la réaction insulinique, qui se produit chaque fois qu’il y a du sucre ingéré par l’organisme. La charge en sucre trop pur (sucre rapide) induit un pic insulinique (efforts considérables de travail effectué par le pancréas), alors qu’il n’existe pas de pic, si l’on ingère le sucre mélangé avec ses fibres. Nos enzymes et notre physiologie insulinique sont faits pour le fructose des fruits, pour le miel des abeilles, pour l'amidon de la pomme de terre ou pour la betterave sucrière : produits faits de sucres mélangés avec des fibres, qui ralentissent fortement l’assimilation.
En aucune façon nous ne sommes construits (sur le plan génétique) pour consommer du saccharose « pur » ou du « sirop de glucose-fructose » introuvables dans la nature. (Par contre « on » nous pousse très fort, dès le plus jeune âge, pour en consommer.)
Nos ancêtres préhistoriques ne consommaient pas de sucre pur. La carie dentaire, maladie la plus répandue sur la planète, a pris une ampleur démesurée avec l’introduction des sucreries. La contamination de notre civilisation sucrée dans les populations préservées (tribus d’Amazonie, etc.) produit aussitôt les caries dentaires. Le sucre n’est nullement un poison en soi, il ne fait pas grossir intrinsèquement. IL ne faut pas le diaboliser et le remplacer par des édulcorants toxiques. Il faut simplement arrêter de le consommer purifié par l’industrie. Retenons simplement que les fibres diminuent l’assimilation des sucres et amortissent l’hyperglycémie, qui suit toute prise alimentaire, d’où leur intérêt majeur pour les diabétiques et pour chaque être humain qui veut respecter sa physiologie. (Une fois qu’il la connaît, cela s’entend !)
Les fibres régularisent, d’une manière importante, le transit digestif.
Si le transit est trop rapide, elles le ralentissent en augmentant le séjour gastrique des aliments. Si le transit est trop lent, elles l’accélèrent. Les fibres agissent en stimulant l'activité contractile de la paroi du gros intestin, facilitant ainsi la progression de nos déchets. Cette stimulation provient en partie de l’augmentation du volume du contenu intestinal liée à la capacité de rétention d’eau des fibres (d’où l’intérêt contre la constipation).
Le côlon héberge quelques milliards de bactéries par gramme de contenu intestinal (flore intestinale). Cette population bactérienne possède un équipement enzymatique capable de digérer partiellement ces fibres, notamment 60 % de la cellulose, 80 % d’hémicellulose, la totalité des pectines ainsi que l’amidon « résistant ». Ces fibres sont dites « fermentescibles ». Cette dégradation fournit les sucres simples qui favorisent le développement de notre flore et qui contribuent également à l’augmentation du volume des selles. L’activité bactérienne amène en contrepartie à la production d'acides gras volatils (acide acétique, acide propionique, acide butyrique), ces acides gras volatils (chaînes carbonées très courtes, trois ou quatre atomes de carbone) sont récupérés par la muqueuse intestinale à des fins énergétiques. Une pullulation de la flore de fermentation peut entraîner des problèmes de flatulences. (Nous verrons, plus avant, le cas des dysbioses.)
Les fibres diminuent également l'assimilation des lipides, en gênant l’activité des lipases intestinales (moins bonne hydrolyse des triglycérides) et surtout en piégeant (par un mécanisme d’absorption - sic) des molécules de cholestérol et de sels biliaires... D’où leur énorme intérêt dans la prévention des maladies cardio-vasculaires...
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Avantages des fibres
Synthèse rapide sur les fibres
Plus on mange de fibres... moins on présente un risque d'hyperglycémie après le repas. (Ce qui fatigue le pancréas... car c’est lui l’unique fournisseur d’insuline: hormone qui permet la pénétration du glucose à l’intérieur de chaque cellule pour l’alimenter en énergie et qui par conséquent fait baisser le taux sanguin en sucre. Ces à-coups d’hyperglycémie provoquée par des sucres rapides et de rebond d’hyperproduction d’insuline favorisent la survenue du diabète.)
Plus on mange de fibres, moins on absorbe de cholestérol et ainsi, moins on a de risques d’avoir une surcharge.
Le sucre le plus connu, qui porte le nom de saccharose (celui que l’on met dans le café) (issu de la betterave ou de la canne à suc, ndlr) est un produit trop raffiné auquel on a enlevé, par procédés industriels, toutes les fibres pour avoir un produit chimique pur, qui n’existe pas dans la nature.
C’est pour cela que la première application pratique d’une meilleure connaissance des glucides, consiste non pas à consommer ce qui est trop sucré (bonbons colorés, barres chocolatées et autres coupe- faim sucrés !) mais des fruits (le sucre des fruits, le fructose, ne fait pas monter beaucoup la glycémie grâce aux fibres « ralentisseuses »), des légumes et toutes les celluloses : salades ou algues.
En conclusion de l'étude des glucides, nous pouvons retenir que ce sont eux qui nous fournissent l'énergie et qu'ils participent à notre édifice, mais que seuls sont physiologiques pour notre fonctionnement biochimique humain, les sucres naturels « impurs », parce qu'ils sont mélangés aux fibres.
(Après avoir lu ce livre, la mention « pur sucre » prend une connotation négative, la mention « light ou allégé en sucre : présence d’aspartame », ou de tout autre édulcorant, devient rédhibitoire ! En effet une partie de la molécule d’aspartame, dès 40° Celsius, se transforme en formaldéhyde (ou formol), neurotoxique notoire avec des effets mutagènes, d’autre part, on sait depuis longtemps que la saccharine est cancérigène, etc.)
Plus on mange de fibres... moins on présente un risque d'hyperglycémie après le repas. (Ce qui fatigue le pancréas... car c’est lui l’unique fournisseur d’insuline: hormone qui permet la pénétration du glucose à l’intérieur de chaque cellule pour l’alimenter en énergie et qui par conséquent fait baisser le taux sanguin en sucre. Ces à-coups d’hyperglycémie provoquée par des sucres rapides et de rebond d’hyperproduction d’insuline favorisent la survenue du diabète.)
Plus on mange de fibres, moins on absorbe de cholestérol et ainsi, moins on a de risques d’avoir une surcharge.
Le sucre le plus connu, qui porte le nom de saccharose (celui que l’on met dans le café) (issu de la betterave ou de la canne à suc, ndlr) est un produit trop raffiné auquel on a enlevé, par procédés industriels, toutes les fibres pour avoir un produit chimique pur, qui n’existe pas dans la nature.
C’est pour cela que la première application pratique d’une meilleure connaissance des glucides, consiste non pas à consommer ce qui est trop sucré (bonbons colorés, barres chocolatées et autres coupe- faim sucrés !) mais des fruits (le sucre des fruits, le fructose, ne fait pas monter beaucoup la glycémie grâce aux fibres « ralentisseuses »), des légumes et toutes les celluloses : salades ou algues.
En conclusion de l'étude des glucides, nous pouvons retenir que ce sont eux qui nous fournissent l'énergie et qu'ils participent à notre édifice, mais que seuls sont physiologiques pour notre fonctionnement biochimique humain, les sucres naturels « impurs », parce qu'ils sont mélangés aux fibres.
(Après avoir lu ce livre, la mention « pur sucre » prend une connotation négative, la mention « light ou allégé en sucre : présence d’aspartame », ou de tout autre édulcorant, devient rédhibitoire ! En effet une partie de la molécule d’aspartame, dès 40° Celsius, se transforme en formaldéhyde (ou formol), neurotoxique notoire avec des effets mutagènes, d’autre part, on sait depuis longtemps que la saccharine est cancérigène, etc.)
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Types des glucides issus des aliments
Parenthèse sur la nature des sucres ingérés à privilégier :
Je privilégie le sucre des fruits car il est composé de 50 % fructose et 50 % glucose, lié à des fibres. Ce qui n’est pas vraiment le cas de l’amidon des tubercules (pdt, patate douce, manioc). La banane est un cas particulier (amidon cru). Manger des pdt ou des patates douces cuites n’est pas incompatible avec une bonne santé mais bien lorsque l’ingestion d’amidon entraîne un pic d’insuline et fait baisser la glycémie …
Un apport de jus d’orange bio sera aussi approprié si vous gérez bien votre glycémie. Mais je préfère limiter cette source à 50 ml, en appoint. L’IG du jus d’orange est de 45, alors que celui des pdt est de 78. 50 pour la patate douce. On varie les sources afin d’éviter les problèmes rencontrés dans les mono-diètes.
Quantité de glucides?
Entre 180 – 200 g de glucides minimum. 40 % de vos calories minimum. 55 % maxi.
40 % de 2300 K/cal représente 230 g de glucides (920 K/cal.).
C'est pour vous donner un point de repère. Perso, je vise 50 g de glucides par repas, avec la moitié issue du fructose (si le foie fonctionne correctement).
100 – 150 g de glucides si vous mangez de manière ancestrale, type paléolithique.
Index glycémique de la pomme de terre (pdt blanche):
54 chips – 65 avec peau – 78 pelée
82 frit – 95 four
Source: nutrition.fr
lien intéressant: “Glycemia, starch, and sugar in context.” Ray PEAT PhD.
Je privilégie le sucre des fruits car il est composé de 50 % fructose et 50 % glucose, lié à des fibres. Ce qui n’est pas vraiment le cas de l’amidon des tubercules (pdt, patate douce, manioc). La banane est un cas particulier (amidon cru). Manger des pdt ou des patates douces cuites n’est pas incompatible avec une bonne santé mais bien lorsque l’ingestion d’amidon entraîne un pic d’insuline et fait baisser la glycémie …
Un apport de jus d’orange bio sera aussi approprié si vous gérez bien votre glycémie. Mais je préfère limiter cette source à 50 ml, en appoint. L’IG du jus d’orange est de 45, alors que celui des pdt est de 78. 50 pour la patate douce. On varie les sources afin d’éviter les problèmes rencontrés dans les mono-diètes.
Quantité de glucides?
Entre 180 – 200 g de glucides minimum. 40 % de vos calories minimum. 55 % maxi.
40 % de 2300 K/cal représente 230 g de glucides (920 K/cal.).
C'est pour vous donner un point de repère. Perso, je vise 50 g de glucides par repas, avec la moitié issue du fructose (si le foie fonctionne correctement).
100 – 150 g de glucides si vous mangez de manière ancestrale, type paléolithique.
Index glycémique de la pomme de terre (pdt blanche):
54 chips – 65 avec peau – 78 pelée
82 frit – 95 four
Source: nutrition.fr
lien intéressant: “Glycemia, starch, and sugar in context.” Ray PEAT PhD.
Ray Peat a écrit:Fructose inhibits the stimulation of insulin by glucose, so this means that eating ordinary sugar, sucrose (a disaccharide, consisting of glucose and fructose), in place of starch, will reduce the tendency to store fat. Eating “complex carbohydrates,” rather than sugars, is a reasonable way to promote obesity. Eating starch, by increasing insulin and lowering the blood sugar, stimulates the appetite, causing a person to eat more, so the effect on fat production becomes much larger than when equal amounts of sugar and starch are eaten. The obesity itself then becomes an additional physiological factor; the fat cells create something analogous to an inflammatory state. There isn't anything wrong with a high carbohydrate diet, and even a high starch diet isn't necessarily incompatible with good health, but when better foods are available they should be used instead of starches. For example, fruits have many advantages over grains, besides the difference between sugar and starch. Bread and pasta consumption are strongly associated with the occurrence of diabetes, fruit consumption has a strong inverse association.
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Lipides - Fonctions structurantes
Suite: Les lipides, appelés également « les acides gras »
Les acides gras – Résumé. (Chapitre 3)
Notez que ce qui suit n’est pas qu’un résumé, sinon ce docu n’apporterait pas vraiment un ajout intéressant. Je ferai précéder le commentaire perso du sigle « NDLR » (Note de l’Auteur) afin que vous puissiez distinguer la source du commentaire.
Outre leur fonction de réserve bien connue (adipocytes), les lipides possèdent aussi une fonction de structure : Les phospholipides délimitent et compartimentent la cellule. En fonction du type d’alimentation ingérée, les membranes seront plus ou moins souples. Le fait pour un acide gras de posséder des liaisons insaturées lui permet de s’intégrer plus facilement à notre organisme. Ils s’intègrent à nous, en se liant par leur liaison insaturée, qui forme un angle de 120°.
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Bien qu’une certaine souplesse et fluidité soit appréciable, il ne faut pas pour autant négliger les acides gras saturés qui vont apporter une certaine structure à l’édifice. Cependant, nous n’avons pas vraiment besoin d’AG saturés car l’organisme peut les fabriquer.
NDLR : A moins que ces AG saturés n’apportent un avantage au niveau de la flore intestinale (acide propionique et acide butyrique). Donc, il n’y a pas vraiment de bon ou mauvais élève, si cet acide gras n’est pas dénaturé et / ou en excès. Les AG ont donc tous leur(s) fonction(s), à un moment donné, qu’ils soient saturés ou insaturés. C’est une question d’équilibre, de durée de vie (oxydation) et / ou de fonction.
La plupart des nutritionnistes conseille la répartition suivante : 25 % d’AGS, 15 % d’AGPI, 60 % d’AGMI. Mais une fois la structure en place, il faut protéger les membranes de l’oxydation. Pas facile avec les AGPI ! Surtout lorsqu’on sait qu’on stocke les AGPI et qu’on brûle / carbure avec les AGS, par préférence. Avec l’âge, nos membranes vont donc renfermer davantage d’AGPI que ce qui est souhaitable.
Si vous mangez souvent des produits manufacturés, méfiez-vous des excès d’AGS et des graisses trans.
Si vous mangez souvent du fait-maison, privilégiez surtout l’huile de coco, 90 % d’AGS, et accessoirement le ghee non oxydé (beurre clarifié) et l’huile d’olive. Pour les aliments, nous en reparlerons dans un autre post.
Les nutritionnistes conseillent souvent 20 – 30 % de matière grasse dans la répartition des calories. Certains visent 10 % car ils veulent perdre du poids. C’est une vue à court terme, qui n’aboutira pas bien souvent (frustration, satiété, hormones, température).
Souplesse et réactivité des AGPI
Si la « réactivité chimique » des lipides insaturés leur permet d’entrer aisément dans la composition de notre organisme et de s’intégrer à notre gigantesque puzzle chimique, facilitant les échanges, les membranes riches en acides gras insaturés sont fragiles et s’oxydent assez rapidement. Il faut donc trouver un compromis entre plasticité (effet à court terme) et oxydation (effet à long terme).
Corps gras altérés
Les lipides saturés sont très résistants à l’oxydation, au contraire des AGPI. L’angle d’ouverture et la liaison non saturée / libre permet une interaction avec l’environnement. C’est sur ce double lien (« double bond ») que les industriels vont jouer pour hydrogéner les margarines et faciliter le stockage.
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Hydrogénation
Le deuxième inconvénient majeur de l’hydrogénation est la création de lipides « trans » : la double liaison insaturée ne s’est pas ouverte... comme il aurait fallu... Un atome d’hydrogène a changé de côté par rapport au plan de la molécule. Cette petite différence de conformation moléculaire rend nos enzymes de découpage moléculaire, perplexes et inopérantes. Nos enzymes sont adaptées seulement à la forme « cis » naturelle des lipides et non à la forme « trans ».
L'hydrogénation idéale devrait saturer les doubles liaisons en hydrogène de toutes les molécules ; mais ce n’est pas le cas. En outre, nous obtenons des acides gras isomères que nos enzymes n’arrivent pas toujours ou pas bien à traiter / à scinder.
Un isomère est une molécule qui renferme le même nombre d’atomes mais agencés différemment dans l’espace (Cfr. cis <> trans ci-dessous).
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Les acides gras – Résumé. (Chapitre 3)
Notez que ce qui suit n’est pas qu’un résumé, sinon ce docu n’apporterait pas vraiment un ajout intéressant. Je ferai précéder le commentaire perso du sigle « NDLR » (Note de l’Auteur) afin que vous puissiez distinguer la source du commentaire.
Outre leur fonction de réserve bien connue (adipocytes), les lipides possèdent aussi une fonction de structure : Les phospholipides délimitent et compartimentent la cellule. En fonction du type d’alimentation ingérée, les membranes seront plus ou moins souples. Le fait pour un acide gras de posséder des liaisons insaturées lui permet de s’intégrer plus facilement à notre organisme. Ils s’intègrent à nous, en se liant par leur liaison insaturée, qui forme un angle de 120°.
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Bien qu’une certaine souplesse et fluidité soit appréciable, il ne faut pas pour autant négliger les acides gras saturés qui vont apporter une certaine structure à l’édifice. Cependant, nous n’avons pas vraiment besoin d’AG saturés car l’organisme peut les fabriquer.
NDLR : A moins que ces AG saturés n’apportent un avantage au niveau de la flore intestinale (acide propionique et acide butyrique). Donc, il n’y a pas vraiment de bon ou mauvais élève, si cet acide gras n’est pas dénaturé et / ou en excès. Les AG ont donc tous leur(s) fonction(s), à un moment donné, qu’ils soient saturés ou insaturés. C’est une question d’équilibre, de durée de vie (oxydation) et / ou de fonction.
La plupart des nutritionnistes conseille la répartition suivante : 25 % d’AGS, 15 % d’AGPI, 60 % d’AGMI. Mais une fois la structure en place, il faut protéger les membranes de l’oxydation. Pas facile avec les AGPI ! Surtout lorsqu’on sait qu’on stocke les AGPI et qu’on brûle / carbure avec les AGS, par préférence. Avec l’âge, nos membranes vont donc renfermer davantage d’AGPI que ce qui est souhaitable.
Si vous mangez souvent des produits manufacturés, méfiez-vous des excès d’AGS et des graisses trans.
Si vous mangez souvent du fait-maison, privilégiez surtout l’huile de coco, 90 % d’AGS, et accessoirement le ghee non oxydé (beurre clarifié) et l’huile d’olive. Pour les aliments, nous en reparlerons dans un autre post.
Les nutritionnistes conseillent souvent 20 – 30 % de matière grasse dans la répartition des calories. Certains visent 10 % car ils veulent perdre du poids. C’est une vue à court terme, qui n’aboutira pas bien souvent (frustration, satiété, hormones, température).
Souplesse et réactivité des AGPI
Si la « réactivité chimique » des lipides insaturés leur permet d’entrer aisément dans la composition de notre organisme et de s’intégrer à notre gigantesque puzzle chimique, facilitant les échanges, les membranes riches en acides gras insaturés sont fragiles et s’oxydent assez rapidement. Il faut donc trouver un compromis entre plasticité (effet à court terme) et oxydation (effet à long terme).
Corps gras altérés
Les lipides saturés sont très résistants à l’oxydation, au contraire des AGPI. L’angle d’ouverture et la liaison non saturée / libre permet une interaction avec l’environnement. C’est sur ce double lien (« double bond ») que les industriels vont jouer pour hydrogéner les margarines et faciliter le stockage.
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Hydrogénation
Le deuxième inconvénient majeur de l’hydrogénation est la création de lipides « trans » : la double liaison insaturée ne s’est pas ouverte... comme il aurait fallu... Un atome d’hydrogène a changé de côté par rapport au plan de la molécule. Cette petite différence de conformation moléculaire rend nos enzymes de découpage moléculaire, perplexes et inopérantes. Nos enzymes sont adaptées seulement à la forme « cis » naturelle des lipides et non à la forme « trans ».
L'hydrogénation idéale devrait saturer les doubles liaisons en hydrogène de toutes les molécules ; mais ce n’est pas le cas. En outre, nous obtenons des acides gras isomères que nos enzymes n’arrivent pas toujours ou pas bien à traiter / à scinder.
Un isomère est une molécule qui renferme le même nombre d’atomes mais agencés différemment dans l’espace (Cfr. cis <> trans ci-dessous).
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LucH
« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
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Le mauvais cholestérol est un mythe!
Le cholestérol
Il n’y a pas de bon ou de mauvais cholestérol. Le cholestérol HDL est chargé de récupérer l’excès et de l’acheminer vers le foie, en vue de l’éliminer via les selles, si besoin. Le cholestérol LDL est acheminé vers les cellules de l’organisme, là où le métabolisme en a besoin. Malheureusement, chez certaines personnes, le LDL circule dans le sang en proportions trop élevées, à cause d’une alimentation trop riche ou d’une défaillance. Voilà pourquoi on qualifie, à tort, le cholestérol LDL de mauvais cholestérol. C’est une erreur courante.
Méfiez-vous des statines ou des régimes qui capturent les graisses (Orlist.t) Il y a des effets secondaires … On observe fréquemment en rhumatologie des douleurs musculaires et des douleurs tendineuses … Et ce n’est pas parce que les dégâts ne sont pas visibles, que les techniques des laboratoires d’analyses biologiques ne sont pas (encore) capables de trouver des molécules néfastes, que ceux-ci n’existent pas!
NDLR : L’organisme adapte sa production de cholestérol selon les besoins :
- formation de bile pour émulsionner les graisses et évacuer les toxines ;
- fabrication des hormones stéroïdes (testostérone, cortisol, aldostérone, DHEA, progestérone, œstrogènes) ;
- Assimilation des vitamines A D E K.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais cholestérol. Le cholestérol HDL est chargé de récupérer l’excès et de l’acheminer vers le foie, en vue de l’éliminer via les selles, si besoin. Le cholestérol LDL est acheminé vers les cellules de l’organisme, là où le métabolisme en a besoin. Malheureusement, chez certaines personnes, le LDL circule dans le sang en proportions trop élevées, à cause d’une alimentation trop riche ou d’une défaillance. Voilà pourquoi on qualifie, à tort, le cholestérol LDL de mauvais cholestérol. C’est une erreur courante.
Méfiez-vous des statines ou des régimes qui capturent les graisses (Orlist.t) Il y a des effets secondaires … On observe fréquemment en rhumatologie des douleurs musculaires et des douleurs tendineuses … Et ce n’est pas parce que les dégâts ne sont pas visibles, que les techniques des laboratoires d’analyses biologiques ne sont pas (encore) capables de trouver des molécules néfastes, que ceux-ci n’existent pas!
NDLR : L’organisme adapte sa production de cholestérol selon les besoins :
- formation de bile pour émulsionner les graisses et évacuer les toxines ;
- fabrication des hormones stéroïdes (testostérone, cortisol, aldostérone, DHEA, progestérone, œstrogènes) ;
- Assimilation des vitamines A D E K.
Dernière édition par Luc le Sam 25 Juin 2016 - 8:54, édité 4 fois
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Effets extra-osseux de la vitamine D3
Vitamine D
Les effets osseux de la vitamine D
La vitamine D possède un rôle majeur dans la régulation du métabolisme du phosphore et du calcium. La vitamine D ajuste ce taux du calcium dans le sang en agissant à la fois sur le rein, l’intestin et les glandes parathyroïdes.
NDLR : La vitamine D agit davantage comme une hormone qu’une vitamine.
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Effets extra-osseux de la vitamine D
La vitamine D est un puissant immuno-modulateur, qui a une action sur le contrôle du système immunitaire et une action bénéfique sur les maladies inflammatoires, la sclérose en plaques, le diabète, etc. la vitamine D a un effet anti-infectieux et diminue le risque de mortalité.
Il faut retenir que de nombreuses cellules, comme celles du cerveau, de la prostate, du sein, du côlon, des muscles ainsi que les cellules de l’immunité, possèdent des récepteurs sensibles à la vitamine D. Toutes ces cellules sont capables de transformer la provitamine D fabriquée par la peau, en vitamine D active, comme le font habituellement le foie, puis le rein.
On n’explique pas toujours pourquoi …
Fin du résumé sur les lipides
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Les effets osseux de la vitamine D
La vitamine D possède un rôle majeur dans la régulation du métabolisme du phosphore et du calcium. La vitamine D ajuste ce taux du calcium dans le sang en agissant à la fois sur le rein, l’intestin et les glandes parathyroïdes.
NDLR : La vitamine D agit davantage comme une hormone qu’une vitamine.
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Effets extra-osseux de la vitamine D
La vitamine D est un puissant immuno-modulateur, qui a une action sur le contrôle du système immunitaire et une action bénéfique sur les maladies inflammatoires, la sclérose en plaques, le diabète, etc. la vitamine D a un effet anti-infectieux et diminue le risque de mortalité.
Il faut retenir que de nombreuses cellules, comme celles du cerveau, de la prostate, du sein, du côlon, des muscles ainsi que les cellules de l’immunité, possèdent des récepteurs sensibles à la vitamine D. Toutes ces cellules sont capables de transformer la provitamine D fabriquée par la peau, en vitamine D active, comme le font habituellement le foie, puis le rein.
On n’explique pas toujours pourquoi …
Fin du résumé sur les lipides
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Dernière édition par Luc le Mer 22 Juin 2016 - 20:23, édité 2 fois
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Les protéines: Nutriments complexes
Généralités :
Les protéines sont des chaînes entortillées d’une manière complexe plus ou moins longues, d''acides aminés (AA), éléments de base, unis entre eux par des liaisons peptidiques.
Toutes les protéines, qu’elles soient d’origine végétale, animale ou bactérienne sont constituées à partir d’un groupe de vingt acides aminés. Ces vingt acides aminés sont qualifiés d’acides aminés standards. On parle de « peptide » pour une chaîne contenant moins de cent acides aminés.
Les protéines peuvent se lier à des glucides et former des glycoprotéines, à des lipides et former des lipoprotéines (qui transportent les triglycérides et les phospholipides dans le plasma sanguin), etc.
Il existe huit acides aminés indispensables chez l’adulte, que l’homme ne peut pas fabriquer et que l’on est obligé de trouver dans notre alimentation: ce sont ce que l’on appelle les acides aminés « essentiels »: la valine, la leucine, l’isoleucine, la thréonine, la méthionine, la lysine, la phénylalanine, le tryptophane.
Chez l’enfant, il en existe deux autres: l'histidine et l’arginine.
Nous pouvons produire les 10 acides aminés suivants : alanine, asparagine, acide aspartique, cystéine, acide glutamique, glutamine, glycine, proline, serine and tyrosine. La tyrosine est produite au départ de phénylalanine. Donc si l’alimentation est déficiente en phénylalanine, nous devrons nous complémenter en tyrosine aussi.
NDLR : La L-phénylalanine est capable de traverser la barrière hémato-encéphalique, ce qui lui confère des effets directs sur l'équilibre cérébral. Elle est le précurseur, via la tyrosine, de plusieurs neurotransmetteurs (L-dopa, adrénaline, noradrénaline,...).
Configuration spatiale des molécules
Les molécules qui se fixent sur le carbone des acides aminés peuvent avoir des agencements différents : on distingue les composés D et les composés L (stéréo-isomérie du carbone chiral asymétrique).
Les acides aminés physiologiques sont de type L. Nos enzymes sont actives sur les acides aminés L et non sur les acides aminés D.
À l’état solide, les acides aminés forment des cristaux. Ils sont très solubles en milieu aqueux.
Les protéines possèdent quatre structures :
- la structure primaire des protéines est définie par la séquence des acides aminés. C’est-à-dire l’enchaînement.
- la structure secondaire est déterminée par les « tortillons » ou les « hélices » que forme la chaîne primaire ;
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- la structure tertiaire correspond à des repliements de ces tortillons et de ces hélices, avec des boucles liées par des liaisons et des « ponts » intermoléculaires (3ème représentation) ;
- la structure quaternaire correspond à l’association de plusieurs protéines semblables.
La simple destruction de la structure quaternaire empêche la protéine d’exercer sa fonction.
La destruction des structures quaternaires ou tertiaires ou secondaires avec conservation de la structure primaire est appelée dénaturation.
La chaleur provoque une dénaturation irréversible. Une protéine est une structure moléculaire tridimensionnelle... très fragile. L’action de la chaleur même minime, dans l’exemple du blanc de l’œuf, puisque celui-ci se dénature bien en dessous de 100° Celsius, est irréversible. *4
Exemple de structure d’une protéine complexe : Le collagène forme une fibre complexe (tissu conjonctif). C’est est un agencement d’acides aminés : hydroxyproline, lysine, glycine, proline.
Quelles sont les fonctions des protéines ?
Il y a des protéines de structure (collagène), messagères (communication intercellulaire), récepteurs de messages, de transcription (sorte d’interrupteur « marche / arrêt » des gènes), d’identification (système immunitaire), de transport, etc.
L’homme ne sait pas stocker les protéines, celles-ci s’abîment facilement et nous devons les remplacer régulièrement.
*4 NDLR : Altération de la protéine de l’œuf (ovalbumine) :
Les protéines du blanc d’œuf à l’état cru sont peu digestibles (action de l'ovomucoide). Si on cuit légèrement le blanc d’œuf, on passe d'une digestibilité de 51% à 94%, selon certaines sources. 80° C est optimal pour la cuisson. Au-delà de 110 – 120° C, il y a altération. Le facteur temps intervient aussi.
Par exemple, un fricassée, avec les blancs tout juste saisis, non roussis, vaut mieux qu’une omelette brouillée. Ou bien des œufs cuits-mollets dont le jaune est encore fluide (cuisson pdt 3’).
Les protéines sont des chaînes entortillées d’une manière complexe plus ou moins longues, d''acides aminés (AA), éléments de base, unis entre eux par des liaisons peptidiques.
Toutes les protéines, qu’elles soient d’origine végétale, animale ou bactérienne sont constituées à partir d’un groupe de vingt acides aminés. Ces vingt acides aminés sont qualifiés d’acides aminés standards. On parle de « peptide » pour une chaîne contenant moins de cent acides aminés.
Les protéines peuvent se lier à des glucides et former des glycoprotéines, à des lipides et former des lipoprotéines (qui transportent les triglycérides et les phospholipides dans le plasma sanguin), etc.
Il existe huit acides aminés indispensables chez l’adulte, que l’homme ne peut pas fabriquer et que l’on est obligé de trouver dans notre alimentation: ce sont ce que l’on appelle les acides aminés « essentiels »: la valine, la leucine, l’isoleucine, la thréonine, la méthionine, la lysine, la phénylalanine, le tryptophane.
Chez l’enfant, il en existe deux autres: l'histidine et l’arginine.
Nous pouvons produire les 10 acides aminés suivants : alanine, asparagine, acide aspartique, cystéine, acide glutamique, glutamine, glycine, proline, serine and tyrosine. La tyrosine est produite au départ de phénylalanine. Donc si l’alimentation est déficiente en phénylalanine, nous devrons nous complémenter en tyrosine aussi.
NDLR : La L-phénylalanine est capable de traverser la barrière hémato-encéphalique, ce qui lui confère des effets directs sur l'équilibre cérébral. Elle est le précurseur, via la tyrosine, de plusieurs neurotransmetteurs (L-dopa, adrénaline, noradrénaline,...).
Configuration spatiale des molécules
Les molécules qui se fixent sur le carbone des acides aminés peuvent avoir des agencements différents : on distingue les composés D et les composés L (stéréo-isomérie du carbone chiral asymétrique).
Les acides aminés physiologiques sont de type L. Nos enzymes sont actives sur les acides aminés L et non sur les acides aminés D.
À l’état solide, les acides aminés forment des cristaux. Ils sont très solubles en milieu aqueux.
Les protéines possèdent quatre structures :
- la structure primaire des protéines est définie par la séquence des acides aminés. C’est-à-dire l’enchaînement.
- la structure secondaire est déterminée par les « tortillons » ou les « hélices » que forme la chaîne primaire ;
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- la structure tertiaire correspond à des repliements de ces tortillons et de ces hélices, avec des boucles liées par des liaisons et des « ponts » intermoléculaires (3ème représentation) ;
- la structure quaternaire correspond à l’association de plusieurs protéines semblables.
La simple destruction de la structure quaternaire empêche la protéine d’exercer sa fonction.
La destruction des structures quaternaires ou tertiaires ou secondaires avec conservation de la structure primaire est appelée dénaturation.
La chaleur provoque une dénaturation irréversible. Une protéine est une structure moléculaire tridimensionnelle... très fragile. L’action de la chaleur même minime, dans l’exemple du blanc de l’œuf, puisque celui-ci se dénature bien en dessous de 100° Celsius, est irréversible. *4
Exemple de structure d’une protéine complexe : Le collagène forme une fibre complexe (tissu conjonctif). C’est est un agencement d’acides aminés : hydroxyproline, lysine, glycine, proline.
Quelles sont les fonctions des protéines ?
Il y a des protéines de structure (collagène), messagères (communication intercellulaire), récepteurs de messages, de transcription (sorte d’interrupteur « marche / arrêt » des gènes), d’identification (système immunitaire), de transport, etc.
L’homme ne sait pas stocker les protéines, celles-ci s’abîment facilement et nous devons les remplacer régulièrement.
*4 NDLR : Altération de la protéine de l’œuf (ovalbumine) :
Les protéines du blanc d’œuf à l’état cru sont peu digestibles (action de l'ovomucoide). Si on cuit légèrement le blanc d’œuf, on passe d'une digestibilité de 51% à 94%, selon certaines sources. 80° C est optimal pour la cuisson. Au-delà de 110 – 120° C, il y a altération. Le facteur temps intervient aussi.
Par exemple, un fricassée, avec les blancs tout juste saisis, non roussis, vaut mieux qu’une omelette brouillée. Ou bien des œufs cuits-mollets dont le jaune est encore fluide (cuisson pdt 3’).
Dernière édition par Luc le Sam 25 Juin 2016 - 8:57, édité 2 fois
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Digestion = démontage par des enzymes
Qu’est-ce que la digestion ?
C’est un démontage enzymatique des nutriments que nous ingérons. Nous nous alimentons avec des « pans de mur » que nous prenons dans le monde végétal et animal. Le processus de digestion démonte ces pans de mur en briques élémentaires :
C’est un démontage enzymatique des nutriments que nous ingérons. Nous nous alimentons avec des « pans de mur » que nous prenons dans le monde végétal et animal. Le processus de digestion démonte ces pans de mur en briques élémentaires :
- les glucides complexes transformés en oses simples ;
- les longues chaînes de lipides démontées en sections très courtes ;
- les protéines découpées acide aminé par acide aminé.
Au cours de cette démolition, il existe en permanence une surveillance à chaque phase de démontage, du pan de mur en briques élémentaires. Des petits morceaux de mur sont parfois indémontables : il faut les éliminer.
D’autres petits morceaux de mur peuvent cacher des agencements moléculaires inconnus : il faut vite les répertorier, et les surveiller.
Des agencements moléculaires carrément toxiques doivent être neutralisés.
Cette surveillance de notre chantier de démolition alimentaire est effectuée par le système immunitaire.
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Le foie élimine les protéines dénaturées
La détoxication s’effectue par le foie.
Ne seront conservées, au final, que les briques qui pourront s’agencer pour construire notre organisme, pendant la phase de croissance, et le maintenir en bon état de fonctionnement et l'entretenir notre vie durant.
Nous sommes vraiment fabriqués de tout ce qui passe par notre bouche. Même lorsque nous naissons, les trois kilos deux cent cinquante grammes que nous pesons, en moyenne, à la naissance sont trois kilos deux cent cinquante grammes de matière ingérée par nos mamans !
« Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es... Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu as... » (dicton populaire).
Les outils de démontage et de montage du Meccano moléculaire sont des enzymes.
Ne seront conservées, au final, que les briques qui pourront s’agencer pour construire notre organisme, pendant la phase de croissance, et le maintenir en bon état de fonctionnement et l'entretenir notre vie durant.
Nous sommes vraiment fabriqués de tout ce qui passe par notre bouche. Même lorsque nous naissons, les trois kilos deux cent cinquante grammes que nous pesons, en moyenne, à la naissance sont trois kilos deux cent cinquante grammes de matière ingérée par nos mamans !
« Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es... Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu as... » (dicton populaire).
Les outils de démontage et de montage du Meccano moléculaire sont des enzymes.
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90 % des nos enzymes sont des clés de démontage!
X
Qu'est-ce qu’une enzyme ?
La fonction d’une enzyme digestive (par exemple) est d’initier, d’entretenir et d’accélérer une réaction chimique de démontage pièce par pièce, des pans de mur alimentaire qui arrive de l’extérieur, pour en faire des briques élémentaires incorporables à notre édifice. Certaines enzymes construisent.
90 % de nos enzymes sont des clés de démontage. 10 % de nos enzymes sont des clés de montage.
Le démontage alimentaire s’appelle le catabolisme. Le montage de nouvelles molécules s’appelle l’anabolisme. Catabolisme et anabolisme forment le métabolisme.
Les enzymes sont capables de couper les liaisons ou au contraire de souder les molécules à une vitesse surprenante. Les enzymes sont des véritables outils: « pinces coupantes » ou « postes à souder » du Meccano moléculaire de la chimie de la vie (biochimie).
Une enzyme est un activateur très puissant d’une réaction biochimique, c’est-à-dire qu'elle accélère cette réaction d’une manière prodigieuse. Elle agit en très petite quantité et se retrouve intacte après la réaction chimique. C’est par définition un catalyseur chimique. Le produit sur lequel elle agit, spécifiquement, s’appelle le substrat. Des milliers d’enzymes ont déjà été identifiés chez l’homme, mais des milliers restent à découvrir.
Les réactions biochimiques de transformations des substrats chimiques
Si l’enzyme a un défaut, ou fonctionne mal, la réaction chimique est gravement altérée... Et il s’ensuit de grosses conséquences dans l’usine chimique humaine.
Une seule enzyme déficiente a pour conséquence une réaction chimique insuffisante ou inexistante : Toute la fonction musculaire est altérée, par exemple, dans le cas de la myopathie.
Les enzymes ont besoin de cofacteurs pour être activées
Les co-enzymes sont apportées par l'alimentation (vitamines et oligo-éléments). Mais il y a des ennemis qui vont entraver le bon fonctionnement ou l’altérer : chaleur, chélation (métaux lourds, phytates et oxalates), conservateurs, polluants, pesticides, insecticides, bactéries, certains médicaments, etc.
L’appauvrissement permanent des sols, par des cultures intensives d’une part, et l’empoisonnement de ces mêmes sols, par les pesticides et les « engrais » modernes, nuit gravement au règne végétal qui nous est indispensable. Les modes de conservation et les produits chimiques surajoutés, dénaturent notre alimentation. Nos habitudes alimentaires modernes de cuisson à haute température (fritures, confiture, compotes de toutes sortes), altèrent toutes les vitamines... Tous ces facteurs détruisent souvent les co-enzymes et malmènent nos enzymes quotidiennement...
Une supplémentation alimentaire volontaire, quotidienne, en co-enzymes, est l’une des bases de la méthode diététique proposée dans cet ouvrage.
Les gènes codant pour les enzymes peuvent être légèrement modifiés suite à des mutations (mutation génétique). Une modification minime de structure de la protéine enzymatique explique un déficit de fonction par rapport à la normalité.
Exemples d’enzymes :
Qu'est-ce qu’une enzyme ?
La fonction d’une enzyme digestive (par exemple) est d’initier, d’entretenir et d’accélérer une réaction chimique de démontage pièce par pièce, des pans de mur alimentaire qui arrive de l’extérieur, pour en faire des briques élémentaires incorporables à notre édifice. Certaines enzymes construisent.
90 % de nos enzymes sont des clés de démontage. 10 % de nos enzymes sont des clés de montage.
Le démontage alimentaire s’appelle le catabolisme. Le montage de nouvelles molécules s’appelle l’anabolisme. Catabolisme et anabolisme forment le métabolisme.
Les enzymes sont capables de couper les liaisons ou au contraire de souder les molécules à une vitesse surprenante. Les enzymes sont des véritables outils: « pinces coupantes » ou « postes à souder » du Meccano moléculaire de la chimie de la vie (biochimie).
Une enzyme est un activateur très puissant d’une réaction biochimique, c’est-à-dire qu'elle accélère cette réaction d’une manière prodigieuse. Elle agit en très petite quantité et se retrouve intacte après la réaction chimique. C’est par définition un catalyseur chimique. Le produit sur lequel elle agit, spécifiquement, s’appelle le substrat. Des milliers d’enzymes ont déjà été identifiés chez l’homme, mais des milliers restent à découvrir.
Les réactions biochimiques de transformations des substrats chimiques
Si l’enzyme a un défaut, ou fonctionne mal, la réaction chimique est gravement altérée... Et il s’ensuit de grosses conséquences dans l’usine chimique humaine.
Une seule enzyme déficiente a pour conséquence une réaction chimique insuffisante ou inexistante : Toute la fonction musculaire est altérée, par exemple, dans le cas de la myopathie.
Les enzymes ont besoin de cofacteurs pour être activées
Les co-enzymes sont apportées par l'alimentation (vitamines et oligo-éléments). Mais il y a des ennemis qui vont entraver le bon fonctionnement ou l’altérer : chaleur, chélation (métaux lourds, phytates et oxalates), conservateurs, polluants, pesticides, insecticides, bactéries, certains médicaments, etc.
L’appauvrissement permanent des sols, par des cultures intensives d’une part, et l’empoisonnement de ces mêmes sols, par les pesticides et les « engrais » modernes, nuit gravement au règne végétal qui nous est indispensable. Les modes de conservation et les produits chimiques surajoutés, dénaturent notre alimentation. Nos habitudes alimentaires modernes de cuisson à haute température (fritures, confiture, compotes de toutes sortes), altèrent toutes les vitamines... Tous ces facteurs détruisent souvent les co-enzymes et malmènent nos enzymes quotidiennement...
Une supplémentation alimentaire volontaire, quotidienne, en co-enzymes, est l’une des bases de la méthode diététique proposée dans cet ouvrage.
Les gènes codant pour les enzymes peuvent être légèrement modifiés suite à des mutations (mutation génétique). Une modification minime de structure de la protéine enzymatique explique un déficit de fonction par rapport à la normalité.
Exemples d’enzymes :
- Les oxydo-réductases s’occupent de neutraliser les effets de l’oxydation, en transférant un électron pour « réduire / neutraliser l’oxydation ;
- Les ligases qui lient les molécules entre elles (comme un poste à souder) ;
- Les hydrolases qui coupent les molécules (comme une pince coupante) en utilisant un groupement H HO: l’eau. La section se fait entre les deux molécules d’hydrogène (H - HO) ;
- Les transférases qui transfèrent un atome ou un groupement d’atomes d’une molécule à l’autre;
- Les isomérases qui modifient la forme de la molécule. Sans changer le nombre des atomes (forme en miroir) ;
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LucH
« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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Rôles des enzymes
Rôles fondamentaux des enzymes: Quelques exemples.
Notre santé dépend en grande partie du bon fonctionnement enzymatique de notre organisme. Si nos enzymes démontent mal les molécules alimentaires ou les molécules étranges qu’elles ne connaissent pas, d’une part, ou si elles sont altérées ou manquent de co-enzymes indispensables, les conséquences pour notre santé sont importantes.
Les molécules mal démontées deviennent toxiques ou antigéniques (c’est-à-dire qu’elles sont capables d’alerter le système immunitaire). Ces molécules mal démontées s’accumulent dans l’organisme et notamment dans le tissu conjonctif et toutes les matrices extracellulaires. Le risque est de générer des maladies d'encrassage. Les molécules mal démontées ou toxiques sont mal détoxiquées par le foie et viennent se placer (présentées sur des molécules HLA) sur des cellules qui peuvent être attaquées par le système immunitaire, ouvrant la porte aux pathologies auto-immunes.
Quelques exemples des fonctions enzymatiques
Nous avons des enzymes digestives, de stockage, messagères, de réparation, etc.
L'inflammation défensive de notre organisme contre les microbes se fait grâce aux enzymes des cellules du système immunitaire. La détoxication de toutes les toxines que nous respirons ou que nous ingérons se fait grâce à la batterie enzymatique des cellules hépatiques. Certaines vitamines que nous ne savons pas synthétiser le sont grâce aux enzymes des bactéries intestinales que nous abritons précieusement...
Notre santé dépend en grande partie du bon fonctionnement enzymatique de notre organisme. Si nos enzymes démontent mal les molécules alimentaires ou les molécules étranges qu’elles ne connaissent pas, d’une part, ou si elles sont altérées ou manquent de co-enzymes indispensables, les conséquences pour notre santé sont importantes.
Les molécules mal démontées deviennent toxiques ou antigéniques (c’est-à-dire qu’elles sont capables d’alerter le système immunitaire). Ces molécules mal démontées s’accumulent dans l’organisme et notamment dans le tissu conjonctif et toutes les matrices extracellulaires. Le risque est de générer des maladies d'encrassage. Les molécules mal démontées ou toxiques sont mal détoxiquées par le foie et viennent se placer (présentées sur des molécules HLA) sur des cellules qui peuvent être attaquées par le système immunitaire, ouvrant la porte aux pathologies auto-immunes.
Quelques exemples des fonctions enzymatiques
Nous avons des enzymes digestives, de stockage, messagères, de réparation, etc.
L'inflammation défensive de notre organisme contre les microbes se fait grâce aux enzymes des cellules du système immunitaire. La détoxication de toutes les toxines que nous respirons ou que nous ingérons se fait grâce à la batterie enzymatique des cellules hépatiques. Certaines vitamines que nous ne savons pas synthétiser le sont grâce aux enzymes des bactéries intestinales que nous abritons précieusement...
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Pas de vie sans enzymes!
Synthèse sur les enzymes :
Le bon fonctionnement de nos enzymes est le garant de notre santé.
Placer nos enzymes dans de bonnes conditions de travail reste le fondement de la nutrithérapie moderne. La médecine par micro-nutrition consiste à supplémenter les humains en vitamines et oligo-éléments minéraux, en conformité avec les travaux de nombreux auteurs. La médecine par macro-nutrition ou médecine ortho-moléculaire consiste à manger seulement ce que nos enzymes sont capables de traiter et de démonter.
La diététique proposée dans cet ouvrage propose une synthèse logique.
Fin du 3ème chapitre.
- Pas de vie sans enzyme : Importance des enzymes dans le fonctionnement biochimique de la vie.
- Tout le monde ne souffrira pas des mêmes pathologies. Il y a des inégalités génétiques. Importance du terrain. Certaines personnes résistent mieux aux intoxications. Le seuil de tolérance peut parier mais tous sont / seront touchés … Mais tout le monde ne le percevra peut-être pas avec la même intensité …
- Nous imposons à nos enzymes des « problèmes » quotidiens, en les plaçant devant des molécules qu’elles n’ont pas appris à connaître, en un siècle, du simple fait de la discordance des vitesses de l'évolution darwinienne et de notre alimentation moderne. (Alimentation moderne à la fois carencée et remplie de molécules chimiques de synthèse... non naturelles.)
- Notre capital enzymatique personnel doit être entretenu, ménagé, aidé pour notre santé.
Le bon fonctionnement de nos enzymes est le garant de notre santé.
Placer nos enzymes dans de bonnes conditions de travail reste le fondement de la nutrithérapie moderne. La médecine par micro-nutrition consiste à supplémenter les humains en vitamines et oligo-éléments minéraux, en conformité avec les travaux de nombreux auteurs. La médecine par macro-nutrition ou médecine ortho-moléculaire consiste à manger seulement ce que nos enzymes sont capables de traiter et de démonter.
La diététique proposée dans cet ouvrage propose une synthèse logique.
Fin du 3ème chapitre.
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Arthrose lombaire et encrassage: Le chaînon manquant?
Quelles sont les relations entre les muscles et les relations d’arthrose discale ? p 186. (résumé).
Extrait de « Rhumatisme : Et si votre alimentation était coupable ? » Dr Poinsignon
On soigne bcp mais on guérit peu !
On sait diminuer ou arrêter l’inflammation mais on ne « soigne » pas vraiment … Pourquoi ? Souvent parce que l’encrassage se poursuit. Notez que ce point de vue est controversé. Qui de l’œuf ou la poule est arrivé en 1er ?
Un point évident pour le Dr Poinsignon, rhumatologue, est qu’il faut placer le chondrocyte, la cellule qui élabore le cartilage, dans un environnement biochimique adéquat, en lui apportant les nutriments nécessaires, en éliminant les « intoxications » alimentaires, en stimulant harmonieusement les mécano-récepteurs (stimulation par compression mécanique, en mode modéré) (exercice).
Mais si l’arthrose semble n’être qu’un simple déséquilibre entre la quantité de cartilage élaboré et la trop grande quantité de cartilage détruit, il n’est pas simple de rectifier / restaurer les bons paramètres, surtout lorsque la matrice extra-cellulaire osseuse continue à s’éroder. Cela fera l’objet d’un autre chapitre.
Tentative d’explication du processus de destruction
1° Visionner le mécanisme: Bone remodeling (bone tissue) (remodelage)
Vidéo 2.11’’
- Les ostéoclastes libèrent les minéraux et détruisent les os abîmés ou encrassés. Aussi si vos apports de calcium sont insuffisant, ndlr !!!
- Les ostéoblastes reconstruisent avec l’apport de collagène et de cofacteurs.
2° Stimulation engendrée par les cytokines pro-inflammatoires : IL-1, IL-6, IL-17, TNF-alpha, adiponectine …
3° Équilibre : Un cartilage sain correspond à un équilibre entre la quantité de cartilage fabriqué et la quantité de cartilage détruit
NB : Pour certains praticiens, l’inflammation est un mécanisme de défense. Il est logique de croire que les enzymes libérées ont pour but de nettoyer la substance cartilagineuse des toxines, ou de ses propres débris, dans une articulation.
Donc, si l’arthrose n’est pas qu’une simple usure, il y a lieu de soigner le terrain, de le rééquilibrer, en veillant à une alimentation en adéquation avec nos enzymes.
Pour le professeur Henri Joyeux, gastro-entérologue et cancérologue (p 190) :
« Les consommateurs excessifs de ce type de facteurs de croissance [IGF-1, ndlr, issu des laitages] auront donc des anomalies articulaires, osseuse, musculaire, tendineuse mais aussi intestinale... »
Pour le professeur Jean-Pierre Poinsignon, rhumatologue, il faut encore être plus rigoureux quand une pathologie est déjà installée :
« En tant que rhumatologue, je suis plus sévère que ce célèbre gastro-entérologue et cancérologue. Tout en admettant la notion de seuil de tolérance individuelle, quant à la quantité de lait des mammifères non humains admissibles par notre physiologie, notamment immunitaire, je condamne catégoriquement et définitivement la moindre consommation de lait animal par l’être humain, dès lors qu'il exprime une douleur de son appareil locomoteur, c’est-à-dire dès que l’être humain est malade.
L'arthrose évolue lentement, insidieusement et sans douleurs pendant des années. »
Voici (sur le post suivant) un lien pour le texte intégral (extrait) et un commentaire perso ajouté sur le facteur de croissance.
Extrait de « Rhumatisme : Et si votre alimentation était coupable ? » Dr Poinsignon
On soigne bcp mais on guérit peu !
On sait diminuer ou arrêter l’inflammation mais on ne « soigne » pas vraiment … Pourquoi ? Souvent parce que l’encrassage se poursuit. Notez que ce point de vue est controversé. Qui de l’œuf ou la poule est arrivé en 1er ?
Un point évident pour le Dr Poinsignon, rhumatologue, est qu’il faut placer le chondrocyte, la cellule qui élabore le cartilage, dans un environnement biochimique adéquat, en lui apportant les nutriments nécessaires, en éliminant les « intoxications » alimentaires, en stimulant harmonieusement les mécano-récepteurs (stimulation par compression mécanique, en mode modéré) (exercice).
Mais si l’arthrose semble n’être qu’un simple déséquilibre entre la quantité de cartilage élaboré et la trop grande quantité de cartilage détruit, il n’est pas simple de rectifier / restaurer les bons paramètres, surtout lorsque la matrice extra-cellulaire osseuse continue à s’éroder. Cela fera l’objet d’un autre chapitre.
Tentative d’explication du processus de destruction
1° Visionner le mécanisme: Bone remodeling (bone tissue) (remodelage)
Vidéo 2.11’’
- Les ostéoclastes libèrent les minéraux et détruisent les os abîmés ou encrassés. Aussi si vos apports de calcium sont insuffisant, ndlr !!!
- Les ostéoblastes reconstruisent avec l’apport de collagène et de cofacteurs.
2° Stimulation engendrée par les cytokines pro-inflammatoires : IL-1, IL-6, IL-17, TNF-alpha, adiponectine …
3° Équilibre : Un cartilage sain correspond à un équilibre entre la quantité de cartilage fabriqué et la quantité de cartilage détruit
NB : Pour certains praticiens, l’inflammation est un mécanisme de défense. Il est logique de croire que les enzymes libérées ont pour but de nettoyer la substance cartilagineuse des toxines, ou de ses propres débris, dans une articulation.
Donc, si l’arthrose n’est pas qu’une simple usure, il y a lieu de soigner le terrain, de le rééquilibrer, en veillant à une alimentation en adéquation avec nos enzymes.
Pour le professeur Henri Joyeux, gastro-entérologue et cancérologue (p 190) :
« Les consommateurs excessifs de ce type de facteurs de croissance [IGF-1, ndlr, issu des laitages] auront donc des anomalies articulaires, osseuse, musculaire, tendineuse mais aussi intestinale... »
Pour le professeur Jean-Pierre Poinsignon, rhumatologue, il faut encore être plus rigoureux quand une pathologie est déjà installée :
« En tant que rhumatologue, je suis plus sévère que ce célèbre gastro-entérologue et cancérologue. Tout en admettant la notion de seuil de tolérance individuelle, quant à la quantité de lait des mammifères non humains admissibles par notre physiologie, notamment immunitaire, je condamne catégoriquement et définitivement la moindre consommation de lait animal par l’être humain, dès lors qu'il exprime une douleur de son appareil locomoteur, c’est-à-dire dès que l’être humain est malade.
L'arthrose évolue lentement, insidieusement et sans douleurs pendant des années. »
Voici (sur le post suivant) un lien pour le texte intégral (extrait) et un commentaire perso ajouté sur le facteur de croissance.
Dernière édition par Luc le Ven 24 Juin 2016 - 15:09, édité 1 fois
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Luc- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Voici un lien pour le texte intégral ci-dessous (extrait) et un commentaire perso ajouté sur le facteur de croissance.
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Luc- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
joli boulot Luc,
profitez bien car c'est le résumé commenté d'un livre excellent avec des références scientifiques extrêment solides et tenez-vous bien validé par le conseil de l'ordre des médecins...
Si, si, si...
profitez bien car c'est le résumé commenté d'un livre excellent avec des références scientifiques extrêment solides et tenez-vous bien validé par le conseil de l'ordre des médecins...
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Les préjugés, les habitudes et l'ignorance concernant l'alimentation, sont si grands, que la diététique a longtemps été "le chaînon manquant de l'esprit humain" Arnold EHRET
Le chainon manquant a été découvert et décrit en 2017 dans l'Eloge du cru de Dominique Guyaux, c'est l'olfaction qui permet de réaliser les choix alimentaires pour atteindre l'homéostasie.
Flo- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
ça tombe à pic! je l'avais prêté à la mère d'une copine de ma fille. Les filles sont brouillées et la mère ne m'a jamais rendu mon bouquin! Lol! Merci, Luc!
Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
merci...
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mais il faut les vouloir comme ils arrivent .
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Proserpine- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Ce bouquin mirzoune ça devrait être ton livre de chevetMirzoune a écrit:ça tombe à pic! je l'avais prêté à la mère d'une copine de ma fille. Les filles sont brouillées et la mère ne m'a jamais rendu mon bouquin! Lol! Merci, Luc!
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Le chainon manquant a été découvert et décrit en 2017 dans l'Eloge du cru de Dominique Guyaux, c'est l'olfaction qui permet de réaliser les choix alimentaires pour atteindre l'homéostasie.
Flo- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Ouh, là! Mais je l'ai lu plusieurs fois! Surtout que j'avais les instructions de l'auteur! Je l'ai même lu avant Seignalet...
Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
je le relis régulièrement et comme j'ai progressé entre temps chaque fois j'apprends et j'approfondis d'avantage.Mirzoune a écrit:Ouh, là! Mais je l'ai lu plusieurs fois! Surtout que j'avais les instructions de l'auteur! Je l'ai même lu avant Seignalet...
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Le chainon manquant a été découvert et décrit en 2017 dans l'Eloge du cru de Dominique Guyaux, c'est l'olfaction qui permet de réaliser les choix alimentaires pour atteindre l'homéostasie.
Flo- Irrécupérable en chef
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Ouais, c'est vrai, ça... à force, ça finit par se mettre en place...
D'où l'aubaine avec la "synthèse" de Luc!
D'où l'aubaine avec la "synthèse" de Luc!
Remodelage osseux
L’ostéoporose (p 199 - 244)
Rhumatismes : et si votre alimentation était coupable ? Dr Jean-Pierre POINSIGNON
L’os est en perpétuel remodelage :
Pour s’adapter aux conditions mécaniques changeantes, la nature a inventé un système de « construction-démolition-reconstruction » permanente que l’on appelle le remodelage osseux. En effet, il est constamment en train de s’adapter aux contraintes et aux lignes de forces qui le traversent (forces de pesanteur, forces de compression, étirements, torsions occasionnées par l’action musculaire, vibrations et autres secousses... provoquées par l’activité humaine).
Ce phénomène naturel de perte de calcium osseux survient dès la fin de la croissance. On l’appelle « ostéopénie physiologique ».
L’os est vascularisé, de sorte que le sang apporte les nutriments nécessaires aux ostéoblastes, les cellules constructrices, pour élaborer la matrice extra-cellulaire osseuse (MEC), ainsi que l’oxygène indispensable. On oublie souvent l’oxygène dans le processus de revalidation. Or le cartilage dépend de la zone osseuse qu’il recouvre.
Normalement, après la phase de démolition, il existe obligatoirement et immédiatement une phase de reconstruction osseuse. Les deux chantiers de démolition et de construction sont étroitement liés, de telle sorte qu’un chantier de construction ne peut travailler qu'après un chantier de démolition. IL faut nécessairement qu’il y ait d’abord une destruction... pour que se mette en route, dans une deuxième phase, la construction nouvelle osseuse.
Les deux chantiers sont étroitement liés, et d’une manière obligatoire. Le temps d’un cycle destruction-reconstruction est d’environ trois mois (ce qui correspond au temps de « cicatrisation » osseuse en cas de fracture).
A chaque cycle de « destruction-reconstruction », il existe un petit déficit osseux... Ainsi va la vie, à partir de l’âge de trente ans environ. Il en va de même pour la musculature; après être arrivé à un sommet vers trente-quarante ans, il existe une perte de la masse musculaire. Libre à nous de lutter contre, en entretenant sa musculature par des exercices ou une activité sportive et en donnant au tissu osseux les nutriments qui sont faits pour lui (non pas une alimentation moderne toxique et empoisonnée).
Qu’est-ce que l’ostéoporose?
L’ostéoporose maladie est un manque de calcium dans la matrice extra-cellulaire osseuse par rapport à « la normale ». Dans la définition de la maladie, il existe la notion de risque fracturaire : plus on s’écarte de la moyenne statistique, plus on augmente les risques de se casser les os ou de se tasser les vertèbres. Il est évident que la notion de risque... dépend du style de vie que l’on pratique !
L’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) définit l’ostéoporose comme une « maladie » démontrée par un écart inférieur à la moyenne, à 2,5 écarts types, sur une courbe statistique (Courbe de Gauss) et nullement la fragilité osseuse d’une manière absolue.
Et cet écart statistique n’exprime nullement une pathologie mais une moyenne. Pour évaluer la pathologie, il ne faut pas tenir compte que de la densité osseuse, mais également de la souplesse. Or, ce dernier paramètre n’est pas pris en compte car non mesurable.
Dernière édition par Luc le Mar 28 Juin 2016 - 8:01, édité 1 fois
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Ca++ est le calcium actif
Les pays qui sont consommateurs de laitages ont davantage de problème
Lorsqu’on regarde avec attention ce score de risque fracturaire, on s’aperçoit que ce sont les gens âgés entre soixante et soixante-dix ans, des pays à forte consommation de produits laitiers... qui ont le plus de risques à dix ans de présenter des fractures (Norvège, Suède, Danemark, Allemagne, Suisse, Etats-Unis ont des scores très élevés... alors que la Chine, le Japon, l’Espagne, la Malaisie, le Chili, le Venezuela, la Turquie, et le Cameroun ont des scores très bas [Kanis J. A., Johnell O., Oden A. et al., « FRAXTM and the assessment of fracture probability in men and women from the UK », Osteoporos Int, 2008; 19: 385-397).
Densité osseuse :
Il existe de nombreuses femmes qui ont des chiffres statistiques de densité osseuse bien en dessous du risque statistique, mais qui ne présentent aucune fracture-tassement de vertèbres, ni aucune fracture du col du fémur.
NDLR : Pensez à un bâton de craie qui tombe sur le sol et qui se brise en plusieurs petits morceaux. Faites de même avec un rouleau en carton et il rebondira. Le facteur souplesse et élasticité est donc capital. Il ne sert à rien de prendre des suppléments de calcium, sauf si vous voulez avoir des os de verre !
L’ostéoporose est un manque de calcium osseux, pas alimentaire !
NDLR : Ce n’est pas parce que vous ingérez un supplément de calcium (carbonate, citrate ou autre), que vous buvez 1 litre de lait ou que vous mangez un peu de fromage, qu’il soit de vache, de chèvre ou de brebis, que cela va améliorer la situation. Idem si c’est du calcium du brocoli ou des eaux. Bien que la biodisponibilité de ces 2 dernières sources soient réputées meilleures...
Calcémie : Un peu de chimie pour décoder les mensonges du lobbying agro-alimentaire :
Utilité du calcium ionisé :
Le calcium est indispensable pour de nombreuses fonctions cellulaires: musculaires, cardiaques, transmission de l’influx nerveux, canaux calciques membranaires, etc.
Des capteurs extrêmement sensibles au calcium ionisé sont placés sur les cellules de surveillance et de régulation, un peu partout dans le corps, réagissant à la seconde. Le corps humain contient au total environ 900 à 1500 grammes de calcium, soit un à deux pour cent de son poids corporel. C’est le minéral quantitativement le plus important :
Lorsqu’on regarde avec attention ce score de risque fracturaire, on s’aperçoit que ce sont les gens âgés entre soixante et soixante-dix ans, des pays à forte consommation de produits laitiers... qui ont le plus de risques à dix ans de présenter des fractures (Norvège, Suède, Danemark, Allemagne, Suisse, Etats-Unis ont des scores très élevés... alors que la Chine, le Japon, l’Espagne, la Malaisie, le Chili, le Venezuela, la Turquie, et le Cameroun ont des scores très bas [Kanis J. A., Johnell O., Oden A. et al., « FRAXTM and the assessment of fracture probability in men and women from the UK », Osteoporos Int, 2008; 19: 385-397).
Densité osseuse :
Il existe de nombreuses femmes qui ont des chiffres statistiques de densité osseuse bien en dessous du risque statistique, mais qui ne présentent aucune fracture-tassement de vertèbres, ni aucune fracture du col du fémur.
NDLR : Pensez à un bâton de craie qui tombe sur le sol et qui se brise en plusieurs petits morceaux. Faites de même avec un rouleau en carton et il rebondira. Le facteur souplesse et élasticité est donc capital. Il ne sert à rien de prendre des suppléments de calcium, sauf si vous voulez avoir des os de verre !
L’ostéoporose est un manque de calcium osseux, pas alimentaire !
NDLR : Ce n’est pas parce que vous ingérez un supplément de calcium (carbonate, citrate ou autre), que vous buvez 1 litre de lait ou que vous mangez un peu de fromage, qu’il soit de vache, de chèvre ou de brebis, que cela va améliorer la situation. Idem si c’est du calcium du brocoli ou des eaux. Bien que la biodisponibilité de ces 2 dernières sources soient réputées meilleures...
Calcémie : Un peu de chimie pour décoder les mensonges du lobbying agro-alimentaire :
La concentration du calcium dans le sang est régulée de manière très stricte et très rapide. C’est du calcium ionisé (Ca++). Rien à voir avec le calcium des aliments ou de suppléments ! |
Le calcium est indispensable pour de nombreuses fonctions cellulaires: musculaires, cardiaques, transmission de l’influx nerveux, canaux calciques membranaires, etc.
Des capteurs extrêmement sensibles au calcium ionisé sont placés sur les cellules de surveillance et de régulation, un peu partout dans le corps, réagissant à la seconde. Le corps humain contient au total environ 900 à 1500 grammes de calcium, soit un à deux pour cent de son poids corporel. C’est le minéral quantitativement le plus important :
- 99 % est situé dans les os et les dents (stockage et solidité) ;
- 1 % est situé dans le liquide extra-cellulaire.
C’est pourtant cette très faible quantité de calcium qui fait fonctionner la machinerie cellulaire.
Ce 1 % de calcium est subdivisé sous trois formes : - le calcium ionisé libre (environ 50 %). Cette forme ionisée, Ca++, est la forme biologiquement active (forme circulante, pénétrant dans la cellule, se liant et se déliant très facilement aux protéines porteuses)
- le calcium lié aux protéines (40 %) (albumine essentiellement);
- le calcium lié aux acides organiques (10 %) (citrates, carbonates, orotates, etc.)
Calciurie
C’est la quantité de calcium évacué par les reins. Elle se situe environ entre 100 et 200 mg de calcium par 24 heures. Les reins sont les vannes de régulation qui éliminent ou réabsorbent, à chaque minute, le calcium, parmi d’autres ions, pour maintenir la constante étroite du taux de calcium dans le sang.
C’est un rôle difficile, car il doit s’ajuster en fonction des apports liquidiens, de la charge en ions positifs (NA+, K+) ou négatifs (Cl-), en acidité ou alcalinité, etc.
Cette remarque est importante. On considère que le chlorure de sodium (ou sel de table) fait éliminer le calcium : on estime qu'un gramme de sel fait perdre deux cents milligrammes de calcium. (L’alimentation moderne contient trop de sel). Mais cela ne pose un problème que si votre taux de potassium est trop bas, NDLR. Sinon, il faut prendre en compte l’équilibre acido-basique. Si votre repas est déficitaire en oligo-éléments alcalins, il y aura rectification de l’équilibre acido-basique, par prélèvement sur le squelette osseux, qui sert de tampon. Ici, un supplément léger alcalin serait utile (200 mg), NDLR.
Absorption intestinale
L’absorption intestinale du calcium est un mécanisme actif effectué par la cellule intestinale, sous le contrôle hormonal (mécanisme dépendant de la vitamine D + la vitamine K2, NDLR).
L’état plus ou moins inflammatoire ou de porosité de la muqueuse intestinale inhibe ou favorise l’absorption du calcium.
Que l’on ingère dans notre alimentation 300 mg ou 2000 mg de calcium par jour n’entraîne aucun effet nocif la plupart du temps (sauf à accroitre le travail de filtration des reins, ndlr).
L’absorption intestinale adapte les besoins de l’organisme en fonction des nécessités de votre vie. Ceci est un mécanisme de régulation automatique.
La carence calcique alimentaire n’existe pas dans une alimentation normale et variée. N’en déplaise aux laveurs de cerveaux des services marketing. Tous ceux qui prétendent le contraire sont soit des ignorants en mécanisme biochimique de la régulation calcique, soit ont intérêt à nous faire consommer leurs produits alimentaires riches (trop!) en calcium !
Mécanisme hormonal
L’os constitue la réserve calcique de l’organisme, où celui-ci va puiser le calcium, en cas de nécessité, grâce à deux hormones antagonistes et complémentaires.
- la calcitonine : hormone thyroïdienne qui favorise le passage du calcium du secteur sanguin vers l’os, formation osseuse et stockage;
- la parathormone PTH: hormone para-thyroïdienne qui favorise l’inverse: le passage du calcium de l’os vers le sang (taux de calcium sanguin = constante vitale) et favorise la réabsorption urinaire du calcium par le rein.
NDLR : Attention donc à tout ce qui fait monter artificiellement PTH, de manière prolongée, NDLR.
Le mouvement quotidien du calcium entre le sang et l’os est d’environ 500 mg chez l’adulte. Ce qui veut dire qu’il existe un échange permanent de 500 mg de calcium qui quitte le sang et va se fixer dans l’os et 500 mg de calcium qui part de l’os et va dans le sang.
Il faut retenir que c’est le calcium du sang qui va dans l’os, et non directement le calcium de l'intestin.
L’absorption intestinale du calcium dépend d’un certain nombre de facteurs nutritionnels et environnementaux, à savoir la présence de vitamine D qui est considérée, maintenant, par les médecins comme une hormone, avec une fonction très importante. Elle modifie selon les besoins l’excrétion urinaire du calcium et la fixation calcique au niveau de l’os, ainsi que la pénétration du calcium dans le sang à travers la muqueuse intestinale.
Un excès ou un surdosage de vitamine D entraîne une hypercalcémie.
Facteurs favorables
La minéralisation osseuse est un mécanisme encore très mal connu, l’os ne se minéralise que:
• s’il est dans une atmosphère locale plutôt acide (ce qui semble paradoxal... acidité liée à l’acide phosphorique?);
• s’il possède des matériaux à sa disposition (phosphore, protéines, calcium ionisé, etc.) ;
• s’il est stimulé par des forces mécaniques (extérieures comme la pesanteur, et intérieures comme les forces musculaires).
De plus, les mécanismes moléculaires de liaisons fortes entre le cristal calcique et la molécule de collagène, demeurent sous le commandement de nombreuses hormones.
Dernière édition par Luc le Mar 28 Juin 2016 - 8:07, édité 2 fois
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
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La malbouffe encrasse la MEC
Théorie de l’encrassage du Dr Seignalet
L’encrassage toxique de l’os entraîne un dysfonctionnement des cellules constructrices : les ostéoblastes, ainsi qu’une stimulation des cellules destructrices : les ostéoclastes, de sorte que le chantier de remodelage osseux s’accélère vers la destruction de la fibre collagène calcifiée et au fil des années aboutit à un état d’ostéoporose.
L’hypothèse d'encrassage peut également expliquer un mauvais relais toxique entre les deux chantiers de destruction et reconstruction. Les deux phases du remodelage osseux sont étroitement liées puisqu’il ne peut pas y avoir de construction osseuse sans démolition antérieure. Un mauvais relais peut entraîner un déficit osseux. L’ostéoporose ne serait rien d’autre qu’une maladie d’encrassage des mécanismes d’entretien de l’os, par des molécules arrivées par voie sanguine.
Remodelage osseux et immunité
Les ostéoclastes et les ostéoblastes sont les cellules qui sont effectives dans le remodelage osseux. Or ces ostéoblastes sont dérivés des lignées de globules blancs (monocytes et macrophages) et de ce fait peuvent être classées dans le système immunitaire. Cette classification des ostéoclastes dans le système immunitaire pourrait ne pas être simplement anecdotique …
Hypothèse immunologique
La qualité osseuse, nous l’avons vu, est liée à l’activité harmonieuse de deux sortes de cellules. L’énorme cellule de destruction, avec ses enzymes très puissantes: L’ostéoclaste d’une part, et les petites cellules de reconstruction: les ostéoblastes d’autre part. Il est nécessaire de savoir que les deux chantiers sont très étroitement liés. L’un ne peut pas exister sans l’autre. Le chantier de reconstruction succède toujours à un chantier de destruction. Lorsque l’équipe de démolisseurs a terminé, elle donne le signal à l’équipe de constructeurs de venir reconstruire l’os détruit. On connaît de mieux en mieux ce lien et ce signal. (IL s’agit d’une communication intercellulaire avec un messager: le « rank », un récepteur cytoplasmique : le « rank ligant », et une protéine associée à ce récepteur: «l’ostéoprotégérine ».) Le signal se transmet des cellules de destruction aux cellules de reconstruction par l’intermédiaire de ce système de communication.
Supposons qu’un système immunitaire « déréglé » produise des anticorps anti-facteurs de communication intercellulaire. Alors, le chantier de reconstruction osseuse ne recevra pas de message, peut prendre du retard et mal travailler, ou bien le chantier de démolition détruit trop d’os. On connaît, d’autre part, les intrications existantes entre le système immunitaire et tous les phénomènes inflammatoires provoquant, par les effets collatéraux, des destructions de cellules et de tissus humains.
L’ostéoporose ne serait-elle pas une inflammation invisible de l’os avec un rôle important du système immunitaire jusque-là sous-estimé? Un processus de nettoyage excessif ?
Un traitement expérimental (basé sur cette hypothèse) a utilisé un anticorps anti-RANK ligant (dénosumab) qui a été injecté à 3 902 femmes ménopausées, ostéoporotiques, d’un âge moyen de soixante- douze ans, pendant une période de trois ans, et a montré une réduction significative des fractures ostéoporotiques vertébrales. (Étude Freedom, 2008, ASBMR de Montréal.)
L’hypothèse immunologique est très prometteuse. Elle semble en mesure d’expliquer certaines causes d’ostéoporose. S’il est prouvé que le système immunitaire, en sécrétant des anticorps qui perturbent les messages de transmission entre les deux chantiers, intervient, cela consoliderait-il l’hypothèse auto-immune ?
Cette voie de recherche et cette hypothèse sont explorées actuellement.
L’irruption de nouvelles molécules dans notre alimentation, qui sont perçues comme antigéniques par notre système immunitaire, nous entraîne vers de nouvelles pathologies d’origine immunologique.
En ce qui concerne l’ostéoporose, on peut dès lors se demander si les «molécules d’encrassage » intégrées à l’os ne sont pas la cause de l’hyperstimulation des chantiers de destruction ostéoclastique, conduisant peu à peu le squelette à de l’ostéoporose.
L’activité des ostéoclastes n’aurait donc comme finalité, dans cette pathologie ostéoporotique, que la destruction d’un os empoisonné ? encrassé ? Par nous-mêmes et notre alimentation moderne ? Le docteur Seignalet aurait-il encore raison?
L’encrassage toxique de l’os entraîne un dysfonctionnement des cellules constructrices : les ostéoblastes, ainsi qu’une stimulation des cellules destructrices : les ostéoclastes, de sorte que le chantier de remodelage osseux s’accélère vers la destruction de la fibre collagène calcifiée et au fil des années aboutit à un état d’ostéoporose.
L’hypothèse d'encrassage peut également expliquer un mauvais relais toxique entre les deux chantiers de destruction et reconstruction. Les deux phases du remodelage osseux sont étroitement liées puisqu’il ne peut pas y avoir de construction osseuse sans démolition antérieure. Un mauvais relais peut entraîner un déficit osseux. L’ostéoporose ne serait rien d’autre qu’une maladie d’encrassage des mécanismes d’entretien de l’os, par des molécules arrivées par voie sanguine.
Remodelage osseux et immunité
Les ostéoclastes et les ostéoblastes sont les cellules qui sont effectives dans le remodelage osseux. Or ces ostéoblastes sont dérivés des lignées de globules blancs (monocytes et macrophages) et de ce fait peuvent être classées dans le système immunitaire. Cette classification des ostéoclastes dans le système immunitaire pourrait ne pas être simplement anecdotique …
Hypothèse immunologique
La qualité osseuse, nous l’avons vu, est liée à l’activité harmonieuse de deux sortes de cellules. L’énorme cellule de destruction, avec ses enzymes très puissantes: L’ostéoclaste d’une part, et les petites cellules de reconstruction: les ostéoblastes d’autre part. Il est nécessaire de savoir que les deux chantiers sont très étroitement liés. L’un ne peut pas exister sans l’autre. Le chantier de reconstruction succède toujours à un chantier de destruction. Lorsque l’équipe de démolisseurs a terminé, elle donne le signal à l’équipe de constructeurs de venir reconstruire l’os détruit. On connaît de mieux en mieux ce lien et ce signal. (IL s’agit d’une communication intercellulaire avec un messager: le « rank », un récepteur cytoplasmique : le « rank ligant », et une protéine associée à ce récepteur: «l’ostéoprotégérine ».) Le signal se transmet des cellules de destruction aux cellules de reconstruction par l’intermédiaire de ce système de communication.
Supposons qu’un système immunitaire « déréglé » produise des anticorps anti-facteurs de communication intercellulaire. Alors, le chantier de reconstruction osseuse ne recevra pas de message, peut prendre du retard et mal travailler, ou bien le chantier de démolition détruit trop d’os. On connaît, d’autre part, les intrications existantes entre le système immunitaire et tous les phénomènes inflammatoires provoquant, par les effets collatéraux, des destructions de cellules et de tissus humains.
L’ostéoporose ne serait-elle pas une inflammation invisible de l’os avec un rôle important du système immunitaire jusque-là sous-estimé? Un processus de nettoyage excessif ?
Un traitement expérimental (basé sur cette hypothèse) a utilisé un anticorps anti-RANK ligant (dénosumab) qui a été injecté à 3 902 femmes ménopausées, ostéoporotiques, d’un âge moyen de soixante- douze ans, pendant une période de trois ans, et a montré une réduction significative des fractures ostéoporotiques vertébrales. (Étude Freedom, 2008, ASBMR de Montréal.)
L’hypothèse immunologique est très prometteuse. Elle semble en mesure d’expliquer certaines causes d’ostéoporose. S’il est prouvé que le système immunitaire, en sécrétant des anticorps qui perturbent les messages de transmission entre les deux chantiers, intervient, cela consoliderait-il l’hypothèse auto-immune ?
Cette voie de recherche et cette hypothèse sont explorées actuellement.
L’irruption de nouvelles molécules dans notre alimentation, qui sont perçues comme antigéniques par notre système immunitaire, nous entraîne vers de nouvelles pathologies d’origine immunologique.
En ce qui concerne l’ostéoporose, on peut dès lors se demander si les «molécules d’encrassage » intégrées à l’os ne sont pas la cause de l’hyperstimulation des chantiers de destruction ostéoclastique, conduisant peu à peu le squelette à de l’ostéoporose.
L’activité des ostéoclastes n’aurait donc comme finalité, dans cette pathologie ostéoporotique, que la destruction d’un os empoisonné ? encrassé ? Par nous-mêmes et notre alimentation moderne ? Le docteur Seignalet aurait-il encore raison?
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L'encrassage accentue le processus de remodelage osseux
Synthèse sur le mécanisme d’encrassage
- Des molécules toxiques, qui ont échappé à notre système de digestion, filtres, neutralisation se retrouvent dans nos tissus, constituant le mécanisme d’encrassage.
- Elles alertent, par leur présence, le système immunitaire, qui est le système de nettoyage
et de défense de l’organisme. - Celui-ci déclenche dans la matrice extra-cellulaire (MEC), le mécanisme inflammatoire
complexe de nettoyage. - Au cours de ce nettoyage, tout un ensemble de molécules chimiques au pouvoir destructeur local important sont créées (enzymes métallo-protéases, anticorps, qui augmentent le processus inflammatoire, excès de radicaux libres oxygénés).
- Le nettoyage inflammatoire est très abrasif et délétère. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait une crise inflammatoire ou des douleurs. C’est un processus lent. Ainsi, les ostéoclastes détruisent plus de MEC que les cellules de construction, sur chaque chantier. Dix ans, vingt ans ou trente ans de nettoyage-démolition accéléré provoquent l’ostéoporose.
Fin du chapitre.
Voici le chapitre en pdf sur l'ostéoporose:
- Fichiers joints
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Comment détoxifier son corps. Liver detox.
La détoxication hépatique p 265
Résumé :
- Le foie assure 90 % de la détox. 5% par le rein.
- Lorsque le 1er barrage, la muqueuse intestinale (jonctions serrées), est inefficace, c’est le foie qui doit effectuer le travail de filtration et éliminer.
- Lorsque le foie est débordé, il y a accumulation de toxines dans le tissu conjonctif (lymphes), entrainant des maladies d'élimination (tendinose, arthrose, ostéoporose).
- Dans certains cas, ces molécules mal décomposées vont alerter le système immunitaire et déclencher des pathologies auto-immunes.
- La détox par le foie se fait en 2 phases : Neutralisation puis élimination. La 1ère voie fait appel à la voie enzymatique Cytochrome P450, ou Cyp450, qui produit pas mal de radicaux libres agressifs. La 2ème voie évacue via la bile les toxines qui ont été neutralisées, avec l’aide d’enzymes et de cofacteurs.
- Le foie peut être aussi débordé par la présence de molécules chimiques inconnues …
Le texte complet, ci-dessous.
Dernière édition par Luc le Mar 28 Juin 2016 - 11:03, édité 1 fois
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Extrait (Detox hépatique):
Dans les conditions normales de fonctionnement, cette grande fonction de l’organisme est assurée à 90 % par le foie, ce qui consomme jusqu’à 80 % de l’énergie totale fournie !
Le foie doit assurer la détoxication de l’alimentation humaine, éliminer les toxines de la vie moderne, neutraliser les polluants carcinogènes de toutes sortes, désactiver les médicaments qu’on lui impose. Car tout ce que nous ingérons... passe par le foie !
5 % de la détoxication sont faits par le rein. Le reste se partage entre la peau, les poumons et le tube digestif. Retenons tout de même que ces différents organes et tissus sont des voies d’élimination accessoires mais n’en restent pas moins de réels émonctoires.
Dans les nombreux cas chroniques d’intoxication par des molécules toxiques alimentaires ayant pénétré dans le sang par un intestin trop poreux, échappant à la voie d’élimination hépatique (deuxième barrière), il existe encore des voies accessoires d’élimination, constituant autant de solutions d’urgence anormales que de « pathologies d’éliminations ».
Je rappelle que les toxines et les molécules diverses mal détoxiquées par le foie vont s’accumuler dans les tissus conjonctifs, provoquant les maladies d’encrassage (tendinoses, arthroses, ostéoporose) que nous avons étudiées précédemment. Si ces molécules toxiques, mal neutralisées par le foie, sont considérées comme « antigéniques » par le système immunitaire, elles pourront provoquer des maladies auto-immunes.
Le foie possède un exceptionnel pouvoir de régénération ! Encore faut-il ne pas exagérer quand même... Comme dans toutes cellules, l’énergie extraordinaire est fournie à la cellule hépatique par les mitochondries. (La cellule hépatique est la cellule humaine qui contient le plus de mitochondries, encore plus que les cellules musculaires.)
La détoxication hépatique se passe en deux phases, faisant appel à de nombreuses enzymes spécifiques.
Nous sommes tous inégaux devant les performances de nos enzymes, et c’est ce qui produit nos « fragilités hépatiques » particulières.
(C’est toujours le même argument, chez certains qui récusent, par conformisme [?], les bienfaits du changement nutritionnel... car tout le temps, ils répètent : « Tout le monde mange, à peu près, la même chose et tout le monde ne tombe pas malade... » Il faut répéter sans cesse, en contre-argumentation, que nous sommes génétiquement très inégaux. Ne deviennent malades, avec l’alimentation moderne industrialisée, que les personnes qui ont des fragilités dans leurs gènes... qui induisent des fragilités enzymatiques... Et cela fait beaucoup de monde!)
La première phase de détoxication hépatique
La première phase de détoxication fait appel à une série de nombreuses enzymes appelées du terme générique de Cytochrome P450.
Cette première phase de détoxication rend les molécules toxiques solubles dans une solution hydrique : la bile, sécrétée par les cellules hépatiques.
En effet, les molécules toxiques sont généralement solubles dans les lipides, et insolubles dans l’eau. Cette première phase rend solubles les toxines dans l’eau de la bile.
Il existe une adaptation importante du foie à la quantité de toxines ingérées. Si l’on ingère beaucoup d’alcool, de dioxines, d’organo-phosphorés, de viande grillée, ou lors d’un régime hyperprotéiné, etc. - comme pour le tabac -, alors il faudra beaucoup d’enzymes pour détoxiquer...
C’est ce à quoi on assiste par une activation enzymatique adaptative.
Par contre, lors d’une hépatite, une cirrhose, une hypothyroïdie, une intoxication avec des sels de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), ou d’un excès alimentaire d’acides gras trans, on assiste à un ralentissement de l’activité enzymatique de cette première phase.
Certains produits tout à fait naturels, comme le pamplemousse (contenant un dérivé des flavonoïdes : la naringenine) ou le vin rouge (certains polyphénols), ralentissent l’activité d’un enzyme de la phase un, le cytochrome P3A4. (Chez certaines personnes prédisposées génétiquement ; encore une fois, nous sommes très inégaux sur le plan génétique donc enzymatique.)
Cette phase un de la détoxication peut délivrer beaucoup de radicaux libres, dangereusement oxydants. Un organisme en bonne santé devrait normalement être en mesure de les neutraliser.
La seconde phase de détoxication hépatique
C’est la liaison des toxines maintenant solubles, avec des molécules neutralisantes, avant d’être jetées dans le « torrent » biliaire.
Le foie produit plus d’un litre de bile par jour et la déverse dans le canal biliaire. Une partie de la bile produite est stockée et concentrée dans la vésicule biliaire, qui pourra l’expulser, en cas de besoin, lors de la digestion de repas pantagruéliques. Le canal cholédoque débouche dans le duodénum, portion initiale de l’intestin, où la majeure partie de l’eau de cette sécrétion sera réabsorbée.
Les cellules hépatiques utilisent plusieurs méthodes de détoxication lors de la phase deux.
Plusieurs types de molécules ou de groupements moléculaires sont utilisés pour être « soudés » à la toxine, devenue soluble, pour la neutraliser : ce travail de soudure est fait par des enzymes spécifiques de détoxication, qui nécessitent souvent des co-enzymes métalliques (zinc, sélénium, fer, etc., oligo-éléments indispensables).
Cette fonction de détoxication est primordiale pour la santé de l’individu. Nous sommes de plus en plus exposés aux molécules toxiques nouvelles, inventées par nos joyeux chimistes...
Nous dépendons encore, une fois de plus, de nos enzymes ! Il existe un lien prouvé entre des anomalies de la fonction de détoxication hépatique et la fatigue chronique, la survenue du cancer ou même la « fragilité » aux produits chimiques.
Les agriculteurs qui manipulent et traitent leurs champs avec les produits « phytosanitaires » paient un lourd tribut aux maladies modernes. Ils présentent de nombreux cancers, des dépressions nerveuses, avec un taux de suicide important (alors qu’ils vivent à la campagne... loin des « pollutions » urbaines...). Une publication scientifique nord-américaine évoque (après une étude épidémiologique du nombre d’enfants autistes) la responsabilité de produits phytosanitaires agricoles, chez les fermières américaines et chez les femmes habitant jusqu’à cinq cents mètres d’une exploitation agricole, exposées pendant les huit premières semaines de grossesse. (Bruno Bettelheim, le psychiatre qui a culpabilisé une génération ou deux de mamans dans leur responsabilité éventuelle de cette maladie cruelle, s’est peut-être trompé. L’histoire de la médecine est remplie d’erreurs, que l’on a tort d’oublier, non pour en avoir honte mais pour ébranler nos certitudes scientistes et développer notre esprit de curiosité.)
L’exposition fréquente et répétée aux solvants est nocive pour la santé. Le benzène, le trichloréthylène, le perchloréthylène, la simple essence des voitures, les solvants des peintures et des vernis, tous les détachants usuels de la ménagère... sont potentiellement cancérigènes et, de toute façon, sont des solvants des graisses... du cerveau humain. Les travailleurs des magasins de nettoyage des vêtements ont plus de leucémies que la population non exposée au risque d’inhalation continue des vapeurs des molécules... « dégraissantes »...
Le foie, malgré son grand pouvoir de détoxication, semble débordé par des molécules inconnues que les enzymes ne peuvent pas rendre solubles, ni éliminer...
Avant d’aborder les rhumatismes inflammatoires chroniques auto-immuns qui constituent l’autre grand chapitre des affections rhumatologiques, il est indispensable d’acquérir des notions élémentaires sur le système immunitaire et les mécanismes inflammatoires.
La somme des connaissances nouvelles accumulées sur le système immunitaire a été prodigieuse pendant ces quinze dernières années.
A suivre, donc …
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Dans les conditions normales de fonctionnement, cette grande fonction de l’organisme est assurée à 90 % par le foie, ce qui consomme jusqu’à 80 % de l’énergie totale fournie !
Le foie doit assurer la détoxication de l’alimentation humaine, éliminer les toxines de la vie moderne, neutraliser les polluants carcinogènes de toutes sortes, désactiver les médicaments qu’on lui impose. Car tout ce que nous ingérons... passe par le foie !
5 % de la détoxication sont faits par le rein. Le reste se partage entre la peau, les poumons et le tube digestif. Retenons tout de même que ces différents organes et tissus sont des voies d’élimination accessoires mais n’en restent pas moins de réels émonctoires.
Dans les nombreux cas chroniques d’intoxication par des molécules toxiques alimentaires ayant pénétré dans le sang par un intestin trop poreux, échappant à la voie d’élimination hépatique (deuxième barrière), il existe encore des voies accessoires d’élimination, constituant autant de solutions d’urgence anormales que de « pathologies d’éliminations ».
Je rappelle que les toxines et les molécules diverses mal détoxiquées par le foie vont s’accumuler dans les tissus conjonctifs, provoquant les maladies d’encrassage (tendinoses, arthroses, ostéoporose) que nous avons étudiées précédemment. Si ces molécules toxiques, mal neutralisées par le foie, sont considérées comme « antigéniques » par le système immunitaire, elles pourront provoquer des maladies auto-immunes.
Le foie possède un exceptionnel pouvoir de régénération ! Encore faut-il ne pas exagérer quand même... Comme dans toutes cellules, l’énergie extraordinaire est fournie à la cellule hépatique par les mitochondries. (La cellule hépatique est la cellule humaine qui contient le plus de mitochondries, encore plus que les cellules musculaires.)
La détoxication hépatique se passe en deux phases, faisant appel à de nombreuses enzymes spécifiques.
Nous sommes tous inégaux devant les performances de nos enzymes, et c’est ce qui produit nos « fragilités hépatiques » particulières.
(C’est toujours le même argument, chez certains qui récusent, par conformisme [?], les bienfaits du changement nutritionnel... car tout le temps, ils répètent : « Tout le monde mange, à peu près, la même chose et tout le monde ne tombe pas malade... » Il faut répéter sans cesse, en contre-argumentation, que nous sommes génétiquement très inégaux. Ne deviennent malades, avec l’alimentation moderne industrialisée, que les personnes qui ont des fragilités dans leurs gènes... qui induisent des fragilités enzymatiques... Et cela fait beaucoup de monde!)
La première phase de détoxication hépatique
La première phase de détoxication fait appel à une série de nombreuses enzymes appelées du terme générique de Cytochrome P450.
Cette première phase de détoxication rend les molécules toxiques solubles dans une solution hydrique : la bile, sécrétée par les cellules hépatiques.
En effet, les molécules toxiques sont généralement solubles dans les lipides, et insolubles dans l’eau. Cette première phase rend solubles les toxines dans l’eau de la bile.
Il existe une adaptation importante du foie à la quantité de toxines ingérées. Si l’on ingère beaucoup d’alcool, de dioxines, d’organo-phosphorés, de viande grillée, ou lors d’un régime hyperprotéiné, etc. - comme pour le tabac -, alors il faudra beaucoup d’enzymes pour détoxiquer...
C’est ce à quoi on assiste par une activation enzymatique adaptative.
Par contre, lors d’une hépatite, une cirrhose, une hypothyroïdie, une intoxication avec des sels de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), ou d’un excès alimentaire d’acides gras trans, on assiste à un ralentissement de l’activité enzymatique de cette première phase.
Certains produits tout à fait naturels, comme le pamplemousse (contenant un dérivé des flavonoïdes : la naringenine) ou le vin rouge (certains polyphénols), ralentissent l’activité d’un enzyme de la phase un, le cytochrome P3A4. (Chez certaines personnes prédisposées génétiquement ; encore une fois, nous sommes très inégaux sur le plan génétique donc enzymatique.)
Cette phase un de la détoxication peut délivrer beaucoup de radicaux libres, dangereusement oxydants. Un organisme en bonne santé devrait normalement être en mesure de les neutraliser.
La seconde phase de détoxication hépatique
C’est la liaison des toxines maintenant solubles, avec des molécules neutralisantes, avant d’être jetées dans le « torrent » biliaire.
Le foie produit plus d’un litre de bile par jour et la déverse dans le canal biliaire. Une partie de la bile produite est stockée et concentrée dans la vésicule biliaire, qui pourra l’expulser, en cas de besoin, lors de la digestion de repas pantagruéliques. Le canal cholédoque débouche dans le duodénum, portion initiale de l’intestin, où la majeure partie de l’eau de cette sécrétion sera réabsorbée.
Les cellules hépatiques utilisent plusieurs méthodes de détoxication lors de la phase deux.
Plusieurs types de molécules ou de groupements moléculaires sont utilisés pour être « soudés » à la toxine, devenue soluble, pour la neutraliser : ce travail de soudure est fait par des enzymes spécifiques de détoxication, qui nécessitent souvent des co-enzymes métalliques (zinc, sélénium, fer, etc., oligo-éléments indispensables).
- La détoxication par le soufre (aliments riches en soufre: l’ail, l’oignon, l’échalote, les choux, le brocoli).
- La détoxication par l’acide glucuronique (issu du glucose).
La détoxication des tranquillisants utilise cette voie, ainsi que la détoxication des hormones stéroïdes, une fois leur rôle accompli. - La détoxication par le glutathion, qui est le bouclier contre les radicaux libres oxydants.
- La détoxication par certains acides aminés (ornithine, glutamine, arginine, glycocolle, taurine).
- Le groupement méthyl: CH3, ce qui nécessite la présence de vitamines du groupe B.
- Le groupement acétyl.
Cette fonction de détoxication est primordiale pour la santé de l’individu. Nous sommes de plus en plus exposés aux molécules toxiques nouvelles, inventées par nos joyeux chimistes...
Nous dépendons encore, une fois de plus, de nos enzymes ! Il existe un lien prouvé entre des anomalies de la fonction de détoxication hépatique et la fatigue chronique, la survenue du cancer ou même la « fragilité » aux produits chimiques.
Les agriculteurs qui manipulent et traitent leurs champs avec les produits « phytosanitaires » paient un lourd tribut aux maladies modernes. Ils présentent de nombreux cancers, des dépressions nerveuses, avec un taux de suicide important (alors qu’ils vivent à la campagne... loin des « pollutions » urbaines...). Une publication scientifique nord-américaine évoque (après une étude épidémiologique du nombre d’enfants autistes) la responsabilité de produits phytosanitaires agricoles, chez les fermières américaines et chez les femmes habitant jusqu’à cinq cents mètres d’une exploitation agricole, exposées pendant les huit premières semaines de grossesse. (Bruno Bettelheim, le psychiatre qui a culpabilisé une génération ou deux de mamans dans leur responsabilité éventuelle de cette maladie cruelle, s’est peut-être trompé. L’histoire de la médecine est remplie d’erreurs, que l’on a tort d’oublier, non pour en avoir honte mais pour ébranler nos certitudes scientistes et développer notre esprit de curiosité.)
L’exposition fréquente et répétée aux solvants est nocive pour la santé. Le benzène, le trichloréthylène, le perchloréthylène, la simple essence des voitures, les solvants des peintures et des vernis, tous les détachants usuels de la ménagère... sont potentiellement cancérigènes et, de toute façon, sont des solvants des graisses... du cerveau humain. Les travailleurs des magasins de nettoyage des vêtements ont plus de leucémies que la population non exposée au risque d’inhalation continue des vapeurs des molécules... « dégraissantes »...
Le foie, malgré son grand pouvoir de détoxication, semble débordé par des molécules inconnues que les enzymes ne peuvent pas rendre solubles, ni éliminer...
Avant d’aborder les rhumatismes inflammatoires chroniques auto-immuns qui constituent l’autre grand chapitre des affections rhumatologiques, il est indispensable d’acquérir des notions élémentaires sur le système immunitaire et les mécanismes inflammatoires.
La somme des connaissances nouvelles accumulées sur le système immunitaire a été prodigieuse pendant ces quinze dernières années.
A suivre, donc …
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« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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Luc- Irrécupérable en chef
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Le lait est antigénique
Lait maternel = vaccin
« Le lait maternel est le meilleur des vaccins ». Pr Henri Joyeux
Les auteurs ont calculé qu’aux Etats-Unis, porter à 90 % le taux d’allaitement maternel des nourrissons de moins de six mois (contre 49 % aujourd’hui) économiserait au système de santé américain au moins 2,4 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) par an du fait de la réduction des maladies infantiles.
Source : The Lancet breastfeeding. 01.2016
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« Le lait des mammifères est un vaccin à forte puissance antigénique, à cause des protéines, inventé par les mammifères pour vacciner leurs nouveau-nés contre des maladies de l’espèce. Lorsqu’on donne du lait de vache à un nouveau-né humain, on essaie de le vacciner contre des maladies bovines. On sait bien que les vaccins ne sont pas interchangeables d’une race à l’autre ! Cela ne viendrait à l’idée de personne de demander à un vétérinaire de vacciner son enfant contre la maladie du Carré des chiens !»
Source : Pr Jean-Pierre Poinsignon. Dans « Immunité acquise. Qu’est-ce qu’un antigène ? », p 275 du livre "Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?".
Liens intéressants
=> Pr Joyeux.
vidéo 52’: « Pourquoi le lait est si mauvais pour la santé ? ». France télévision. 12.2015. On peut sauter et aller au minutage 41.20’’.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Walter Willett, chercheur en nutrition, Harvard Univertity. Diet and Cancer (prostate): Cancer risk are higher with dairies or high calcium intake.
=> Ok for 1 dairy a day. Not 3.
« Le lait maternel est le meilleur des vaccins ». Pr Henri Joyeux
Les auteurs ont calculé qu’aux Etats-Unis, porter à 90 % le taux d’allaitement maternel des nourrissons de moins de six mois (contre 49 % aujourd’hui) économiserait au système de santé américain au moins 2,4 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) par an du fait de la réduction des maladies infantiles.
Source : The Lancet breastfeeding. 01.2016
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« Le lait des mammifères est un vaccin à forte puissance antigénique, à cause des protéines, inventé par les mammifères pour vacciner leurs nouveau-nés contre des maladies de l’espèce. Lorsqu’on donne du lait de vache à un nouveau-né humain, on essaie de le vacciner contre des maladies bovines. On sait bien que les vaccins ne sont pas interchangeables d’une race à l’autre ! Cela ne viendrait à l’idée de personne de demander à un vétérinaire de vacciner son enfant contre la maladie du Carré des chiens !»
Source : Pr Jean-Pierre Poinsignon. Dans « Immunité acquise. Qu’est-ce qu’un antigène ? », p 275 du livre "Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?".
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vidéo 52’: « Pourquoi le lait est si mauvais pour la santé ? ». France télévision. 12.2015. On peut sauter et aller au minutage 41.20’’.
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
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Comprendre les maladies rhumatologiques
Comprendre la maladie auto-immune dans les maladies rhumatologiques
Dr Poinsignon - La pathologie auto-immune (p 285 – 311)
Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune?
Le système immunitaire se trompe de cible et attaque violemment une partie de son propre organisme, comme s’il était devenu fou … L’organisme utilise les mêmes armes qu’il utilise habituellement pour se débarrasser d’un microbe ou d’un virus, avec les dégâts collatéraux …
Le système immunitaire détruit la myéline du système nerveux dans la sclérose en plaques (SEP) ; la synoviale, le cartilage et l’os dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) ; les entérocytes dans la maladie cœliaque ; les îlots de Langerhans dans le diabète de type 1 ; etc. Il existe des dizaines de maladies auto-immunes.
Le système immunitaire est abusé par une erreur d'identification d’une molécule étrangère (venue de l’intestin très souvent) que l’on appelle « antigène » (peut-être par un processus de mimétisme moléculaire ou de grande ressemblance). Le système immunitaire, faussement alerté, détruit toutes les cellules de son propre camp, où il détecte la molécule étrangère ou une molécule avec beaucoup de similitudes, qui lui est présentée par une protéine de surface, la molécule HLA, de la cellule... devenue la cible à détruire. Plus de 90 % des molécules qui nous viennent de l’extérieur entrent dans notre corps par notre alimentation. Le reste des molécules de notre environnement peut pénétrer par l'air que nous inspirons. (Tous les méfaits des composants de la fumée du tabac et des autres drogues)...
Puisque nous n’avons pas déterminé avec précision cet antigène, appelons-le xéno-antigène (xéno = qui est étranger, qui vient de l’extérieur) ou encore molécule X.
Processus supposé : Des molécules X pénètrent à travers un intestin trop poreux dans l’organisme. Cela peut être des peptides mal digérés (souvent le gluten, mais pas que) ou parfois c’est une infection (candida albicans, yersinia, etc.). Ou alors l’intrus est constitué de morceaux de l’enveloppe de microbes détruits par le système immunitaire (LPS). Pendant un certain temps de latence, ces intrus peuvent passer inaperçus et s’accumuler dans les tissus (encrassage). Au-delà d’un certain seuil de tolérance, le système immunitaire considèrent ces molécules comme antigènes et elles vont être marquées / cataloguées.
Le seuil de tolérance varie d’un individu à un autre : Certaines personnes possèdent un terrain génétique de susceptibilité (gènes HLA de susceptibilité). Seulement ces personnes-là deviennent malades ! Mais pas forcément, comme nous le verrons plus loin : Il n’y a aucun fatalisme / automatisme génétique.
Attaque à distance
Le lien entre l’état psychologique et le système immunitaire est maintenant prouvé. De même, il existe un lien entre le stress et l’état de porosité de l’intestin grêle.
Les très nombreuses cellules de l’immunité dont notamment les macrophages, et surtout les lymphocytes, peuvent se déplacer et communiquer à distance avec la plupart des cellules de l’organisme. Ces cellules de l’immunité envoient des messages sous forme de protéines codées: les cytokines. Ces molécules codées organisent la bataille contre l’antigène... où qu’il se trouve dans l’organisme.
L’une de ces cytokines, l’interféron gamma, est capable de faire apparaître les molécules présentoirs d’antigène sur des cellules qui n’en possédaient pas !... Ces molécules HLA de classe 2 sont synthétisées par des cellules et présentées sur leur surface avec le peptide (protéine faite de quelques acides aminés) considéré comme antigénique.
Ceci est très pathologique; ces cellules deviennent des cellules cibles pour les cellules de « défense »... qui se transforment en cellules de destruction.
Cette cytokine particulière, l’interféron gamma, est produite par un lymphocyte particulier, sous l’influence de divers stimulants: le stress, certains virus, les hormones féminines, les fragments de paroi de certaines bactéries... et beaucoup d’autres facteurs qui restent à découvrir.
Dr Poinsignon - La pathologie auto-immune (p 285 – 311)
Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune?
Le système immunitaire se trompe de cible et attaque violemment une partie de son propre organisme, comme s’il était devenu fou … L’organisme utilise les mêmes armes qu’il utilise habituellement pour se débarrasser d’un microbe ou d’un virus, avec les dégâts collatéraux …
Le système immunitaire détruit la myéline du système nerveux dans la sclérose en plaques (SEP) ; la synoviale, le cartilage et l’os dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) ; les entérocytes dans la maladie cœliaque ; les îlots de Langerhans dans le diabète de type 1 ; etc. Il existe des dizaines de maladies auto-immunes.
Le système immunitaire est abusé par une erreur d'identification d’une molécule étrangère (venue de l’intestin très souvent) que l’on appelle « antigène » (peut-être par un processus de mimétisme moléculaire ou de grande ressemblance). Le système immunitaire, faussement alerté, détruit toutes les cellules de son propre camp, où il détecte la molécule étrangère ou une molécule avec beaucoup de similitudes, qui lui est présentée par une protéine de surface, la molécule HLA, de la cellule... devenue la cible à détruire. Plus de 90 % des molécules qui nous viennent de l’extérieur entrent dans notre corps par notre alimentation. Le reste des molécules de notre environnement peut pénétrer par l'air que nous inspirons. (Tous les méfaits des composants de la fumée du tabac et des autres drogues)...
Puisque nous n’avons pas déterminé avec précision cet antigène, appelons-le xéno-antigène (xéno = qui est étranger, qui vient de l’extérieur) ou encore molécule X.
Processus supposé : Des molécules X pénètrent à travers un intestin trop poreux dans l’organisme. Cela peut être des peptides mal digérés (souvent le gluten, mais pas que) ou parfois c’est une infection (candida albicans, yersinia, etc.). Ou alors l’intrus est constitué de morceaux de l’enveloppe de microbes détruits par le système immunitaire (LPS). Pendant un certain temps de latence, ces intrus peuvent passer inaperçus et s’accumuler dans les tissus (encrassage). Au-delà d’un certain seuil de tolérance, le système immunitaire considèrent ces molécules comme antigènes et elles vont être marquées / cataloguées.
Le seuil de tolérance varie d’un individu à un autre : Certaines personnes possèdent un terrain génétique de susceptibilité (gènes HLA de susceptibilité). Seulement ces personnes-là deviennent malades ! Mais pas forcément, comme nous le verrons plus loin : Il n’y a aucun fatalisme / automatisme génétique.
Attaque à distance
Le lien entre l’état psychologique et le système immunitaire est maintenant prouvé. De même, il existe un lien entre le stress et l’état de porosité de l’intestin grêle.
Les très nombreuses cellules de l’immunité dont notamment les macrophages, et surtout les lymphocytes, peuvent se déplacer et communiquer à distance avec la plupart des cellules de l’organisme. Ces cellules de l’immunité envoient des messages sous forme de protéines codées: les cytokines. Ces molécules codées organisent la bataille contre l’antigène... où qu’il se trouve dans l’organisme.
L’une de ces cytokines, l’interféron gamma, est capable de faire apparaître les molécules présentoirs d’antigène sur des cellules qui n’en possédaient pas !... Ces molécules HLA de classe 2 sont synthétisées par des cellules et présentées sur leur surface avec le peptide (protéine faite de quelques acides aminés) considéré comme antigénique.
Ceci est très pathologique; ces cellules deviennent des cellules cibles pour les cellules de « défense »... qui se transforment en cellules de destruction.
Cette cytokine particulière, l’interféron gamma, est produite par un lymphocyte particulier, sous l’influence de divers stimulants: le stress, certains virus, les hormones féminines, les fragments de paroi de certaines bactéries... et beaucoup d’autres facteurs qui restent à découvrir.
Dernière édition par Luc le Dim 3 Juil 2016 - 14:01, édité 1 fois
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Pourquoi chez certains... et pas chez tout le monde ?
La maladie ne se déclenche que si l’on possède le terrain génétique particulier : les gènes HLA de susceptibilité. Les maladies auto-immunes semblent donc provoquées par la rencontre d’un terrain génétique (que l’on ne peut pas changer) avec un antigène inconnu. Il y a donc une conjugaison de 3 facteurs :
- Faiblesse génétique du gène HLA B-27
- Facteur environnemental (alimentation et milieu)
- Faiblesse de la barrière intestinale (leaky gut).
Si ces 3 facteurs sont présents, les anticorps sont activés par le système immunitaire. Nous pouvons donc agir en prévention ou en correction. Comme le dit le Dr Alessio Fasano : « Auparavant, le microbiote était mieux équilibré, protecteur. Puis quelque chose s'est produit: Infection, antibiotique, Junk food, etc. - peu importe - Vous ne vivez plus en harmonie avec votre voisin / votre flore intestinale ...
La maladie ne se déclenche que si l’on possède le terrain génétique particulier : les gènes HLA de susceptibilité. Les maladies auto-immunes semblent donc provoquées par la rencontre d’un terrain génétique (que l’on ne peut pas changer) avec un antigène inconnu. Il y a donc une conjugaison de 3 facteurs :
- Faiblesse génétique du gène HLA B-27
- Facteur environnemental (alimentation et milieu)
- Faiblesse de la barrière intestinale (leaky gut).
Si ces 3 facteurs sont présents, les anticorps sont activés par le système immunitaire. Nous pouvons donc agir en prévention ou en correction. Comme le dit le Dr Alessio Fasano : « Auparavant, le microbiote était mieux équilibré, protecteur. Puis quelque chose s'est produit: Infection, antibiotique, Junk food, etc. - peu importe - Vous ne vivez plus en harmonie avec votre voisin / votre flore intestinale ...
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Traitement symptomatique de la PR et de la SPA
Les chercheurs reconnaissent que les facteurs d’environnement rendent compte d’au moins 70 % du déterminisme de la polyarthrite rhumatoïde.
Les résultats du traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), obtenus par le Dr Seignalet qui préconisait la diététique ancestrale, sont bien meilleurs que ceux obtenus par la médecine officielle. Sur 297 malades au diagnostic certain de polyarthrite rhumatoïde, traités et suivis, il a obtenu 127 rémissions complètes, 100 améliorations nettes, 18 améliorations à 50 %, 52 échecs.
C’est-à-dire, dans l’ensemble, 82 % de succès thérapeutique par la diététique ancestrale (qu’il appelait également le régime « hypotoxique » ou « originel »).
Les résultats du traitement de la spondylarthrite ankylosante (SPA / PSR), obtenus par un « régime hypotoxique », sont remarquables. Sur 122 malades traités par le Dr Seignalet, ont été obtenues : 76 rémissions complètes, 40 améliorations nettes et 6 échecs ce qui équivaut à 95 % de succès. La diététique ancestrale modifie la flore intestinale et évite la pénétration de molécules antigéniques (mal digérées ou mal neutralisées) à travers un intestin moins poreux.
L’antigène HLA B 27 est présent chez 90 % des malades, contre 6 % seulement des témoins (population générale).
Voici le chapitre en pdf si vous voulez des détails sur la PR et la SPA:
Les chercheurs reconnaissent que les facteurs d’environnement rendent compte d’au moins 70 % du déterminisme de la polyarthrite rhumatoïde.
Les résultats du traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), obtenus par le Dr Seignalet qui préconisait la diététique ancestrale, sont bien meilleurs que ceux obtenus par la médecine officielle. Sur 297 malades au diagnostic certain de polyarthrite rhumatoïde, traités et suivis, il a obtenu 127 rémissions complètes, 100 améliorations nettes, 18 améliorations à 50 %, 52 échecs.
C’est-à-dire, dans l’ensemble, 82 % de succès thérapeutique par la diététique ancestrale (qu’il appelait également le régime « hypotoxique » ou « originel »).
Les résultats du traitement de la spondylarthrite ankylosante (SPA / PSR), obtenus par un « régime hypotoxique », sont remarquables. Sur 122 malades traités par le Dr Seignalet, ont été obtenues : 76 rémissions complètes, 40 améliorations nettes et 6 échecs ce qui équivaut à 95 % de succès. La diététique ancestrale modifie la flore intestinale et évite la pénétration de molécules antigéniques (mal digérées ou mal neutralisées) à travers un intestin moins poreux.
L’antigène HLA B 27 est présent chez 90 % des malades, contre 6 % seulement des témoins (population générale).
Voici le chapitre en pdf si vous voulez des détails sur la PR et la SPA:
- Fichiers joints
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Encrassage: Théorie
La théorie des maladies d’élimination p 327. Résumé forum
Extrait de « Rhumatismes : et si votre alimentation était coupable ? » Dr Poinsignon
Les résultats thérapeutiques de la diététique ancestrale sont si efficaces lorsqu’on tarit l’apport des molécules toxiques, en changeant alimentation, que l’organisme est capable d’éliminer les toxines accumulées pendant des années, et ainsi de s’auto-épurer.
Il existe des voies d’élimination accessoires qui fonctionnent en permanence, lors d’une mauvaise alimentation, et que l’on ne perçoit pas comme telles. Une maladie aux causes mystérieuses ou « génétiques » cache en réalité une maladie symptomatique de « sorties » de toxines... Toxines qui sont constamment apportées par un mauvais mode alimentaire.
En partant de ses propres observations, le Dr Seignalet, immunologue, réalise que les cellules « éboueurs de l’organisme » sont des globules blancs (certains leucocytes : macrophages et polynucléaires neutrophiles) et que ces cellules peuvent se déplacer partout dans le corps... Ces cellules « éboueurs » sont retrouvées dans la peau du psoriasis cutané, dans la paroi bronchique au cours de l'asthme, dans la paroi intestinale de la maladie de Crohn ! Etc.
Que font ces cellules de défense antimicrobienne en grande quantité sans attaques microbiennes? Tout simplement, elles sont sur un émonctoire du corps humain, où elles tentent de se débarrasser des toxines. Les émonctoires naturels sont les poumons, la peau, les reins, le foie, les selles, l’urine …
Ces leucocytes chargés de toxines ont recruté d’autres types de cellules blanches: les lymphocytes T., lymphocytes B., plasmocytes, éosinophiles, mastocytes, pour être aidés dans leur travail.
L’inflammation est un processus de nettoyage
C’est le but de cette inflammation. Ces cellules de l’immunité recrutées dans un but de nettoyage vont initier la fabrication des médiateurs cellulaires (les cytokines) pour augmenter l’efficacité de l’élimination. Il existe une amplification inflammatoire morbide, avec des conséquences pathologiques importantes. Ces cytokines pro-inflammatoires aboutiront à des pathologies telles que :
- Le psoriasis cutané : une multiplication du taux de renouvellement des cellules cutanées (augmenter le turn over) par vingt, cinquante ou cent. C’est la desquamation très accélérée de la plaque de psoriasis cutané, qui emporte les leucocytes infiltrés dans l’épiderme chargés de toxines vers l’extérieur de la peau et donc de l’organisme!
- La maladie de Crohn : une augmentation très importante de la sécrétion de mucus des parois intestinales. Sécrétion dans laquelle sont emportées les toxines ou les macrophages, là aussi chargés de toxines dans l’égout colique...
- L’asthme : une augmentation très importante du volume sécrétoire de la muqueuse (après le spasme constrictif de la crise proprement dite), dont le but est de faire desquamer la muqueuse bronchique. Les mucosités de fin de crise d’asthme contiennent les débris de leucocytes.
Le rhumatisme est une tentative de nettoyage par l’inflammation
Cette inflammation dont le but est le nettoyage, produit beaucoup d’effets délétères. Elle est le résultat du recrutement des cellules de l’immunité par de simples macrophages, éboueurs de base du système immunitaire.
Une inflammation chronique libère des médiateurs chimiques (cytokines pro-inflammatoires, enzymes lytiques, protéases, lipases, radicaux libres oxygénés) qui lèsent les tissus, pendant des années... Des lésions irréparables peuvent survenir sur la muqueuse bronchique : dilatations des bronches (DDB), lésions de la muqueuse colique (abcès, sténoses fibreuses, fistules), etc.
Il existe quelquefois dans la maladie du psoriasis cutané et dans la maladie de Crohn des manifestations inflammatoires articulaires qui prennent le nom respectivement de rhumatisme psoriasique et de manifestations rhumatismales de la maladie de Crohn.
Le rhumatisme psoriasique (RP)
Ce sont en général les articulations du bout des doigts qui sont touchées, mais pas que ….
Hypothèse pathogénique du rhumatisme psoriasique
L’hypothèse avant-gardiste du Dr Seignalet de considérer le psoriasis articulaire comme une maladie d’élimination consiste à faire la supposition suivante : la membrane synoviale est choisie par les macrophages pour devenir une voie d’élimination des toxines. Les globules blancs (éboueurs naturels) déversent leur trop-plein de toxines dans l’articulation et, ainsi, procèdent à une tentative désespérée de l’organisme pour se débarrasser de toxines, à l’intérieur des articulations, pour qu’elles soient éliminées par le système immunitaire, recruté secondairement.
Les toxines arrivées dans l’enceinte articulaire provoquent une réaction inflammatoire en chaîne (avec activation du « complément » par le complexe « antigène-anticorps). (Le système du complément est une réaction chimique en chaîne de nombreuses protéines pro-inflammatoires.)
La maladie de Crohn
Il existe également des manifestations inflammatoires articulaires dans la maladie de Crohn.
La maladie de Crohn est une inflammation chronique de la dernière portion de l’intestin grêle (iléon terminal) sur un terrain génétique particulier (gène NOD2). Les manifestations cliniques sont des douleurs abdominales, des diarrhées prolongées et l’émission de glaires sanglantes, une asthénie, un amaigrissement. La fréquence de cette affection a été multipliée par 100... en un siècle. (Tout comme l’asthme.)
Comment expliquer ces atteintes rhumatismales dans des maladies cutanées, comme le psoriasis, ou dans une maladie intestinale chronique comme la maladie de Crohn ?
Il n’est pas étonnant, en appliquant la théorie des maladies d’élimination, de constater que le conflit immunitaire qui prend naissance, certainement, dans la muqueuse digestive enflammée, gagne d'autres terrains d’élimination des toxiques et notamment les terrains articulaires, par la membrane synoviale, qui est prise pour une voie d’élimination accessoire. Arrivés sur place, les macrophages « éboueurs » recrutent des cellules de l’immunité, avec de nombreux lymphocytes. Ceux-ci enflamment la membrane synoviale, ce qui crée une « synovite » articulaire et cliniquement une arthrite : l’inflammation de toute l’articulation, avec son cortège de douleurs.
Dans la maladie de Crohn, une inflammation fragilise les muqueuses. Ceci rend possible une attaque microbienne sur les muqueuses fragilisées. La présence des germes est la conséquence de l'inflammation et non la cause de cette inflammation. L’inflammation de la muqueuse nous indique la porte de sortie des toxines, choisie par le système immunitaire. Se débarrasser des microbes opportunistes, qui attaquent une muqueuse inflammatoire, n’a jamais guéri la maladie qui provoque l'inflammation. Et ceci, tous les médecins le savent.
Par contre, le fait de donner (et parfois les médecins sont obligés) des antibiotiques et des anti-inflammatoires... augmente la porosité de la muqueuse intestinale... Et fait pénétrer encore plus de toxines... à éliminer... La médecine symptomatique aggrave la maladie!
Toutes les sécrétions du corps humain peuvent être une porte de sortie et une voie fluide d’élimination des toxines. La voie principale d’élimination reste la bile, dont le canal se jette dans le grand collecteur que constitue l’intestin. La partie hydrique de la bile sera réabsorbée par la muqueuse intestinale et les toxines éliminées avec les matières fécales. L'urine est une voie importante d’élimination des déchets azotés et de l’hyperacidité, du fonctionnement normal de l’organisme. Mais devant la multiplication des nouvelles molécules (1 500 molécules différentes de pesticides sont « extrêmement préoccupantes » comme l’affirme avec conviction (!) un règlement européen), l’organisme est contraint, les deux voies principales étant saturées, d’utiliser d'autres émonctoires : la peau par la sueur, le sébum (hyper-séborrhée de l’adolescence), les glandes à sécrétions spéciales comme le cérumen, mais aussi les desquamations sèches (pellicules du cuir chevelu ou des sourcils).
Les autres sécrétions, comme les larmes, les sécrétions nasales, la salive, les sécrétions du système digestif, les sécrétions bronchiques, le liquide synovial articulaire, le smegma, et le liquide spermatique élaboré par la prostate, peuvent être utilisées pour éliminer les toxines.
En dehors de la sphère rhumatologique, il existe beaucoup d’autres modèles de maladies d’élimination. De la peau : acné de l’adolescence, eczéma atopique. Des bronches: bronchite chronique surinfectée conduisant aux dilatations des bronches, maladie asthmatique conduisant à la dépendance cortisonique et à l’ostéoporose cortisonée. De la sphère ORL: infections à répétition, sinusites, otites, pharyngites, rhinites, polypes nasaux, aphtes. (Rôles importants des protéines toxiques du lait animal... surtout chez le nourrisson, l’enfant, adolescent.) La théorie pathogénique des maladies d’élimination, montre que les émonctoires peuvent être variés et que la finalité reste la même : se débarrasser des toxines.
La diététique ancestrale est très efficace contre ces maladies d’élimination.
Extrait de « Rhumatismes : et si votre alimentation était coupable ? » Dr Poinsignon
Les résultats thérapeutiques de la diététique ancestrale sont si efficaces lorsqu’on tarit l’apport des molécules toxiques, en changeant alimentation, que l’organisme est capable d’éliminer les toxines accumulées pendant des années, et ainsi de s’auto-épurer.
Il existe des voies d’élimination accessoires qui fonctionnent en permanence, lors d’une mauvaise alimentation, et que l’on ne perçoit pas comme telles. Une maladie aux causes mystérieuses ou « génétiques » cache en réalité une maladie symptomatique de « sorties » de toxines... Toxines qui sont constamment apportées par un mauvais mode alimentaire.
En partant de ses propres observations, le Dr Seignalet, immunologue, réalise que les cellules « éboueurs de l’organisme » sont des globules blancs (certains leucocytes : macrophages et polynucléaires neutrophiles) et que ces cellules peuvent se déplacer partout dans le corps... Ces cellules « éboueurs » sont retrouvées dans la peau du psoriasis cutané, dans la paroi bronchique au cours de l'asthme, dans la paroi intestinale de la maladie de Crohn ! Etc.
Que font ces cellules de défense antimicrobienne en grande quantité sans attaques microbiennes? Tout simplement, elles sont sur un émonctoire du corps humain, où elles tentent de se débarrasser des toxines. Les émonctoires naturels sont les poumons, la peau, les reins, le foie, les selles, l’urine …
Ces leucocytes chargés de toxines ont recruté d’autres types de cellules blanches: les lymphocytes T., lymphocytes B., plasmocytes, éosinophiles, mastocytes, pour être aidés dans leur travail.
L’inflammation est un processus de nettoyage
C’est le but de cette inflammation. Ces cellules de l’immunité recrutées dans un but de nettoyage vont initier la fabrication des médiateurs cellulaires (les cytokines) pour augmenter l’efficacité de l’élimination. Il existe une amplification inflammatoire morbide, avec des conséquences pathologiques importantes. Ces cytokines pro-inflammatoires aboutiront à des pathologies telles que :
- Le psoriasis cutané : une multiplication du taux de renouvellement des cellules cutanées (augmenter le turn over) par vingt, cinquante ou cent. C’est la desquamation très accélérée de la plaque de psoriasis cutané, qui emporte les leucocytes infiltrés dans l’épiderme chargés de toxines vers l’extérieur de la peau et donc de l’organisme!
- La maladie de Crohn : une augmentation très importante de la sécrétion de mucus des parois intestinales. Sécrétion dans laquelle sont emportées les toxines ou les macrophages, là aussi chargés de toxines dans l’égout colique...
- L’asthme : une augmentation très importante du volume sécrétoire de la muqueuse (après le spasme constrictif de la crise proprement dite), dont le but est de faire desquamer la muqueuse bronchique. Les mucosités de fin de crise d’asthme contiennent les débris de leucocytes.
Le rhumatisme est une tentative de nettoyage par l’inflammation
Cette inflammation dont le but est le nettoyage, produit beaucoup d’effets délétères. Elle est le résultat du recrutement des cellules de l’immunité par de simples macrophages, éboueurs de base du système immunitaire.
Une inflammation chronique libère des médiateurs chimiques (cytokines pro-inflammatoires, enzymes lytiques, protéases, lipases, radicaux libres oxygénés) qui lèsent les tissus, pendant des années... Des lésions irréparables peuvent survenir sur la muqueuse bronchique : dilatations des bronches (DDB), lésions de la muqueuse colique (abcès, sténoses fibreuses, fistules), etc.
Il existe quelquefois dans la maladie du psoriasis cutané et dans la maladie de Crohn des manifestations inflammatoires articulaires qui prennent le nom respectivement de rhumatisme psoriasique et de manifestations rhumatismales de la maladie de Crohn.
Le rhumatisme psoriasique (RP)
Ce sont en général les articulations du bout des doigts qui sont touchées, mais pas que ….
Hypothèse pathogénique du rhumatisme psoriasique
L’hypothèse avant-gardiste du Dr Seignalet de considérer le psoriasis articulaire comme une maladie d’élimination consiste à faire la supposition suivante : la membrane synoviale est choisie par les macrophages pour devenir une voie d’élimination des toxines. Les globules blancs (éboueurs naturels) déversent leur trop-plein de toxines dans l’articulation et, ainsi, procèdent à une tentative désespérée de l’organisme pour se débarrasser de toxines, à l’intérieur des articulations, pour qu’elles soient éliminées par le système immunitaire, recruté secondairement.
Les toxines arrivées dans l’enceinte articulaire provoquent une réaction inflammatoire en chaîne (avec activation du « complément » par le complexe « antigène-anticorps). (Le système du complément est une réaction chimique en chaîne de nombreuses protéines pro-inflammatoires.)
La maladie de Crohn
Il existe également des manifestations inflammatoires articulaires dans la maladie de Crohn.
La maladie de Crohn est une inflammation chronique de la dernière portion de l’intestin grêle (iléon terminal) sur un terrain génétique particulier (gène NOD2). Les manifestations cliniques sont des douleurs abdominales, des diarrhées prolongées et l’émission de glaires sanglantes, une asthénie, un amaigrissement. La fréquence de cette affection a été multipliée par 100... en un siècle. (Tout comme l’asthme.)
Comment expliquer ces atteintes rhumatismales dans des maladies cutanées, comme le psoriasis, ou dans une maladie intestinale chronique comme la maladie de Crohn ?
Il n’est pas étonnant, en appliquant la théorie des maladies d’élimination, de constater que le conflit immunitaire qui prend naissance, certainement, dans la muqueuse digestive enflammée, gagne d'autres terrains d’élimination des toxiques et notamment les terrains articulaires, par la membrane synoviale, qui est prise pour une voie d’élimination accessoire. Arrivés sur place, les macrophages « éboueurs » recrutent des cellules de l’immunité, avec de nombreux lymphocytes. Ceux-ci enflamment la membrane synoviale, ce qui crée une « synovite » articulaire et cliniquement une arthrite : l’inflammation de toute l’articulation, avec son cortège de douleurs.
Dans la maladie de Crohn, une inflammation fragilise les muqueuses. Ceci rend possible une attaque microbienne sur les muqueuses fragilisées. La présence des germes est la conséquence de l'inflammation et non la cause de cette inflammation. L’inflammation de la muqueuse nous indique la porte de sortie des toxines, choisie par le système immunitaire. Se débarrasser des microbes opportunistes, qui attaquent une muqueuse inflammatoire, n’a jamais guéri la maladie qui provoque l'inflammation. Et ceci, tous les médecins le savent.
Par contre, le fait de donner (et parfois les médecins sont obligés) des antibiotiques et des anti-inflammatoires... augmente la porosité de la muqueuse intestinale... Et fait pénétrer encore plus de toxines... à éliminer... La médecine symptomatique aggrave la maladie!
Toutes les sécrétions du corps humain peuvent être une porte de sortie et une voie fluide d’élimination des toxines. La voie principale d’élimination reste la bile, dont le canal se jette dans le grand collecteur que constitue l’intestin. La partie hydrique de la bile sera réabsorbée par la muqueuse intestinale et les toxines éliminées avec les matières fécales. L'urine est une voie importante d’élimination des déchets azotés et de l’hyperacidité, du fonctionnement normal de l’organisme. Mais devant la multiplication des nouvelles molécules (1 500 molécules différentes de pesticides sont « extrêmement préoccupantes » comme l’affirme avec conviction (!) un règlement européen), l’organisme est contraint, les deux voies principales étant saturées, d’utiliser d'autres émonctoires : la peau par la sueur, le sébum (hyper-séborrhée de l’adolescence), les glandes à sécrétions spéciales comme le cérumen, mais aussi les desquamations sèches (pellicules du cuir chevelu ou des sourcils).
Les autres sécrétions, comme les larmes, les sécrétions nasales, la salive, les sécrétions du système digestif, les sécrétions bronchiques, le liquide synovial articulaire, le smegma, et le liquide spermatique élaboré par la prostate, peuvent être utilisées pour éliminer les toxines.
En dehors de la sphère rhumatologique, il existe beaucoup d’autres modèles de maladies d’élimination. De la peau : acné de l’adolescence, eczéma atopique. Des bronches: bronchite chronique surinfectée conduisant aux dilatations des bronches, maladie asthmatique conduisant à la dépendance cortisonique et à l’ostéoporose cortisonée. De la sphère ORL: infections à répétition, sinusites, otites, pharyngites, rhinites, polypes nasaux, aphtes. (Rôles importants des protéines toxiques du lait animal... surtout chez le nourrisson, l’enfant, adolescent.) La théorie pathogénique des maladies d’élimination, montre que les émonctoires peuvent être variés et que la finalité reste la même : se débarrasser des toxines.
La diététique ancestrale est très efficace contre ces maladies d’élimination.
Dernière édition par Luc le Lun 4 Juil 2016 - 12:09, édité 3 fois
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Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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Sources des toxines alimentaires et des bactéries
Résumé sur l’origine des toxines :
A) Les toxines proviennent de notre alimentation par les hautes températures de cuisson, ce qui occasionne des formes isomériques (en miroir) des molécules alimentaires. Ces molécules sont mal digérées et encrassent les émonctoires saturés. Par exemple, l’hydrogénation des graisses (graisses trans), l’altération des acides aminés (réaction de Maillard), les nitrosamines et amines hétérocycliques produites par la cuisson au-dessus de 110° C.
Nous n’avons pas les enzymes adaptées pour assimiler les molécules issues du « génie technologique ». En outre, les molécules chimiques ajoutées, intégrées aux aliments manufacturés compliquent encore le travail d’épuration / filtration du foie …
B) D’autres toxines proviennent des bactéries, moisissures et autres micro-organismes
- Bactéries pathogènes : Aflatoxine, toxine botulique, etc.
- Fragments de paroi des bactéries. Lorsque notre système immunitaire détruit un envahisseur, des résidus de parois de cet envahisseur sont pris pour cible (LPS). Par un effet de mimétisme moléculaire, ces résidus LPS sont probablement confondus avec des séquences de nos acides aminés. Ces molécules sont très antigéniques et stimulent donc à tort notre système immunitaire.
NDLR : En soi, les lipopolysaccharides (LPS) ne sont pas toxiques. Au contraire, mais des résidus de parois de bactéries, à base de LPS, doivent être éliminés. A ce moment les macrophages font leur travail d’élimination mais le système contrôle est alerté à tort. Une deuxième ligne de défense arrive …
Conclusion perso : Ne chargez pas trop la barque et allez-y en douceur dans le processus de détoxication. Commencez par soulager le travail du foie ! Pas en 3 semaines, hein ! Mais plutôt en 3 mois, précédé d’une correction du régime acido-basique (étalé sur 6 mois), idéalement.
A) Les toxines proviennent de notre alimentation par les hautes températures de cuisson, ce qui occasionne des formes isomériques (en miroir) des molécules alimentaires. Ces molécules sont mal digérées et encrassent les émonctoires saturés. Par exemple, l’hydrogénation des graisses (graisses trans), l’altération des acides aminés (réaction de Maillard), les nitrosamines et amines hétérocycliques produites par la cuisson au-dessus de 110° C.
Nous n’avons pas les enzymes adaptées pour assimiler les molécules issues du « génie technologique ». En outre, les molécules chimiques ajoutées, intégrées aux aliments manufacturés compliquent encore le travail d’épuration / filtration du foie …
B) D’autres toxines proviennent des bactéries, moisissures et autres micro-organismes
- Bactéries pathogènes : Aflatoxine, toxine botulique, etc.
- Fragments de paroi des bactéries. Lorsque notre système immunitaire détruit un envahisseur, des résidus de parois de cet envahisseur sont pris pour cible (LPS). Par un effet de mimétisme moléculaire, ces résidus LPS sont probablement confondus avec des séquences de nos acides aminés. Ces molécules sont très antigéniques et stimulent donc à tort notre système immunitaire.
NDLR : En soi, les lipopolysaccharides (LPS) ne sont pas toxiques. Au contraire, mais des résidus de parois de bactéries, à base de LPS, doivent être éliminés. A ce moment les macrophages font leur travail d’élimination mais le système contrôle est alerté à tort. Une deuxième ligne de défense arrive …
Conclusion perso : Ne chargez pas trop la barque et allez-y en douceur dans le processus de détoxication. Commencez par soulager le travail du foie ! Pas en 3 semaines, hein ! Mais plutôt en 3 mois, précédé d’une correction du régime acido-basique (étalé sur 6 mois), idéalement.
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Théorie d'encrassage, selon le Dr Jean Seignalet, médecin immunologiste.
Nous tombons « malades » lorsque notre organisme sort / évacue les poubelles. Dans ce cas l’organisme n’arrive plus à traiter / évacuer les excès en douceur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Nous tombons « malades » lorsque notre organisme sort / évacue les poubelles. Dans ce cas l’organisme n’arrive plus à traiter / évacuer les excès en douceur
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Les macromolécules mal décomposées / assimilées peuvent provoquer trois sortes de pathologies: a écrit:- maladies auto-immunes (majorité des PR, spondylarthrites, etc.)
- maladies d'encrassage (75 % des diabètes de type 2, de l’arthrose, de la fibromyalgie, etc.)
- maladies d'élimination (plus de 90 % pour : acné, colite, RCH, asthme, rhume des foins ; 75 % pour le psoriasis, etc.).
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Ce qui est coupable ce n'est pas notre alimentation...
Il n'y a pas de coupable, juste un manque de détermination à recouper connaissances et expérience personnelle, personnelle car les stats en matière de nutrition ne sont pas pertinentes.
Ce n'est pas qu'on ne se soit pas penché sur le sujet.
La citation qu'il y a dans ma signature a été écrite il y a 100 ans, elle est encore tellement d'actualité...
Certains ne sont pas pressés que l'on y voir clair.
Mais c'est indéniable le voile se lève...pour qui veut s'y investir un peu.
Merci Luc de ta contribution.
Il n'y a pas de coupable, juste un manque de détermination à recouper connaissances et expérience personnelle, personnelle car les stats en matière de nutrition ne sont pas pertinentes.
Ce n'est pas qu'on ne se soit pas penché sur le sujet.
La citation qu'il y a dans ma signature a été écrite il y a 100 ans, elle est encore tellement d'actualité...
Certains ne sont pas pressés que l'on y voir clair.
Mais c'est indéniable le voile se lève...pour qui veut s'y investir un peu.
Merci Luc de ta contribution.
Dernière édition par Flo le Mer 6 Juil 2016 - 12:42, édité 2 fois
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Les préjugés, les habitudes et l'ignorance concernant l'alimentation, sont si grands, que la diététique a longtemps été "le chaînon manquant de l'esprit humain" Arnold EHRET
Le chainon manquant a été découvert et décrit en 2017 dans l'Eloge du cru de Dominique Guyaux, c'est l'olfaction qui permet de réaliser les choix alimentaires pour atteindre l'homéostasie.
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Luc a écrit:Les macromolécules mal décomposées / assimilées peuvent provoquer trois sortes de pathologies: a écrit:- maladies auto-immunes (majorité des PR, spondylarthrites, etc.)
- maladies d'encrassage (75 % des diabètes de type 2, de l’arthrose, de la fibromyalgie, etc.)
- maladies d'élimination (plus de 90 % pour : acné, colite, RCH, asthme, rhume des foins ; 75 % pour le psoriasis, etc.).
MDR! Et pour ceux qui cumulent les 3 catégories?
Chouchouter son foie
Je chouchouterais mon foie. Pas en le stimulant mais en l'assistant.
J'optimiserais aussi le fonctionnement de la thyroïde. Interaction.
je viens d'écrire un post sur les endotoxines: Tu ferais bien de comprendre la "philosophie" qui en découle afin d'affiner la stratégie en cas de réveil du système immunitaire.
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Si le foie n'arrive plus à suivre le débit pour neutraliser les endotoxines, cela se traduit par une réaction du système. Les toxines tournent en rond.
Cherche à comprendre comment on peut ralentir la production, comment on peut temporairement freiner / anesthésier l'emballement, comment on peut s'alimenter sans charger la barque ...
Par exemple: On commence la journée avec une plage de récup:
un verre d'eau au lever.
Petit déj décalé vers 9H30':
jus d'orange fraichement pressé (100 ml) ou une orange à défaut.
une càc de beurre de coco.
Tu peux ajouter un fruit de saison si sans pépin (thyroïde).
Un jour sur deux, je prendrais un jaune d'œuf cru (voire un œuf très légèrement cuit).
Une infusion tiède (maxi 60 ° c) avec 1/4 de jus de citron et 1/2 càc de miel si pas de 2ème fruit.
C'est la meilleure option: Tu apportes modérément fructose et glucose (30 à 50 g), un chouia de MCT et tu laisses récupérer l'organisme.
L'autre option, serait un jour avec alternance: jus et potage vert. Tu peux prendre à midi un mix avec collagène (glycine) et protéine de chanvre. Essaye de viser 15 g de protéine.
J'optimiserais aussi le fonctionnement de la thyroïde. Interaction.
je viens d'écrire un post sur les endotoxines: Tu ferais bien de comprendre la "philosophie" qui en découle afin d'affiner la stratégie en cas de réveil du système immunitaire.
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Si le foie n'arrive plus à suivre le débit pour neutraliser les endotoxines, cela se traduit par une réaction du système. Les toxines tournent en rond.
Cherche à comprendre comment on peut ralentir la production, comment on peut temporairement freiner / anesthésier l'emballement, comment on peut s'alimenter sans charger la barque ...
Par exemple: On commence la journée avec une plage de récup:
un verre d'eau au lever.
Petit déj décalé vers 9H30':
jus d'orange fraichement pressé (100 ml) ou une orange à défaut.
une càc de beurre de coco.
Tu peux ajouter un fruit de saison si sans pépin (thyroïde).
Un jour sur deux, je prendrais un jaune d'œuf cru (voire un œuf très légèrement cuit).
Une infusion tiède (maxi 60 ° c) avec 1/4 de jus de citron et 1/2 càc de miel si pas de 2ème fruit.
C'est la meilleure option: Tu apportes modérément fructose et glucose (30 à 50 g), un chouia de MCT et tu laisses récupérer l'organisme.
L'autre option, serait un jour avec alternance: jus et potage vert. Tu peux prendre à midi un mix avec collagène (glycine) et protéine de chanvre. Essaye de viser 15 g de protéine.
Dernière édition par Luc le Mer 6 Juil 2016 - 13:07, édité 1 fois
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
C'est bien en cela que l'approche hygiéniste est pertinente, parce qu'on est souvent touché par plusieurs types de pathologie, c'est une approche par les causes de la saturation des tissus.Mirzoune a écrit:Luc a écrit:Les macromolécules mal décomposées / assimilées peuvent provoquer trois sortes de pathologies: a écrit:- maladies auto-immunes (majorité des PR, spondylarthrites, etc.)
- maladies d'encrassage (75 % des diabètes de type 2, de l’arthrose, de la fibromyalgie, etc.)
- maladies d'élimination (plus de 90 % pour : acné, colite, RCH, asthme, rhume des foins ; 75 % pour le psoriasis, etc.).
MDR! Et pour ceux qui cumulent les 3 catégories?
Il est complémentaire de reboucler avec l'analyse par symptôme de la médecine conventionnelle qui explique plus en détails le comment.
Lorsqu'on a compris l'intérêt des 2 approches, comme JP Poinsignon, l'efficacité du "traitement" est augmenté.
Dernière édition par Flo le Jeu 7 Juil 2016 - 16:52, édité 1 fois
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Nos enzymes ont-elles évolué avec le génie génétique?
Flo a écrit:c'est une approche par les causes de la saturation des tissus.
C'est le nœud du problème.
Je suis arrivé à la fin de l'ouvrage. J'ai encore noté un ou deux points intéressants sur lesquels je reviens ...
Horloge biologique et mutation génétique
Nos enzymes ne sont pas adaptées à ces changements !
Extrait de : « Rhumatismes : et si votre alimentation était coupable ? ».
Le début des dérives de l’alimentation moderne. p 57 – 61
L'Homo sapiens sapiens est un piètre agriculteur et un mauvais éleveur; il maltraite la nature sans prendre conscience qu’il en fait entièrement partie.
L’agriculteur moderne est contraint d’utiliser des engrais chimiques, en oubliant le principe de jachères, des pesticides de synthèse très dangereux, en oubliant la « part du feu » traditionnelle sur toutes les récoltes (part réservée aux insectes et autres « nuisibles »).
En oubliant qu’il doit conserver la maîtrise de graines pour l’année suivante, il achète des semences OGM hybrides et générant des plantes stériles, en abandonnant sa liberté d’agriculteur aux manipulateurs génétiques regroupés en firmes industrielles, qui n’ont pour morale que celle du profit et celle de « Après moi, le déluge », sous un masque de progrès technologiques. La productivité agricole s’est appuyée sur la mécanisation des moyens de production, en supprimant le travail d’un grand nombre de paysans qui se sont transformés en ouvriers, de l’ère industrielle aux XIXe et XXe siècles. L’exode rural a gonflé le nombre d’habitants des villes. C’est le même processus qui se passe avec le phénomène de mondialisation du XXIe siècle. Les spécialistes de la prospective des populations annoncent que 4/5 des habitants de la planète habiteront dans des villes géantes au cours des siècles qui arrivent. Le peu de paysans qui restera, sera contraint, malheureusement, d’utiliser la chimie pour produire des OGM, avec d’hypothétiques rendements et des aliments de qualité nutritionnelle fort suspecte !...
Est-ce que le bio l’emportera sur le chimique? La vie naturelle sur la synthèse artificielle? (C’est tout de même très mal parti ! À l’heure où j’écris ces lignes, seulement 2 % des terres cultivables en France sont plantées en agriculture biologique, la France reste l’un des plus gros consommateurs d’Europe d’engrais chimique, d’antibiotiques et de pesticides dans sa production alimentaire : son « pétrole vert ».)
La prodigieuse accélération de la dégradation de notre alimentation est remarquable. De moins 200.000 ans à moins 100.00 ans, le « cueilleur-chasseur » forge nos gènes pour une alimentation naturelle prélevée dans la nature : c’est le paléolithique. Pendant 190000 ans, les hommes prélèvent directement dans la nature de quoi se nourrir.
Les trois « révolutions » du néolithique produisent l'agriculture, la domestication des animaux et la cuisson des aliments sur une période de dix mille ans. Alors que nos gènes ont été forgés durant plus de deux cent mille ans avec un autre type alimentaire (céréales sauvages, pas de laitages, nutriments consommés crus).
Trois nouvelles modifications alimentaires, non anodines, se font sur cent ans: un seul siècle : le XXe.
Nos gènes ne peuvent pas s’adapter aussi vite... Nous ne mangeons plus l'alimentation humaine adaptée à nos enzymes... (tout du moins en Occident).
En 1985, le docteur Boyd Eaton qui fut l’un des premiers à prôner le « régime paléolithique » pour retrouver la santé constate: « La fréquence des mutations spontanées de l’ADN est de l’ordre de un demi pour cent... par million d’années. ».
Ce qui représente un pour cent de mutations spontanées tous les deux millions d’années. Un homme possède environ 25000 gènes. Un pour cent de ces gènes présente une mutation tous les deux millions d’années, autrement dit, 25 gènes mutent tous les 200000 ans (200000 ans représentent le temps écoulé depuis les débuts de l’apparition de l’Homo sapiens sur la planète). Si nous considérons notre évolution depuis deux cent mille ans, on peut donc considérer, selon l’horloge moléculaire, que seulement 25 gènes ont statistiquement muté. Les mutations se divisent (en génétique) en mutations neutres, favorables ou néfastes. IL est extrêmement difficile de savoir, sur une évolution de deux cent mille ans, quelles sont les mutations qui nous ont été favorables, neutres ou défavorables. Certes, notre larynx s’est modifié, avec des mutations, améliorant nos possibilités vocales... nous rendant ainsi plus bavards et plus communicants ! Certes nous avons perdu beaucoup de poils, du moins, si nous nous en référons à l’image que nous nous faisons de nos ancêtres préhistoriques, une mutation a dû passer par là !
(Selon, l’éthologue Desmond Morris (auteur du livre Le singe nu, The Naked Ape, réalisant une étude humoristique et distanciée de l’Homme, en tant que singe), « l’homme est un obsédé sexuel »... Il est le seul mammifère qui invente un acte sexuel, hors de la période de fécondation de sa femelle, avec il est vrai, le bonobo..., son cousin germain.)
La vitesse évolutive (au sens évolution darwinienne) de notre espèce, comme de toutes les autres espèces, est beaucoup plus lente que nous le voudrions. Sur beaucoup d’aspects comportementaux, nous restons des êtres « préhistoriques ». Notre agressivité semble être la même que celle de nos ancêtres. Il suffit d’inhiber notre cerveau cortical (évolué?) passagèrement avec de l’alcool pour revoir rapidement ressurgir notre cerveau reptilien (primitif!)... et nos plus basses pulsions. (In vino veritas... diront certains!)
L’horloge moléculaire est ainsi faite, la vitesse d’adaptation et d’évolution est à l’échelle de l’espèce et non à l’échelle de l’individu !
Ce qui signifie que nous avons les mêmes gènes que nos ancêtres... d’il y a 100 000 ans... à une dizaine près... avec peut-être seulement un ou deux gènes favorables à notre évolution qui continue à son rythme. Nous avons les mêmes gènes que nos ancêtres du paléolithique, ce qui signifie que nous avons le même équipement enzymatique pour faire fonctionner notre machinerie chimique et notre jeu de construction moléculaire.
Les mêmes enzymes digestives pour démonter notre alimentation végétale et animale (catabolisme), et la remonter, brique après brique, molécule par molécule, à la manière humaine (anabolisme), pour l’incorporer à notre construction, les mêmes enzymes hépatiques pour neutraliser les toxines, les mêmes enzymes pour nous défendre contre les microbes pathogènes.
Ayant les mêmes enzymes, il faut les placer devant les mêmes substrats pour qu’elles assument les mêmes fonctions digestives. C’est pourquoi nous devons les placer devant les mêmes aliments... Pour notre bonne santé.
L'idée est géniale (elle n’est pas de moi !) car elle fait correspondre la paléodiététique anthropologique et la génomique la plus moderne.
Cette idée fait peu à peu son chemin, difficilement mais certainement. Ce chemin n’est pas facilité par les « nutritionnistes » officiels formatés par des connaissances vieillies et tous les inféodés aux lobbies de l’agroalimentaire industrialisé et chimique.
En France, c’est au docteur Jean Seignalet, rhumatologue, immunologue, pionnier des groupes tissulaires HLA avec le professeur Dausset, qu’il revient d’avoir divulgué et expliqué pourquoi l’alimentation moderne nous rendait malade; en provoquant les maladies d’encrassage, d’élimination et auto-immunes.
Le professeur Henri Joyeux, gastro-entérologue et cancérologue réputé, pionnier dès 1980 de la nutrithérapie, a prouvé l’intérêt pour la santé, de la cuisson des aliments par la vapeur douce.
(Il est malheureusement prouvé que la cuisson des aliments, à haute température, les rend extrêmement toxiques par la création des molécules de Maillard et tous les composés chimiques favorisant les cancers. Nous verrons ceci en détail.)
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Re: Rhumatisme: Et si votre alimentation était coupable?
Waouh! Super explications! Je vais mettre ce sujet en tête de gondole!
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