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Guérir le diabète 2
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Guérir le diabète 2
Diabète SCE 10 2019
Vaincre le diabète sans médicament : c’est possible !
Il n’y aurait « rien à faire » contre le diabète. Faux ! Le Dr Roy Taylor de l’Université de Newcastle a démontré qu’en perdant rapidement 15 % de sa graisse corporelle, on pouvait venir à bout de la maladie. Normand Mousseau, auteur de « Comment j’ai vaincu le diabète sans médicament » témoigne.
Normand Mousseau est professeur de physique à l’Université de Montréal, spécialiste des matériaux complexes et de la biophysique. Diagnostiqué du diabète de type 2 en 2013, il est l’auteur du livre : « Comment j’ai vaincu le diabète sans médi¬cament » aux Éditions Thierry Souccar (2016).
Annie Casamayou (pour Santé Corps Esprit) : À 46 ans, vous avez appris que vous étiez diabétique de type 2. Comment avez-vous reçu cette annonce ?
Normand Mousseau : C’était en mai 2013 et ça a été vraiment un choc. Clairement, je ne m’y attendais pas du tout puisque je pensais avoir un mode de vie plutôt sain et être en bonne santé. Je suis allé consulter un médecin pour une infection qui ne guérissait pas. Il m’a prescrit un onguent et m’a envoyé faire des analyses de sang. Quand il a eu les résultats, il m’a annoncé que j’étais diabétique : ma glycémie était à 2,6 g/l, alors que la valeur normale se situe entre 0,72 et 1,1 g/l ; j’étais donc à plus du double du seuil. En réalité, j’aurais dû m’attendre à devenir diabétique, car je cumulais plusieurs facteurs de risque : j’ai plusieurs diabétiques dans ma famille, je pesais 104 kg à ce moment-là, beaucoup trop pour mon 1,80 m et, en plus, j’étais loin d’être physiquement actif même si je marchais un peu tous les jours.
J’ai eu beaucoup de mal à me faire à l’idée d’être malade, j’avais beaucoup de projets pour m’occuper encore plusieurs décennies et je comptais bien vivre suffisamment longtemps pour les réaliser. Or, avec le diabète, mon espérance de vie diminuait brutalement de 9 ans, et mon espérance de vie en santé, donc de qualité, de 12 ou 15 ans. J’ai questionné le médecin pour savoir ce que je pouvais faire pour guérir. Il m’a expliqué que le diabète était une maladie chronique et dégénérative. Il m’a conseillé de mieux manger, de perdre du poids et de prendre les médicaments qu’il me prescrivait pour faire baisser la glycémie et contrôler la maladie.
A.C. : Vous avez suivi à la lettre les recommandations de votre médecin. Cela a-t-il donné des résultats ?
N.M. : J’ai tout de suite décidé d’appliquer très sérieusement le pro¬gramme de mon médecin, j’ai revu mon mode de vie et mes habitudes alimentaires en profondeur. J’ai fait attention à mon alimentation, j’ai supprimé le grignotage, le sucre, les chips, les biscuits, le chocolat, etc., j’ai suivi les conseils du guide alimentaire canadien qui dit, en gros, que la moitié de l’assiette doit être des légumes crus ou cuits, avec un peu de féculents et des protéines. Je me suis aussi mis au sport, progressivement, en augmentant peu à peu l’intensité. Au bout de deux ou trois mois, je faisais des séances de 45 minutes de course à pied 3 ou 4 fois par semaine. Tout cela m’a permis, au bout de 8 mois, de perdre 12 ou 13 kg et, dans le même temps, le médecin a augmenté ma médication. C’est vrai qu’une fois que les médicaments ont été assez élevés, ma glycémie a chuté énormément et est revenue dans les valeurs cibles, sous réserve que je maintienne mes efforts concernant mon nouveau mode de vie.
En effet, à chaque mesure de la glycémie, c’était la surprise. Il suffisait d’un plat de spaghettis la veille pour que mon niveau de sucre sanguin bondisse le matin. Il y avait toujours cette instabilité et en plus mon poids stagnait, je n’arrivais plus à maigrir. J’ai fini malgré tout par atteindre 90 kg, le poids que j’avais vingt ans en arrière. Puis je suis parti passer trois mois à Paris, et là, la tentation était grande. J’ai résisté, mais la frustration commençait à me gagner. Je me rendais compte que j’étais condamné à surveiller sans cesse mon alimentation et à ne pas oublier de prendre mes médicaments. Si jamais je m’autorisais un écart, le lendemain j’en voyais les conséquences sur ma glycémie.
J’ai réalisé que, quoi que je fasse, un jour ou l’autre j’allais finir par perdre le contrôle de la maladie et que le diabète allait progresser. Ça a été le point de départ de ma réflexion. La première année de ma vie de diabétique avait été consacrée à me reprendre en main, maintenant j’étais prêt à passer à l’étape suivante : comment puis-je faire pour guérir du diabète ?
A.C. : Quand on cherche, on finit par trouver. C’est ce qui s’est passé ?
N.M. : Dès le lendemain matin, je me suis mis à fouiller sur Internet. Évidemment, j’ai trouvé un peu de tout : « boire du thé vert est indispensable », « il faut éviter de manger des carottes et au contraire ajouter du vinaigre », etc. En outre, nulle part on ne parlait de guérir, seulement de maîtriser la glycémie. Finalement, je suis tombé sur un article d’un journaliste dans The Guardian, un quotidien anglais réputé. Ce journaliste avait été diagnostiqué diabétique de type 2 en dépit d’un poids tout à fait normal. Il avait mis en place un régime draconien en se basant sur les travaux de Roy Taylor, un chercheur de l’université de Newcastle au Royaume-Uni et au bout de 11 jours de régime, sa glycémie à jeun était revenue dans les normes et restait stable sans médicament.
En tant que physicien et chercheur à l’université, j’ai accès aux revues professionnelles, je suis donc allé lire directement les publications de Taylor. À partir de là, j’ai plongé dans la littérature scientifique en remontant toutes les références citées pour évaluer la pertinence des travaux de ce chercheur. Tout ce que j’ai lu m’a convaincu, son hypothèse était parfaitement crédible.
En résumé, il s’est appuyé sur les guérisons surprenantes constatées chez les patients qui avaient subi une chirurgie bariatrique. La chirurgie bariatrique, c’est lorsqu’on pose un bypass ou un anneau gastrique dans le but de diminuer la quantité de nourriture ingérée pour faciliter la perte de poids. Outre une perte de poids très importante, la chirurgie bariatrique induit généralement une amélioration rapide et durable de la santé des patients, y compris une amélioration de la glycémie qui intervient en moins d’une semaine après l’opération. Taylor a donc proposé à un petit groupe de patients diabétiques un régime fortement réduit en calories de façon à reproduire les effets de la chirurgie bariatrique. Il a obtenu des résultats impressionnants : les patients étaient en rémission et n’avaient plus besoin de traitement.
Les données avaient encore besoin d’être confirmées par des essais à plus grande échelle, pourtant la solidité scientifique de son approche m’a convaincu. Il y avait probablement de bonnes chances que ça fonctionne pour moi aussi et, de toute façon, le pire que je pouvais perdre avec un régime comme ça, c’était du poids !
A.C. : Comment avez-vous mis en place ce régime ?
N.M. : La diète recommandée par Taylor n’est pas forcément facile à appliquer, mais elle est vraiment simple. Il s’agit de consommer un maximum de 700 calories par jour pour perdre du poids en peu de temps. Je me suis donc mis aux substituts de repas à 160 ou 170 calories deux fois par jour, et le soir je mangeais un plat relativement normal avec une grande portion de légumes, des haricots verts, du brocoli, etc. et un filet de poulet ou une autre protéine pour remplir un peu l’estomac. J’ai évité de mettre de l’huile trop calorique, mais j’ajoutais du vinaigre, des aromates ou de la sauce soja pour relever.
J’ai suivi ce régime une première fois durant huit ou neuf jours, puis j’ai arrêté, car je devais partir en voyage. Dès le quatrième jour, ma glycémie avait chuté à un niveau acceptable et j’ai arrêté de prendre mes médicaments. Je suis resté sans traitement pendant encore deux semaines après la fin du régime ; je n’en avais pas besoin, ma glycémie restait basse. Elle a quand même fini par remonter et j’ai repris mon traitement. Mais le plus important, c’est que j’ai compris que si je maintenais suffisamment longtemps la diète, j’allais pouvoir me débarrasser définitivement du diabète. Je me suis donc remis au régime à deux autres reprises au cours des mois suivants, à chaque fois sur dix ou douze jours. Évidemment, entre ces périodes à 700 calories, je faisais attention à ne pas reprendre le poids perdu.
C’était en 2014 et j’ai atteint le poids de 75 kg. Depuis, ma glycémie à jeun reste toujours dans les normes, juste un peu plus élevée que celle d’une personne non diabétique. Je n’ai plus à me préoccuper de mon taux de sucre ni à éviter les desserts, je mange normalement et officielle¬ment je ne suis plus diabétique. Si jamais je rechutais, je sais ce qu’il me resterait à faire : je reprendrais le régime.
« J’ai compris que si je maintenais suffisamment longtemps la diète, j’allais pouvoir me débarrasser définitivement du diabète. »
A.C. : Ce n’est quand même pas un régime facile à suivre, comment avez-vous fait pour y parvenir ?
N.M. : Bien sûr, les deux ou trois premiers jours on a faim, puis ça passe. Ce qui reste ensuite, c’est que l’on ne pense qu’à une seule chose, manger ! Cela dit, quand on se met au régime, qu’importe le nombre de calories, je crois que cette idée-là nous préoccupe en permanence. Ce qui est important dans le régime de Taylor, c’est de boire beaucoup d’eau, au moins deux litres. Il y a aussi une astuce pour tromper la faim : prendre de l’eau pétillante, ça n’apporte aucune calorie et beaucoup de bulles. Dans les essais cliniques, les participants suivaient le régime durant huit semaines. En raison de mon agenda, je l’ai fait durant un laps de temps plus court, et si je dois suivre un régime drastique pendant dix jours, j’avoue que ça ne me per¬turbe pas vraiment.
Bien sûr, c’est un régime déséquilibré, d’ailleurs j’ai entendu beaucoup de nutritionnistes dire combien il était épouvantable et néfaste pour la santé. Les études pourtant sont très claires, il ne comporte aucun risque pour une personne qui n’a pas d’autres problèmes de santé que le diabète. Si l’on regarde ce qui se passe pour les personnes qui ont subi des périodes de famine, on voit bien qu’on a tous des réserves.
De plus, grâce aux substituts de repas et aux légumes, on consomme assez de fibres, assez de protéines et de vitamines pour répondre aux besoins du corps. D’ailleurs, je n’ai pas constaté de baisse d’énergie, j’ai continué à travailler tout à fait normalement pendant le régime. Par contre, si l’on souffre d’une autre pathologie que le diabète, si l’on est traité avec de l’insuline ou un autre médicament, évidemment il sera préférable de voir son médecin d’abord.
D’un autre côté, il faut comprendre que l’on parle seulement d’alimentation. On exagère parfois un peu, les gens dans les périodes de famine n’avaient pas tous un médecin et un nutritionniste à côté d’eux pour leur expliquer comment passer au travers.
A.C. : Vous êtes la preuve vivante qu’il est possible de guérir du diabète. Comment la science explique-t-elle que perdre du poids suffise à en sortir ?
N.M. : Taylor a formulé l’hypothèse que la réduction brutale de l’apport calorique causée par la réduction de la taille de l’estomac après les chirurgies bariatriques forçait l’organisme à brûler rapidement la graisse contenue dans les organes internes. Une fois que le pancréas et le foie ont perdu leur graisse, les cellules peuvent retrouver leurs fonctions normales, ce qui fait que la sensibilité à l’insuline revient à des niveaux considérés comme normaux et que la production d’insuline par les cellules bêta du pancréas s’améliore significativement.
Il a publié une étude où l’on mesurait la graisse dans le pancréas des personnes obèses avant et après une opération bariatrique. Avant l’opération, les diabétiques avaient 15 % de graisse en plus que les non-diabétiques. Après l’opération, en quelques jours, la graisse dans le pancréas des patients diabétiques s’abaissait au même niveau que les autres, alors qu’on ne constatait au¬cune perte de graisse pancréatique chez les non-diabétiques.
C’est la preuve que les diabétiques ont tendance à accumuler de la graisse dans le pancréas, et c’est cela qui empêche cet organe de remplir ses fonctions correctement.
Pour une raison qui n’est pas claire, car il n’y a encore aucune étude là-dessus, pour que la graisse dans les organes internes soit brûlée efficacement et que les cellules du pancréas reprennent des forces, il faut passer par un régime à très faible teneur en calories. Le principe, c’est de perdre beaucoup de poids et si possible rapidement. Il n’y a pas de norme pour savoir combien de kilos il faut perdre, ça dépend de chacun, il faut maigrir jusqu’au moment où la glycémie se stabilise.
A.C. : Une fois les kilos envolés, il faut aussi ne pas les reprendre. Comment y parvenez-vous ?
N.M. : En effet, le plus important et le plus difficile, c’est de ne pas reprendre de poids. En fait, sans le savoir et sans avoir rien planifié, j’ai procédé de la bonne façon. Je ne me suis pas embarqué directement dans les phases de régime sévère. D’abord, durant la première année qui a suivi le diagnostic, j’ai appris à manger correctement et je me suis mis au sport.
Le sport est aussi un facteur à ne pas négliger. Ce n’est pas cela qui permet de perdre du poids, mais ça améliore considérablement l’absorption de l’insuline, les cellules la captent mieux. Ce n’est pas suffisant de faire de la marche, il faut que les muscles travaillent, que ce soit avec la musculation, la course, le vélo, etc.
Donc, durant la première année, j’ai perdu 15 kg et j’ai maintenu cette perte de poids. Ensuite, entre chaque période de régime draconien, j’ai fait de même. Cela m’a pris du temps pour trouver la façon de ne pas reprendre du poids. Quand on maigrit beau¬coup, on ne peut pas manger comme avant, tout simplement parce que l’on consomme moins d’énergie, le métabolisme de base est moins élevé.
Je ne prétends pas que ce soit facile, mais c’est faisable. Mon conseil, c’est de commencer par apprendre à manger sainement et à être heureux avec cette manière de s’alimenter. Un régime à 700 calories ne vous apprend rien du tout sur une bonne alimentation. Quelqu’un qui ne sait pas manger et qui se met au régime seulement durant deux mois ne saura pas ce qu’il faut faire pour maintenir le poids perdu. Il est indispensable d’apprendre d’abord à avoir une nouvelle relation à la nourriture. Je reconnais avoir une certaine obsession à vouloir maintenir mon poids, car je sais en tant qu’ancien diabétique que mon pancréas est fragile. Si je reprenais du poids, il est probable que je développerais de nouveau la maladie.
J’ai peur de cette maladie et je refuse d’en subir les conséquences désastreuses : perdre la vue, être amputé, avoir des problèmes de reins, etc. Chacun doit trouver sa motivation et prendre le temps d’apprendre à manger.
Propos recueillis par Annie Casamayou, Naturopathe.
Vaincre le diabète sans médicament : c’est possible !
Il n’y aurait « rien à faire » contre le diabète. Faux ! Le Dr Roy Taylor de l’Université de Newcastle a démontré qu’en perdant rapidement 15 % de sa graisse corporelle, on pouvait venir à bout de la maladie. Normand Mousseau, auteur de « Comment j’ai vaincu le diabète sans médicament » témoigne.
Normand Mousseau est professeur de physique à l’Université de Montréal, spécialiste des matériaux complexes et de la biophysique. Diagnostiqué du diabète de type 2 en 2013, il est l’auteur du livre : « Comment j’ai vaincu le diabète sans médi¬cament » aux Éditions Thierry Souccar (2016).
Annie Casamayou (pour Santé Corps Esprit) : À 46 ans, vous avez appris que vous étiez diabétique de type 2. Comment avez-vous reçu cette annonce ?
Normand Mousseau : C’était en mai 2013 et ça a été vraiment un choc. Clairement, je ne m’y attendais pas du tout puisque je pensais avoir un mode de vie plutôt sain et être en bonne santé. Je suis allé consulter un médecin pour une infection qui ne guérissait pas. Il m’a prescrit un onguent et m’a envoyé faire des analyses de sang. Quand il a eu les résultats, il m’a annoncé que j’étais diabétique : ma glycémie était à 2,6 g/l, alors que la valeur normale se situe entre 0,72 et 1,1 g/l ; j’étais donc à plus du double du seuil. En réalité, j’aurais dû m’attendre à devenir diabétique, car je cumulais plusieurs facteurs de risque : j’ai plusieurs diabétiques dans ma famille, je pesais 104 kg à ce moment-là, beaucoup trop pour mon 1,80 m et, en plus, j’étais loin d’être physiquement actif même si je marchais un peu tous les jours.
J’ai eu beaucoup de mal à me faire à l’idée d’être malade, j’avais beaucoup de projets pour m’occuper encore plusieurs décennies et je comptais bien vivre suffisamment longtemps pour les réaliser. Or, avec le diabète, mon espérance de vie diminuait brutalement de 9 ans, et mon espérance de vie en santé, donc de qualité, de 12 ou 15 ans. J’ai questionné le médecin pour savoir ce que je pouvais faire pour guérir. Il m’a expliqué que le diabète était une maladie chronique et dégénérative. Il m’a conseillé de mieux manger, de perdre du poids et de prendre les médicaments qu’il me prescrivait pour faire baisser la glycémie et contrôler la maladie.
A.C. : Vous avez suivi à la lettre les recommandations de votre médecin. Cela a-t-il donné des résultats ?
N.M. : J’ai tout de suite décidé d’appliquer très sérieusement le pro¬gramme de mon médecin, j’ai revu mon mode de vie et mes habitudes alimentaires en profondeur. J’ai fait attention à mon alimentation, j’ai supprimé le grignotage, le sucre, les chips, les biscuits, le chocolat, etc., j’ai suivi les conseils du guide alimentaire canadien qui dit, en gros, que la moitié de l’assiette doit être des légumes crus ou cuits, avec un peu de féculents et des protéines. Je me suis aussi mis au sport, progressivement, en augmentant peu à peu l’intensité. Au bout de deux ou trois mois, je faisais des séances de 45 minutes de course à pied 3 ou 4 fois par semaine. Tout cela m’a permis, au bout de 8 mois, de perdre 12 ou 13 kg et, dans le même temps, le médecin a augmenté ma médication. C’est vrai qu’une fois que les médicaments ont été assez élevés, ma glycémie a chuté énormément et est revenue dans les valeurs cibles, sous réserve que je maintienne mes efforts concernant mon nouveau mode de vie.
En effet, à chaque mesure de la glycémie, c’était la surprise. Il suffisait d’un plat de spaghettis la veille pour que mon niveau de sucre sanguin bondisse le matin. Il y avait toujours cette instabilité et en plus mon poids stagnait, je n’arrivais plus à maigrir. J’ai fini malgré tout par atteindre 90 kg, le poids que j’avais vingt ans en arrière. Puis je suis parti passer trois mois à Paris, et là, la tentation était grande. J’ai résisté, mais la frustration commençait à me gagner. Je me rendais compte que j’étais condamné à surveiller sans cesse mon alimentation et à ne pas oublier de prendre mes médicaments. Si jamais je m’autorisais un écart, le lendemain j’en voyais les conséquences sur ma glycémie.
J’ai réalisé que, quoi que je fasse, un jour ou l’autre j’allais finir par perdre le contrôle de la maladie et que le diabète allait progresser. Ça a été le point de départ de ma réflexion. La première année de ma vie de diabétique avait été consacrée à me reprendre en main, maintenant j’étais prêt à passer à l’étape suivante : comment puis-je faire pour guérir du diabète ?
A.C. : Quand on cherche, on finit par trouver. C’est ce qui s’est passé ?
N.M. : Dès le lendemain matin, je me suis mis à fouiller sur Internet. Évidemment, j’ai trouvé un peu de tout : « boire du thé vert est indispensable », « il faut éviter de manger des carottes et au contraire ajouter du vinaigre », etc. En outre, nulle part on ne parlait de guérir, seulement de maîtriser la glycémie. Finalement, je suis tombé sur un article d’un journaliste dans The Guardian, un quotidien anglais réputé. Ce journaliste avait été diagnostiqué diabétique de type 2 en dépit d’un poids tout à fait normal. Il avait mis en place un régime draconien en se basant sur les travaux de Roy Taylor, un chercheur de l’université de Newcastle au Royaume-Uni et au bout de 11 jours de régime, sa glycémie à jeun était revenue dans les normes et restait stable sans médicament.
En tant que physicien et chercheur à l’université, j’ai accès aux revues professionnelles, je suis donc allé lire directement les publications de Taylor. À partir de là, j’ai plongé dans la littérature scientifique en remontant toutes les références citées pour évaluer la pertinence des travaux de ce chercheur. Tout ce que j’ai lu m’a convaincu, son hypothèse était parfaitement crédible.
En résumé, il s’est appuyé sur les guérisons surprenantes constatées chez les patients qui avaient subi une chirurgie bariatrique. La chirurgie bariatrique, c’est lorsqu’on pose un bypass ou un anneau gastrique dans le but de diminuer la quantité de nourriture ingérée pour faciliter la perte de poids. Outre une perte de poids très importante, la chirurgie bariatrique induit généralement une amélioration rapide et durable de la santé des patients, y compris une amélioration de la glycémie qui intervient en moins d’une semaine après l’opération. Taylor a donc proposé à un petit groupe de patients diabétiques un régime fortement réduit en calories de façon à reproduire les effets de la chirurgie bariatrique. Il a obtenu des résultats impressionnants : les patients étaient en rémission et n’avaient plus besoin de traitement.
Les données avaient encore besoin d’être confirmées par des essais à plus grande échelle, pourtant la solidité scientifique de son approche m’a convaincu. Il y avait probablement de bonnes chances que ça fonctionne pour moi aussi et, de toute façon, le pire que je pouvais perdre avec un régime comme ça, c’était du poids !
A.C. : Comment avez-vous mis en place ce régime ?
N.M. : La diète recommandée par Taylor n’est pas forcément facile à appliquer, mais elle est vraiment simple. Il s’agit de consommer un maximum de 700 calories par jour pour perdre du poids en peu de temps. Je me suis donc mis aux substituts de repas à 160 ou 170 calories deux fois par jour, et le soir je mangeais un plat relativement normal avec une grande portion de légumes, des haricots verts, du brocoli, etc. et un filet de poulet ou une autre protéine pour remplir un peu l’estomac. J’ai évité de mettre de l’huile trop calorique, mais j’ajoutais du vinaigre, des aromates ou de la sauce soja pour relever.
J’ai suivi ce régime une première fois durant huit ou neuf jours, puis j’ai arrêté, car je devais partir en voyage. Dès le quatrième jour, ma glycémie avait chuté à un niveau acceptable et j’ai arrêté de prendre mes médicaments. Je suis resté sans traitement pendant encore deux semaines après la fin du régime ; je n’en avais pas besoin, ma glycémie restait basse. Elle a quand même fini par remonter et j’ai repris mon traitement. Mais le plus important, c’est que j’ai compris que si je maintenais suffisamment longtemps la diète, j’allais pouvoir me débarrasser définitivement du diabète. Je me suis donc remis au régime à deux autres reprises au cours des mois suivants, à chaque fois sur dix ou douze jours. Évidemment, entre ces périodes à 700 calories, je faisais attention à ne pas reprendre le poids perdu.
C’était en 2014 et j’ai atteint le poids de 75 kg. Depuis, ma glycémie à jeun reste toujours dans les normes, juste un peu plus élevée que celle d’une personne non diabétique. Je n’ai plus à me préoccuper de mon taux de sucre ni à éviter les desserts, je mange normalement et officielle¬ment je ne suis plus diabétique. Si jamais je rechutais, je sais ce qu’il me resterait à faire : je reprendrais le régime.
« J’ai compris que si je maintenais suffisamment longtemps la diète, j’allais pouvoir me débarrasser définitivement du diabète. »
A.C. : Ce n’est quand même pas un régime facile à suivre, comment avez-vous fait pour y parvenir ?
N.M. : Bien sûr, les deux ou trois premiers jours on a faim, puis ça passe. Ce qui reste ensuite, c’est que l’on ne pense qu’à une seule chose, manger ! Cela dit, quand on se met au régime, qu’importe le nombre de calories, je crois que cette idée-là nous préoccupe en permanence. Ce qui est important dans le régime de Taylor, c’est de boire beaucoup d’eau, au moins deux litres. Il y a aussi une astuce pour tromper la faim : prendre de l’eau pétillante, ça n’apporte aucune calorie et beaucoup de bulles. Dans les essais cliniques, les participants suivaient le régime durant huit semaines. En raison de mon agenda, je l’ai fait durant un laps de temps plus court, et si je dois suivre un régime drastique pendant dix jours, j’avoue que ça ne me per¬turbe pas vraiment.
Bien sûr, c’est un régime déséquilibré, d’ailleurs j’ai entendu beaucoup de nutritionnistes dire combien il était épouvantable et néfaste pour la santé. Les études pourtant sont très claires, il ne comporte aucun risque pour une personne qui n’a pas d’autres problèmes de santé que le diabète. Si l’on regarde ce qui se passe pour les personnes qui ont subi des périodes de famine, on voit bien qu’on a tous des réserves.
De plus, grâce aux substituts de repas et aux légumes, on consomme assez de fibres, assez de protéines et de vitamines pour répondre aux besoins du corps. D’ailleurs, je n’ai pas constaté de baisse d’énergie, j’ai continué à travailler tout à fait normalement pendant le régime. Par contre, si l’on souffre d’une autre pathologie que le diabète, si l’on est traité avec de l’insuline ou un autre médicament, évidemment il sera préférable de voir son médecin d’abord.
D’un autre côté, il faut comprendre que l’on parle seulement d’alimentation. On exagère parfois un peu, les gens dans les périodes de famine n’avaient pas tous un médecin et un nutritionniste à côté d’eux pour leur expliquer comment passer au travers.
A.C. : Vous êtes la preuve vivante qu’il est possible de guérir du diabète. Comment la science explique-t-elle que perdre du poids suffise à en sortir ?
N.M. : Taylor a formulé l’hypothèse que la réduction brutale de l’apport calorique causée par la réduction de la taille de l’estomac après les chirurgies bariatriques forçait l’organisme à brûler rapidement la graisse contenue dans les organes internes. Une fois que le pancréas et le foie ont perdu leur graisse, les cellules peuvent retrouver leurs fonctions normales, ce qui fait que la sensibilité à l’insuline revient à des niveaux considérés comme normaux et que la production d’insuline par les cellules bêta du pancréas s’améliore significativement.
Il a publié une étude où l’on mesurait la graisse dans le pancréas des personnes obèses avant et après une opération bariatrique. Avant l’opération, les diabétiques avaient 15 % de graisse en plus que les non-diabétiques. Après l’opération, en quelques jours, la graisse dans le pancréas des patients diabétiques s’abaissait au même niveau que les autres, alors qu’on ne constatait au¬cune perte de graisse pancréatique chez les non-diabétiques.
C’est la preuve que les diabétiques ont tendance à accumuler de la graisse dans le pancréas, et c’est cela qui empêche cet organe de remplir ses fonctions correctement.
Pour une raison qui n’est pas claire, car il n’y a encore aucune étude là-dessus, pour que la graisse dans les organes internes soit brûlée efficacement et que les cellules du pancréas reprennent des forces, il faut passer par un régime à très faible teneur en calories. Le principe, c’est de perdre beaucoup de poids et si possible rapidement. Il n’y a pas de norme pour savoir combien de kilos il faut perdre, ça dépend de chacun, il faut maigrir jusqu’au moment où la glycémie se stabilise.
A.C. : Une fois les kilos envolés, il faut aussi ne pas les reprendre. Comment y parvenez-vous ?
N.M. : En effet, le plus important et le plus difficile, c’est de ne pas reprendre de poids. En fait, sans le savoir et sans avoir rien planifié, j’ai procédé de la bonne façon. Je ne me suis pas embarqué directement dans les phases de régime sévère. D’abord, durant la première année qui a suivi le diagnostic, j’ai appris à manger correctement et je me suis mis au sport.
Le sport est aussi un facteur à ne pas négliger. Ce n’est pas cela qui permet de perdre du poids, mais ça améliore considérablement l’absorption de l’insuline, les cellules la captent mieux. Ce n’est pas suffisant de faire de la marche, il faut que les muscles travaillent, que ce soit avec la musculation, la course, le vélo, etc.
Donc, durant la première année, j’ai perdu 15 kg et j’ai maintenu cette perte de poids. Ensuite, entre chaque période de régime draconien, j’ai fait de même. Cela m’a pris du temps pour trouver la façon de ne pas reprendre du poids. Quand on maigrit beau¬coup, on ne peut pas manger comme avant, tout simplement parce que l’on consomme moins d’énergie, le métabolisme de base est moins élevé.
Je ne prétends pas que ce soit facile, mais c’est faisable. Mon conseil, c’est de commencer par apprendre à manger sainement et à être heureux avec cette manière de s’alimenter. Un régime à 700 calories ne vous apprend rien du tout sur une bonne alimentation. Quelqu’un qui ne sait pas manger et qui se met au régime seulement durant deux mois ne saura pas ce qu’il faut faire pour maintenir le poids perdu. Il est indispensable d’apprendre d’abord à avoir une nouvelle relation à la nourriture. Je reconnais avoir une certaine obsession à vouloir maintenir mon poids, car je sais en tant qu’ancien diabétique que mon pancréas est fragile. Si je reprenais du poids, il est probable que je développerais de nouveau la maladie.
J’ai peur de cette maladie et je refuse d’en subir les conséquences désastreuses : perdre la vue, être amputé, avoir des problèmes de reins, etc. Chacun doit trouver sa motivation et prendre le temps d’apprendre à manger.
Propos recueillis par Annie Casamayou, Naturopathe.
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LucH
« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
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Re: Guérir le diabète 2
Commentaire:
Il y a plusieurs témoignages qui vont dans ce sens.
Pour récupérer un fonctionnement normal de la glycémie (insensibilité à l'insuline), il faut désengorger le foie et le pancréas. Ces deux organes sont enveloppés d'une couche de graisse.
On peut procéder comme Normand Mousseau mais ce n'est pas indispensable. Je ne procéderais pas ainsi, de manière "aveugle". Pas tenable sur le long terme. Vous vivez sur vos réserves.
Le principe est le suivant:
Le principal des calories proviendra du stock de graisses emmagasinées.
On apporte un minimum de glucides (500 Kcal) et de protéines (300 K/cal). Il n'est pas nécessaire de rester en cétose. Il faut juste trouver le bon modus, en lipolyse. On brûle donc principalement les graisses stockées, mais pas que. Cela évite les retours de manivelle (famine). Si vous venez à manquer d'un macronutriment ou d'un micronutriment indispensable, le cerveau va se mettre en mode protection et ralentira le métabolisme. Un plateau s'ensuivra (stagnation). Et c'est là que souvent vous allez faire l'andouille. (...). Ou bien vous ferez une pause, avec un effet yoyo partiel, pour recharger et regagner du tonus. Cela ne se passe pas nécessairement ainsi (baisse de tonus); cela dépend du stock des micronutriments.
On résume:
Ok sur le principe, pas sur la manière (sur les "détails")
On fait un suivi pour les micronutriments.
Evidemment on ne compare pas ce qui n'est pas comparable: le régime cétogène et un régime hypocalorique équilibré. Au minimum, on crée un déficit de 20 %, au niveau des calories.
Base minimale *1, en résumé:
- 500 K/cal de glucides (125 gr de glucides).
- 300 K/cal. de protéines (75 gr de protéine) (75 - 90 gr)
- le solde en lipides.
Avec un déficit minimal de 20 %, par rapport à votre métabolisme + activités.
*1 IL y a des études qui établissent l'apport minimal combiné de macronutriments afin de ne pas entrer en mode famine.
Il y a plusieurs témoignages qui vont dans ce sens.
Pour récupérer un fonctionnement normal de la glycémie (insensibilité à l'insuline), il faut désengorger le foie et le pancréas. Ces deux organes sont enveloppés d'une couche de graisse.
On peut procéder comme Normand Mousseau mais ce n'est pas indispensable. Je ne procéderais pas ainsi, de manière "aveugle". Pas tenable sur le long terme. Vous vivez sur vos réserves.
Le principe est le suivant:
Le principal des calories proviendra du stock de graisses emmagasinées.
On apporte un minimum de glucides (500 Kcal) et de protéines (300 K/cal). Il n'est pas nécessaire de rester en cétose. Il faut juste trouver le bon modus, en lipolyse. On brûle donc principalement les graisses stockées, mais pas que. Cela évite les retours de manivelle (famine). Si vous venez à manquer d'un macronutriment ou d'un micronutriment indispensable, le cerveau va se mettre en mode protection et ralentira le métabolisme. Un plateau s'ensuivra (stagnation). Et c'est là que souvent vous allez faire l'andouille. (...). Ou bien vous ferez une pause, avec un effet yoyo partiel, pour recharger et regagner du tonus. Cela ne se passe pas nécessairement ainsi (baisse de tonus); cela dépend du stock des micronutriments.
On résume:
Ok sur le principe, pas sur la manière (sur les "détails")
On fait un suivi pour les micronutriments.
Evidemment on ne compare pas ce qui n'est pas comparable: le régime cétogène et un régime hypocalorique équilibré. Au minimum, on crée un déficit de 20 %, au niveau des calories.
Base minimale *1, en résumé:
- 500 K/cal de glucides (125 gr de glucides).
- 300 K/cal. de protéines (75 gr de protéine) (75 - 90 gr)
- le solde en lipides.
Avec un déficit minimal de 20 %, par rapport à votre métabolisme + activités.
*1 IL y a des études qui établissent l'apport minimal combiné de macronutriments afin de ne pas entrer en mode famine.
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