HE et prostate

Centralisation de l'info sur ce post relative à l'adénome de la prostate (HBP)
Vocabulaire:
HBP = Hyperplasie bénigne de la prostate = Adénome de la prostate. Termes interchangeables.
La prostatite, ce n’est pas la même chose qu'une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). La prostatite, c'est une infection avec inflammation et congestion des voies génito-urinaires. Si nous laissons évoluer les "inconvénients" (évolution lente), Une HBP pourrait se transformer en prostatite (inflammation avec infection), et évoluer vers un cancer de la prostate. C'est une possibilité, pas une certitude. (...)


Vit D contre l'Hyperplasie de la prostate (HBP)
Après 50 ans 1 homme sur 3 a des problèmes de prostate ; (la prostate grossit et comprime l’urètre). Evolution lente.
Source SCE 11/2021

Article
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Messieurs, des problèmes pour uriner ? Testez cette vitamine !
Presque tous les hommes seront un jour confrontés à un problème de prostate. En grossissant avec l’âge, elle comprime le canal de l’urètre et rend parfois l’action d’uriner douloureuse et difficile. Seuls 10 % des hommes y échappe­raient. Bonne nouvelle ! Une récente étude (1) publiée fin 2020 a montré que la vitamine D pourrait avoir un effet béné­fique sur cette hypertrophie bénigne de la prostate, grâce à son action anti-inflammatoire. Pour cette étude d’observa­tion, les 108 patients ont été répartis au hasard en deux groupes. Le premier groupe a reçu 50 000 unités de vita­mine D3 et le groupe témoin a reçu un placebo toutes les deux semaines pendant six mois. Pour mesurer le volume de leur prostate, une écho­graphie et un toucher rectal étaient effectués avant et après les six mois. Comme présup­posé par les chercheurs, les résultats ont confirmé l’effet de la vitamine D dans la réduc­tion du volume de la pros­tate et une amélioration des symptômes. Messieurs, vous l’aurez compris, en préven­tion ou en curatif, complé­mentez-vous en vitamine D pour préserver votre pros­tate. Toutefois attention, si vous observez un change­ment de taille de votre pros­tate, toujours consulter pour confirmer qu’il s’agit bien d’une forme bénigne.
1. Abolfazl Zendehdel, et al., « The Effect of Vitamin D Supplementation on the Progression of Benign Prostatic Hyperplasia: A Randomized Controlled Trial. », Clinical Nutrition, May 2021, DOI: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
 
Commentaire NDLR : Nous savions déjà que la vit D est pompée par le système de défense de l’organisme, et sournoisement en cas d’inflammation de bas grade. Mais je ne prendrais pas 50.000 UI de D3 tous les 15 jours. Premièrement, l’assimilation est dose dépendante. Deuxièmement, à ce dosage, il faut l’associer aux vit A et K2 pour optimiser l’action hormonale. C’est probablement pour des raisons pratiques que ce dosage a été choisi. 50.000 UI / 15 jrs = 3333 de moyenne par jour.

Article issu du blog de Danièle Festy (Pharmacienne, spécialisée en aromathérapie).
Problèmes de prostate : les huiles essentielles, ça marche !
28 février 2013 - Laurent (forumeur)
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Bonjour à tous,
J'ai depuis plusieurs années (9 ans) un problème d'adénome bénin de la prostate qui m'oblige à me lever plusieurs fois la nuit pour uriner, et ce malgré un traitement médical (Avodart + Tamsulosine). Voici 4 mois j'ai découvert dans le livre de Danièle FESTY, "Ma Bible des Huiles Essentielles", un traitement d'huiles essentielles qui en quelques jours a considérablement amélioré mon état puisque je ne me lève plus du tout la nuit et je ne ressens plus de lourdeur !
Ce traitement est composé à chaque massage de 2 gouttes de chaque HE suivantes : niaouli, eucalyptus à cryptone, cyprès vert, lentisque pistachier, santal jaune + 10 gouttes d'huile végétale de calophylle. Massage du bas ventre et bas du dos avec ce mélange matin et soir (soit au total, par jour : 20 gouttes de HE pour 20 g de HV)- Je poursuis ce traitement pendant 3 semaines avec un arrêt de 10 jours, et ce depuis 4 MOIS et j'en suis ravi ! Aucune allergie, je me sens même très bien.
QUESTION: ce traitement peut-il être néfaste à long terme, toxicité ? Et dans ce cas au bout de combien de mois ? Je vous remercie vivement de votre réponse car j'ai posé la question à mon médecin et à plusieurs pharmaciens qui ne peuvent me répondre sur la durée maximum du traitement. Cependant, ce traitement me réussissant parfaitement bien, j'envisage de le poursuivre le plus longtemps possible s'il n'est pas toxique ou dangereux à long terme. C'est dire l'importance de votre réponse pour moi.
Bien cordialement,
Laurent


Réponse de Danièle Festy
Bravo ! Maintenant, vous pourriez essayer de pratiquer des fenêtres thérapeutiques plus longues, 15 jours, pendant 3 mois et si tout continue aussi bien pour vous, vous diminuerez de moitié la concentration des HE: soit 1 goutte de chaque HE dans 10 gouttes d'HV de calophylle, et resterez à ce rythme et à cette nouvelle concentration. Si tout va bien, vous pourrez poursuivre ainsi non-stop; si des troubles réapparaissaient vous reprendriez la concentration actuelle. Tenez-moi au courant.
Lien utile
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=> Gouttes avec la formule de Danièle Festy, réalisé par un pharmacien.

Mise en évidence de la formule utilisée par Laurent:
Sur le site internet de Danièle Festy (1), Laurent lui a demandé (en février 2013) s’il pouvait poursuivre le traitement (3 semaines avec un arrêt de 10 jours, depuis 4 mois), sans crainte de toxicité à long terme.
Danièle Festy a répondu qu’il serait judicieux de pratiquer ultérieurement des fenêtres thérapeutiques plus longues, soit 15 jours, après 3 mois de traitement. Puis, si tout se passe bien, il conviendrait de diminuer de moitié la concentration en HE, soit 1 gtte de chaque HE dans 10 gouttes d'HV de calophylle, et on restera à ce rythme et à cette nouvelle concentration. Si tout va bien, on pourra poursuivre ainsi non-stop; si des troubles réapparaissaient on reprendra la concentration initiale.
1. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Formule utilisée :
2 gouttes de chaque HE suivantes :
-        niaouli, eucalyptus à cryptone,
-        cyprès vert,
-        lentisque pistachier,
-        santal jaune
+ 10 gouttes d'huile végétale de calophylle.
Massage du bas ventre et bas du dos avec ce mélange matin et soir (soit au total, par jour : 20 gouttes de HE pour 20 g de HV).
Traitement suivi pendant 3 semaines avec un arrêt de 10 jours, et ce depuis 4 mois. Appréciation par Laurent « très bien » (détails sur le lien donné).

Prostate gonflée / adénome
Source : Danièle FESTY, Pharmacienne – Ma Bible des Huiles Essentielles – Guide Complet d’aromathérapie. 2008. p 419 (pp 418-420).
Avec l’âge, sous l’effet de facteurs hormonaux, la prostate peut grossir au point de perturber gra­vement la vie quotidienne. C’est l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Géographiquement, cette petite glande exclusivement masculine, pas plus grosse qu’une châtaigne, se situe à un carrefour génital et urinaire, ce qui explique son incidence sur ces deux fonctions. Son rôle est de fabriquer les sécrétions entrant dans la composition du sperme. L’HBP est une tumeur a priori sans gravité mais plus ou moins pénible à vivre. En effet, en gonflant, la glande « compresse » les organes urinaires, gênant plus ou moins son hôte. Si votre prostate rythme vos jours, vous forçant à de fréquents passages aux toilettes, et gouverne vos nuits pour des séances du même genre, prenez les choses en main.
Vous souffrez probablement d’HBP si vous êtes concerné par l’un ou l’autre de ces 3 principaux troubles urinaires :
•      la pollakiurie : vous urinez 10 à 15 fois dans la journée et 2 fois dans la nuit ;
•      la dysurie : votre jet d’urine est faible et en plus il se fait attendre. C’est souvent encore pire le matin au réveil ;
•      l’impériosité mictionnelle : vous avez des envies très pressantes, à la limite du contrôlable. D’ailleurs parfois, vous vous laissez légèrement déborder par la situation, au point que vous pensez devenir incontinent.
Et aussi...
•       vous avez l’impression que votre vessie ne se vide pas totalement lorsque vous avez uriné;
•       vous avez tendance à uriner en plusieurs fois (arrêt, reprise, arrêt de nouveau...) ;
•       vous devez « pousser ».
Ces manifestations courantes, liées à l’augmentation du volume de la prostate, s’atténueront ou disparaîtront lorsque vous vous traiterez avec les huiles essentielles.
*) Le réflexe : Le santal
A avaler : Posez sous la langue 2 gttes, 3x/jr, pdt 10 jrs.
*) La formule + complète
En massages
Faites préparer à l’officine : HE niaouli 2 gouttes HE eucalyptus à cryptone 2 gouttes HE cyprès 2 gouttes HE lentisque pistachier 2 gouttes HE santal 2 gouttes HV calophylle 10 gouttes
Massez le bas-ventre et le bas du dos avec ce mélange matin et soir pendant 3 semaines. Arrêtez 10 jours. Renouvelez.
*) A faire préparer en pharmacie
À avaler
Demandez au pharmacien de préparer les gélules suivantes :
-     HE ocimum basilicum (basilic) 20 mg
-     HE laurus nobilis (laurier noble) 10 mg
-     HE pistacia lentiscus (lentisque) 10 mg      
Prévention : avalez 1 gélule 2 fois par jour pendant 20 jours. Arrêtez 10 jours puis renouvelez.
Traitement : avalez 2 gélules 3 fois par jour pendant 20 jours. Arrêtez 10 jours puis renouvelez 5 jours sur 7 pendant plusieurs mois (stoppez votre traitement le week-end).

Suite sur le post suivant: "Nos conseils en +"

Nos conseils en +
•       Si les hormones jouent un rôle dans l'HBP, elles ne sont pas les seules. En effet, ce trouble touche 47 % des peuples en général contre seulement 6,6% des Chinois vivant en Chine. Les Chinois expatriés rejoignent le peloton des 47 ! D’autres facteurs entrent donc en ligne de compte, notamment l’hygiène de vie, l’environnement et l’alimentation qui, tous, influencent la santé de la prostate.
•       Si vous avez des doutes, il est préférable de consulter afin que votre médecin confirme le diagnostic et surtout procède à deux exa­mens obligatoires :
- le toucher rectal, normalement annuel à partir de l’âge de 50 ans, afin d’éviter de passer à côté d’un pépin grave, type cancer;
- le dosage des PSA (Prostate Specific Antigen) pour évaluer l’activité de votre prostate. C’est un indicateur potentiel du cancer.
• Certains médicaments, dits « vaso-constricteurs », peuvent déclencher ou aggraver vos  troubles urinaires. C’est le cas d’anti-diarrhéiques ou de décongestionnants nasaux,  ainsi que de certains psychotropes et de  bien d’autres familles de produits. Si vous  êtes sous traitement et que vous souffrez  de troubles urinaires, peut-être existe-t-il  un autre médicament mieux adapté pour  vous. Voyez avec votre médecin.
Nos conseils en + (suite)
•   Les graines de pépins de courge améliorent nettement le confort de vie et empêchent l’adénome de progresser. Hautement recommandées. Par ailleurs, selon le stade de l’HBP, on peut recourir à des plantes surtout décongestionnantes (petit-houx, hamamélis, prunier d’Afrique) ou régulatrices hormonales (ylang-ylang, gingembre, palmier de Floride, prunier d’Afrique, serenoa repens). Les extraits d’ortie, de pollen et de courge jouent eux aussi des rôles, maintes fois démontrés au cours d’études scientifiques. Les principaux compléments alimentaires et les médicaments classiquement prescrits contre les troubles de la prostate sont à base de ces végétaux.
•   Pratiquez un sport (sauf équitation, moto, VTT). La vessie est un muscle, l’activité physique facilite son fonctionnement. C’est d’ailleurs souvent la nuit (au repos donc), ou au réveil que la difficulté à uriner est la plus évidente. Faire quelques pas facilite parfois les choses.
•   Mangez des tomates ! Cuites dans l’huile d’olive à la provençale, c’est la meilleure façon de faire le plein de lycopène, une substance très protectrice contre le cancer de la prostate.
•   Mangez des poissons gras et de l’huile de colza ! Leurs acides gras oméga 3 sont anti-cancer et anti-inflammatoires.
•   Mangez du soja, du tofu. Leurs isoflavones protègent votre prostate.
•      Il faut boire beaucoup d’eau. Cela ne vous donnera pas plus envie d’uriner, au contraire. Une vessie insuffisamment pleine ne fournira pas de «jet » suffisant. Plus grave, vous risquez de faire une infection urinaire si vous buvez trop peu. En revanche, évitez l’excès de boissons ou d’aliments liquides après 19 heures. Les dîners « soupe » ou la tisane ne sont pas indiqués si vous vous levez la nuit.
•      En revanche, méfiez-vous des alcools blancs (champagne, vin blanc), de la bière, du pastis, de toutes les boissons (ou aliments) renfermant de la caféine (café, cola, glace au café, chocolat...) qui « donnent envie ». Les plus sensibles doivent même éviter le thé et le déca, qui contient encore des traces de caféine !
•      Les épices piquantes peuvent aussi déclen­cher des envies impérieuses.
•      Attention aux produits laitiers, y compris  les yaourts. Diverses études montrent que  les grands amateurs multiplient par plus de  5,5 fois le risque de développer un cancer  de la prostate par rapport à ceux qui n’en  consomment pas (ou peu).       
 Attention aussi à la viande rouge. Même  remarque que pour le lait, en moins spectaculaire : les amateurs de viande rouge  (charcuterie comprise) auraient 2 fois plus  de risque de développer un cancer de la  prostate.

Commentaires NDLR relatif à « Nos conseils en + »
C’est plus facile de traiter le problème au stade intermédiaire, bien évidemment. Donc, nous laisserons de côté les conseils traditionnels sur la prévention de l’obésité, de l’activité physique ou sur ce qui est bénéfique pour améliorer la capacité antioxydante. Pas d’objection de base, mais …
C’est d’accord, avec des nuances, si l’on vise à diminuer l’inflammation de bas grade – de manière généralisée – et si l’on vise à tonifier la vessie, si l’on modère tout ce qui est diurétique à l’excès (pour ne pas accentuer les « envies pressantes », si l’on cherche à décongestionner la glande. 
Nous viserons une action concomitante (les 3 objectifs précisés ci-avant, ensemble), sans jouer sur la corde de la peur (prévention du cancer), comme certains n’hésitent pas à le faire pour vendre une préparation pharma avec du pollen, du zinc, des catéchines et l’une ou l’autre molécule issue d’une plante. On fait peur et on enrobe les actions bénéfiques supposées (…). Arnaque en vue :=> Mensonge par amalgame !!!

*) Info à croiser avec l’analyse du site Vidal
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Article complet et voir le paragraphe « Phytothérapie » pour une « analyse » des effets démontrés des éléments suivants :
- Le palmier nain (Serenoa repens)
- Le prunier d’Afrique (Pygeum africanum)
- Les graines de citrouille (Cucurbita pepo) 
- Les racines d’ortie dioïque (Urtica dioica) 

*) Commentaires sur l’alimentation

      Mangez des poissons gras et de l’huile de colza ! Leurs acides gras oméga 3 sont anti-cancer et anti-inflammatoires.

=> Ok, dans le cadre d’un régime équilibré. Mais pas comme l’affirment la plupart des nutritionnistes. Oui, les oméga-3 ont une action anti-inflammatoire mais c’est une vue à court terme si nous cherchons à maitriser l’inflammation avec de l’EPA. En cure seulement, sinon cela déprimera le système (thyroïde).
Lien utile :
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   Mangez du soja, du tofu. Leurs isoflavones protègent votre prostate.

=> Mon œil ! Il faut être producteur d’équols. Pour avoir cette capacité, il faut avoir mangé du soja avant la puberté.

    Méfiez-vous des alcools blancs (champagne, vin blanc), de la bière, du pastis, de toutes les boissons (ou aliments) renfermant de la caféine (café, cola, glace au café, chocolat...) qui « donnent envie ». Les plus sensibles doivent même éviter le thé et le déca, qui contient encore des traces de caféine !

=> Tout est dans la dose. Il est évident qu’il vaut mieux limiter / supprimer ce qui est diurétique (caféine), ce qui exerce une action relaxante sur certains muscles (théobromine du chocolat), ce qui complique le travail du foie (alcool), etc. On supprime en période de crise ; on modère très fort en période de rémission.
Lien utile :
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=> Sous-produits issus de la conversion de l’éthanol.
Info utile sur le vin blanc et le vin rouge (revue [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] – Pr Shahrokh Shariat,  université de médecine de Vienne (Autriche), chef de service Urologie)
Une consommation modérée de vin blanc faisait augmenter le risque de cancer de la prostate de 26%. "Modéré" signifie approximativement un verre par jour ; le risque de cancer n'a pas augmenté significativement tant que les participants faisaient par ailleurs attention aux autres facteurs de risque démontrés, en s'abstenant de fumer, de manger trop de sucre ou trop de viande rouge.
Source :
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