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L'autophagie et le pouvoir d'auto-guérison du corps
4 participants
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L'autophagie et le pouvoir d'auto-guérison du corps
Autophagie : activez le pouvoir de guérison de votre corps !
SCE Juin 2017
Le biologiste Yoshinori Ohsumi a reçu le Prix Nobel de médecine 2016 pour ses travaux sur l’autophagie.
Quand tout va bien, votre corps fait le ménage lui-même, se débarrasse des cellules abîmées et répare celles qui peuvent encore servir. C’est ce qu’on appelle l’autophagie. Sauf que ce processus peut s’enrayer et favoriser le développement de nombreuses maladies. Le naturopathe Didier Le Bail explique comment stimuler l’autophagie.
Didier Le Bail est naturopathe (FLMNE), journaliste santé et auteur de plusieurs ouvrages, dont un de référence sur la vitamine D. Son prochain livre, dont la sortie est prévue pour l’automne, sera consacré à la « complémenthérapie » ou l’art de se soigner par les compléments alimentaires selon les données de la science.
Son site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pouvez-vous nous expliquer simplement ce qu’est l’autophagie ?
Le mot autophagie a fait irruption dans l’actualité le 3 octobre 2016, à l’occasion de l’annonce du prix Nobel de Médecine. À la surprise quasi générale, ce prix a été décerné au biologiste japonais Yoshinori Ohsumi pour ses travaux de pionnier sur l’autophagie, un processus cellulaire fondamental qui permet d’éliminer et de recycler des composants intracellulaires, mais aussi de piéger et détruire des micro-organismes invasifs tels que virus et bactéries.
L’autophagie renvoie à l’unité fonctionnelle de l’organisme, à savoir la cellule. Il est donc question ici de biologie cellulaire. Pas très engageant, à première vue, car on quitte ce qui nous est familier, soit un monde à taille humaine borné par les limites de nos sens, pour un monde étrange, « inhumain », le monde de l’infiniment petit, auquel les scientifiques accèdent grâce à leurs microscopes. Je vais essayer d’expliquer tout ça simplement.
Imaginez un instant que la cellule soit une cité grouillante où l’on produit quantité de déchets dont il faut bien se débarrasser. La solution : fabriquer des sortes de sacs-poubelles appelés « autophagosomes » dans lesquels on entasse les composants intracellulaires âgés, altérés, oxydés (protéines, lipides, organites, ADN…), de même que les microbes à éliminer. Dans un second temps, on transporte ces sacs-poubelles jusqu’à des déchetteries appelées « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] » (vésicules situées à l’intérieur de la cellule). Au terme du processus, les produits de dégradation sont soit éliminés, soit réutilisés comme éléments nutritifs destinés à être employés pour la synthèse de nouveaux composants ou la production d’énergie.
Santé Corps Esprit : Quelle est la relation entre l’autophagie et les maladies ?
DLB : C’est tout simple : en cas de mauvais fonctionnement de ce système, il y a notamment risque d’accumulation de mutations génétiques (cancers), de dépôts protéiques (Alzheimer), de protéines mal repliées (Parkinson), ou encore risque de retard dans l’élimination de divers microbes (maladies infectieuses).
SCE : Lorsque le processus autophagique est défectueux, cela peut donc favoriser le développement des cancers, des maladies neurodégénératives ou des infections microbiennes ?
DLB : Exactement. Pour prendre l’exemple de la maladie d’Alzheimer, une déficience de l’autophagie s’observe dès le stade initial de cette maladie à travers l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde dans les neurones. Cette protéine n’est pas nuisible en elle-même, mais elle le devient à partir du moment où son élimination ne peut plus être assurée correctement. Les fameuses plaques séniles résultent de l’agrégation de cette protéine en dehors des neurones.
SCE : Et pour le cancer ?
DLB : Le cancer a été la première maladie reliée à des anomalies de l’autophagie. L’un des gènes-clés de l’autophagie, à savoir Bécline-1, est un gène suppresseur de tumeur. Des scientifiques du Centre de recherche sur l’autophagie de Dallas (États-Unis) ont récemment mis en évidence une corrélation très forte entre la forme la plus agressive de cancer du sein et le gène Bécline-1. En cas d’activité réduite de ce gène, le risque de développer cette forme agressive de cancer du sein est multiplié par 35 !
SCE : L’autophagie nous défend-elle aussi contre les microbes ?
DLB : Effectivement. L’autophagie est l’un des plus anciens mécanismes de défense contre les agents pathogènes intracellulaires. Les virus, pour parler d’eux, sont très intelligents et très adaptables. Ils ont su développer au fil du temps des stratégies leur permettant de contrecarrer l’autophagie. L’un des maîtres en la matière est sans conteste le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH, responsable du syndrome d’immunodéficience acquise, plus connu sous le nom de SIDA.
L’autophagie peut s’opposer au VIH à différentes étapes de son cycle de réplication. Elle s’attaque ainsi à Tat, une protéine virale dont le rôle est crucial au cours de l’étape dite de « transcription ». Cette protéine est essentielle au virus pour pouvoir se reproduire en grande quantité. Voilà pourquoi différentes stratégies thérapeutiques anti-Tat ont été développées. Mais, à ce jour, aucune d’entre elles n’a donné de résultats réellement probants.
SCE : Ne serait-il pas alors intéressant, dans ce cas comme dans d’autres, de stimuler l’autophagie ?
DLB : Les chercheurs explorent déjà cette voie, mais leur approche, comme toujours, est essentiellement centrée sur la maladie et non sur la prévention primaire. Ils privilégient donc la solution pharmacologique. Il se trouve que beaucoup de molécules déjà commercialisées ont pour « effet secondaire » d’activer l’autophagie directement ou indirectement via la voie mTOR.
SCE : C’est quoi, mTOR ?
DLB : mTOR (de l’anglais mammalian Target Of Rapamycin, en français cible de la rapamycine chez les mammifères) est le principal régulateur de l’autophagie dans notre organisme ! L’influence de ce complexe protéique s’exerce selon qu’il est activé ou désactivé. L’activation de mTOR a pour effet d’inhiber l’autophagie, alors que sa désactivation a l’effet inverse. On a découvert qu’un certain nombre de molécules – comme la rapamycine, un immunosuppresseur, ou la metformine, un antidiabétique – étaient ainsi capables de stimuler l’autophagie en désactivant mTOR.
La plupart de ces médicaments ont cependant un gros inconvénient, celui de générer beaucoup d’effets indésirables, parfois graves.
SCE : Mais n’est-il pas possible de stimuler l’autophagie sans nécessairement recourir aux médicaments ?
DLB : La réponse est oui ! Pour reprendre l’exemple du VIH, les recherches montrent que la vitamine D est capable d’inhiber la réplication du VIH dans les macrophages en stimulant l’autophagie. La vitamine D favorise aussi l’expression du gène Bécline-1 qui, comme je l’ai dit précédemment, est à la fois un gène majeur de l’autophagie et un gène suppresseur de tumeur. Problème : notre mode de vie moderne nous éloigne du soleil. D’où ce déficit en vitamine D qui affecte l’immense majorité de la population. Voilà une première indication intéressante. Mais on peut aller plus loin et, sur la base des études actuellement à disposition, définir les lignes directrices d’un style de vie favorable à l’autophagie. C’est ce que je me suis proposé de faire depuis quelques mois, et il en ressort que l’ on a tout intérêt à manger frugal et coloré, à pratiquer le jeûne intermittent, à rehausser son niveau d’activité physique et à s’exposer davantage au soleil (lire ci-dessous, l'encadré).
Ne fuyez surtout pas le soleil ! (encadré)
La vitamine D, puissant inducteur de l’autophagie, est apportée à plus de 90 % par l’exposition aux rayons UVB. Pour engranger un maximum de vitamine D, il faut faire en sorte de s’exposer au soleil le plus régulièrement possible entre avril et septembre inclus, aux heures les plus chaudes de la journée (soit entre 11h et 16h, heure légale d’été) pendant 10 à 15 min. sans protection solaire.
La règle de base à retenir en matière d’exposition solaire : « un peu, souvent, sans tomber dans le rouge », le « rouge » en question correspondant à l’apparition d’une rougeur cutanée. Une fois que la peau a bronzé, il devient possible de doubler le temps d’exposition, mais attention : le bronzage n’empêche pas les coups de soleil, il ne fait que les retarder ! (Fin de l’encadré).
SCE : Des compléments alimentaires ciblés peuvent-ils aider ?
DLB : La complémentation ne doit en aucun cas être considérée comme une solution de facilité pour pallier les insuffisances de votre régime alimentaire et, plus largement, de votre mode de vie. Pour autant, son utilité ne saurait être remise en cause dans certaines situations. Par exemple, si votre attirance pour le sucre reste forte, prenez du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dont le nom indien signifie « destructeur du sucré » ! Si vous ne consommez pas régulièrement des produits tels que fruits, thé vert, vin rouge, curcuma, soja et huile d’olive extra-vierge, prenez un complexe de polyphénols à base d’extraits végétaux. Si vous ne consommez pas régulièrement des poissons gras, prenez des oméga-3 EPA/DHA. Enfin, si vous n’aimez pas vous exposer au soleil, prenez impérativement de la vitamine D3.
SCE : L’activité physique : un puissant stimulateur
DLB : L’activité physique stimule l’autophagie, en particulier dans les muscles, le foie, les cellules bêta du pancréas – qui sont chargées de produire l’insuline – et le tissu adipeux. Privilégiez les exercices physiques d’endurance : marche rapide, marche nordique, randonnée, course à pied, vélo, natation… Une plus forte stimulation de l’autophagie est obtenue quand les exercices d’endurance sont accomplis l’estomac vide. Le moment le plus propice pour se livrer à ce type d’activité physique est sans conteste le matin à jeun.
Quelle alimentation peut favoriser l’autophagie ?
D’abord, ce qui contribue à inhiber l’autophagie : le fait de manger trop copieux, trop carné, trop sucré, mais aussi le fait de continuer à boire du lait de vache à l’âge adulte. Ensuite, ce qui contribue à stimuler l’autophagie : la réduction calorique au quotidien (alimentation frugale) et le repos digestif (jeûne intermittent), mais aussi une consommation suffisante de polyphénols (en particulier curcumine, resvératrol et EGCG), d’oméga-3 EPA/DHA et de vitamine D.
Pour dire les choses autrement, privilégiez une alimentation de qualité biologique à index glycémique modéré et accordez une place de choix aux fruits, légumes et aromates, de même qu’au curcuma et aux boissons santé (thé vert, vin rouge – avec modération, pour ce dernier !). En revanche, limitez la consommation de produits carnés – à l’exception notable des poissons gras – et faites l’impasse sur le lait de vache.
Pour ce qui est de la règle de frugalité, elle consiste simplement à cesser de manger juste avant d’être rassasié. L’exemple même de cette règle est le hara hachi bu des habitants de l’archipel d’Okinawa (Japon), mondialement connus pour leur longévité exceptionnelle. L’expression hara hachi bu signifie littéralement « estomac plein aux huit dixièmes ». À rapprocher de ce dicton japonais qui dit que « huit parties d’un estomac nourrissent l’individu, et les deux autres parties nourrissent le médecin » !
Enfin, le jeûne intermittent consiste à répéter régulièrement des séances de jeûne court, d’une durée minimale de 16 heures. Cela peut se faire de façon spontanée, au gré de son ressenti, ou de façon plus méthodique. Le jeûne le plus court – et donc le plus facile à mettre en œuvre ! – est le jeûne 16/8, qui consiste à s’abstenir de s’alimenter pendant 16h, par exemple entre 20h et 12h le lendemain.
Aux moins enthousiastes d’entre vous à l’idée de pratiquer le jeûne intermittent, je dirais que le sacro-saint rythme des trois repas par jour n’est qu’une habitude culturelle relativement récente. Quand on prend un peu de recul, on réalise que notre trajectoire de chasseur-cueilleur n’a été remise en cause que dans les derniers 0,5 % de notre évolution. D’un point de vue génétique, nous demeurons adaptés à un mode de vie de chasseur-cueilleur, c’est-à-dire un mode de vie fondé sur l’alternance de périodes de relative abondance et de disette. Il n’est donc pas « contre nature » de jeûner par intermittence, et cela fait même du bien à l’organisme assez rapidement, comme en témoigne l’amélioration des valeurs physiologiques (cholestérol total, triglycérides, insulinémie à jeun, marqueurs de l’inflammation).
A suivre: Acupuncture, autophagie et maladies neurodégénératives (encadré)
SCE Juin 2017
Le biologiste Yoshinori Ohsumi a reçu le Prix Nobel de médecine 2016 pour ses travaux sur l’autophagie.
Quand tout va bien, votre corps fait le ménage lui-même, se débarrasse des cellules abîmées et répare celles qui peuvent encore servir. C’est ce qu’on appelle l’autophagie. Sauf que ce processus peut s’enrayer et favoriser le développement de nombreuses maladies. Le naturopathe Didier Le Bail explique comment stimuler l’autophagie.
Didier Le Bail est naturopathe (FLMNE), journaliste santé et auteur de plusieurs ouvrages, dont un de référence sur la vitamine D. Son prochain livre, dont la sortie est prévue pour l’automne, sera consacré à la « complémenthérapie » ou l’art de se soigner par les compléments alimentaires selon les données de la science.
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Pouvez-vous nous expliquer simplement ce qu’est l’autophagie ?
Le mot autophagie a fait irruption dans l’actualité le 3 octobre 2016, à l’occasion de l’annonce du prix Nobel de Médecine. À la surprise quasi générale, ce prix a été décerné au biologiste japonais Yoshinori Ohsumi pour ses travaux de pionnier sur l’autophagie, un processus cellulaire fondamental qui permet d’éliminer et de recycler des composants intracellulaires, mais aussi de piéger et détruire des micro-organismes invasifs tels que virus et bactéries.
L’autophagie renvoie à l’unité fonctionnelle de l’organisme, à savoir la cellule. Il est donc question ici de biologie cellulaire. Pas très engageant, à première vue, car on quitte ce qui nous est familier, soit un monde à taille humaine borné par les limites de nos sens, pour un monde étrange, « inhumain », le monde de l’infiniment petit, auquel les scientifiques accèdent grâce à leurs microscopes. Je vais essayer d’expliquer tout ça simplement.
Imaginez un instant que la cellule soit une cité grouillante où l’on produit quantité de déchets dont il faut bien se débarrasser. La solution : fabriquer des sortes de sacs-poubelles appelés « autophagosomes » dans lesquels on entasse les composants intracellulaires âgés, altérés, oxydés (protéines, lipides, organites, ADN…), de même que les microbes à éliminer. Dans un second temps, on transporte ces sacs-poubelles jusqu’à des déchetteries appelées « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] » (vésicules situées à l’intérieur de la cellule). Au terme du processus, les produits de dégradation sont soit éliminés, soit réutilisés comme éléments nutritifs destinés à être employés pour la synthèse de nouveaux composants ou la production d’énergie.
Santé Corps Esprit : Quelle est la relation entre l’autophagie et les maladies ?
DLB : C’est tout simple : en cas de mauvais fonctionnement de ce système, il y a notamment risque d’accumulation de mutations génétiques (cancers), de dépôts protéiques (Alzheimer), de protéines mal repliées (Parkinson), ou encore risque de retard dans l’élimination de divers microbes (maladies infectieuses).
SCE : Lorsque le processus autophagique est défectueux, cela peut donc favoriser le développement des cancers, des maladies neurodégénératives ou des infections microbiennes ?
DLB : Exactement. Pour prendre l’exemple de la maladie d’Alzheimer, une déficience de l’autophagie s’observe dès le stade initial de cette maladie à travers l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde dans les neurones. Cette protéine n’est pas nuisible en elle-même, mais elle le devient à partir du moment où son élimination ne peut plus être assurée correctement. Les fameuses plaques séniles résultent de l’agrégation de cette protéine en dehors des neurones.
SCE : Et pour le cancer ?
DLB : Le cancer a été la première maladie reliée à des anomalies de l’autophagie. L’un des gènes-clés de l’autophagie, à savoir Bécline-1, est un gène suppresseur de tumeur. Des scientifiques du Centre de recherche sur l’autophagie de Dallas (États-Unis) ont récemment mis en évidence une corrélation très forte entre la forme la plus agressive de cancer du sein et le gène Bécline-1. En cas d’activité réduite de ce gène, le risque de développer cette forme agressive de cancer du sein est multiplié par 35 !
SCE : L’autophagie nous défend-elle aussi contre les microbes ?
DLB : Effectivement. L’autophagie est l’un des plus anciens mécanismes de défense contre les agents pathogènes intracellulaires. Les virus, pour parler d’eux, sont très intelligents et très adaptables. Ils ont su développer au fil du temps des stratégies leur permettant de contrecarrer l’autophagie. L’un des maîtres en la matière est sans conteste le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH, responsable du syndrome d’immunodéficience acquise, plus connu sous le nom de SIDA.
L’autophagie peut s’opposer au VIH à différentes étapes de son cycle de réplication. Elle s’attaque ainsi à Tat, une protéine virale dont le rôle est crucial au cours de l’étape dite de « transcription ». Cette protéine est essentielle au virus pour pouvoir se reproduire en grande quantité. Voilà pourquoi différentes stratégies thérapeutiques anti-Tat ont été développées. Mais, à ce jour, aucune d’entre elles n’a donné de résultats réellement probants.
SCE : Ne serait-il pas alors intéressant, dans ce cas comme dans d’autres, de stimuler l’autophagie ?
DLB : Les chercheurs explorent déjà cette voie, mais leur approche, comme toujours, est essentiellement centrée sur la maladie et non sur la prévention primaire. Ils privilégient donc la solution pharmacologique. Il se trouve que beaucoup de molécules déjà commercialisées ont pour « effet secondaire » d’activer l’autophagie directement ou indirectement via la voie mTOR.
SCE : C’est quoi, mTOR ?
DLB : mTOR (de l’anglais mammalian Target Of Rapamycin, en français cible de la rapamycine chez les mammifères) est le principal régulateur de l’autophagie dans notre organisme ! L’influence de ce complexe protéique s’exerce selon qu’il est activé ou désactivé. L’activation de mTOR a pour effet d’inhiber l’autophagie, alors que sa désactivation a l’effet inverse. On a découvert qu’un certain nombre de molécules – comme la rapamycine, un immunosuppresseur, ou la metformine, un antidiabétique – étaient ainsi capables de stimuler l’autophagie en désactivant mTOR.
La plupart de ces médicaments ont cependant un gros inconvénient, celui de générer beaucoup d’effets indésirables, parfois graves.
SCE : Mais n’est-il pas possible de stimuler l’autophagie sans nécessairement recourir aux médicaments ?
DLB : La réponse est oui ! Pour reprendre l’exemple du VIH, les recherches montrent que la vitamine D est capable d’inhiber la réplication du VIH dans les macrophages en stimulant l’autophagie. La vitamine D favorise aussi l’expression du gène Bécline-1 qui, comme je l’ai dit précédemment, est à la fois un gène majeur de l’autophagie et un gène suppresseur de tumeur. Problème : notre mode de vie moderne nous éloigne du soleil. D’où ce déficit en vitamine D qui affecte l’immense majorité de la population. Voilà une première indication intéressante. Mais on peut aller plus loin et, sur la base des études actuellement à disposition, définir les lignes directrices d’un style de vie favorable à l’autophagie. C’est ce que je me suis proposé de faire depuis quelques mois, et il en ressort que l’ on a tout intérêt à manger frugal et coloré, à pratiquer le jeûne intermittent, à rehausser son niveau d’activité physique et à s’exposer davantage au soleil (lire ci-dessous, l'encadré).
Ne fuyez surtout pas le soleil ! (encadré)
La vitamine D, puissant inducteur de l’autophagie, est apportée à plus de 90 % par l’exposition aux rayons UVB. Pour engranger un maximum de vitamine D, il faut faire en sorte de s’exposer au soleil le plus régulièrement possible entre avril et septembre inclus, aux heures les plus chaudes de la journée (soit entre 11h et 16h, heure légale d’été) pendant 10 à 15 min. sans protection solaire.
La règle de base à retenir en matière d’exposition solaire : « un peu, souvent, sans tomber dans le rouge », le « rouge » en question correspondant à l’apparition d’une rougeur cutanée. Une fois que la peau a bronzé, il devient possible de doubler le temps d’exposition, mais attention : le bronzage n’empêche pas les coups de soleil, il ne fait que les retarder ! (Fin de l’encadré).
SCE : Des compléments alimentaires ciblés peuvent-ils aider ?
DLB : La complémentation ne doit en aucun cas être considérée comme une solution de facilité pour pallier les insuffisances de votre régime alimentaire et, plus largement, de votre mode de vie. Pour autant, son utilité ne saurait être remise en cause dans certaines situations. Par exemple, si votre attirance pour le sucre reste forte, prenez du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dont le nom indien signifie « destructeur du sucré » ! Si vous ne consommez pas régulièrement des produits tels que fruits, thé vert, vin rouge, curcuma, soja et huile d’olive extra-vierge, prenez un complexe de polyphénols à base d’extraits végétaux. Si vous ne consommez pas régulièrement des poissons gras, prenez des oméga-3 EPA/DHA. Enfin, si vous n’aimez pas vous exposer au soleil, prenez impérativement de la vitamine D3.
SCE : L’activité physique : un puissant stimulateur
DLB : L’activité physique stimule l’autophagie, en particulier dans les muscles, le foie, les cellules bêta du pancréas – qui sont chargées de produire l’insuline – et le tissu adipeux. Privilégiez les exercices physiques d’endurance : marche rapide, marche nordique, randonnée, course à pied, vélo, natation… Une plus forte stimulation de l’autophagie est obtenue quand les exercices d’endurance sont accomplis l’estomac vide. Le moment le plus propice pour se livrer à ce type d’activité physique est sans conteste le matin à jeun.
Quelle alimentation peut favoriser l’autophagie ?
D’abord, ce qui contribue à inhiber l’autophagie : le fait de manger trop copieux, trop carné, trop sucré, mais aussi le fait de continuer à boire du lait de vache à l’âge adulte. Ensuite, ce qui contribue à stimuler l’autophagie : la réduction calorique au quotidien (alimentation frugale) et le repos digestif (jeûne intermittent), mais aussi une consommation suffisante de polyphénols (en particulier curcumine, resvératrol et EGCG), d’oméga-3 EPA/DHA et de vitamine D.
Pour dire les choses autrement, privilégiez une alimentation de qualité biologique à index glycémique modéré et accordez une place de choix aux fruits, légumes et aromates, de même qu’au curcuma et aux boissons santé (thé vert, vin rouge – avec modération, pour ce dernier !). En revanche, limitez la consommation de produits carnés – à l’exception notable des poissons gras – et faites l’impasse sur le lait de vache.
Pour ce qui est de la règle de frugalité, elle consiste simplement à cesser de manger juste avant d’être rassasié. L’exemple même de cette règle est le hara hachi bu des habitants de l’archipel d’Okinawa (Japon), mondialement connus pour leur longévité exceptionnelle. L’expression hara hachi bu signifie littéralement « estomac plein aux huit dixièmes ». À rapprocher de ce dicton japonais qui dit que « huit parties d’un estomac nourrissent l’individu, et les deux autres parties nourrissent le médecin » !
Enfin, le jeûne intermittent consiste à répéter régulièrement des séances de jeûne court, d’une durée minimale de 16 heures. Cela peut se faire de façon spontanée, au gré de son ressenti, ou de façon plus méthodique. Le jeûne le plus court – et donc le plus facile à mettre en œuvre ! – est le jeûne 16/8, qui consiste à s’abstenir de s’alimenter pendant 16h, par exemple entre 20h et 12h le lendemain.
Aux moins enthousiastes d’entre vous à l’idée de pratiquer le jeûne intermittent, je dirais que le sacro-saint rythme des trois repas par jour n’est qu’une habitude culturelle relativement récente. Quand on prend un peu de recul, on réalise que notre trajectoire de chasseur-cueilleur n’a été remise en cause que dans les derniers 0,5 % de notre évolution. D’un point de vue génétique, nous demeurons adaptés à un mode de vie de chasseur-cueilleur, c’est-à-dire un mode de vie fondé sur l’alternance de périodes de relative abondance et de disette. Il n’est donc pas « contre nature » de jeûner par intermittence, et cela fait même du bien à l’organisme assez rapidement, comme en témoigne l’amélioration des valeurs physiologiques (cholestérol total, triglycérides, insulinémie à jeun, marqueurs de l’inflammation).
A suivre: Acupuncture, autophagie et maladies neurodégénératives (encadré)
Dernière édition par Luc le Mer 15 Mai 2019 - 8:31, édité 1 fois
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Acuponcture, autophagie et maladies neurodégénératives
Acupuncture, autophagie et maladies neurodégénératives (encadré)
Très récemment, deux études ont abouti à des résultats proprement renversants. Elles ont été réalisées sur des rongeurs ayant développé une maladie d’Alzheimer ou une maladie de Parkinson. La stimulation de certains points d’acupuncture a permis… de stimuler l’autophagie ! Et cela a suffi pour améliorer sensiblement l’état des rongeurs.
Ainsi, chez des rats Alzheimer traités par électro-acupuncture durant quelques semaines, on a noté une plus grande activité de Bécline-1, gène majeur associé à l’autophagie, une meilleure élimination des protéines toxiques, ainsi qu’une amélioration des capacités d’apprentissage et de mémorisation. Ces effets bénéfiques se sont révélés bien moindres dans l’autre groupe de rats Alzheimer recevant un médicament inhibiteur de l’autophagie en sus du traitement par électro-acupuncture.
Par ailleurs, chez des souris Parkinson soumises à des séances d’acupuncture pendant douze jours, on a observé une amélioration de leurs troubles moteurs. Parallèlement, l’expression de l’alpha-synucléine, la protéine toxique à l’œuvre dans la maladie de Parkinson, a diminué de plus de 50 %. Afin que leurs résultats ne prêtent pas à discussion, les chercheurs avaient pris soin de diviser les souris en deux groupes : dans l’un, l’aiguille était insérée sur un point traditionnellement utilisé pour traiter les problèmes moteurs, et dans l’autre, sur un point « fantôme ». Inutile de vous préciser qu’aucun résultat n’a été obtenu dans le groupe « point fantôme ».
Précédemment, d’autres chercheurs avaient traité des souris Parkinson avec de la rapamycine, un médicament capable de stimuler l’autophagie en agissant sur la voie mTOR. Là aussi, des résultats probants avaient été obtenus (amélioration des troubles moteurs, meilleure protection des neurones dopaminergiques, meilleure élimination de l’alpha-synucléine). L’ennui, c’est que la rapamycine est responsable d’un tel cortège d’effets indésirables que son utilisation se révèle éminemment délicate. D’où le grand intérêt de l’acupuncture, qui exonère du risque d’effets secondaires.
Pour info, ce sont les points GV20 et BL23 qui ont été stimulés chez les rats Alzheimer, tandis que le point utilisé chez les souris Parkinson était GB34. Fin de l’encadré.
Fin de l'article issu de Santé Corps Esprit. Juin 2017
A suivre: Autophagie, apoptose et vitamine D3
Très récemment, deux études ont abouti à des résultats proprement renversants. Elles ont été réalisées sur des rongeurs ayant développé une maladie d’Alzheimer ou une maladie de Parkinson. La stimulation de certains points d’acupuncture a permis… de stimuler l’autophagie ! Et cela a suffi pour améliorer sensiblement l’état des rongeurs.
Ainsi, chez des rats Alzheimer traités par électro-acupuncture durant quelques semaines, on a noté une plus grande activité de Bécline-1, gène majeur associé à l’autophagie, une meilleure élimination des protéines toxiques, ainsi qu’une amélioration des capacités d’apprentissage et de mémorisation. Ces effets bénéfiques se sont révélés bien moindres dans l’autre groupe de rats Alzheimer recevant un médicament inhibiteur de l’autophagie en sus du traitement par électro-acupuncture.
Par ailleurs, chez des souris Parkinson soumises à des séances d’acupuncture pendant douze jours, on a observé une amélioration de leurs troubles moteurs. Parallèlement, l’expression de l’alpha-synucléine, la protéine toxique à l’œuvre dans la maladie de Parkinson, a diminué de plus de 50 %. Afin que leurs résultats ne prêtent pas à discussion, les chercheurs avaient pris soin de diviser les souris en deux groupes : dans l’un, l’aiguille était insérée sur un point traditionnellement utilisé pour traiter les problèmes moteurs, et dans l’autre, sur un point « fantôme ». Inutile de vous préciser qu’aucun résultat n’a été obtenu dans le groupe « point fantôme ».
Précédemment, d’autres chercheurs avaient traité des souris Parkinson avec de la rapamycine, un médicament capable de stimuler l’autophagie en agissant sur la voie mTOR. Là aussi, des résultats probants avaient été obtenus (amélioration des troubles moteurs, meilleure protection des neurones dopaminergiques, meilleure élimination de l’alpha-synucléine). L’ennui, c’est que la rapamycine est responsable d’un tel cortège d’effets indésirables que son utilisation se révèle éminemment délicate. D’où le grand intérêt de l’acupuncture, qui exonère du risque d’effets secondaires.
Pour info, ce sont les points GV20 et BL23 qui ont été stimulés chez les rats Alzheimer, tandis que le point utilisé chez les souris Parkinson était GB34. Fin de l’encadré.
Fin de l'article issu de Santé Corps Esprit. Juin 2017
A suivre: Autophagie, apoptose et vitamine D3
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Action anti-cancer de la vitamine D
Autophagie, apoptose et vitamine D3
Bien que la vitamine D soit classiquement associée à la régulation du calcium et au transport du phosphate dans le métabolisme osseux, plusieurs études ont démontré une large gamme de fonctions pour cette vitamine qui agit comme une hormone pléiotrope (qui a plusieurs effets à différents endroits).
La plupart des actions biologiques de la vitamine D sont médiées par le récepteur de la vitamine D, (une protéine qui possède un récepteur se liant à la vitamine D), et la synthèse et le catabolisme de cette hormone sont régulés par les enzymes CYP27B1 et CYP24A1. (1)
L’action anti-cancer de la vitamine D. By John Cannell, MD. 2012. (2)
Dr. John Cannell est le fondateur du “Vitamin D Council » (3)
Si les constatations du Dr Lappe sont vérifiées, et le temps seul et plus d'études le diront, il est important de se rendre compte que des milliers d'études scientifiques basiques et animales ont démontré que la vitamine D avait des effets anticancéreux. Selon le Dr Chiang, les effets anti-cancer de la vitamine D impliquent les six mécanismes suivants:
1. Via quatre mécanismes distincts, la vitamine D empêche la prolifération cellulaire. Les cancers prolifèrent en augmentant le nombre de cellules via la croissance cellulaire et la division cellulaire.
2. La vitamine D favorise l'apoptose ou la mort cellulaire programmée, qui est un processus régulé, qui apporte un avantage fondamental à notre organisme. Les cellules endommagées et anciennes doivent mourir et être remplacées par de nouvelles cellules. L'activation des voies apoptotiques est un mécanisme clé par lequel la chimiothérapie aide à éliminer les cellules tumorales.
3. La vitamine D aide à prévenir l'angiogenèse ou la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. L'angiogenèse pathologique peut durer des années, et il est « nécessaire » que les tumeurs et leurs métastases augmentent au-delà d’une taille microscopique (pour devenir envahissante, ndlr).
4. La vitamine D favorise la différenciation cellulaire, ou la spécialisation cellulaire. Les cancers non différenciés ont tendance à être les plus mortels.
NDLR : Le degré de différenciation d'un cancer est une caractéristique histologique, c'est à dire faite lors de l'observation au microscope des cellules cancéreuses. Schématiquement, on peut dire que plus un cancer est différencié, plus il se rapproche des cellules normales et moins il est agressif. A contrario, moins ce cancer est différencié (ou plus il est indifférencié) et plus il risque d'être agressif.
5. La vitamine D empêche l'inflammation, et l'inflammation [continue] conduit souvent à des changements cancéreux dans les tissus.
6. Les études sur le profil génétique des gènes ont démontré que la vitamine D augmente l'expression des gènes de réparation de l'ADN, ce qui suggère une implication dans les voies de réparation de l'ADN.
Pour autant que nous le sachions, ces effets anticancéreux de la vitamine D sont dose-dépendants (les effets dépendent de la dose), jusqu'à un certain niveau. Autrement exprimé, plus vos niveaux de vitamine D sont inférieurs au niveau idéal, moins les mécanismes anticancéreux sont actifs. Cependant, personne ne sait quels sont les niveaux optimaux (avec certitude, ndlr): càd les niveaux sanguins de vitamine D qui sont les plus efficaces pour réduire le risque de cancer. Alors que nous attendons de savoir quels sont les niveaux idéaux, il semble sage de maintenir les niveaux naturels de vitamine D: càd des niveaux rencontrés chez les personnes vivant dans les régions équatoriales qui portent peu de vêtements. De tels niveaux sont d'environ 50 ng / ml, et il faut environ 5 000 UI / jour pour atteindre ce niveau chez la plupart des gens.
Références :
1. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]2012. N. Lopes et al.
2. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 2007. JM Lappe et al.
3. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
4. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. 2011. Chandra Kanti Chakraborti
5. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 2015. James C. Fleet
*) Liens intéressants
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Stimuler l’autophagie par le sport / l’exercice.
L’importance de la biogénèse des mitochondries
Le jeûne intermittent – un autre moyen de stimuler l’autophagie
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Les cellules malades sont capables d’utiliser le suicide pour nous sauver. C’est la survie de ces cellules endommagées qui entraîne la pathologie.
L’autophagie permet de détruire les protéines et les mitochondries endommagées, ce qui est fondamental dans la suppression tumorale ou la protection des neurones.
Seulement voilà, comme mentionné plus haut dans plusieurs pathologies le processus est bloqué …
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Une analyse de plusieurs études sur la vitamine D et le cancer du sein (2) montre que les femmes ayant des taux sériques de vitamine D élevés (38 ng/mL) avaient un risque réduit de 58% de cancer du sein par rapport à celles ayant de faibles taux (15 ng/mL).
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The Pleiotropic Effect of Vitamin D
In addition to the maintenance of calcium and phosphorus balance, vitamin D regulates the function of the kidneys, heart, and immune system. Moreover, its anti-inflammatory, antiapoptotic, and antifibrotic roles have gained considerable attention. Vitamin D is also important for the maintenance of homeostasis by regulation of hormone secretion, cell proliferation, and differentiation. This paper will review these pleiotropic functions of vitamin D.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Pdf **
By Sam Samuel and Michael D Sitrin. International Life Sciences Institute. 2008
The noncalcemic actions of vitamin D influence normal and pathological cell growth, carcinogenesis, immune function, and cardiovascular physiology. This review examines many of the various mechanisms by which vitamin D alters cellular growth and differentiation and explores cell-specific factors that influence responsiveness to vitamin D.
Dernière édition par Luc le Dim 10 Sep 2017 - 9:47, édité 1 fois
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Interaction entre les vitamines A D K
Mise en garde:
Il y a une interaction entre les vitamines liposolubles A D K.
Ces vitamines agissent comme des hormones qui stimulent (et modèrent dans une certaine mesure - cf. le concept de l'interaction -) et envoient un message.
Si vous prenez un supplément de vitamine D3 supérieur à 400 - 2000 UI, vous avez intérêt à vous renseigner, si vous ne voulez pas que du calcium se dépose là où vous ne le souhaitez pas, càd dans les tissus mous, les artères et les articulations !
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PS: Et si vous faites l'andouille, vous pourriez favoriser la formation d'une lithiase (pierre au rein), pour peu que le terrain s'y prête ...
Il y a une interaction entre les vitamines liposolubles A D K.
Ces vitamines agissent comme des hormones qui stimulent (et modèrent dans une certaine mesure - cf. le concept de l'interaction -) et envoient un message.
Si vous prenez un supplément de vitamine D3 supérieur à 400 - 2000 UI, vous avez intérêt à vous renseigner, si vous ne voulez pas que du calcium se dépose là où vous ne le souhaitez pas, càd dans les tissus mous, les artères et les articulations !
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PS: Et si vous faites l'andouille, vous pourriez favoriser la formation d'une lithiase (pierre au rein), pour peu que le terrain s'y prête ...
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Quelle quantité de vitamine D ?
lire aussi:
Vitamine D : comment interpréter son taux sanguin ?
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Exemple: Vous avez un taux de vitamine D qui se situe entre 20 et 30 ng/mL :
l’Institute of Medicine des USA considère que ce niveau de vitamine D est suffisant, mais pour des sociétés savantes comme l’Endocrine Society, il s'agit toujours d'un déficit en vitamine D.
Pour atteindre 40 ng/mL il faut vous complémenter avec 2.000 UI par jour et pour 50 ng/mL 3.700 UI.
En supposant que vous assimilez bien (....).
Vitamine D : comment interpréter son taux sanguin ?
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Exemple: Vous avez un taux de vitamine D qui se situe entre 20 et 30 ng/mL :
l’Institute of Medicine des USA considère que ce niveau de vitamine D est suffisant, mais pour des sociétés savantes comme l’Endocrine Society, il s'agit toujours d'un déficit en vitamine D.
Pour atteindre 40 ng/mL il faut vous complémenter avec 2.000 UI par jour et pour 50 ng/mL 3.700 UI.
En supposant que vous assimilez bien (....).
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Re: L'autophagie et le pouvoir d'auto-guérison du corps
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Les préjugés, les habitudes et l'ignorance concernant l'alimentation, sont si grands, que la diététique a longtemps été "le chaînon manquant de l'esprit humain" Arnold EHRET
Le chainon manquant a été découvert et décrit en 2017 dans l'Eloge du cru de Dominique Guyaux, c'est l'olfaction qui permet de réaliser les choix alimentaires pour atteindre l'homéostasie.
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Vitamine D3: + n'est pas mieux si ...
Dernière édition par Luc le Dim 10 Sep 2017 - 18:16, édité 1 fois
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Re: L'autophagie et le pouvoir d'auto-guérison du corps
Merci Luc, très intéressant l'article sur l'autophagie, et le tableau sur la vitamine D aussi, bien pratique
D'ailleurs, concernant la vitamine D, j'ai une petite question.
Sur ma dernière analyse, j'étais à 143 nmol/L (57 ng/ml), donc en fin d'été durant lequel j'ai beaucoup pris le soleil.
Là avec le retour du mauvais temps , je vise le maintient de ce taux (on va dire 60 ng/ml), donc je recommence à prendre du ZymaD en visant 3.000 UI (10 gouttes), et je prends aussi de la vitamine K 2 fois par semaine (super K complex : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).
Entre2O m'a conseillé le complexe D3K2 de chez Dr Jacobs : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'ai du mal à savoir si mes apports seront optimisés...
Bonne journée
Yoz
D'ailleurs, concernant la vitamine D, j'ai une petite question.
Sur ma dernière analyse, j'étais à 143 nmol/L (57 ng/ml), donc en fin d'été durant lequel j'ai beaucoup pris le soleil.
Là avec le retour du mauvais temps , je vise le maintient de ce taux (on va dire 60 ng/ml), donc je recommence à prendre du ZymaD en visant 3.000 UI (10 gouttes), et je prends aussi de la vitamine K 2 fois par semaine (super K complex : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).
Entre2O m'a conseillé le complexe D3K2 de chez Dr Jacobs : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'ai du mal à savoir si mes apports seront optimisés...
Bonne journée
Yoz
yoz- Bien attaqué
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Date d'inscription : 30/10/2015
Combien de vitamine K ?
1. C'est très bien pour la vitamine D, entre 50 et 60 ng/ml.yoz a écrit:1. concernant la vitamine D,
Sur ma dernière analyse, j'étais à 143 nmol/L (57 ng/ml), donc en fin d'été durant lequel j'ai beaucoup pris le soleil.
2. je vise le maintient de ce taux (on va dire 60 ng/ml), donc je recommence à prendre du ZymaD en visant 3.000 UI (10 gouttes),
3. et je prends aussi de la vitamine K 2 fois par semaine (super K complex de Life Extension)
4. Entre2O m'a conseillé le complexe D3K2 de chez Dr Jacobs :
=> 800 UI de D3 + 19 µg de vitamine K2 par goutte.
5. J'ai du mal à savoir si mes apports seront optimisés...
NB: Pour le lecteur lambda: Si vous plafonnez à 50 ng, ne cherchez pas à pousser, n'importe comment (...).
2. OK, c'est ce que je ferais aussi, mais tu as une réserve sanguine pour tenir ce palier 2 à 3 mois, en prenant 1.000 UI. jusque fin novembre.
Je prendrais 2.000 UI à la mi-novembre jusque mi-février (3 mois). Puis 4.000 UI ensuite jusque mai, inclus.
En juin juillet et août, pas besoin de prendre un supplément les jours où tu t'exposes entre 11 H et 15H (taille de l'ombre plus petite que toi).
3. Avec Super k2 complex, je ne prendrais qu'une seule gélule par semaine si tu es sous 2000 UI.
1 gélule 2X/ semaine si 4 ou 5.000 UI de vit D (demi-vie de la K2 type Mk7 de 72 H).
Ce produit est vraiment bien / bcp chargé dans tous les sous-types de vitamines K. Pas un problème mais on laisse le temps au métabolisme d'évacuer les excès...
4. ce produit devrait convenir pour Mr et Mme tout le monde. Pas le temps de discuter en cabinet. Problème d'approvisionnement, surtout.
C'est correct mais il n'y a que le K2 Mk7. Il n'y a pas de la K2 Mk4. Le corps va devoir convertir ...
Si je n'ai rien d'autre sous la main, ça passera, en dépannage. Pas optimal.
je regarde si je n'ai pas un produit mieux dosé. Car "Super k2 complex" de Life Extension est inutilement fort dosé en K1 (K1 = coagulation).
Je reviens.
Edit: Il n'y a pas de produit optimal, avec tout en un. Je fais selon mon ressenti.
Voir sur ce lien comment procéder.
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5. relis et on verra comment optimiser ensuite.
En théorie, on essaiera de tendre vers ...
Combien de vitamine K ?
Le docteur Kate Rhéaume-Bleue, B.Sc., N.D., dans son livre « Vitamin K2 and the calcium paradox » précise :
K1= 45 mcg.
Suffisant pour améliorer le niveau de la calcification artérielle et la mortalité cardiaque. Cela dépend de l’interaction entre les vitamines A D K.
K2 type MK4: 45 mg (45.000 mcg). Niveau recommandé pour décarboxyler l’ostéocalcine.
K2 type MK7: 240 mcg pour les diabétiques et les obèses. Niveau recommandé dans la prévention de l’athérosclérose, ostéoporose, diabète, obésité, etc.
Issu de ce lien « Dosage optimum »:
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