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Comprendre l'inflammation et l'impact sur les maladies auto-immunes
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Mirzoune et Ciboulette SGSC :: Nutrition et santé - Optimisez votre alimentation :: La santé en pratique :: Prévention - S’informer pour rester en bonne santé
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Comprendre l'inflammation et l'impact sur les maladies auto-immunes
Comprendre l'inflammation et l’impact du microbiome déséquilibré sur l'immunité
L'inflammation est vraiment la force motrice / le facteur primordial dans la survenue de maladies auto-immunes, présentes ou en cours de développement. Cela commence souvent, principalement, dans l'intestin. Et à partir de l'intestin, cela s'étend à toutes sortes de tissus pouvant être très éloignés de l'intestin, en fonction de la susceptibilité génétique (faiblesse du terrain). Et il est très important de comprendre comment cela se produit. Notre intestin est lié à ce que les spécialistes appellent le GALT. GALT est l’acronyme de tissu lymphoïde associé à l'intestin (Gut Associated Lymphoid Tissue).
Le GALT est une énorme masse de tissu intestinal qui constitue près de 70 à 80% de l'ensemble de notre tissu immunitaire dans le corps. Sa fonction est de protéger le corps contre les invasions intestinales. En raison de sa fonction physiologique dans l'absorption des aliments, la surface de la muqueuse est mince et agit comme une barrière perméable à l'intérieur du corps. De même, sa fragilité et sa perméabilité créent une vulnérabilité à l'infection et, en fait, la grande majorité des agents infectieux envahissant le corps humain utilise cette voie.
La fonction principale du GALT consiste donc à échantillonner tout ce qui provient de l’environnement, aliments et produits chimiques, toxines, microbes, virus, parasites, amibes, etc. Tout ce qui entre dans votre corps et auquel vous êtes exposé dans le monde qui vous entoure passe par votre tube digestif et est en fait échantillonné dans votre GALT. Maintenant, comment votre GALT, votre tissu lymphoïde associé à l'intestin répond à ces stimuli déterminera votre risque de maladie auto-immune. Et la réponse affecte le reste de votre système car le GALT est lié à quelque chose qu’on appelle « les glandes mésentériques ». Le GALT est donc équipé d’un système de communication (canaux) appelé glandes mésentériques. Ces signaux vont au thymus où ils sont interprétés et obtiennent une réponse hormonale. C’est ainsi que notre intestin est connecté au reste du corps et qu’une maladie auto-immune peut survenir.
3 composants sont requis
Le processus d'induction d'une maladie auto-immune nécessite 3 choses que nous appelons « la triade des maladies ». La première chose est la prédisposition génétique (faiblesse du terrain). Vous ne verrez pour ainsi dire jamais la manifestation d'une maladie génétique, à moins que des facteurs environnementaux ne soient impliqués. C’est la deuxième partie de l’équation (pollution ou malbouffe, par exemple). Et la troisième partie est la dysbiose intestinale. Maintenant, s'il vous manque l'un de ces 3 facteurs, le risque d'apparition de la maladie est très, très faible. Si vous les avez tous les trois, si vous avez ce triangle, le risque d'exprimer la maladie est très, très élevé. Maintenant, voici la chose qui est vraiment intéressante. La présence de cette triade, même à la naissance, peut vous préparer à une maladie auto-immune qui sera déclenchée / apparaitra à l’âge adulte. Donc, une grande partie du processus de la maladie auto-immune, c'est comme un chaudron brassant, l’énergie étant apportée par l’inflammation de bas grade.
Les précurseurs de la maladie auto-immune peuvent même être détectés des décennies avant que la maladie ne se manifeste. Cela peut commencer à partir du jour de votre naissance, puis les facteurs environnementaux et les causes de la dysbiose se mettent progressivement en place, puis se développeront pendant les 10, 15 ou 20 prochaines années avant que vous ne voyiez la maladie elle-même. Voyons donc quelques-uns de ces facteurs.
L'inflammation est vraiment la force motrice / le facteur primordial dans la survenue de maladies auto-immunes, présentes ou en cours de développement. Cela commence souvent, principalement, dans l'intestin. Et à partir de l'intestin, cela s'étend à toutes sortes de tissus pouvant être très éloignés de l'intestin, en fonction de la susceptibilité génétique (faiblesse du terrain). Et il est très important de comprendre comment cela se produit. Notre intestin est lié à ce que les spécialistes appellent le GALT. GALT est l’acronyme de tissu lymphoïde associé à l'intestin (Gut Associated Lymphoid Tissue).
Le GALT est une énorme masse de tissu intestinal qui constitue près de 70 à 80% de l'ensemble de notre tissu immunitaire dans le corps. Sa fonction est de protéger le corps contre les invasions intestinales. En raison de sa fonction physiologique dans l'absorption des aliments, la surface de la muqueuse est mince et agit comme une barrière perméable à l'intérieur du corps. De même, sa fragilité et sa perméabilité créent une vulnérabilité à l'infection et, en fait, la grande majorité des agents infectieux envahissant le corps humain utilise cette voie.
La fonction principale du GALT consiste donc à échantillonner tout ce qui provient de l’environnement, aliments et produits chimiques, toxines, microbes, virus, parasites, amibes, etc. Tout ce qui entre dans votre corps et auquel vous êtes exposé dans le monde qui vous entoure passe par votre tube digestif et est en fait échantillonné dans votre GALT. Maintenant, comment votre GALT, votre tissu lymphoïde associé à l'intestin répond à ces stimuli déterminera votre risque de maladie auto-immune. Et la réponse affecte le reste de votre système car le GALT est lié à quelque chose qu’on appelle « les glandes mésentériques ». Le GALT est donc équipé d’un système de communication (canaux) appelé glandes mésentériques. Ces signaux vont au thymus où ils sont interprétés et obtiennent une réponse hormonale. C’est ainsi que notre intestin est connecté au reste du corps et qu’une maladie auto-immune peut survenir.
3 composants sont requis
Le processus d'induction d'une maladie auto-immune nécessite 3 choses que nous appelons « la triade des maladies ». La première chose est la prédisposition génétique (faiblesse du terrain). Vous ne verrez pour ainsi dire jamais la manifestation d'une maladie génétique, à moins que des facteurs environnementaux ne soient impliqués. C’est la deuxième partie de l’équation (pollution ou malbouffe, par exemple). Et la troisième partie est la dysbiose intestinale. Maintenant, s'il vous manque l'un de ces 3 facteurs, le risque d'apparition de la maladie est très, très faible. Si vous les avez tous les trois, si vous avez ce triangle, le risque d'exprimer la maladie est très, très élevé. Maintenant, voici la chose qui est vraiment intéressante. La présence de cette triade, même à la naissance, peut vous préparer à une maladie auto-immune qui sera déclenchée / apparaitra à l’âge adulte. Donc, une grande partie du processus de la maladie auto-immune, c'est comme un chaudron brassant, l’énergie étant apportée par l’inflammation de bas grade.
Les précurseurs de la maladie auto-immune peuvent même être détectés des décennies avant que la maladie ne se manifeste. Cela peut commencer à partir du jour de votre naissance, puis les facteurs environnementaux et les causes de la dysbiose se mettent progressivement en place, puis se développeront pendant les 10, 15 ou 20 prochaines années avant que vous ne voyiez la maladie elle-même. Voyons donc quelques-uns de ces facteurs.
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LucH
« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
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Les facteurs environnementaux et les maladies auto-immunes
Les facteurs environnementaux
Ces facteurs contribuant au déclenchement peuvent être l'utilisation d'antibiotiques ou une alimentation inadéquate (alimentation riche en matières grasses ou aliments transformés).
Ils stimulent notre système auto-immun (lymphocyte B). Il peut s'agir d'une exposition à des toxines, telles que des mycotoxines, provoquées par des moisissures dans votre maison ou votre environnement au travail, ou même à des toxines contenues dans des produits de soins personnels, des conservateurs, des colorants artificiels, des ingrédients artificiels et également des retardateurs de flamme dans un espace confiné (votre nouvelle voiture, par exemple). Même actuellement, les téléphones GSM, les téléphones cellulaires EMF pourraient être considérés comme un déclencheur environnemental. Un certain degré d’exposition à une toxine (stimulus) est profitable mais pas trop ou trop souvent.
EMF = ondes électromagnétiques
Ou il pourrait s'agir d'un dysfonctionnement progressif dû à une surcharge hépatique. Le foie ne peut pas éliminer les excès de tous types. Il n’a plus le temps de se régénérer…
Ainsi, le processus d'homéostasie (*) est progressivement sous-performant. Cependant, dans l'intervalle, le microbiome est de plus en plus perturbé. Il y a un frein dans le processus homéostasique (réparation de plus en plus postposée). Un déséquilibre dans la proportion des phylums se met en place (microbiome perturbé). C’est ainsi que commence la mise en place du chaudron des maladies auto-immunes. Nous appelons cela une inflammation de bas grade parce que la perception est différée. Elle est sous le radar.
* Vocabulaire : Homéostasie. L'homéostasie correspond à la capacité d'un système à maintenir ou retrouver l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.
C’est l’inflammation intestinale due à la dysbiose qui nourrit les maladies auto-immunes. Un autre élément clé de l'inflammation est la présence excessive de LPS, qui provient du syndrome de l'intestin non étanche (leaky gut). LPS signifie lipopolysaccharides. Les LPS peuvent être considérés comme des endotoxines lorsque le niveau est trop élevé pour être traité par l’organisme. Les LPS proviennent souvent de bactéries mortes, issues de notre microbiome. Plus à ce sujet un peu plus tard.
Ces facteurs contribuant au déclenchement peuvent être l'utilisation d'antibiotiques ou une alimentation inadéquate (alimentation riche en matières grasses ou aliments transformés).
Ils stimulent notre système auto-immun (lymphocyte B). Il peut s'agir d'une exposition à des toxines, telles que des mycotoxines, provoquées par des moisissures dans votre maison ou votre environnement au travail, ou même à des toxines contenues dans des produits de soins personnels, des conservateurs, des colorants artificiels, des ingrédients artificiels et également des retardateurs de flamme dans un espace confiné (votre nouvelle voiture, par exemple). Même actuellement, les téléphones GSM, les téléphones cellulaires EMF pourraient être considérés comme un déclencheur environnemental. Un certain degré d’exposition à une toxine (stimulus) est profitable mais pas trop ou trop souvent.
EMF = ondes électromagnétiques
Ou il pourrait s'agir d'un dysfonctionnement progressif dû à une surcharge hépatique. Le foie ne peut pas éliminer les excès de tous types. Il n’a plus le temps de se régénérer…
Ainsi, le processus d'homéostasie (*) est progressivement sous-performant. Cependant, dans l'intervalle, le microbiome est de plus en plus perturbé. Il y a un frein dans le processus homéostasique (réparation de plus en plus postposée). Un déséquilibre dans la proportion des phylums se met en place (microbiome perturbé). C’est ainsi que commence la mise en place du chaudron des maladies auto-immunes. Nous appelons cela une inflammation de bas grade parce que la perception est différée. Elle est sous le radar.
* Vocabulaire : Homéostasie. L'homéostasie correspond à la capacité d'un système à maintenir ou retrouver l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.
C’est l’inflammation intestinale due à la dysbiose qui nourrit les maladies auto-immunes. Un autre élément clé de l'inflammation est la présence excessive de LPS, qui provient du syndrome de l'intestin non étanche (leaky gut). LPS signifie lipopolysaccharides. Les LPS peuvent être considérés comme des endotoxines lorsque le niveau est trop élevé pour être traité par l’organisme. Les LPS proviennent souvent de bactéries mortes, issues de notre microbiome. Plus à ce sujet un peu plus tard.
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Cellules de Paneth et contôle de la diversité du microbiote
Cellules de Paneth
Un mot sur les cellules de Paneth. Les cellules de Paneth sont des cellules de l'épithélium intestinal situées sur la « bordure » de l’épithélium intestinal. Nous l'appelons la muqueuse intestinale et elle joue un rôle très important. Par exemple. Elle sécrète des antimicrobiens dans le but de maintenir une certaine diversité afin de prévenir la prolifération de certains organismes qui ne devraient pas être présents à cet endroit ou pour prévenir l’infiltration d’organismes. Ou plus tard, de macromolécules non digérées issues d'aliments passant à travers la barrière intestinale. Donc, en fait, l'épithélium intestinal et les types d'antimicrobiens que les cellules de Paneth sécrètent vont contrôler et maintenir une certaine bonne diversité de microbes dans la muqueuse et également dans le reste de l'intestin.
Antimicrobien : Ensemble de composés qui ont la capacité d'éliminer ou de réduire la prolifération de microbes.
Un peu d’anatomie
Schéma : Barrière intestinale & Cellules de la muqueuse intestinale
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Figure. Système intestinal : (b) Cellules de la muqueuse intestinale et effecteurs de l’immunité. Les cellules souches épithéliales peuvent se différencier en différents types cellulaires : (1) les entérocytes, cellules épithéliales qui bordent la lumière intestinale et sont au contact des nutriments et du microbiote, (2) les cellules mucipares, qui produisent le mucus, (3) les cellules de Paneth, localisées à la base des cryptes, qui secrètent des granules contenant des effecteurs de l’immunité et en particulier des peptides antimicrobiens, et (4) les cellules entéro-endocrines, qui sécrètent des hormones. La couche de tissu conjonctif situé sous la monocouche de cellules épithéliales (chorion) contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques et est constituée principalement de fibroblastes et de cellules effectrices de l’immunité au sein de la lamina propria (cellules dendritiques, macrophages, lymphocytes). Les plaques de Peyer favorisent l’entrée sélective des antigènes et l’initiation de la réponse immunitaire. Les cellules M, situées dans l’épithélium intestinal au niveau des plaques de Peyer, incorporent les antigènes par endocytose puis les transfèrent aux cellules dendritiques, qui les présentent aux lymphocytes B. Les lymphocytes B après activation se transforment en plasmocytes qui sécrètent des immunoglobulines A (IgA). Les antigènes peuvent également être transmis via le système lymphatique aux ganglions lymphatiques mésentériques, lieu de prolifération et de différenciation des cellules immunitaires. Certaines cellules de l’immunité (lymphocytes, cellules dendritiques) peuvent également être localisées entre les cellules épithéliales.
Fin de la parenthèse sur les cellules de Paneth.
Un mot sur les cellules de Paneth. Les cellules de Paneth sont des cellules de l'épithélium intestinal situées sur la « bordure » de l’épithélium intestinal. Nous l'appelons la muqueuse intestinale et elle joue un rôle très important. Par exemple. Elle sécrète des antimicrobiens dans le but de maintenir une certaine diversité afin de prévenir la prolifération de certains organismes qui ne devraient pas être présents à cet endroit ou pour prévenir l’infiltration d’organismes. Ou plus tard, de macromolécules non digérées issues d'aliments passant à travers la barrière intestinale. Donc, en fait, l'épithélium intestinal et les types d'antimicrobiens que les cellules de Paneth sécrètent vont contrôler et maintenir une certaine bonne diversité de microbes dans la muqueuse et également dans le reste de l'intestin.
Antimicrobien : Ensemble de composés qui ont la capacité d'éliminer ou de réduire la prolifération de microbes.
Un peu d’anatomie
Schéma : Barrière intestinale & Cellules de la muqueuse intestinale
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Figure. Système intestinal : (b) Cellules de la muqueuse intestinale et effecteurs de l’immunité. Les cellules souches épithéliales peuvent se différencier en différents types cellulaires : (1) les entérocytes, cellules épithéliales qui bordent la lumière intestinale et sont au contact des nutriments et du microbiote, (2) les cellules mucipares, qui produisent le mucus, (3) les cellules de Paneth, localisées à la base des cryptes, qui secrètent des granules contenant des effecteurs de l’immunité et en particulier des peptides antimicrobiens, et (4) les cellules entéro-endocrines, qui sécrètent des hormones. La couche de tissu conjonctif situé sous la monocouche de cellules épithéliales (chorion) contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques et est constituée principalement de fibroblastes et de cellules effectrices de l’immunité au sein de la lamina propria (cellules dendritiques, macrophages, lymphocytes). Les plaques de Peyer favorisent l’entrée sélective des antigènes et l’initiation de la réponse immunitaire. Les cellules M, situées dans l’épithélium intestinal au niveau des plaques de Peyer, incorporent les antigènes par endocytose puis les transfèrent aux cellules dendritiques, qui les présentent aux lymphocytes B. Les lymphocytes B après activation se transforment en plasmocytes qui sécrètent des immunoglobulines A (IgA). Les antigènes peuvent également être transmis via le système lymphatique aux ganglions lymphatiques mésentériques, lieu de prolifération et de différenciation des cellules immunitaires. Certaines cellules de l’immunité (lymphocytes, cellules dendritiques) peuvent également être localisées entre les cellules épithéliales.
Fin de la parenthèse sur les cellules de Paneth.
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PRR contrôle la production de mucus et les antimicrobiens
Cellules de Goblet et la mucine.
Les cellules de Goblet ou cellules caliciformes sont d'autres cellules très importantes dans l'épithélium intestinal. Les cellules caliciformes se trouvent dans la plupart des muqueuses (tissu mou tapissant l'intérieur des cavités naturelles et des organes creux), comme celle des narines, de l'estomac et de l'utérus par exemple. Ces cellules ont pour rôle de sécréter la mucine. La mucine est ce qui compose la couche de mucus. Comme vous vous en doutez, la couche de mucus est une couche protectrice extrêmement importante au-dessus de l'épithélium intestinal. Vous voyez donc l’importance d’un mur intact, pas trop fin, pas trop souvent agressé par des assauts de certains types d’aliments qui empêchent la reconstruction de l’intégrité pendant le sommeil nocturne (Faites une recherche avec «zonuline», notamment, pour plus d’informations, afin de permettre à l’homéostasie de se mettre en place et permettre ainsi la reconstitution de l'intégrité de la paroi intestinale).
La production de mucus et d'antimicrobiens est contrôlée par ce que l'on appelle les récepteurs de reconnaissance de formes (pattern recognition receptors ou PRRs ; ces senseurs ont pour fonction la reconnaissance des pathogènes). Ici, nous n'allons pas trop dans la description de ces récepteurs de détection et la façon dont ils sont activés par le microbiome, mais notons simplement que la présence et l'activation de ces récepteurs – comme NOD1, TLR – sont vraiment important pour maintenir une production saine de mucus et la sécrétion d’antimicrobiens par les cellules de l'épithélium intestinal.
N'oubliez pas que ce système de reconnaissance a pour rôle de déterminer quels microbes, situés autour du tractus intestinal, font partie de notre microbiome ou sont considérés comme intrus. S’il y a surabondance ou non (overgrowth). Il faut donc un échange de communication vraiment sain (a healthy crosstalk) entre le microbiome, situé au-dessus de la couche de mucus, à travers la couche de mucus jusqu'aux cellules de l'épithélium intestinal, afin que nous puissions exprimer les bons composés pour maintenir cette homéostasie.
Les cellules de Goblet ou cellules caliciformes sont d'autres cellules très importantes dans l'épithélium intestinal. Les cellules caliciformes se trouvent dans la plupart des muqueuses (tissu mou tapissant l'intérieur des cavités naturelles et des organes creux), comme celle des narines, de l'estomac et de l'utérus par exemple. Ces cellules ont pour rôle de sécréter la mucine. La mucine est ce qui compose la couche de mucus. Comme vous vous en doutez, la couche de mucus est une couche protectrice extrêmement importante au-dessus de l'épithélium intestinal. Vous voyez donc l’importance d’un mur intact, pas trop fin, pas trop souvent agressé par des assauts de certains types d’aliments qui empêchent la reconstruction de l’intégrité pendant le sommeil nocturne (Faites une recherche avec «zonuline», notamment, pour plus d’informations, afin de permettre à l’homéostasie de se mettre en place et permettre ainsi la reconstitution de l'intégrité de la paroi intestinale).
La production de mucus et d'antimicrobiens est contrôlée par ce que l'on appelle les récepteurs de reconnaissance de formes (pattern recognition receptors ou PRRs ; ces senseurs ont pour fonction la reconnaissance des pathogènes). Ici, nous n'allons pas trop dans la description de ces récepteurs de détection et la façon dont ils sont activés par le microbiome, mais notons simplement que la présence et l'activation de ces récepteurs – comme NOD1, TLR – sont vraiment important pour maintenir une production saine de mucus et la sécrétion d’antimicrobiens par les cellules de l'épithélium intestinal.
N'oubliez pas que ce système de reconnaissance a pour rôle de déterminer quels microbes, situés autour du tractus intestinal, font partie de notre microbiome ou sont considérés comme intrus. S’il y a surabondance ou non (overgrowth). Il faut donc un échange de communication vraiment sain (a healthy crosstalk) entre le microbiome, situé au-dessus de la couche de mucus, à travers la couche de mucus jusqu'aux cellules de l'épithélium intestinal, afin que nous puissions exprimer les bons composés pour maintenir cette homéostasie.
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LucH
« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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L'inflammation est protectrice
L’inflammation est protectrice
Les bactéries commensales et le système immunitaire maintiennent une communication bidirectionnelle saine pour maintenir une fonction de protection contre l'inflammation tout en prévenant les excès de l’auto-immunité. Ainsi, de cette manière, l'inflammation est un mécanisme de protection. Au cas où la muqueuse commencerait à voir une prolifération de certaines bactéries qui ne devrait pas être présente – par exemple la présence de champignons (fungus) – le système inflammatoire devrait être régulé temporairement à la hausse de manière à éteindre la menace potentielle, mais ensuite l'inflammation doit être désactivée. Et l'inflammation ne devrait pas pénétrer dans la partie systémique du corps. Elle doit donc être localisée dans la partie du tractus intestinal. Et c’est la façon dont c’est censé fonctionner. Et c’est ce qui se passe lorsque tout va bien dans un environnement homéostatique et qu’il y a cette grande communication bidirectionnelle. Ainsi, le bon équilibre des fonctions Treg et Th17 est la clé de la prévention de l’auto-immunité.
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Équilibre entre Treg et Th17
Il existe de nombreux types de cellules T (les lymphocytes T – T représente le thymus, où les cellules immunitaires sont maturées). Pour la régulation de l’immunité, ce sont les cellules Th1, Th2, Th17 et Treg dont nous nous occupons. Le type de cellule Th-17 possède une très forte action pro-inflammatoire. Th17 fait partie de la première ligne de défense du corps mais la réaction est généralement modérée / tempérée par quelque chose qui s'appelle les cellules Treg. Treg représente les cellules T-régulatrices (T-regulatory cells = Treg). Donc, en principe, pour éviter les maladies auto-immunes, il devrait exister un très bon équilibre entre les cellules Treg et Th17. Si vous avez plus de Th17 que de Treg, vous pouvez déclencher une réponse auto-immune.
Les lymphocytes T régulateurs ou Treg sont uniques dans leur capacité à contrôler les réponses immunitaires indésirables, telles que les allergies et les maladies auto-immunes.
Les Treg fixent le seuil à partir duquel le système immunitaire est activé. S’il n’y a pas de Treg, ou s’ils ne sont pas fonctionnels, le système immunitaire est activé en permanence.
Les Treg sont les agents de renseignement du système immunitaire : ils interprètent constamment les signaux venus de la ligne de front où les microbes potentiellement nocifs sont rencontrés pour la première fois. Ils conduisent le système immunitaire à se concentrer sur le traitement des infections graves en désactivant les réponses aux menaces microbiennes de bas niveau.
Pour faire correctement leur travail, les Treg doivent traiter un large éventail d'informations microbiennes afin de fixer correctement le seuil immunitaire. Lorsque le seuil est au bon niveau, les infections potentiellement menaçantes sont perçues comme étant au-dessus du seuil et génèrent une réponse immunitaire rapide.
En revanche, les substances environnementales sans danger tombent en dessous du seuil de déclenchement d’une réponse et sont donc ignorées.
Lorsque les Treg sont privés de ces sources d'informations microbiennes, le seuil qu’ils fixent est trop bas. Dès lors, le système immunitaire réagit par erreur à des substances totalement inoffensives. Ceux-ci incluent les allergènes, menant aux maladies allergiques telles que le rhume des foins, ou lorsque l’attaque cible les organes propres du corps, des maladies auto-immunes telles que le diabète de type 1.
Comme les autres cellules immunitaires, on trouve des Treg dans tout le corps, en particulier aux endroits où nous sommes susceptibles de rencontrer des microbes pathogènes.
Le site le plus important est le système digestif où se trouvent jusqu'à 90% de nos cellules immunitaires et 10 à 100 milliards de microbes.
Notez au passage que les déficits en vitamine A et en vitamine D induisent une instabilité des Treg, ce qui peut se traduire par une augmentation de médiateurs inflammatoires et d’autres facteurs pouvant conduire à une réaction auto-immune.
Les bactéries commensales et le système immunitaire maintiennent une communication bidirectionnelle saine pour maintenir une fonction de protection contre l'inflammation tout en prévenant les excès de l’auto-immunité. Ainsi, de cette manière, l'inflammation est un mécanisme de protection. Au cas où la muqueuse commencerait à voir une prolifération de certaines bactéries qui ne devrait pas être présente – par exemple la présence de champignons (fungus) – le système inflammatoire devrait être régulé temporairement à la hausse de manière à éteindre la menace potentielle, mais ensuite l'inflammation doit être désactivée. Et l'inflammation ne devrait pas pénétrer dans la partie systémique du corps. Elle doit donc être localisée dans la partie du tractus intestinal. Et c’est la façon dont c’est censé fonctionner. Et c’est ce qui se passe lorsque tout va bien dans un environnement homéostatique et qu’il y a cette grande communication bidirectionnelle. Ainsi, le bon équilibre des fonctions Treg et Th17 est la clé de la prévention de l’auto-immunité.
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Équilibre entre Treg et Th17
Il existe de nombreux types de cellules T (les lymphocytes T – T représente le thymus, où les cellules immunitaires sont maturées). Pour la régulation de l’immunité, ce sont les cellules Th1, Th2, Th17 et Treg dont nous nous occupons. Le type de cellule Th-17 possède une très forte action pro-inflammatoire. Th17 fait partie de la première ligne de défense du corps mais la réaction est généralement modérée / tempérée par quelque chose qui s'appelle les cellules Treg. Treg représente les cellules T-régulatrices (T-regulatory cells = Treg). Donc, en principe, pour éviter les maladies auto-immunes, il devrait exister un très bon équilibre entre les cellules Treg et Th17. Si vous avez plus de Th17 que de Treg, vous pouvez déclencher une réponse auto-immune.
Les lymphocytes T régulateurs ou Treg sont uniques dans leur capacité à contrôler les réponses immunitaires indésirables, telles que les allergies et les maladies auto-immunes.
Les Treg fixent le seuil à partir duquel le système immunitaire est activé. S’il n’y a pas de Treg, ou s’ils ne sont pas fonctionnels, le système immunitaire est activé en permanence.
Les Treg sont les agents de renseignement du système immunitaire : ils interprètent constamment les signaux venus de la ligne de front où les microbes potentiellement nocifs sont rencontrés pour la première fois. Ils conduisent le système immunitaire à se concentrer sur le traitement des infections graves en désactivant les réponses aux menaces microbiennes de bas niveau.
Pour faire correctement leur travail, les Treg doivent traiter un large éventail d'informations microbiennes afin de fixer correctement le seuil immunitaire. Lorsque le seuil est au bon niveau, les infections potentiellement menaçantes sont perçues comme étant au-dessus du seuil et génèrent une réponse immunitaire rapide.
En revanche, les substances environnementales sans danger tombent en dessous du seuil de déclenchement d’une réponse et sont donc ignorées.
Lorsque les Treg sont privés de ces sources d'informations microbiennes, le seuil qu’ils fixent est trop bas. Dès lors, le système immunitaire réagit par erreur à des substances totalement inoffensives. Ceux-ci incluent les allergènes, menant aux maladies allergiques telles que le rhume des foins, ou lorsque l’attaque cible les organes propres du corps, des maladies auto-immunes telles que le diabète de type 1.
Comme les autres cellules immunitaires, on trouve des Treg dans tout le corps, en particulier aux endroits où nous sommes susceptibles de rencontrer des microbes pathogènes.
Le site le plus important est le système digestif où se trouvent jusqu'à 90% de nos cellules immunitaires et 10 à 100 milliards de microbes.
Notez au passage que les déficits en vitamine A et en vitamine D induisent une instabilité des Treg, ce qui peut se traduire par une augmentation de médiateurs inflammatoires et d’autres facteurs pouvant conduire à une réaction auto-immune.
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cytokines Th1 and Th2
Th1 and Th2
Th1 et TH2 sont des cytokines et font partie de la réponse immunitaire. Nous avons 2 types de réponses :
- Immunité à médiation cellulaire (sans anticorps) (L’immunité à médiation est le principal système de défense contre les agents pathogènes intracellulaires stimulés / entraînés par les lymphocytes T).
- Immunité humorale (avec anticorps) (Système de défense primaire contre les agents pathogènes extracellulaires stimulés / entraînés par les lymphocytes B)
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Une défaillance du bras Th1 du système immunitaire et un bras Th2 trop actif sont impliqués dans une grande variété de maladies chroniques. Si ces deux branches du système immunitaire pouvaient être équilibrées en stimulant Th1 et en diminuant Th2, de nombreux symptômes associés à ces maladies chroniques diminueraient ou disparaîtraient et nous aurions trouvé la réponse à la restauration et à l’équilibre immunitaires ou à l’équivalent d’un traitement.
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NB : On schématise ici. Il faut trouver un équilibre entre Th1 et Th2 ; ne pas rester trop longtemps dans un secteur. Si on modère trop longtemps, on déprime le système. Il faut un juste milieu, ou un effet balancier, selon les périodes.
Donc, pour éviter les maladies auto-immunes, il faudrait un équilibre ad hoc entre les cellules Treg et Th17. Si vous avez plus de Th17 que de Treg, vous pouvez déclencher une ou des réponses auto-immunes, avec effet retardé ou non (dans un mois ou 10 ans, voire davantage dans certains cas). Trop d’inflammation latente. Mais cela dépend aussi de la capacité du foie à neutraliser les excès, du sommeil +/ réparateur, de l’équilibre psychologique, etc.
Th1 et TH2 sont des cytokines et font partie de la réponse immunitaire. Nous avons 2 types de réponses :
- Immunité à médiation cellulaire (sans anticorps) (L’immunité à médiation est le principal système de défense contre les agents pathogènes intracellulaires stimulés / entraînés par les lymphocytes T).
- Immunité humorale (avec anticorps) (Système de défense primaire contre les agents pathogènes extracellulaires stimulés / entraînés par les lymphocytes B)
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Une défaillance du bras Th1 du système immunitaire et un bras Th2 trop actif sont impliqués dans une grande variété de maladies chroniques. Si ces deux branches du système immunitaire pouvaient être équilibrées en stimulant Th1 et en diminuant Th2, de nombreux symptômes associés à ces maladies chroniques diminueraient ou disparaîtraient et nous aurions trouvé la réponse à la restauration et à l’équilibre immunitaires ou à l’équivalent d’un traitement.
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NB : On schématise ici. Il faut trouver un équilibre entre Th1 et Th2 ; ne pas rester trop longtemps dans un secteur. Si on modère trop longtemps, on déprime le système. Il faut un juste milieu, ou un effet balancier, selon les périodes.
Donc, pour éviter les maladies auto-immunes, il faudrait un équilibre ad hoc entre les cellules Treg et Th17. Si vous avez plus de Th17 que de Treg, vous pouvez déclencher une ou des réponses auto-immunes, avec effet retardé ou non (dans un mois ou 10 ans, voire davantage dans certains cas). Trop d’inflammation latente. Mais cela dépend aussi de la capacité du foie à neutraliser les excès, du sommeil +/ réparateur, de l’équilibre psychologique, etc.
Dernière édition par Luc le Mer 17 Juil 2019 - 17:05, édité 1 fois
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
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« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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Disruption de l’homéostasie
Une chose que vous ne voulez pas car vous ne désirez pas que ça se produise
Ainsi, la partie qui est la plus proche de l’épithélium intestinal, la muqueuse, devrait rester assez stérile ; il n’y pas énormément de bactéries ni de cellules immunitaires à cet endroit. En effet, à cet endroit il n’y a pas beaucoup de microbes, ni beaucoup de cellules immunitaires, car des macrophages et des cellules dendritiques sont présents dans cette partie de la muqueuse, en nombre. Sinon, ces derniers réagiraient et alerteraient les cytokines pro-inflammatoires, pour venir à la rescousse. Si c’était le cas, ces cytokines inflammatoires stimuleraient positivement Th17, qui est l'une des principales voies pro-inflammatoires. Et puis cela contribuerait encore davantage à plus inflammation, à l'affaiblissement des jonctions serrées, etc. Nous en reparlerons plus en détail, mais c’est une chose que nous gardons à l’esprit: l’équilibre entre Treg et Th17 est essentiel pour nous protéger des maladies auto-immunes. Ou si vous avez déjà une maladie auto-immune, pour inverser le processus.
Figure : Cytokines et barrière en brosse (macrophages and dendritic cells)
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Disruption de l’homéostasie
Maintenant, la perturbation de l'homéostasie se présente sous différentes formes. Cela commence souvent par la dysbiose. Et la dysbiose est le 1er facteur qui provoque la perturbation de l'homéostasie. La dysbiose perturbe puis interrompt ensuite les signaux / la communication émanant des récepteurs de reconnaissance de formes (PRRs) avec les bonnes bactéries situées dans la partie supérieure de la muqueuse et les cellules épithéliales intestinales. Il y a perte progressive de la synchronisation et de la sécrétion de molécules antimicrobiennes. Des bactéries prennent leurs aises et modifient l’équilibre du microbiome. C’est le début d’une pullulation bactérienne ou dysbiose.
Puisque la communication bidirectionnelle n’est plus optimale, le radar du système immunitaire est aussi mal configuré.
Alors maintenant, le système commence à recruter de plus en plus de cellules immunitaires dans cette région, alors même que les bactéries, dans leur grande majorité, sont encore amicales. Puis, des choses comme les macrophages et les cellules dendritiques pénètrent dans la muqueuse et commencent à réagir à de nombreuses bactéries commensales qui s'y trouvent (seuil de détection mal réglé). Et ils créent à leur tour un tas de cytokines inflammatoires, qui amènera toute l'inflammation intestinale. Et si cette inflammation des parois intestinales perdurent, cette situation débouchera très vraisemblablement sur une perméabilité intestinale (leaky gut).
Une fois que la perméabilité est présente, vous obtenez alors un flot de toxines, notamment des endotoxines LPS (dont nous parlerons en détail plus loin), qui se déplacent dans les intestins et la circulation sanguine. Les LPS commencent à affluer dans le système circulatoire, car ils ne sont pas évacués en suffisance. Ils refont un tour via le foie, débordé, puis repassent dans la circulation sanguine ; d’autres LPS sont situés dans les intestins, dans la région appelée lamina propria, et occasionnent le début de l'inflammation systémique, car ils sont maintenant la cible du système immunitaire. Trop de molécules LPS ayant des similitudes avec les bactéries gram négatif.
Maintenant, cette étanchéité rompue conduit également à un déséquilibre du système : Les cellules immunitaires essaient de protéger le corps en créant une réponse inflammatoire, en sécrétant un tas de Th17, pro-inflammatoires.
Donc, maintenant la régulation par les Treg est dépassée, et c’est ce déséquilibre Th17 par rapport au Treg qui est à la base de la ou des réactions auto-immunes (réaction antigénique).
Pour résumer, c’est la translocation bactérienne LPS et les antigènes dirigés contre le microbiome et certains organes cibles du système digestif qui sont à la base de la réaction excessive, à la fois du système et de l’attaque auto-immune.
Rappel : Les LPS sont généralement libérés lorsque les bactéries meurent ou sont tuées / visées par le système immunitaire. Les lipopolysaccharides (LPS) sont une partie de la membrane externe des bactéries gram négatifs. Mais ça peut prendre un mois, une ou deux décades avant que le chaudron se mette réellement à bouillir, en fonction de la fragilité du terrain (susceptibilité génétique).
Ainsi, la partie qui est la plus proche de l’épithélium intestinal, la muqueuse, devrait rester assez stérile ; il n’y pas énormément de bactéries ni de cellules immunitaires à cet endroit. En effet, à cet endroit il n’y a pas beaucoup de microbes, ni beaucoup de cellules immunitaires, car des macrophages et des cellules dendritiques sont présents dans cette partie de la muqueuse, en nombre. Sinon, ces derniers réagiraient et alerteraient les cytokines pro-inflammatoires, pour venir à la rescousse. Si c’était le cas, ces cytokines inflammatoires stimuleraient positivement Th17, qui est l'une des principales voies pro-inflammatoires. Et puis cela contribuerait encore davantage à plus inflammation, à l'affaiblissement des jonctions serrées, etc. Nous en reparlerons plus en détail, mais c’est une chose que nous gardons à l’esprit: l’équilibre entre Treg et Th17 est essentiel pour nous protéger des maladies auto-immunes. Ou si vous avez déjà une maladie auto-immune, pour inverser le processus.
Figure : Cytokines et barrière en brosse (macrophages and dendritic cells)
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Disruption de l’homéostasie
Maintenant, la perturbation de l'homéostasie se présente sous différentes formes. Cela commence souvent par la dysbiose. Et la dysbiose est le 1er facteur qui provoque la perturbation de l'homéostasie. La dysbiose perturbe puis interrompt ensuite les signaux / la communication émanant des récepteurs de reconnaissance de formes (PRRs) avec les bonnes bactéries situées dans la partie supérieure de la muqueuse et les cellules épithéliales intestinales. Il y a perte progressive de la synchronisation et de la sécrétion de molécules antimicrobiennes. Des bactéries prennent leurs aises et modifient l’équilibre du microbiome. C’est le début d’une pullulation bactérienne ou dysbiose.
Puisque la communication bidirectionnelle n’est plus optimale, le radar du système immunitaire est aussi mal configuré.
Alors maintenant, le système commence à recruter de plus en plus de cellules immunitaires dans cette région, alors même que les bactéries, dans leur grande majorité, sont encore amicales. Puis, des choses comme les macrophages et les cellules dendritiques pénètrent dans la muqueuse et commencent à réagir à de nombreuses bactéries commensales qui s'y trouvent (seuil de détection mal réglé). Et ils créent à leur tour un tas de cytokines inflammatoires, qui amènera toute l'inflammation intestinale. Et si cette inflammation des parois intestinales perdurent, cette situation débouchera très vraisemblablement sur une perméabilité intestinale (leaky gut).
Une fois que la perméabilité est présente, vous obtenez alors un flot de toxines, notamment des endotoxines LPS (dont nous parlerons en détail plus loin), qui se déplacent dans les intestins et la circulation sanguine. Les LPS commencent à affluer dans le système circulatoire, car ils ne sont pas évacués en suffisance. Ils refont un tour via le foie, débordé, puis repassent dans la circulation sanguine ; d’autres LPS sont situés dans les intestins, dans la région appelée lamina propria, et occasionnent le début de l'inflammation systémique, car ils sont maintenant la cible du système immunitaire. Trop de molécules LPS ayant des similitudes avec les bactéries gram négatif.
Maintenant, cette étanchéité rompue conduit également à un déséquilibre du système : Les cellules immunitaires essaient de protéger le corps en créant une réponse inflammatoire, en sécrétant un tas de Th17, pro-inflammatoires.
Donc, maintenant la régulation par les Treg est dépassée, et c’est ce déséquilibre Th17 par rapport au Treg qui est à la base de la ou des réactions auto-immunes (réaction antigénique).
Pour résumer, c’est la translocation bactérienne LPS et les antigènes dirigés contre le microbiome et certains organes cibles du système digestif qui sont à la base de la réaction excessive, à la fois du système et de l’attaque auto-immune.
Rappel : Les LPS sont généralement libérés lorsque les bactéries meurent ou sont tuées / visées par le système immunitaire. Les lipopolysaccharides (LPS) sont une partie de la membrane externe des bactéries gram négatifs. Mais ça peut prendre un mois, une ou deux décades avant que le chaudron se mette réellement à bouillir, en fonction de la fragilité du terrain (susceptibilité génétique).
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« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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3 types de pathologies, selon Jean Seignalet
Un petit mot d’explication sur le type de réactions auto-immunes
L'alimentation moderne est fort éloignée de l'alimentation ancestrale à laquelle les enzymes et la muqueuse intestinale étaient / sont adaptées. Certains aliments sont peu ou mal digérés et si nous ne sommes pas suffisamment à l’écoute de nos sensations (alimentation sensorielle, chère à Dominique Guyaux), nous surchargeons la barque. Les enzymes sont ici au cœur du problème, mais pas que.
Des macromolécules alimentaires passent la barrière en brosse de nos intestins et se retrouvent dans la circulation sanguine … Alerte aux intrus ! (perçus comme allergènes). A la longue la barrière intestinale devient trop perméable : les anglo-saxons parle du leaky gut syndrome (l’intestin qui fuit).
Il y a 3 types de pathologies, selon Jean Seignalet:
Les macromolécules mal décomposées / assimilées peuvent provoquer trois sortes de pathologies:
- maladies auto-immunes (majorité des PR, spondylarthrites, etc.)
- maladies d'encrassage (75 % des diabètes de type 2, de l’arthrose, de la fibromyalgie, etc.)
- maladies d'élimination (plus de 90 % pour : acné, colite, RCH, asthme, rhume des foins ; 75 % pour le psoriasis, etc.).
Infection ou intoxication alimentaire
Quel que soit l’intrus, il déclenche une réaction immune : de l’inflammation s’installe. Si cela se reproduit trop souvent, sans véritable correction, cela mènera à la dysbiose. Déséquilibre et surabondance de certaines bactéries intestinales, comme nous venons de le voir. Cela titillera le système immunitaire. Tout est question de dosage et de fréquence. Un peu c’est bien (principe de l’hormèse) ; en excès, c’est la galère si cela se prolonge ou se répète trop souvent.
Si l’équilibre du microbiome est perturbé, si la muqueuse intestinale est agressée et reste trop fine, certains organismes pathogènes vont s’étendre ou augmenter leur activité, ce qui aboutira au même résultat, par un manque d’expression de la muqueuse, incapable de réguler la situation (déficience en AMPs, Intestinal anti-microbial peptides). Le manque d'expression des composés antimicrobiens à partir des cellules de l'épithélium intestinal facilitera la survenue d’une dysbiose ; cela permet en effet à des organismes pathogènes de continuer à se développer. C'est donc un cercle vicieux. Le système de reconnaissance va se mettre à progressivement dérailler, et cela entraînera d’autres problèmes, comme le mimétisme moléculaire (allergies croisées) (cross-reactivity molecular mimicry).
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Effet collatéral (LPS)
Lorsque votre mucus se fragilise / s’amincit et que vos intestins ne sont plus étanches et que des composants de votre propre microbiote commencent à s'infiltrer dans la circulation sanguine, votre système immunitaire inné inflammatoire réagit contre les bactéries commensales (bonnes bactéries, profitables à la communauté). C’est un aspect du problème.
Un autre aspect, une autre voie peut aussi être empruntée, lorsque certains virus ou bactéries créent une infection chronique qui se cache du système immunitaire en créant des protéines ressemblant à des parties de votre corps. Et ces bactéries le font juste pour détourner l’attention du système immunitaire de la cible, donc pour que le véritable l'intrus ne soit pas repéré et ciblé. Capacité d’adaptation donc. C’est pour cela qu’il faut bien cibler directement les intrus en excès et bien choisir / calibrer les bons ingrédients pour affaiblir et priver de ressources les bactéries pathogènes. Sinon, il y aura repli / dissimulation, par exemple sous forme de spores. Stratégie de survie. Les HE essentielles et les antibiotiques seront alors inefficaces.
Une troisième voie, une autre possibilité, c’est lorsque vous avez beaucoup d'inflammation dans l'intestin (SIBO ou IBS) ou près de l'intestin, cela peut entraîner pas mal de réaction inflammatoire dans cette région, très sensible (avec bcp de capteurs sensoriels). Ne dit-on pas que nous avons parfois les intestins noués, un poids sur l’estomac. Certains plus souvent que d’autres, sans véritable rémission. Et lorsque vous avez un groupe de cytokines pro-inflammatoires dans cette zone, le cerveau peut penser que les intestins sont attaqués.
C'est ce qu'on appelle l'effet collatéral (a bystander effect). Les cellules qui se trouvent autour de cette zone d'inflammation commencent également à être attaquées et endommagées par inadvertance. Une élévation chronique du niveau de LPS, due à une endotoxémie métabolique est à la base de toute l'inflammation systémique, une chose sur laquelle nous souhaitons nous concentrer, mais pas maintenant ; plus tard, dans une autre partie de l’exposé.
L'alimentation moderne est fort éloignée de l'alimentation ancestrale à laquelle les enzymes et la muqueuse intestinale étaient / sont adaptées. Certains aliments sont peu ou mal digérés et si nous ne sommes pas suffisamment à l’écoute de nos sensations (alimentation sensorielle, chère à Dominique Guyaux), nous surchargeons la barque. Les enzymes sont ici au cœur du problème, mais pas que.
Des macromolécules alimentaires passent la barrière en brosse de nos intestins et se retrouvent dans la circulation sanguine … Alerte aux intrus ! (perçus comme allergènes). A la longue la barrière intestinale devient trop perméable : les anglo-saxons parle du leaky gut syndrome (l’intestin qui fuit).
Il y a 3 types de pathologies, selon Jean Seignalet:
Les macromolécules mal décomposées / assimilées peuvent provoquer trois sortes de pathologies:
- maladies auto-immunes (majorité des PR, spondylarthrites, etc.)
- maladies d'encrassage (75 % des diabètes de type 2, de l’arthrose, de la fibromyalgie, etc.)
- maladies d'élimination (plus de 90 % pour : acné, colite, RCH, asthme, rhume des foins ; 75 % pour le psoriasis, etc.).
Infection ou intoxication alimentaire
Quel que soit l’intrus, il déclenche une réaction immune : de l’inflammation s’installe. Si cela se reproduit trop souvent, sans véritable correction, cela mènera à la dysbiose. Déséquilibre et surabondance de certaines bactéries intestinales, comme nous venons de le voir. Cela titillera le système immunitaire. Tout est question de dosage et de fréquence. Un peu c’est bien (principe de l’hormèse) ; en excès, c’est la galère si cela se prolonge ou se répète trop souvent.
Si l’équilibre du microbiome est perturbé, si la muqueuse intestinale est agressée et reste trop fine, certains organismes pathogènes vont s’étendre ou augmenter leur activité, ce qui aboutira au même résultat, par un manque d’expression de la muqueuse, incapable de réguler la situation (déficience en AMPs, Intestinal anti-microbial peptides). Le manque d'expression des composés antimicrobiens à partir des cellules de l'épithélium intestinal facilitera la survenue d’une dysbiose ; cela permet en effet à des organismes pathogènes de continuer à se développer. C'est donc un cercle vicieux. Le système de reconnaissance va se mettre à progressivement dérailler, et cela entraînera d’autres problèmes, comme le mimétisme moléculaire (allergies croisées) (cross-reactivity molecular mimicry).
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Effet collatéral (LPS)
Lorsque votre mucus se fragilise / s’amincit et que vos intestins ne sont plus étanches et que des composants de votre propre microbiote commencent à s'infiltrer dans la circulation sanguine, votre système immunitaire inné inflammatoire réagit contre les bactéries commensales (bonnes bactéries, profitables à la communauté). C’est un aspect du problème.
Un autre aspect, une autre voie peut aussi être empruntée, lorsque certains virus ou bactéries créent une infection chronique qui se cache du système immunitaire en créant des protéines ressemblant à des parties de votre corps. Et ces bactéries le font juste pour détourner l’attention du système immunitaire de la cible, donc pour que le véritable l'intrus ne soit pas repéré et ciblé. Capacité d’adaptation donc. C’est pour cela qu’il faut bien cibler directement les intrus en excès et bien choisir / calibrer les bons ingrédients pour affaiblir et priver de ressources les bactéries pathogènes. Sinon, il y aura repli / dissimulation, par exemple sous forme de spores. Stratégie de survie. Les HE essentielles et les antibiotiques seront alors inefficaces.
Une troisième voie, une autre possibilité, c’est lorsque vous avez beaucoup d'inflammation dans l'intestin (SIBO ou IBS) ou près de l'intestin, cela peut entraîner pas mal de réaction inflammatoire dans cette région, très sensible (avec bcp de capteurs sensoriels). Ne dit-on pas que nous avons parfois les intestins noués, un poids sur l’estomac. Certains plus souvent que d’autres, sans véritable rémission. Et lorsque vous avez un groupe de cytokines pro-inflammatoires dans cette zone, le cerveau peut penser que les intestins sont attaqués.
C'est ce qu'on appelle l'effet collatéral (a bystander effect). Les cellules qui se trouvent autour de cette zone d'inflammation commencent également à être attaquées et endommagées par inadvertance. Une élévation chronique du niveau de LPS, due à une endotoxémie métabolique est à la base de toute l'inflammation systémique, une chose sur laquelle nous souhaitons nous concentrer, mais pas maintenant ; plus tard, dans une autre partie de l’exposé.
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Les endotoxines LPS en excès et l'inflammation
Ainsi, que sont exactement les endotoxines LPS ?
Les endotoxines sont transloquées (transférées au travers des membranes) et provoquent une inflammation systémique. Ce sont intrinsèquement des lipopolysaccharides, dont l’abréviation est LPS. Ici, dans le cas de figure qui nous occupe, ce sont essentiellement des molécules inflammatoires antigéniques. Ce qui signifie qu'ils entrainent une réponse immunitaire réactive. Mais pourquoi? Nous avons donc la structure principale, la partie diphosphate disaccharidique, qualifiée d’antigène O. Ceci est une petite partie clé du lipopolysaccharide. C'est la partie qui détermine le degré de toxicité de cette endotoxine. Maintenant, ce qui est dingue à propos des LPS, ce qui est si toxique pour notre système, c’est que c’est un composant de la bactérie gram négatif, un composant externe de la membrane de la bactérie. Aujourd'hui, environ 70% des bactéries commensales présentes dans notre intestin sont des bactéries Gram négatif.
C’est dingue ça : une grande partie de la toxicité menant à l’activation immunitaire systémique et à toute cette inflammation dans le corps provient de composants de notre flore normale. Les bactéries Gram négatif de notre intestin. Toutefois, chez les personnes en bonne santé, les LPS circulent à des niveaux très bas dans la circulation sanguine, de sorte qu’on les perçoit à peine (sous le radar). Ce n’est pas alors un problème. C’est quand vous obtenez chroniquement des niveaux très élevés de LPS que cela fait toute la différence.
Alors, qu’est-ce que l'endotoxémie en réalité? C’est essentiellement la présence élevée d’endotoxines dans le sérum sanguin que le foie est incapable de traiter et / ou d’évacuer par les selles. Mais les LPS ne sont qu’une partie du puzzle.
Les endotoxines sont transloquées (transférées au travers des membranes) et provoquent une inflammation systémique. Ce sont intrinsèquement des lipopolysaccharides, dont l’abréviation est LPS. Ici, dans le cas de figure qui nous occupe, ce sont essentiellement des molécules inflammatoires antigéniques. Ce qui signifie qu'ils entrainent une réponse immunitaire réactive. Mais pourquoi? Nous avons donc la structure principale, la partie diphosphate disaccharidique, qualifiée d’antigène O. Ceci est une petite partie clé du lipopolysaccharide. C'est la partie qui détermine le degré de toxicité de cette endotoxine. Maintenant, ce qui est dingue à propos des LPS, ce qui est si toxique pour notre système, c’est que c’est un composant de la bactérie gram négatif, un composant externe de la membrane de la bactérie. Aujourd'hui, environ 70% des bactéries commensales présentes dans notre intestin sont des bactéries Gram négatif.
C’est dingue ça : une grande partie de la toxicité menant à l’activation immunitaire systémique et à toute cette inflammation dans le corps provient de composants de notre flore normale. Les bactéries Gram négatif de notre intestin. Toutefois, chez les personnes en bonne santé, les LPS circulent à des niveaux très bas dans la circulation sanguine, de sorte qu’on les perçoit à peine (sous le radar). Ce n’est pas alors un problème. C’est quand vous obtenez chroniquement des niveaux très élevés de LPS que cela fait toute la différence.
Alors, qu’est-ce que l'endotoxémie en réalité? C’est essentiellement la présence élevée d’endotoxines dans le sérum sanguin que le foie est incapable de traiter et / ou d’évacuer par les selles. Mais les LPS ne sont qu’une partie du puzzle.
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Lien entre la dysbiose et la toxémie
Lien entre la dysbiose et la toxémie
Une des manières dont nous occasionnons une dysbiose qui rompt l’équilibre des bactéries intestinales, provoquant une inflammation dans l'intestin puis une fuite dans la circulation sanguine, est le lien entre des aliments hautement transformés et des régimes riches en graisses. Nous parlerons de quel type de graisse et combien à un autre moment. L'utilisation d'antibiotiques et l'exposition aux mycotoxines sont une autre manière d’entraîner cette exacerbation. Mais l'origine la plus commune de l'exacerbation de la dysbiose, dont souffrent la plupart des gens, provient d'un régime alimentaire riche en graisses ou d'aliments transformés.
L’un des types de graisses alimentaires qui contribue le plus à la plupart des endotoxémies, vous serez surpris de l’entendre, est l’huile de coco. L’huile de coco peut en réalité causer plus d’endotoxémie que l’huile de poisson (qui réduit réellement l’endotoxémie) ou que l’huile d’olive. Nous parlons ici de composants isolés de chaque acide gras, à savoir l'acide laurique (C12: 0) et C14: 0 (acide myristique), qui sont des composants importants de l'huile de coco. Mais, à l’exception des personnes souffrant déjà de SIBO ou même d’IBS, qui feraient mieux de s’abstenir de consommer de l’huile de noix de coco pendant un moment, nous ne consommons que très rarement un seul type de graisse à la fois. Plus d'explications un peu plus tard. Soulignons donc que le chouchou de l'industrie de la santé – l'huile de coco – est bien apprécié par la plupart des gens – si c’est bien équilibré (pas trop) – mais pas pour les personnes souffrant de d’un leaky gut ou d’un SIBO, du moins jusqu'à ce qu'elles aient résolu le problème de la perméabilité intestinale et qu’elles aient reconstruite l’intégrité de la muqueuse. Pas trop de graisse aussi, pour «nos amis paléo». Quelque chose entre 20 et 30% est acceptable, selon Kate Deering, selon sa propre réaction (digestion).
Une des manières dont nous occasionnons une dysbiose qui rompt l’équilibre des bactéries intestinales, provoquant une inflammation dans l'intestin puis une fuite dans la circulation sanguine, est le lien entre des aliments hautement transformés et des régimes riches en graisses. Nous parlerons de quel type de graisse et combien à un autre moment. L'utilisation d'antibiotiques et l'exposition aux mycotoxines sont une autre manière d’entraîner cette exacerbation. Mais l'origine la plus commune de l'exacerbation de la dysbiose, dont souffrent la plupart des gens, provient d'un régime alimentaire riche en graisses ou d'aliments transformés.
L’un des types de graisses alimentaires qui contribue le plus à la plupart des endotoxémies, vous serez surpris de l’entendre, est l’huile de coco. L’huile de coco peut en réalité causer plus d’endotoxémie que l’huile de poisson (qui réduit réellement l’endotoxémie) ou que l’huile d’olive. Nous parlons ici de composants isolés de chaque acide gras, à savoir l'acide laurique (C12: 0) et C14: 0 (acide myristique), qui sont des composants importants de l'huile de coco. Mais, à l’exception des personnes souffrant déjà de SIBO ou même d’IBS, qui feraient mieux de s’abstenir de consommer de l’huile de noix de coco pendant un moment, nous ne consommons que très rarement un seul type de graisse à la fois. Plus d'explications un peu plus tard. Soulignons donc que le chouchou de l'industrie de la santé – l'huile de coco – est bien apprécié par la plupart des gens – si c’est bien équilibré (pas trop) – mais pas pour les personnes souffrant de d’un leaky gut ou d’un SIBO, du moins jusqu'à ce qu'elles aient résolu le problème de la perméabilité intestinale et qu’elles aient reconstruite l’intégrité de la muqueuse. Pas trop de graisse aussi, pour «nos amis paléo». Quelque chose entre 20 et 30% est acceptable, selon Kate Deering, selon sa propre réaction (digestion).
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Lipid Rafts ou les Radeaux Lipidiques
Pourquoi, pas trop de graisse ? Pourquoi l’huile de coco est-elle toxi-génique pour certaines personnes.
Les bactéries ont besoin de matériel de base pour se développer et se reproduire. Les bactéries de votre intestin utiliseront plus facilement les graisses saturées pour créer leur exosquelette à base de lipopolysaccharides (LPS); ensuite, elles créent «par inadvertance» une endotoxine plus « performante », car la nouvelle version LPS de leur membrane externe, à base de graisse saturée, se lie plus efficacement à certains récepteurs et provoque davantage d’inflammation, due aux radeaux lipidiques, une endocytose des graisses dans la lumière intestinale. C'est la seule raison. Mais ce facteur n’est pas critique pour la plupart des personnes, sauf celles évidemment qui souffrent de dysbiose ou d’IBS, par manque d’ « expression » entre les cellules membranaires et les lipides. Sauf aussi pour les personnes qui abusent de la malbouffe (excès d'acides gras saturés, présence d'acides gras trans, et AG polyinsaturés oxydés). Ou encore chez les personnes qui se satisfont d'une diète sans glucides (cétose). 40 % de lipides risquent alors de poser un problème. Peut-être oui, avec effet différé (sous le radar), peut-être pas, s'il y a des pauses et la pratique du jeûne, si le microbiome reste équilibré. ça fait pas mal de conditions.
Vocabulaire : Radeau lipidique ou lipid raft, en anglais. Micro-domaine de la membrane plasmique. Les radeaux lipidiques fonctionnent comme des récepteurs de signaux flottant et sont inclus dans la régulation du transport du cholestérol dans les cellules membranaires.
Picture (Lipid Raft)
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Plus d'infos dans les sources:
Lipid rafts may facilitate cell-to-cell communication, direct arriving proteins to their ultimate destinations, or regulate the uptake and transport of cholesterol by individual cells.
Les bactéries ont besoin de matériel de base pour se développer et se reproduire. Les bactéries de votre intestin utiliseront plus facilement les graisses saturées pour créer leur exosquelette à base de lipopolysaccharides (LPS); ensuite, elles créent «par inadvertance» une endotoxine plus « performante », car la nouvelle version LPS de leur membrane externe, à base de graisse saturée, se lie plus efficacement à certains récepteurs et provoque davantage d’inflammation, due aux radeaux lipidiques, une endocytose des graisses dans la lumière intestinale. C'est la seule raison. Mais ce facteur n’est pas critique pour la plupart des personnes, sauf celles évidemment qui souffrent de dysbiose ou d’IBS, par manque d’ « expression » entre les cellules membranaires et les lipides. Sauf aussi pour les personnes qui abusent de la malbouffe (excès d'acides gras saturés, présence d'acides gras trans, et AG polyinsaturés oxydés). Ou encore chez les personnes qui se satisfont d'une diète sans glucides (cétose). 40 % de lipides risquent alors de poser un problème. Peut-être oui, avec effet différé (sous le radar), peut-être pas, s'il y a des pauses et la pratique du jeûne, si le microbiome reste équilibré. ça fait pas mal de conditions.
Vocabulaire : Radeau lipidique ou lipid raft, en anglais. Micro-domaine de la membrane plasmique. Les radeaux lipidiques fonctionnent comme des récepteurs de signaux flottant et sont inclus dans la régulation du transport du cholestérol dans les cellules membranaires.
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Lipid rafts may facilitate cell-to-cell communication, direct arriving proteins to their ultimate destinations, or regulate the uptake and transport of cholesterol by individual cells.
Dernière édition par Luc le Mer 17 Juil 2019 - 17:17, édité 4 fois
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Re: Comprendre l'inflammation et l'impact sur les maladies auto-immunes
Résumé
Vous comprenez donc maintenant que la dysbiose est vraiment ce qui déclenche le processus d’auto-immunité, c’est ce qui la détermine, via l’intestin non étanche (leaky gut). Mais dans l’équation nous avons aussi une faiblesse génétique. Vous avez également « besoin » d'un stimulus environnemental pour voir réellement l'avènement de la maladie se déclencher. Vous savez également que les symptômes peuvent mijoter comme dans un chaudron pdt très longtemps (ou pas) avant que les symptômes réels de la maladie n'apparaissent réellement. C’est l’inflammation de bas grade, qui va et vient, jusqu’à ne plus permettre à l’homéostasie de rééquilibrer les choses.
Vous comprenez donc maintenant que la dysbiose est vraiment ce qui déclenche le processus d’auto-immunité, c’est ce qui la détermine, via l’intestin non étanche (leaky gut). Mais dans l’équation nous avons aussi une faiblesse génétique. Vous avez également « besoin » d'un stimulus environnemental pour voir réellement l'avènement de la maladie se déclencher. Vous savez également que les symptômes peuvent mijoter comme dans un chaudron pdt très longtemps (ou pas) avant que les symptômes réels de la maladie n'apparaissent réellement. C’est l’inflammation de bas grade, qui va et vient, jusqu’à ne plus permettre à l’homéostasie de rééquilibrer les choses.
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Diversité du microbiote
Diversité du microbiote
L’une des choses que nous savons est que la faible diversité du microbiome est associée à un risque accru d’auto-immunité exacerbée et à de piètres résultats dans les traitements des pathologies. Ainsi, l'amélioration de la diversité du microbiome devient un facteur très important dans la réduction de l’agressivité de l'auto-immunité, réduisant les risques de développement de perméabilité intestinale et de l’inflammation intestinale concomitante. Et bien sûr, nous avons besoin d’aide pour empêcher la dégradation de la muqueuse intestinale, avec l’aide d’antioxydants. Des choses comme l'huile de krill (réduction des inflammations grâce aux oméga-3), la CoQ10, la taurine, l'acide lipoïque, la L-carnitine, etc. Nous devons également appuyer sur le bouton on / off et réguler certaines bactéries avec les spore-biotiques. Les études nous disent que les polyphénols présents dans les aliments augmentent le nombre de bactéries Akkermansia dans votre microbiome même. Une bonne chose.
Vous pourriez constater une amélioration de la dysbiose dans un délai de 30 jours si vous avez planifié une bonne approche, si vous ne souffrez pas de SIBO. S’il y a un SIBO, il faudra d’abord tempérer la réaction excessive (hyper-sensibilité).
La perméabilité intestinale et l'endotoxémie métabolique sont la première cause de morbidité et de mortalité dans le monde. L’endotoxémie métabolique entraîne également des problèmes comme l’obésité, les maladies cardiaques, l’auto-immunité, le diabète, un faible taux de testostérone, la maladie d’Alzheimer, etc.
Le message important est qu’il vaut mieux éviter les infections de bas grade, quelles qu’elles soient: dents, malbouffe, exercice physique excessif, stress mental ou tout autre facteur de stress récurrent…
Fin de l’article
L’une des choses que nous savons est que la faible diversité du microbiome est associée à un risque accru d’auto-immunité exacerbée et à de piètres résultats dans les traitements des pathologies. Ainsi, l'amélioration de la diversité du microbiome devient un facteur très important dans la réduction de l’agressivité de l'auto-immunité, réduisant les risques de développement de perméabilité intestinale et de l’inflammation intestinale concomitante. Et bien sûr, nous avons besoin d’aide pour empêcher la dégradation de la muqueuse intestinale, avec l’aide d’antioxydants. Des choses comme l'huile de krill (réduction des inflammations grâce aux oméga-3), la CoQ10, la taurine, l'acide lipoïque, la L-carnitine, etc. Nous devons également appuyer sur le bouton on / off et réguler certaines bactéries avec les spore-biotiques. Les études nous disent que les polyphénols présents dans les aliments augmentent le nombre de bactéries Akkermansia dans votre microbiome même. Une bonne chose.
Vous pourriez constater une amélioration de la dysbiose dans un délai de 30 jours si vous avez planifié une bonne approche, si vous ne souffrez pas de SIBO. S’il y a un SIBO, il faudra d’abord tempérer la réaction excessive (hyper-sensibilité).
La perméabilité intestinale et l'endotoxémie métabolique sont la première cause de morbidité et de mortalité dans le monde. L’endotoxémie métabolique entraîne également des problèmes comme l’obésité, les maladies cardiaques, l’auto-immunité, le diabète, un faible taux de testostérone, la maladie d’Alzheimer, etc.
Le message important est qu’il vaut mieux éviter les infections de bas grade, quelles qu’elles soient: dents, malbouffe, exercice physique excessif, stress mental ou tout autre facteur de stress récurrent…
Fin de l’article
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Re: Comprendre l'inflammation et l'impact sur les maladies auto-immunes
Liens utiles
- L’huile de noix de coco
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- Les senseurs métaboliques
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- Impact du microbiome
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Références
*) Kiran Krishnan, microbiologiste. “Metabolism, Weight Loss, and Out of Control Food Cravings”.
*) Fatty Acids and Derivatives as Antimicrobial Agents
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=> L’huile de noix de coco est constituée à 50 % d’acide laurique, qui peut tuer les microbes pathogènes (sources de maladie) comme les bactéries, les virus et les levures, par exemple le staphylocoque doré et le candida albicans.
doi: 10.1155/2013/954542
*) Les Acides gras à courte chaîne stimulent la production de cathélicidines par les bactéries intestinales.
Les bactéries de la flore intestinale libèrent des acides gras à chaîne courte qui stimulent la production de molécules antimicrobiennes par le pancréas.
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*) The Short Chain Fatty Acid Butyrate Imprints an Antimicrobial Program in Macrophages
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Butyrate induces differentiation of macrophages with potent antimicrobial function
Macrophages maintain gut homeostasis by eliminating invasive pathogens and regulating inflammatory responses. Schulthess et al. demonstrate that butyrate, a bacterial fermentation product, imprints potent antimicrobial activity during macrophage differentiation through HDAC3i function.
*) Radeaux lipidiques
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Imagine a raft so tiny that it floats inside the plasma membrane of a living cell. Thousands of nanometer-size rafts made of lipids may form, break apart, and reorganize in a typical cell membrane every second. Inside an already crowded membrane, the rafts can affect a cell’s biophysical environment in ways that may be useful or detrimental. Lipid rafts may facilitate cell-to-cell communication, direct arriving proteins to their ultimate destinations, or regulate the uptake and transport of cholesterol by individual cells. Unfortunately, they also may provide docking sites for opportunistic viruses. A lipid raft 10 to 500 nanometers in diameter is the perfect size for free-floating viral agents such as human immunodeficiency virus (HIV) to bind with and infect individual cells.
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=> L’huile de noix de coco est constituée à 50 % d’acide laurique, qui peut tuer les microbes pathogènes (sources de maladie) comme les bactéries, les virus et les levures, par exemple le staphylocoque doré et le candida albicans.
doi: 10.1155/2013/954542
*) Les Acides gras à courte chaîne stimulent la production de cathélicidines par les bactéries intestinales.
Les bactéries de la flore intestinale libèrent des acides gras à chaîne courte qui stimulent la production de molécules antimicrobiennes par le pancréas.
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Butyrate induces differentiation of macrophages with potent antimicrobial function
Macrophages maintain gut homeostasis by eliminating invasive pathogens and regulating inflammatory responses. Schulthess et al. demonstrate that butyrate, a bacterial fermentation product, imprints potent antimicrobial activity during macrophage differentiation through HDAC3i function.
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TMAO
Dans mes lectures web sur le theme de l' inflammation
je recoupe parfois des liens sur la TMAO
phenomene accentué par l' age , microbiote et conso de certaines proteines.
je poste ici , mais je pense que cette molecule
peut faire l' objet d' un theme à elle seule.
A ma prochaine analyse de sang ,
je vais essayer de la faire ajouter à la liste habituelle...
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je recoupe parfois des liens sur la TMAO
phenomene accentué par l' age , microbiote et conso de certaines proteines.
je poste ici , mais je pense que cette molecule
peut faire l' objet d' un theme à elle seule.
A ma prochaine analyse de sang ,
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Re: Comprendre l'inflammation et l'impact sur les maladies auto-immunes
Faudrait être un peu plus précis quand "on" balance ce genre d'info.
Je ne parle pas de toi mais de l'étude.
Une diète élevée en AG induit l'obésité et excite le cerveau ce qui entraîne de l’inflammation.
Tout ce qui est en excès est délétère.
On ne précise pas le type d'AG ni la provenance, du moins dans l'extrait lu.
Conclusion: classement vertical.
PS: Une diète à hauteur de 20 à 30 % de MG ne devrait pas poser un problème si ...
Reste encore à déterminer le type d'AG et votre niveau de carburation et de protection antioxydante.
Méfiez-vous des AGPI issus des huiles et des noix. Mais là, il faudrait développer ...
Je ne parle pas de toi mais de l'étude.
=> Qu'append-t-on via cette étude, sans avoir accès au détail du processus?Microglia play a crucial role in immune responses, including inflammation. Diet-induced obesity (DIO) triggers microglia activation and hypothalamic inflammation as early as 3 days after high-fat diet (HFD) exposure, before changes in body weight occur. The intracellular mechanism(s) responsible for HFD-induced microglia activation is ill defined. Here, we show that in vivo, HFD induced a rapid and transient increase in uncoupling protein 2 ( Ucp2) mRNA expression together with changes in mitochondrial dynamics
Une diète élevée en AG induit l'obésité et excite le cerveau ce qui entraîne de l’inflammation.
Tout ce qui est en excès est délétère.
On ne précise pas le type d'AG ni la provenance, du moins dans l'extrait lu.
Conclusion: classement vertical.
PS: Une diète à hauteur de 20 à 30 % de MG ne devrait pas poser un problème si ...
Reste encore à déterminer le type d'AG et votre niveau de carburation et de protection antioxydante.
Méfiez-vous des AGPI issus des huiles et des noix. Mais là, il faudrait développer ...
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Re: Comprendre l'inflammation et l'impact sur les maladies auto-immunes
Certaines bactéries intestinales prolifèrent en cas de présence de TMAO, favorisées par la viande rouge car riche en carnitine. Si vous variez, c'est no problemo.Gaffal a écrit:Dans mes lectures web sur le theme de l' inflammation
je recoupe parfois des liens sur la TMAO
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« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc- Irrécupérable en chef
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EPA/DHA, gingembre/cucurma, reishi, thé vert, NAC, ALA
Quelques articles made in Life extension sur l'inflammation, cancer, maladies auto-immunes, etc...
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L.E a écrit:Que souhaitez-vous savoir
- L'inflammation chronique augmente dans tout le corps avec l'âge.
- De nombreuses sources contribuent à cette inflammation nuisible, qui endommage nos organes et nos tissus.
- Ces dommages à long terme s'accumulent pour causer une maladie liée à l'âge et une perte de fonction, contribuant au développement de presque tous les troubles liés à l'âge, des maladies cardiovasculaires au cancer.
- Les composés naturels du gingembre et du curcuma agissent au moyen de plusieurs mécanismes complémentaires pour produire de puissants effets anti-inflammatoires.
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NB : Des infos buvables par le lecteur, qui tendent à démontrer que l'utilisation de racines de gingembre/cucurma, huiles de poisson (EPA/DHA) (etc...) sont des facteurs anti-inflammatoires puissants, si utilisés au quotidien. Pour ne citer que ça, l'inflammation représente (avec le calcium > vitamines k2mk7 + d2d3) 70% des plaques d'atéromes, mais sont aussi responsables de la culture au long cours de cancers. Donc inhiber l'inflammation à sa source serait un bon moyen de se prémunir de ce type de maladies...ou de les retarder.LE a écrit:Que souhaitez-vous savoir
Suppléments inhibiteurs de NF-kB
- L'inflammation aiguë peut sauver la vie. C'est la réponse immédiate de notre corps à l'infection et aux lésions tissulaires.
- Mais une inflammation chronique prolongée est une cause de mortalité, accélérant le processus de vieillissement et entraînant les maladies redoutables et chroniques du vieillissement.
- Ordinairement, les médicaments combattent chaque maladie inflammatoire séparément. Un type de médicament traite les maladies inflammatoires de l'intestin, un autre cible la prévention des maladies du cœur et des accidents vasculaires cérébraux, et d'autres encore se concentrent sur le cancer, l'ostéoporose et les maladies neurodégénératives.
- Les maladies chroniques continuent d’affaiblir et de tuer prématurément les Américains.
- L'inhibition de NF-kB coupe toute une cascade d'événements de signalisation conduisant à une inflammation et à une maladie chronique.
- Bien qu'aucun médicament sûr et efficace ne puisse supprimer le NF-kB, de nombreux suppléments nutritionnels ont cette capacité, ce qui peut expliquer leur impact inégalé sur le ralentissement du vieillissement.
- Les propriétés de décélération de l'âge induites par l'inhibition de NF-kB sont maintenant reconnues dans la curcumine, l'huile de poisson, les molécules NAC et ALA contenant du soufre, les extraits de champignons Reishi, les extraits de raisins et autres baies et le thé vert.
- Ralentir le vieillissement et favoriser la santé de l'ensemble du corps n'a jamais été aussi simple grâce à cette vaste gamme de suppléments inhibiteurs de la NF-kB qui ralentissent l'âge.
Invité- Invité
Effets inhibiteurs des polyphénols
ok, sur le principe mais pas de manière continue. Pour 2 raisons principalement.Darky a écrit:Des infos buvables par le lecteur, qui tendent à démontrer que l'utilisation de racines de gingembre/cucurma, huiles de poisson (EPA/DHA) (etc...) sont des facteurs anti-inflammatoires puissants, si utilisés au quotidien. Pour ne citer que ça, l'inflammation représente (avec le calcium > vitamines k2mk7 + d2d3) 70% des plaques d'atéromes, mais sont aussi responsables de la culture au long cours de cancers. Donc inhiber l'inflammation à sa source serait un bon moyen de se prémunir de ce type de maladies...ou de les retarder.
1. qque chose qui fonctionne comme anti-oxydant dans une situation pourra s'avérer pro-oxydant dans une autre. Il faut moduler (durée et dosage).
2. Les huiles insaturées oméga-3 ont des effets de modération sur l'inflammation mais c'est un effet à court terme.Toutes les huiles insaturées dépriment la fonction thyroïdienne.
Sources et références:
1. Natural estrogens
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Flavonoids and polyphenols, like our own estrogens, suppress the detoxifying systems of the body.
Our diets provide very significant, if not always dangerous, amounts of estrogen. “Weak estrogens” generally have the full range of harmful estrogenic effects, and often have additional toxic effects.
People under stress, or who have a thyroid deficiency, or who don't eat enough protein, typically have elevated estrogen levels. The accumulation of the “essential fatty acids,” the polyunsaturated oils, in the tissues promotes the action of estrogen in a variety of ways, and this effect of diet tends to be cumulative, and to be self-accelerating. (…)
The phenolic group has many biological functions. For example, it commonly functions as an “antioxidant,” though something which functions as an antioxidant in one situation is often a pro-oxidant in another situation. The molecule can have catalytic, germicidal, aromatic, neurotropic, and other functions. But it also always has, to some degree, the “estrogenic” function. This overlap of functions probably accounts for why so many plants have significant estrogenic activity. (Natural estrogens, like other phenolics, including the flavonoids, are also mutagenic.)
The estrogenic properties of legumes were studied when sheep farmers found that their sheep miscarried when they ate clover. (I think it's interesting how this terribly toxic effect has been neglected in recent decades.) All legumes have this property, and all parts of the plant seem to contain some of the active chemicals. In beans, several substances have been found to contribute to the effect. The estrogenic effects of the seed oils and the isoflavones have been studied the most, but the well-known anti-thyroid actions (again, involving the oils, the isoflavones, and other molecules found in legumes) have an indirect estrogen-promoting action, since hypothyroidism leads to hyper-estrogenism. (Estrogens are known to be thyroid suppressors, so the problem tends to be self-accelerating.)
The various specific actions of the many estrogenic substances in beans and other legumes haven't been thoroughly studied, but there is evidence that they are also--like estrogen itself--both mutagenic and carcinogenic.
The estrogen-promoting actions of soy oil apply to all of the commonly used polyunsaturated fatty acids. The same fatty acids that suppress thyroid function, have estrogenic effects.
X
2. Vegetables, etc.—Who Defines Food?
The toxins of plants include phenols, tannins, lectins/agglutinins, and trypsin-inhibitors, besides innumerable more specific metabolic inhibitors, including “anti-vitamins.” Unsaturated fats themselves are important defenses, since they inhibit trypsin and other proteolytic enzymes, preventing the assimilation of the proteins that are present in seeds and leaves, and disrupting all biological processes that depend on protein breakdown, such as the formation of thyroid hormone and the removal of blood clots.
Generally, fruits, roots, and tubers provide a high concentration of nutrients along with low concentrations of toxic anti-metabolic substances.
(…)
PS: Je pourrais mettre d'autres sources si nécessaire, mais j'en ai déjà parlé ailleurs sur le forum, pour les oméga-3. Cure à court terme seulement.
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