Aliments autorisés ou recommandés dans le régime hypotoxique

**Luc** Lun 2 Jan 2017 - 10:28

*) La diète hypotoxique, en bref, ndlr

Un régime sans gluten, sans caséine et sans maïs. C’est la principale ligne directrice, pour les débutants.
Mieux vaut ne pas cuire au-dessus de 110 °. Mangez organique et local, de préférence.

Consommez les pseudo-céréales avec modération si les intestins sont perméables. Pas bon pour les cellules endothéliales. Les céréales entrainent la sécrétion de zonuline. La zonuline augmente la perméabilité intestinale (leaky gut).

**Luc** Lun 2 Jan 2017 - 10:29

*) La diète hypotoxique, en détail (Jacqueline LAGACÉ)

1. céréales : Le riz (brun et blanc), le sarrasin, le sésame, le quinoa, le tapioca, les pâtes faites entièrement de riz blanc ou brun ou de quinoa. (1)

NDLR : Le tégument du riz est susceptible de contenir de l’aluminium (contamination fréquente de l’environnement. Pas de sirop de riz brun.

2. Légumes : Tous les légumes sont autorisés et favorisés.

3. légumineuses : Les fèves, les haricots blancs ou rouges, les lentilles, les pois, les pois chiche.

4. Fruits : Tous les fruits frais sont fortement recommandés.

Les fruits secs ou en conserve sont largement représentés dans le régime: amandes, arachides, dattes, noisettes, noix, olives, pignons et pruneaux.

5. Graines : Les graines germées de soja, de lentilles, de pois chiches, de haricots, de luzerne et de riz sont conseillées.

6. Probiotiques : Il est recommandé de consommer des probiotiques et des prébiotiques sous leurs différentes formes.

7. Viande : Les poissons gras, comme le saumon, le flétan, le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines, et de la viande blanche, de préférence à la viande rouge.

8. Matières grasses : Seules les huiles vierges utilisées crues, et de préférence biologiques, doivent faire partie de notre alimentation : huile d’olive, huile de noix, huile de canola biologique (pour éviter les OGMs), huile de noix coco, huile d’onagre et de bourrache, etc. On devrait favoriser davantage les oméga-3, car les oméga-6 sont omniprésents dans la nourriture transformée par l’industrie.

9. Sucreries : Les sucres complets pris avec modération (sirop d'érable, miel, sucre brun non raffiné comme le sucanat).

Le chocolat noir, particulièrement le chocolat cru, est recommandé mais en petite quantité.

10. Boissons : L’eau, les boissons à base de riz, les boissons à base d’amande, les boissons à base de soja, la crème de soja et les yaourts de soja.

Le café et le thé doivent être consommés en quantité raisonnable. La chicorée est encouragée. Les boissons alcoolisées autre que la bière sont autorisées à dose modérée. Les bières sans gluten sont autorisées.

11. Assaisonnement : Les condiments sont tous autorisés: poivre, vinaigre, citron, oignon, ail, moutarde, persil, câpres, cari, plantes aromatiques.

12. Suppléments : Seuls les suppléments de vitamine D sont recommandés.

**Luc** Lun 2 Jan 2017 - 10:31

*) Notes et conseils de Jacqueline LAGACÉ, à propos des aliments autorisés

1. Le riz brun est préférable au riz blanc en raison de ses qualités nutritives supérieures.

2. Il est fortement conseillé de manger cru le plus possible les légumes qui s’y prêtent. Pour les légumes qui doivent être cuits, favoriser la cuisson à la vapeur douce.

4. Les fruits secs ou en conserve doivent être mangés crus.

6. Les probiotiques sont des micro-organismes normaux de l’intestin sain. Les produits Bio-K+ et d’autres, selon des rapports de recherche, sont à favoriser à la condition qu’ils ne soient pas développés dans des produits laitiers. Les capsules entérosolubles conçues pour se dissoudre dans l’intestin ont démontré, par des études cliniques, qu’ils sont particulièrement efficaces pour le maintien d’un bon équilibre de la flore intestinale.

8. On trouve des oméga-3 dans les poissons gras. Les oméga-3 sont recommandés pour assurer le développement et le fonctionnement normal du cerveau. De plus, les acides gras essentiels jouent un rôle de premier plan dans la synthèse et le fonctionnement des neurotransmetteurs du cerveau et des molécules du système Immunitaire.

On trouve des oméga-3 dans certains poissons gras, dans les algues, le chia, les graines de lin, l’huile de soja et de canola et des oméga-6 dans la plupart des huiles végétales.

La consommation d’acides gras oméga-3 (DHA et EPA) et d’oméga-6 (acide linoléique) devrait favoriser davantage les omega-3.

9. Les sucres complets sont riches en potassium, en magnésium, en calcium, en phosphore, en fer, en vitamines ainsi qu’en antioxydants particulièrement dans le cas du sirop d’érable. Le sucre brun complet genre Sucanat n’est pas sous forme de cristaux mais de boulettes opaques.

10. Consommer avec modération les produits du soja non fermentés.

Le miso et le natto sont préférables puisqu’il s’agit de soja fermenté

La consommation de certaines eaux minérales est fortement recommandée lorsqu’elles sont riches en calcium ≥200 mg/l) et en bicarbonate (≥700 mg/l) et pauvres en sulfate.

11. Le sel doit être utilisé avec parcimonie et de préférence sous forme de sel complet comme le sel d’Himalaya riche en minéraux et oligo-éléments Le sel raffiné devrait être remplacé par du sel complet ou brut.

12. Les études récentes ne favorisent pas actuellement la consommation de suppléments de minéraux et de vitamines à l’exception de suppléments de vitamine D en raison du manque de soleil au Canada durant près de la moitié de l’année et de la quantité minime de cette vitamine présente dans notre alimentation.

**Luc** Lun 2 Jan 2017 - 10:34

1. Laits de source animale : Tous les laits provenant de sources animales quelles qu’elles soient, et leurs dérivés, tels que le beurre, la crème, les fromages, le yaourt, la crème glacée, etc.

2. Céréales : Tous les aliments qui contiennent du blé, du seigle, du kamut, de l’orge, de l’avoine, du maïs, de l’épeautre et, en particulier, les céréales prêtes à manger, les pains, les biscuits, les craquelins, les pâtisseries, les pâtes, même la bière qui contient des protéines de l’orge.

3. Matières grasses : Les huiles raffinées, c’est-à-dire les huiles qui ont été soumises à la chaleur et/ou à un traitement chimique par opposition aux huiles vierges, pressées à froid. Éviter les gras trans qui sont présents en grande quantité dans les shortenings et les margarines préparées à partir d'huile hydrogénée. Éviter l’huile de palme que l’on retrouve de façon courante dans les gâteaux et pâtisseries vendus dans le commerce. Limiter la prise de gras saturés.

4. Assaisonnement : Limiter le plus possible la consommation de sel blanc raffiné.

5. Sucreries : Limiter au maximum la consommation de sucre blanc raffiné. Les jus commerciaux, même sucrés avec du jus de raisin ou autre, les boissons gazeuses et les confitures bourrées de sucre blanc sont à proscrire.

6. Viandes: Diminuer l’apport des viandes rouges en faveur des viandes blanches tout en limitant sa consommation à une fois par Jour.

Éviter les aliments fabriqués industriellement à partir de produits animaliers comme les charcuteries, le bacon, les blancs d’œufs en poudre et la poudre de lait.

7. Aliments préparés : Limiter le plus possible la consommation d'aliments préparés industriellement. Éviter les frites et les croustilles.

**Luc** Lun 2 Jan 2017 - 10:35

*) Notes et conseils de Jacqueline LAGACÉ

1. Il faut particulièrement éviter de consommer la poudre de lait car en plus des méfaits associés au lait lui-même, elle entraîne une augmentation marquée de la quantité de glycotoxines dans les aliments. On retrouve de la poudre de lait sous le nom de «produits laitiers», «protéines de lait» ou «substances laitières» dans de nombreux aliments industriels.

2. Les pains et autres aliments fabriqués avec ces céréales sous forme de grains entiers contiennent davantage d’acrylamide, une glycotoxine concentrée surtout dans l’enveloppe des grains et qui s’avère toxique à long terme pour beaucoup d’individus en fonction de la génétique et de l’âge.

6. Éviter le plus possible de cuire les protéines animales à une température supérieure à 110-120°C pour empêcher la formation de glycotoxines.

Éviter de consommer des viandes et des poissons cuits à température très élevée comme les grillades, les fritures et la cuisson sur le barbecue. Ce genre de cuisson favorise une forte production de glycotoxines et de produits toxiques cancérigènes. Toutefois, la cuisson à température élevée induit moins de glycotoxines dans les poissons que dans les viandes.
7. Les aliments préparés contiennent généralement des quantités importantes de sucre, de sel, de mauvais gras, de produits chimiques pour la conservation, de colorants, de glycotoxines, etc. L’exposition de pommes de terre à des températures très élevées entraîne la formation de quantités importantes d’acrylamide; le problème ne se pose pas lorsque les pommes de terre sont bouillies

**Luc** Lun 2 Jan 2017 - 10:41

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