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Eczéma atopique et HE

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Eczéma atopique et HE Empty Eczéma atopique et HE

Message  Luc Dim 18 Oct 2020 - 10:19

Eczéma : quand la peau s’enflamme, ces huiles apaisent.
Par Fabienne MILLET.

Le nombre de personnes souffrant d’eczéma a triplé en moins de trente ans. De la simple dermite de contact à sa forme chronique la plus handicapante, l’eczéma atopique, cette réaction inflammatoire cutanée qui se développe par plaques peut s’étendre sur de nombreuses zones du corps, entraînant sensation douloureuse et sentiment de honte. Découvrez comment les huiles essentielles et les huiles végétales peuvent venir à votre secours, et surtout comment bien les utiliser !
Fabienne Millet est Docteur en pharmacie, experte diplômée en phytothérapie et en aromathérapie, Fabienne Millet est enseignante dans plusieurs universités en France. Elle est spécialiste de l’utilisation des huiles essentielles.

Vous n’êtes pas seul, plus de deux millions de personnes souffrent d’eczéma en France et font face quotidiennement à cette affection cutanée aussi difficile à vivre physiquement que morale­ment. Non contagieux, l’eczéma se caractérise par une inflammation de la peau accompagnée de rougeurs, de démangeaisons, de petites vésicules et d’une desquamation.
Il est important de différencier les types d’eczéma car si leurs symp­tômes se ressemblent, les causes sont différentes :
1. L’eczéma atopique : multifac­toriel, d’origine génétique, avec un système immunitaire perturbé, il se révèle sur un terrain atopique. Il est parfois associé à l’asthme et les rhinites allergiques (rhume des foins).
2. L’eczéma allergique : il apparaît suite à l’ingestion d’un aliment ou d’un contact avec une matière al­lergisante (métal, plantes, produits irritants…).
3. L’eczéma professionnel : il est observé lors d’une exposition répétée à un même produit sur une période prolongée.
Pour bien comprendre, on parle d’eczéma de contact et d’eczéma professionnel lorsque la peau est sensible à un allergène en particulier. Dans un eczéma atopique, la peau présente une sensibilité exagérée à de nombreuses substances, sans grande raison apparente.

L’eczéma atopique : votre peau est une éponge ! 
Forme la plus répandue d’eczéma, il s’agit d’une dermatite (1) chronique où la peau est hypersensible, absorbant tout comme une éponge et réagissant à la moindre agression extérieure.
Contrairement à une peau normale qui bloque l’évaporation de l’eau des tissus et l’entrée de toutes substances allergisantes, la peau atopique ne freine plus rien (ni les pertes d’eau, ni le passage des allergènes). La peau devient sèche et sujette à des réactions inflammatoires.
L’eczéma atopique apparaît dès le plus jeune âge (à partir de 3 mois avec un pic d’intensité vers 7 ans) et régresse ensuite progressivement. Il évolue favorablement avec le temps, ce qui ne veut pas dire qu’il dispa­raît ! Il se caractérise en réalité par une succession de « poussées » et de phases d’accalmie, chaque crise aggravant les symptômes : apparition de plaques rouges suintantes et fortes démangeaisons.
Les possibles complications sont liées au risque de surinfection bac­térienne (staphylocoque doré) ou virale (virus de l’herpès). (2-3)

Terrain atopique : signe d’un système immunitaire contrarié ?
L’atopie correspond à une prédispo­sition génétique (hérédité) ou terrain qui induit des réponses exagérées, lors de contacts, avec diverses subs­tances que l’organisme va qualifier « d’allergènes ». Il y a alors une pro­duction disproportionnée d’anticorps spécifiques (IgE) par le corps. C’est le système immunitaire qui s’em­balle. Or l’atopie ne se caractérise pas seulement par les réactions de la peau mais aussi par de l’asthme, une rhinite ou une conjonctivite al­lergique. Son mécanisme d’action est complexe et multifactoriel.
Dans l’eczéma atopique, il faut prendre en compte :
-    L’hérédité : la fréquence de ce trouble augmente en présence de parents atopiques.
-    L’immunité : la réaction immuni­taire excessive aux allergènes, terrain atopique.
-    Une altération structurelle de la barrière cutanée (carence en certains acides gras, protéines…) avec ob­servation :
-    D’une forte déshydratation intrin­sèque (desquamation),
-    D’une hypersensibilité (inflam­mation) aux agressions environne­mentales (la pollution, le tabac), la présence de substances irritantes ou allergisantes (pollen, acariens, poils d’animaux…).
-    Il est à noter que le stress accentue la dermatite atopique (4).
De plus, on observe une recrudes­cence de la dermatite atopique, plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural :
En zone rurale, le système immu­nitaire est sollicité par de nombreux antigènes (5), très variés. Ils déclenchent très peu de manifestations atopiques.
Par contre, dans les villes les an­tigènes sont moins variés mais en quantité plus importante et avec des contacts très fréquents (6).
Figure : Image d’une personne qui se gratte le bras, avec la légende suivante : L’eczéma atopique est caractérisé par l’alternance de crises et de rémissions.
L’eczéma atopique est caractérisé par des crises et rémissions qui s’al­ternent. Il est important de soulager les douleurs et les démangeaisons pendant les poussées inflammatoires, mais il ne faut pas s’arrêter au soula­gement des symptômes. Alors, pour espérer espacer les crises et minorer leur intensité, un traitement de fond sur le long terme s’impose. Cette double prise en charge (symptômes et terrain) se fera, selon les objectifs préférentiels à atteindre, en aro­mathérapie, en gemmothérapie, en phytothérapie ou avec toute autre médecine complémentaire.

Fréquent chez l’enfant, il peut persister chez l’adulte (encadré)
Si 20 % des dermatites atopiques de l’enfant persistent après l’âge de 8 ans, seulement 5 % per­sistent après 20 ans2. Ainsi, dans les pays industrialisés, l’eczéma atopique atteindrait de 15 à 30% des enfants et seulement 2 à 10 % des adultes, mais ce chiffre est en constante augmentation depuis plusieurs années (3).
Chez le nourrisson, les lésions se localisent principalement sur les joues, le front et le cuir chevelu. Elles se développent également au niveau des bras, des jambes et du tronc.
A partir de l’âge de 2 ans, elles se situent surtout dans les plis des coudes et des genoux (parfois sur les poignets).
L’adolescent et l’adulte présentent, quant à eux, des zones d’attaque ciblées comme le visage, le cou, les membres ou les mains. (Fin de l’encadré).

Votre traitement de fond pour une élimination définitive
Comme il nécessite des soins sur une durée de plusieurs mois ou an­nées, il est indispensable d’utiliser des produits sans effets secondaires notoires. Pour cela la phytothéra­pie, avec ses plantes médicinales présentes sous différentes formes galéniques (tisanes, gélules, macé­râts glycérinés et huiles végétales), est fortement conseillée pour sa po­lyvalence de propriétés et son atout sécuritaire. Couplée à l’aromathéra­pie, elle permet une prise en charge globale.
1.     Les drainages hépato-cutanés
Il existe de nombreuses plantes médicinales qui présentent cette double fonctionnalité. Je n’en ci­terai que deux (incontournables) : la bardane (Arctium lappa, racine) et la fumeterre (Fumaria officina­lis, plante fleurie), sans oublier le macérât glycériné (7) de romarin offi­cinal (Rosmarinus officinalis, jeune pousse).
2.     Des anti-inflammatoires naturels de longue durée
Parmi de nombreuses possibilités, je préfère le macérât glycériné de cassissier (Ribes nigrum, bourgeon). C’est le spécialiste de la lutte contre les inflammations chroniques et autres manifestations atopiques. Lorsque la dermite atopique est concomitante avec l’asthme ou des rhinites allergiques, une association avec le macérât glycériné de viorne (Viburnum lantana, bourgeons) ren­force la prise en charge de la douleur et du prurit, et freine l’emballement immunitaire. ( 8 )
3.     Des huiles végétales pour calmer la peau
La phytothérapie, avec ses huiles végétales à propriétés multiples, permet de prendre soin de la peau (protection, renfort…). Certaines peuvent aussi être utilisées pour limiter le risque inflammatoire ou infectieux. Je propose une sélection d’huiles végétales (ou assimilées) indispensables :
a)      Les huiles végétales filmogènes : elles renforcent le film hydrolipi­dique qui participe au rôle de barrière de la peau et au maintien d’une bonne hydratation superficielle.
         La cire liquide de jojoba, appelée « huile végétale » (Simmondsia chinensis, graines). Sa compo­sition, très proche du sébum, lui confère une texture très agréable et minore la sensation de « gras » sur la peau.
         Le macérât huileux de souci des jardins ou calendula (Calendula officinalis, fleurs). Sa consistance est assez grasse car les fleurs de souci ont macéré dans de l’huile d’olive ou de tournesol. Il convient très bien pour les peaux rugueuses.
b)   Les huiles végétales anti-déshy­dratation : elles compensent une carence en acide gamma-linolénique (AGL), indispensable pour mainte­nir la réserve d’eau intrinsèque de la peau. Pour cela l’huile végétale de bourrache (Borrago officinalis, graines) (9), riche en AGL (20 à 30 %), compense la déficience en cet acide gras spécifique observée en présence de terrain atopique. De plus elle favorise l’action des leucotriènes, acides gras agissant comme média­teurs dans la réaction inflammatoire.
c)   Les huiles végétales anti‑inflam­matoires : elles calment et limitent la réaction douloureuse. De plus, cer­taines sont aussi anti-infectieuses :
- L’huile végétale de calophylle ou tamanu (Calophyllum inophyl­lum, graines), présente de nombreux atouts. Sa composition chimique sophistiquée lui confère de nom­breuses propriétés : circulatoires, anti-inflammatoires (polyphénols, flavonoïdes …), anti-infectieuses (10) (inophyllin A, traces d’huile essen­tielle à carvacrol), régénératrices du tissu cutané (calaustraline, inophyllolide).
- La cire liquide de jojoba, déjà citée, est également anti-inflamma­toire et fongistatique (elle inhibe le développement de champignons microscopiques).
- Le macérât huileux de calendula (11) est lui aussi anti-inflammatoire cuta­né et anti-infectieux.
Toutes ces huiles végétales, ou as­similées, permettent de renforcer le film hydrolipidique et de freiner les pertes d’eau cutanées. Il est conseillé de les utiliser en association.

Contre l’inflammation cutanée, un choix méticuleux (bien suivre ces précautions !) (encadré)
Voici une liste spécifique d’huiles essentielles recommandées lors d’inflammation cutanée :
1.   HE de santal blanc (Santalum album, bois) : anti-inflammatoire, anti-infectieuse, relaxante, séda­tive (odeur très agréable !) (12).
2.  HE de patchouli (Pogostemon cablin, feuilles) : anti-inflamma­toire, relaxante, sédative.
3.  HE d’encens (Boswellia carte­rii, résine) : anti-inflammatoire, anti-infectieuse, relaxante.
4.  HE de millepertuis (Hyperi­cum perforatum, partie aérienne fleurie) : anti-inflammatoire, anti-nociceptive (anesthésiante locale), favorise l’endormissement, aide à prendre du recul face à un événe­ment douloureux (13).
5.   HE de cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica, écorce) : anti-inflamma­toire, anti-infectieuse, relaxante, an­ti-nociceptive, elle minore le ressenti de la douleur (action au niveau des récepteurs morphiniques).
6.  HE de myrrhe (Commiphora momol, résine) : anti-inflamma­toire, anti-infectieuse, relaxante, anti-déprime.
7.   HE de gingembre (Zingiber of­ficinale, rhizome) : anti-inflamma­toire, anti-nociceptive, antivirale, très antioxydante.

Précautions spécifiques
Attention, en cas d’eczéma ato­pique de nombreuses personnes ne supportent pas des (ou les) huiles essentielles. La personne devra alors les tester par élimination. En cas d’échec reste la solution du mélange d’huiles végétales en trai­tement de fond, avec une fréquence d’application plus élevée.
Il faut se rappeler que de nombreuses huiles essentielles contiennent des principes actifs allergisants, ce qui explique les précautions nécessaires pour traiter l’eczéma atopique en aro­mathérapie. En cosmétique, ce statut « d’allergènes » est indiqué obliga­toirement sur les flacons (linalol, géraniol, farnésol, eugénol…). Le pourcentage peut être de très faible à élevé mais la réaction n’est pas sys­tématiquement proportionnelle à la dose.
Dans cet article, je ne propose donc pas d’huiles essentielles (mêmes courantes) à fort risque allergique ou connues pour leur risque de der­mite. Dans ces huiles essentielles courantes (à risque, ndlr), on peut citer pêle-mêle : l’HE de lavande fine (Lavandula an­gustilolia, fleurs), l’HE de petit grain bigarade (Citrus aurantium ssp amara, feuilles), l’HE d’ylang-ylang (Cananga odorata, fleurs), l’HE d’arbre à thé (Melaleuca alternifoli, feuilles), l’HE de néroli (Citrus au­rantium ssp amara, fleurs)…
Toutes les huiles essentielles ir­ritantes ou dermocaustiques sont également à bannir, en plus des précédentes, bien évidemment.

4. Vous voyez enfin la lumière au bout du tunnel ? N’arrêtez pas vos soins !
Si vous commencez à vous sentir mieux, il est important de ne surtout pas arrêter votre traitement de fond et de le poursuivre sur de longues périodes (mois ou années). Voici une synergie à suivre pendant les périodes de rémission : (12-13) Pour un flacon de 50 ml, versez 15 ml d’HV de calophylle, puis 10 ml d’HV de bourrache (14) puis complétez en­suite avec de l’HV (CL) de jojoba ou le MH de calendula, jusqu’au repère 50 ml. Bien agiter. Appliquez une noisette ou plus selon la surface des zones atteintes, au minimum 2 à 3 fois par jour, quotidiennement, pendant plusieurs mois ou années.
Ce mélange convient aussi bien aux adultes, aux enfants et bébés qu’aux femmes enceintes et allaitant.

5. L’indispensable : calmez votre stress
Le stress joue un rôle important et il ne faut surtout pas négliger son implication dans l’accentuation de cette pathologie ; aussi toutes les thérapies comportementales, tous les moyens de gestion du stress auront également un rôle positif.
Je vous recommande de ne pas hé­siter à associer, aux applications cutanées d’huiles végétales, des in­halations sèches avec des huiles essentielles (15) telles que le santal blanc (Santalum album, bois), l’en­cens (Boswellia carterii, résine), ou des diffusions atmosphériques pour favoriser la détente.

Deux stratégies anti-crise pour soulager les poussées
Certaines stratégies vont être com­munes à celles du traitement de fond mais leur intensité d’action sera décuplée. L’aromathérapie va per­mettre cette montée en puissance dans la gestion de la douleur (inflam­mation), des démangeaisons et de la surinfection (présence de plaques suintantes).
Les huiles essentielles utilisées par voie cutanée diluée seront accom­pagnées par les huiles végétales. Des hydrolats, également, à actions anti-inflammatoires, anti-nocicep­tives (anesthésiantes locales) sont recommandés en applications et en bains aromatiques.
1. Pour les débuts de crise (avec plaques sèches)
Dès l’apparition des premiers symp­tômes d’une « poussée » avec des plaques rouges sèches, appliquez le mélange suivant (antidouleurs, anti-démangeaisons, relaxant et filmo­gène), et prenez un bain aromatique antiprurigineux (16) et relaxant avec des hydrolats. Ces mélanges s’emploient également en application.
Image : L’HE de patchouli diminue les douleurs et les démangeaisons intenses.
Mélange N°1 Adultes, excepté femme enceinte, femme allaitant
Pour un flacon de 30 ml, versez 25 gouttes d’HE de santal blanc ou d’HE de patchouli, puis 20 gouttes d’HE de cèdre de l’Atlas et 15 gouttes d’HE de gingembre ou d’HE de mil­lepertuis, puis complétez ensuite avec 15 ml d’HV de calophylle, et avec de l’HV (CL) de jojoba, jusqu’au repère 30 ml. Bien agiter. Appliquez une petite noisette, ou un peu plus, selon la surface des zones atteintes, 4 à 6 fois par jour, pendant 5 à 8 jours.
Mais en cas de douleur intense et fortes démangeaisons appliquez plu­tôt le mélange suivant.
Mélange N°1 bis Adultes, excepté femme enceinte, femme allaitant
Pour un flacon de 30 ml, versez 25 gouttes d’HE de patchouli, puis 20 gouttes d’HE de gingembre et 15 gouttes d’HE de millepertuis, puis complétez avec 20 ml d’HV de calophylle, et avec de l’HV (CL) de jojoba, jusqu’au repère 30 ml. Bien agiter. Appliquez une petite noisette ou un peu plus selon la surface des zones atteintes, 4 à 6 fois par jour, pendant 5 à 8 jours.
Les huiles essentielles sont diluées à 10 % dans les huiles végétales. Ce pourcentage permet d’augmenter le nombre d’applications journalières et de respecter un tissu cutané altéré.
Avant l’application de ces mélanges ou en alternance, pulvérisez sur les zones inflammées de l’hydrolat de camomille romaine ou de l’hydro­lat de camomille matricaire, très anti-inflammatoires (sauf si vous êtes allergique à la famille botanique des Asteraceae). Ils peuvent être remplacés par de l’hydrolat de mé­lisse officinale (Melissa officinalis, feuilles).
De plus, ils sont tous relaxants. Ces hydrolats s’utilisent en bain aroma­tique, à raison de 50 à 75 ml, pour une grande baignoire. Ils sont solubles dans l’eau, sans besoin d’émul­sionnants, contrairement aux huiles essentielles.
2. Quand la crise s’accentue (plaques suintantes)
En cours de « poussée » les plaques rouges deviennent suintantes, signe d’une surinfection. Appliquez alors le mélange suivant (anti-inflammatoire, anti-infectieux, relaxant et filmo­gène) et prenez un bain aromatique antiprurigineux et relaxant.
Mélange N°2 Adultes, excepté femme enceinte, femme allaitant
Pour un flacon de 30 ml, versez 25 gouttes d’HE de santal blanc, puis 20 gouttes d’HE d’encens et 15 gouttes d’HE de myrrhe, puis avec 15 ml d’HV de calophylle, et avec de l’HV de nigelle (17-18), jusqu’au repère 30 ml. Bien agiter. Appliquez une petite noisette ou un peu plus selon la surface des zones atteintes, 4 à 6 fois par jour, pendant 5 à 8 jours. Les huiles essentielles sont diluées à 10 %, dans les huiles végétales. Ce pourcentage permet d’augmenter le nombre d’applica­tions journalières et de respecter un tissu cutané altéré.

Eczémas de contact : des réactions allergiques irritantes
Encadré : Important : les huiles essentielles sont allergisantes et contre-indiquées en cas de convulsions. Les femmes en­ceintes et allaitant peuvent utiliser les huiles essentielles uniquement par diffusion atmosphérique et par inhalation sèche. Pour gérer ces différents troubles, c’est la phytothérapie qui doit leur être conseillée. (Fin de l’encadré).
L’eczéma de contact ou dermatite de contact est aussi une maladie inflammatoire située au niveau de l’épiderme.
La réaction cutanée est très locali­sée et se manifeste suite au contact d’une substance étrangère, allergi­sante ou non. Les symptômes appa­raissent dans les premières heures (entre 2 à 72 heures). Ce délai est parfois plus long si c’est un premier contact. Cette réaction allergique peut se produire immédiatement ou après plusieurs mois, ou parfois années d’excellente tolérance à ce corps étranger.
Une forte irritation apparaît, caracté­risée par une plaque rouge, entraînant une démangeaison cutanée intense. L’organisme libère une forte concen­tration d’histamine pro-inflamma­toire responsable de ces symptômes. En outre une impression de séche­resse cutanée se manifeste.
On observe ce type de réaction avec de nombreuses substances et métaux présents dans un certain nombre de produits à contact plus ou moins quotidien : les lessives, les adoucis­sants, les cosmétiques, les parfums, les bijoux avec du nickel, objets di­vers en caoutchouc ou en cuir, le for­mol, le chrome, le cobalt… Il existe des listes des substances reconnues comme allergènes.
Des plantes riches en latex ou liquide urticant peuvent également déclen­cher des allergies de contact. Les huiles essentielles contiennent aussi des allergènes (linalol, géraniol, eu­génol, d‑limonène, farnésol…).

Traitez avec ces camomilles antihistaminiques
Ce type d’eczéma est lié à une libé­ration importante d’histamine suite au contact avec l’allergène. Pour calmer immédiatement la sensation douloureuse et limiter les réactions secondaires (œdèmes), une action antihistaminique est requise, ac­compagnée d’huiles essentielles anti-inflammatoires. Deux huiles essentielles, riches en chamazulène (constituant qui bloque la libération d’histamine et, par consé­quence, est anti-inflammatoire et anti-œdémateux), sont à conseiller :
- L’HE de matricaire ou camomille allemande ou camomille matricaire (Matricaria recutita, fleurs),
- L’HE de camomille bleue (Tannacetum annum, fleurs).
Ces deux huiles essentielles pré­sentent une couleur qui varie du vert foncé au bleu marine.
Mélange antihistaminique et anti-inflammatoire Adultes, excepté femme enceinte, femme allaitant (15 %)
Pour un flacon de 10 ml, versez 15 gouttes d’HE de matricaire ou d’HE de camomille bleue, puis 15 gouttes d’HE de patchouli ou d’HE de gingembre, puis complétez ensuite avec de l’HV de nigelle (ou CL de jojoba) jusqu’au repère 10 ml. Bien agiter.
Appliquez une petite noisette, sur la surface des zones atteintes, 4 à 6 fois par jour, pendant 24 à 48 heures.
L’important, ensuite, est d’identifier puis d’éliminer la cause de la réac­tion allergique. Cependant la surface atteinte ne doit pas être trop étendue et l’œdème doit rester modéré.
Si ce n’est pas le cas, une consultation médicale s’impose. Un gonflement rapide de la peau et des muqueuses (tête, cou) avec des difficultés res­piratoires, malaises ou symptômes digestifs, doit être pris en charge en urgence (risque d’œdème de Quincke).
Fabienne Millet

Sources et références
1 Dermatose inflammatoire.
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3 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
4 Int Arch Allergy Immunol. 2007;144(1):1-9. Epub 2007 Apr 20. « The effects of psychological intervention on atopic dermatitis. A systematic review and meta-analysis ». Chida Y1, Steptoe A, Hirakawa N, Sudo N, Kubo C
5 Antigène : toute substance étrangère à l’organisme capable de déclencher une réponse immunitaire, avec formation d’anticorps visant à éliminer cet hôte indésirable.
6 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
7 Les macérâts glycérinés sont utilisés en gemmothérapie, une des trois branches de la phytothérapie.
8 Ph. Andrianne « Traité de gemmothérapie - La thérapeutique par pes bourgeons ». Ed Amyris
9 Cette huile végétale ne s’utilise jamais seule car elle s’oxyde très facilement.
10 Contre certains staphylocoques cutanés, pathogènes.
11 Les macérâts glycérinés sont utilisés en gemmothérapie, une des trois branches de la phytothérapie.
12 J Clin Aesthet Dermatol. 2017 Oct;10(10):34-39. Epub 2017 Oct 1. « Sandalwood Album Oil as a Botanical Therapeutic in Dermatology ». Moy RL1,2, Levenson C1,2
13 Pharm Biol. 2014 Feb;52(2):175-81. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Epub 2013 Sep 30. « Chemical composition and bioactivity of essential oils of Hypericum helianthemoides, Hypericum perforatum and Hypericum scabrum ». Ghasemi Pirbalouti A1, Fatahi-Vanani M, Craker L, Shirmardi H
14 Il est conseillé de faire régulièrement des cures de 2 mois de capsules d’HV de bourrache, par voie orale, en association avec la voie cutanée.
15 Reprendre les huiles essentielles citées, dans les formulations proposées, pour la gestion des poussées inflammatoires.
16 Qui calme une sensation de démangeaison cutanée.
17 L’HV de nigelle (parfois appelée « cumin noir ») est anti-inflammatoire, cicatrisante, antihistaminique et anti-infectieuse (présence de constituants bactéricides retrouvés dans l’HE de nigelle, dont de la thymoquinone et du paracymène). Elle est alimentaire et cosmétique.
18 Planta Med. 2016 Jan;82(1-2):8-16. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Epub 2015 Sep 14.Black Cumin (Nigella sativa) and Its Active Constituent, Thymoquinone: An Overview on the Analgesic and Anti-inflammatory Effects. Amin B1, Hosseinzadeh H2
                                                                                               


Dernière édition par Luc le Dim 18 Oct 2020 - 10:22, édité 1 fois

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Eczéma atopique et HE Empty Re: Eczéma atopique et HE

Message  Luc Dim 18 Oct 2020 - 10:21

Jean Seignalet, médecin immunologue, a classé l’eczéma constitutionnel (atopique) dans les pathologies d’élimination. Il a traité 43 cas, dont 36 avec une rémission complète, 4 cas avec une amélioration nette, 0 cas avec une amélioration à 50 %, et 3 cas d’échec, soit 93 % de succès (ce dernier nombre englobe les améliorations à 50 %).   
L’option choisie par Fabienne Millet ne conviendra pas à la plupart des gens atteints d’eczéma atopique, en phase aigüe, car trop sensibles. Plutôt que de se limiter à une « approche de surface », il vaudrait mieux comprendre le processus ayant entraîner une sur-réaction immune, et ensuite limiter l’exposition aux macromolécules ayant entraîné une réaction excessive d’auto-défense, par un organisme qui se croit agressé.
Info utile :
Dr Jacqueline Lagacée, immunologue
Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation.

- Jean-Marie Magnien, ancien interne des hôpitaux et pharmacien
Réduire au silence 100 maladies.

NB : 10 à 15 % de la population ignore qu’elle est intolérante au gluten. Et cela seulement si on se base sur la détection des anticorps dans le sang. Il y a un seuil de détection sous lequel les analyses reviennent négatives. Tout n’est pas testé / mesurable, non plus (WGA).
Seignalet présentation
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Selon le terrain rencontré, certaines macromolécules passeront la barrière intestinale. La composition de ces molécules est variable d'un sujet à l'autre : Elle dépend de la flore intestinale, donc du mode alimentaire ; elle dépend de la capacité des individus à synthétiser des enzymes pour catalyser les réactions. Dit plus clairement, ces enzymes vont découpler / scinder les aliments en nutriments : les protéines en acides aminés, les huiles et graisses en acides gras plus ou moins insaturés, les amidons et glucides en sucres simples.
Ces nutriments seront ensuite transformés alors en molécules biodisponibles et seront acheminées vers leur site de destination (cellule ou tissu), avec une plus ou moins grande affinité. Parfois cela se passera bien et vous ne remarquerez rien ou à peine un coup de fatigue pdt le processus de digestion ; parfois un dysfonctionnement et / ou une surcharge s’installeront peu à peu et déclencheront une pathologie.

Notez qu’il y a 2 types d’intrus qui peuvent passer la barrière intestinale : Une macromolécule d’ordre alimentaire ou d’origine bactérienne.  Ces macromolécules vont modifier progressivement le microbiome et occasionner une dysbiose, entrainant une perméabilité intestinale, préparant le terrain pour une réaction du système immunitaire.
Dans le cas de l’eczéma atopique, l’organisme n’arrive plus à gérer l’écoulement / l’évacuation des déchets et des toxines environnementales.  Les organes d’élimination (« émonctoires ») sont surchargés.  


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