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Jambes lourdes et HE - Phytothérapie
Mirzoune et Ciboulette SGSC :: Nutrition et santé - Optimisez votre alimentation :: La santé en pratique :: Prévention - S’informer pour rester en bonne santé
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Jambes lourdes et HE - Phytothérapie
Jambes lourdes : ne prenez plus le problème à la légère !
Près de trois Français sur quatre seront concernés par des problèmes d’insuffisance veineuse au cours de leur vie. Pourtant, en dehors des bas de contention, la médecine allopathique ne propose que peu d’alternatives. Le Dr Veroli présente dans ce dossier un véritable plan d’action pour soulager et freiner l’avancée de la maladie, en explorant les multiples approches naturelles. Phyto, aroma, nutrithérapie… à chacune ses forces !
Par le Dr Philippe Veroli, médecin spécialiste en anesthésie-réanimation, ancien chef de clinique, il est notamment diplômé en nutrition, hypnose et médecine traditionnelle chinoise.
SCE juin 2022
Article
L’insuffisance veineuse chronique (trouble de la circulation sanguine dans les veines) est une pathologie de plus en plus fréquente. Elle concerne aujourd’hui 17 à 20 millions de Français et représente environ 2 % des dépenses totales de santé. (1) En outre, 75 % des Français seront atteints de varices au cours de leur vie, dont 25 % nécessiteront des soins médicaux ou chirurgicaux.
Attention, si elle est bénigne au début, cette maladie s’aggrave inéluctablement en l’absence de traitement.
Depuis que l’assurance-maladie a décidé de ne plus rembourser les veinotoniques, prétextant leur peu d’efficacité, les médecins prescrivent surtout des anti-inflammatoires et des antalgiques avant d’en arriver à la sclérose et à la chirurgie. Pourtant, une approche naturelle globale (associant activité physique, nutrition, plantes, huiles essentielles, homéopathie, acupuncture) peut apporter un réel soulagement et freiner l’évolution de la maladie.
La circulation : une histoire de tuyaux
Il est utile de faire un peu d’anatomie pour comprendre ce système bien construit, mais complexe. Sachez, pour commencer que cinq à six litres de sang circulent dans l’organisme dans trois types de vaisseaux :
1. Les artères, qui transportent le sang du coeur vers les organes pour leur apporter oxygène et nutriments ;
2. Les veines, qui ramènent le sang vicié des organes vers le coeur et les poumons ;
3. Les capillaires, de minuscules vaisseaux sanguins qui font la jonction entre artères et veines. À ce niveau, les organes se chargent en oxygène et nutriments et se débarrassent de leur gaz carbonique et de leurs déchets métaboliques.
Les artères ont des parois assez rigides et la pression exercée par les contractions cardiaques permet au sang de progresser facilement vers les organes, quelle que soit la position du corps.
En revanche, les veines ont des parois beaucoup plus molles et la pression cardiaque ne s’y exerce presque plus. Le sang étant soumis à l’action de la pesanteur, il est donc, dans les veines, poussé vers le bas en permanence.
Pensez-vous à bien respirer ?
Dans les veines des membres inférieurs, le sang circule du bas (les pieds) vers le haut (les cuisses). Deux mécanismes principaux permettent le retour du sang veineux des membres inférieurs vers le coeur (schéma illustrant ce phénomène page suivante) (2) :
1. En se contractant, les muscles de la plante du pied, du mollet et de la cuisse compriment les veines profondes qui les entourent, chassant le sang qu’elles contiennent. Cependant, l’effet de massage est nul sur les veines superficielles qui ne sont pas entourées par les muscles. Le sang superficiel est simplement aspiré passivement dans le système profond.
2. Les veines possèdent des valvules qui fonctionnent comme des clapets antiretour, empêchant le sang de refluer (descendre) lors de la relaxation musculaire.
Trop souvent négligée, la respiration joue aussi un rôle important dans le retour veineux des membres inférieurs. À chaque expiration, le diaphragme se soulève et aspire le sang veineux des pieds vers le coeur.
Pourquoi ça bloque ?
Figure : Le fonctionnement du système veineux dans les membres inférieurs.
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On parle d’insuffisance veineuse chronique lorsque les veines ne parviennent plus à assurer correctement leur fonction.
Le plus souvent l’anomalie se situe au niveau de la paroi des veines. Celle-ci est normalement constituée à 70 % de collagène, un tissu chargé de rendre la veine résistante et élastique. Mais les déficits en collagène sont très fréquents, avec pour conséquence une fragilisation de la paroi veineuse responsable de l’hyperpression et de l’incontinence veineuse.
Plus rarement, l’insuffisance veineuse est liée à une déficience de la pompe musculaire du mollet (immobilisation, ankylose de cheville). Il peut aussi s’agir d’une maladie post-thrombotique (séquelle de phlébite).
La stase (stagnation) veineuse entraîne des phénomènes inflammatoires locaux liés à la libération de médiateurs inflammatoires par les leucocytes (globules blancs). Ces phénomènes inflammatoires sont à l’origine d’une altération des valvules qui remplissent moins bien leur fonction. Cela aggrave alors la stagnation du sang et la dilatation veineuse : c’est le cercle vicieux de l’insuffisance veineuse. À un stade avancé surviennent des troubles de la microcirculation perturbant l’oxygénation des tissus, d’où une hypoxie locale, conduisant aux troubles trophiques dont le stade ultime est l’ulcère veineux.
Ils sont nombreux sur le banc des accusés !
Il existe plusieurs facteurs favorisant l’insuffisance veineuse, chronique. Parmi eux, on pense notamment à :
- L’hérédité.
- Le sexe : les femmes sont plus à risques que les hommes, car l’insuffisance veineuse est favorisée par les œstrogènes. Plus de la moitié des femmes sont concernées contre seulement un quart des hommes.
- Les traitements hormonaux à base d’œstrogènes (pilule contraceptive et traitement substitutif de la ménopause).
- L’obésité, car en augmentant la pression au niveau des jambes, elle ralentit le retour veineux.
- Le tabagisme : fumer régulièrement nuit à la vasomotricité des veines qui perdent en tonicité. Cela diminue le flux sanguin et entraîne une mauvaise circulation veineuse. Le risque est décuplé quand s’associent tabac, surpoids et traitement hormonal.
- La grossesse : l’insuffisance veineuse au cours de la grossesse est multifactorielle. Le nombre de grossesses augmente le risque d’insuffisance veineuse : de 10 à 20 % lors de la première grossesse, ce risque double à la seconde et augmente ensuite avec le nombre de grossesses.
- La constipation chronique.
- La sédentarité.
- La position debout ou assise prolongée au travail. Les métiers impliquant une position verticale prolongée (serveur, cuisinier, coiffeur, infirmier…) favorisent la stagnation du sang dans les membres inférieurs du fait de la force gravitationnelle). Les métiers impliquant une position assise prolongée (comptable, secrétaire, chauffeur routier, taxis, métiers sur ordinateur…). Lorsque nous sommes assis, les muscles des jambes se relâchent, ce qui entraîne une dilatation des veines.
- L’exposition à la chaleur, car elle aggrave la dilatation des veines (chauffage par le sol, bains chauds…).
- Les pieds plats
- Le port de talons hauts ou de chaussures trop plates
- La thrombose veineuse profonde
- Le vieillissement (la maladie s’aggrave avec l’âge)
- Une mauvaise respiration.
À la loupe : repérez les signes !
La mauvaise circulation du sang dans les veines provoque d’abord une sensation de jambes lourdes qui seront volontiers gonflées le soir, puis des douleurs, des crampes, des « impatiences » gênant l’endormissement avec un besoin irrépressible de bouger les jambes, et des démangeaisons.
À un stade plus avancé apparaissent les varices qui sont le signe le plus fréquent de l’insuffisance veineuse chronique. Il s’agit d’une dilatation permanente d’une ou plusieurs veines du réseau veineux superficiel, repérables visuellement, le plus souvent aux jambes.
Plus tard encore, en l’absence de traitement, on observera des ecchymoses spontanées, des modifications définitives de la coloration de la peau (dermite ocre, une coloration brune de la peau) puis des complications cutanées (ulcères variqueux et eczéma dont la guérison spontanée est impossible).
Quand un deuxième système s’en mêle…
Il existe aussi un autre système circulatoire d’une importance majeure dans la santé générale : c’est le système lymphatique. Il assure la circulation de la lymphe grâce aux vaisseaux lymphatiques et participe à nos défenses immunitaires grâce aux ganglions lymphatiques.
La lymphe est un liquide présent en abondance dans le corps humain (six à dix litres), dont la composition est proche de celle du liquide interstitiel (qui baigne toutes nos cellules) et dont le rôle est de drainer les déchets de ce liquide. Ces déchets (issus du métabolisme cellulaire) sont épurés au niveau des ganglions (lymphatiques) situés sur le trajet des vaisseaux lymphatiques, puis la lymphe rejoint le système veineux (au niveau du cou).
Le réseau lymphatique n’est pas soumis à la pression cardiaque et il est indépendant du circuit sanguin. Ainsi, seule la contraction musculaire fait progresser la lymphe. D’où l’importance de l’activité physique dans la détoxification de l’organisme ! Sachez que la respiration abdominale profonde améliore considérablement le retour lymphatique et contribue à nettoyer l’organisme. D’où le précepte chinois de « bien respirer pour bien vivre ».
En cas de sédentarité, la lymphe des membres inférieurs ne remontera pas efficacement et pourra s’accumuler dans les chevilles et les mollets. La sensation de jambes lourdes et gonflées provient donc en fait de la combinaison de deux problèmes circulatoires : le sang ET la lymphe stagnent dans vos jambes.
Terrifiante phlébite : n’attendez pas pour consulter ! (encart)
L’une des complications les plus redoutées est sans doute la survenue d’une phlébite. Il s’agit d’une thrombose, c’est‑à‑dire d’un caillot de sang qui bouche la veine.
C’est une urgence thérapeutique. Il faut néanmoins distinguer les phlébites superficielles des phlébites profondes.
- La phlébite superficielle est le cas le plus fréquent et le moins grave. On observe sous la peau un « cordon variqueux » rouge, inflammatoire et douloureux. Un caillot de sang dans une veine superficielle ne peut pas migrer au poumon et donner une embolie pulmonaire. Toutefois il faut quand même traiter en urgence, non seulement à cause de la douleur, mais aussi parce que le caillot peut s’étendre vers la profondeur.
- La phlébite profonde est plus rare, mais beaucoup plus dangereuse, car le caillot peut migrer vers le poumon : il s’agit alors d’une embolie pulmonaire possiblement mortelle.
Devant une suspicion clinique d’insuffisance veineuse, votre médecin vous prescrira un écho doppler veineux profond et superficiel. Il s’agit d’un examen par ultrasons (non invasif, indolore et anodin) qui permet l’étude des veines, de leurs parois et des valvules veineuses, et fournit une cartographie des flux et reflux sanguins pathologiques. Il permet de quantifier l’insuffisance veineuse. En cas de suspicion de phlébite, l’écho doppler doit être réalisé en urgence. (Fin de l’encart).
Mais alors, comment limiter les dégâts ?
Les traitements de l’insuffisance veineuse chronique ont pour principal objectif d’empêcher sa progression afin d’éviter des complications. Il est impossible de guérir véritablement une insuffisance veineuse chronique, mais il est possible de limiter l’hyperpression veineuse et de favoriser le retour veineux. Au stade avancé de l’ulcère variqueux, le traitement visera à la cicatrisation et à la limitation des récidives.
La prise en charge conventionnelle repose sur la contention en attendant que la situation se dégrade et que les scléroses ou la chirurgie deviennent indispensables.
Bas de contention : bien plus que du confort !
La contention est reconnue comme étant le traitement de base de l’insuffisance veineuse par la Haute Autorité de santé(HAS) (3). C’est le premier traitement à envisager pour traiter les symptômes d’insuffisance veineuse des membres inférieurs.
Cette contention agit par pression externe, elle est donc sans effet indésirable. Elle diminue le volume des veines et donc la quantité de sang stagnant, facilitant le retour veineux. Elle améliore également le fonctionnement des valves anti-reflux. Cette compression a ainsi pour effet d’améliorer considérablement les symptômes (jambes lourdes et douloureuses, oedèmes, crampes), de prévenir l’apparition et d’aider à la guérison des complications de l’insuffisance veineuse : phlébite, ulcère de jambe.
La contention élastique peut être assurée par des bas, des chaussettes ou des collants (les enfiler peut s’avérer sportif !), voire par des bandes (beaucoup moins esthétiques !). Ces produits sont vendus exclusivement en pharmacie. (4)
Il existe différentes classes de contention préconisées en cas d’insuffisance veineuse légère, modérée ou sévère. La prescription médicale doit préciser les caractéristiques de la compression (type, force, durée d’application) en fonction de la sévérité de l’insuffisance veineuse. La compression élastique est remboursée à 60 % par la Sécurité sociale.
Les bas de contention doivent être mis dès le matin et retirés la nuit. Ils sont aussi indiqués à titre préventif en cas de grossesse, de vol en avion long et de station debout prolongée.
Les veinotoniques : décrédibilisés à tort ?
Tous issus du règne végétal, ils peuvent être administrés par voie orale ou locale sous forme de crème. Ils augmentent la tonicité des parois veineuses et améliorent donc la circulation de retour. Ils ont un effet sur la sensation de jambes lourdes et sur la douleur.
Compte tenu d’une efficacité considérée comme limitée dans la stratégie thérapeutique, ils ne sont plus pris en charge par l’assurance maladie depuis 2008. Pourtant, nous verrons que de nombreuses études ont établi que leur efficacité est bien prouvée…
Chirurgie : efficace malgré tout
L’objectif de la chirurgie est de retirer les veines malades. Il existe plusieurs techniques que nous présentons ici sans les détailler. Le stripping ou éveinage vise à retirer la veine malade dans sa totalité : c’est la procédure chirurgicale de référence pour traiter les grosses varices. Le chirurgien peut aussi réaliser des phlebectomies (il retire des segments de veine) ou une crossectomie (consiste à sectionner la jonction entre la veine atteinte et le système veineux profond). Il existe aussi des techniques d’oblitération (radiofréquence, cryothérapie, laser) et des techniques dites conservatrices (Chiva). Leurs indications respectives dépendent de chaque cas et sont décidées par le chirurgien vasculaire. La chirurgie des varices est à faible risque et donne généralement de bons résultats.
Sclérothérapie : mon avis (sans langue de bois) ! (Encart)
Les médicaments sclérosants veineux sont des principes actifs qui, injectés par voie intraveineuse sous forme de liquide ou de mousse, agressent l’endothélium vasculaire et provoquent une sclérose veineuse locale. Ils sont utilisés en cas de varice localisée.
L’utilisation de médicaments sclérosants sous forme de mousse relève d’une pratique hors AMM (autorisation de mise sur le marché) qui pourrait favoriser l’embolie gazeuse. La Haute Autoritéde santé(HAS) a évalué leur rapport efficacité/effets indésirables comme modéré4.
Dans un communiqué paru le 3 janvier 2022, l’ANSM (Agence nationale de sécuritédu médicament et des produits de santé) rappelle que « des cas d’effets indésirables cardiovasculaires graves continuent d’être rapportés avec les sclérosants veineux (lauromacrogol = Aetoxiscerol, tétradécyl sulfate de sodium = Fibrovein) : événements thromboemboliques veineux (phlébite et embolie pulmonaire) et troubles du rythme cardiaque dont l’issue peut, dans de rares cas, être fatale ».
Les contre-indications de ces médicaments sont nombreuses : foramen ovale perméable connu, antécédent de phlébite (superficielle ou profonde), embolie pulmonaire ou accident vasculaire cérébral ischémique, des patients présentant un risque élevé de thrombose (thrombophilie familiale, traitement hormonal substitutif, obésité importante, etc.), maladie artérielle oblitérante des membres inférieurs, infection aiguë, antécédent de chirurgie de moins de trois mois, patients immobilisés ou alités de façon prolongée quelle que soit la cause, grossesse, allaitement, hypersensibilité à la substance active ou à l’un de ses excipients.
C’est pourquoi, avant tout acte de sclérothérapie, le médecin doit informer son patient des risques graves auxquels il s’expose. Pour réduire le risque d’effet indésirable cardiovasculaire, le médecin doit respecter certaines règles de bon sens :
- Respecter les contre-indications à l’utilisation du produit ;
- Respecter un volume maximum du produit injecté par séance ;
- Surveiller le patient pendant et dans les minutes qui suivent l’injection du produit ;
- Disposer d’un défibrillateur et être formé aux gestes de premiers secours.
Le patient, quant à lui, doit être vigilant et attentif aux symptômes pouvant survenir au moment ou après l’injection et nécessitant de consulter un médecin en urgence : tachycardie (accélération du coeur), sensation d’oppression thoracique, douleur thoracique, essoufflement, toux, palpitations, gêne respiratoire, trouble visuel (même transitoire), malaise avec perte de connaissance, maux de tête, troubles de la parole, fourmillements, picotements dans les extrémités des mains et des jambes, douleur du mollet associée ou non à un œdème ou une rougeur.
Vous aurez compris que la sclérothérapie n’est pas sans risque ! Ses résultats esthétiques sont souvent décevants et elle n’évite pas la progression de l’insuffisance veineuse : j’y suis donc peu favorable. (Fin de l’encart).
Suite sur le post suivant.
Près de trois Français sur quatre seront concernés par des problèmes d’insuffisance veineuse au cours de leur vie. Pourtant, en dehors des bas de contention, la médecine allopathique ne propose que peu d’alternatives. Le Dr Veroli présente dans ce dossier un véritable plan d’action pour soulager et freiner l’avancée de la maladie, en explorant les multiples approches naturelles. Phyto, aroma, nutrithérapie… à chacune ses forces !
Par le Dr Philippe Veroli, médecin spécialiste en anesthésie-réanimation, ancien chef de clinique, il est notamment diplômé en nutrition, hypnose et médecine traditionnelle chinoise.
SCE juin 2022
Article
L’insuffisance veineuse chronique (trouble de la circulation sanguine dans les veines) est une pathologie de plus en plus fréquente. Elle concerne aujourd’hui 17 à 20 millions de Français et représente environ 2 % des dépenses totales de santé. (1) En outre, 75 % des Français seront atteints de varices au cours de leur vie, dont 25 % nécessiteront des soins médicaux ou chirurgicaux.
Attention, si elle est bénigne au début, cette maladie s’aggrave inéluctablement en l’absence de traitement.
Depuis que l’assurance-maladie a décidé de ne plus rembourser les veinotoniques, prétextant leur peu d’efficacité, les médecins prescrivent surtout des anti-inflammatoires et des antalgiques avant d’en arriver à la sclérose et à la chirurgie. Pourtant, une approche naturelle globale (associant activité physique, nutrition, plantes, huiles essentielles, homéopathie, acupuncture) peut apporter un réel soulagement et freiner l’évolution de la maladie.
La circulation : une histoire de tuyaux
Il est utile de faire un peu d’anatomie pour comprendre ce système bien construit, mais complexe. Sachez, pour commencer que cinq à six litres de sang circulent dans l’organisme dans trois types de vaisseaux :
1. Les artères, qui transportent le sang du coeur vers les organes pour leur apporter oxygène et nutriments ;
2. Les veines, qui ramènent le sang vicié des organes vers le coeur et les poumons ;
3. Les capillaires, de minuscules vaisseaux sanguins qui font la jonction entre artères et veines. À ce niveau, les organes se chargent en oxygène et nutriments et se débarrassent de leur gaz carbonique et de leurs déchets métaboliques.
Les artères ont des parois assez rigides et la pression exercée par les contractions cardiaques permet au sang de progresser facilement vers les organes, quelle que soit la position du corps.
En revanche, les veines ont des parois beaucoup plus molles et la pression cardiaque ne s’y exerce presque plus. Le sang étant soumis à l’action de la pesanteur, il est donc, dans les veines, poussé vers le bas en permanence.
Pensez-vous à bien respirer ?
Dans les veines des membres inférieurs, le sang circule du bas (les pieds) vers le haut (les cuisses). Deux mécanismes principaux permettent le retour du sang veineux des membres inférieurs vers le coeur (schéma illustrant ce phénomène page suivante) (2) :
1. En se contractant, les muscles de la plante du pied, du mollet et de la cuisse compriment les veines profondes qui les entourent, chassant le sang qu’elles contiennent. Cependant, l’effet de massage est nul sur les veines superficielles qui ne sont pas entourées par les muscles. Le sang superficiel est simplement aspiré passivement dans le système profond.
2. Les veines possèdent des valvules qui fonctionnent comme des clapets antiretour, empêchant le sang de refluer (descendre) lors de la relaxation musculaire.
Trop souvent négligée, la respiration joue aussi un rôle important dans le retour veineux des membres inférieurs. À chaque expiration, le diaphragme se soulève et aspire le sang veineux des pieds vers le coeur.
Pourquoi ça bloque ?
Figure : Le fonctionnement du système veineux dans les membres inférieurs.
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On parle d’insuffisance veineuse chronique lorsque les veines ne parviennent plus à assurer correctement leur fonction.
Le plus souvent l’anomalie se situe au niveau de la paroi des veines. Celle-ci est normalement constituée à 70 % de collagène, un tissu chargé de rendre la veine résistante et élastique. Mais les déficits en collagène sont très fréquents, avec pour conséquence une fragilisation de la paroi veineuse responsable de l’hyperpression et de l’incontinence veineuse.
Plus rarement, l’insuffisance veineuse est liée à une déficience de la pompe musculaire du mollet (immobilisation, ankylose de cheville). Il peut aussi s’agir d’une maladie post-thrombotique (séquelle de phlébite).
La stase (stagnation) veineuse entraîne des phénomènes inflammatoires locaux liés à la libération de médiateurs inflammatoires par les leucocytes (globules blancs). Ces phénomènes inflammatoires sont à l’origine d’une altération des valvules qui remplissent moins bien leur fonction. Cela aggrave alors la stagnation du sang et la dilatation veineuse : c’est le cercle vicieux de l’insuffisance veineuse. À un stade avancé surviennent des troubles de la microcirculation perturbant l’oxygénation des tissus, d’où une hypoxie locale, conduisant aux troubles trophiques dont le stade ultime est l’ulcère veineux.
Ils sont nombreux sur le banc des accusés !
Il existe plusieurs facteurs favorisant l’insuffisance veineuse, chronique. Parmi eux, on pense notamment à :
- L’hérédité.
- Le sexe : les femmes sont plus à risques que les hommes, car l’insuffisance veineuse est favorisée par les œstrogènes. Plus de la moitié des femmes sont concernées contre seulement un quart des hommes.
- Les traitements hormonaux à base d’œstrogènes (pilule contraceptive et traitement substitutif de la ménopause).
- L’obésité, car en augmentant la pression au niveau des jambes, elle ralentit le retour veineux.
- Le tabagisme : fumer régulièrement nuit à la vasomotricité des veines qui perdent en tonicité. Cela diminue le flux sanguin et entraîne une mauvaise circulation veineuse. Le risque est décuplé quand s’associent tabac, surpoids et traitement hormonal.
- La grossesse : l’insuffisance veineuse au cours de la grossesse est multifactorielle. Le nombre de grossesses augmente le risque d’insuffisance veineuse : de 10 à 20 % lors de la première grossesse, ce risque double à la seconde et augmente ensuite avec le nombre de grossesses.
- La constipation chronique.
- La sédentarité.
- La position debout ou assise prolongée au travail. Les métiers impliquant une position verticale prolongée (serveur, cuisinier, coiffeur, infirmier…) favorisent la stagnation du sang dans les membres inférieurs du fait de la force gravitationnelle). Les métiers impliquant une position assise prolongée (comptable, secrétaire, chauffeur routier, taxis, métiers sur ordinateur…). Lorsque nous sommes assis, les muscles des jambes se relâchent, ce qui entraîne une dilatation des veines.
- L’exposition à la chaleur, car elle aggrave la dilatation des veines (chauffage par le sol, bains chauds…).
- Les pieds plats
- Le port de talons hauts ou de chaussures trop plates
- La thrombose veineuse profonde
- Le vieillissement (la maladie s’aggrave avec l’âge)
- Une mauvaise respiration.
À la loupe : repérez les signes !
La mauvaise circulation du sang dans les veines provoque d’abord une sensation de jambes lourdes qui seront volontiers gonflées le soir, puis des douleurs, des crampes, des « impatiences » gênant l’endormissement avec un besoin irrépressible de bouger les jambes, et des démangeaisons.
À un stade plus avancé apparaissent les varices qui sont le signe le plus fréquent de l’insuffisance veineuse chronique. Il s’agit d’une dilatation permanente d’une ou plusieurs veines du réseau veineux superficiel, repérables visuellement, le plus souvent aux jambes.
Plus tard encore, en l’absence de traitement, on observera des ecchymoses spontanées, des modifications définitives de la coloration de la peau (dermite ocre, une coloration brune de la peau) puis des complications cutanées (ulcères variqueux et eczéma dont la guérison spontanée est impossible).
Quand un deuxième système s’en mêle…
Il existe aussi un autre système circulatoire d’une importance majeure dans la santé générale : c’est le système lymphatique. Il assure la circulation de la lymphe grâce aux vaisseaux lymphatiques et participe à nos défenses immunitaires grâce aux ganglions lymphatiques.
La lymphe est un liquide présent en abondance dans le corps humain (six à dix litres), dont la composition est proche de celle du liquide interstitiel (qui baigne toutes nos cellules) et dont le rôle est de drainer les déchets de ce liquide. Ces déchets (issus du métabolisme cellulaire) sont épurés au niveau des ganglions (lymphatiques) situés sur le trajet des vaisseaux lymphatiques, puis la lymphe rejoint le système veineux (au niveau du cou).
Le réseau lymphatique n’est pas soumis à la pression cardiaque et il est indépendant du circuit sanguin. Ainsi, seule la contraction musculaire fait progresser la lymphe. D’où l’importance de l’activité physique dans la détoxification de l’organisme ! Sachez que la respiration abdominale profonde améliore considérablement le retour lymphatique et contribue à nettoyer l’organisme. D’où le précepte chinois de « bien respirer pour bien vivre ».
En cas de sédentarité, la lymphe des membres inférieurs ne remontera pas efficacement et pourra s’accumuler dans les chevilles et les mollets. La sensation de jambes lourdes et gonflées provient donc en fait de la combinaison de deux problèmes circulatoires : le sang ET la lymphe stagnent dans vos jambes.
Terrifiante phlébite : n’attendez pas pour consulter ! (encart)
L’une des complications les plus redoutées est sans doute la survenue d’une phlébite. Il s’agit d’une thrombose, c’est‑à‑dire d’un caillot de sang qui bouche la veine.
C’est une urgence thérapeutique. Il faut néanmoins distinguer les phlébites superficielles des phlébites profondes.
- La phlébite superficielle est le cas le plus fréquent et le moins grave. On observe sous la peau un « cordon variqueux » rouge, inflammatoire et douloureux. Un caillot de sang dans une veine superficielle ne peut pas migrer au poumon et donner une embolie pulmonaire. Toutefois il faut quand même traiter en urgence, non seulement à cause de la douleur, mais aussi parce que le caillot peut s’étendre vers la profondeur.
- La phlébite profonde est plus rare, mais beaucoup plus dangereuse, car le caillot peut migrer vers le poumon : il s’agit alors d’une embolie pulmonaire possiblement mortelle.
Devant une suspicion clinique d’insuffisance veineuse, votre médecin vous prescrira un écho doppler veineux profond et superficiel. Il s’agit d’un examen par ultrasons (non invasif, indolore et anodin) qui permet l’étude des veines, de leurs parois et des valvules veineuses, et fournit une cartographie des flux et reflux sanguins pathologiques. Il permet de quantifier l’insuffisance veineuse. En cas de suspicion de phlébite, l’écho doppler doit être réalisé en urgence. (Fin de l’encart).
Mais alors, comment limiter les dégâts ?
Les traitements de l’insuffisance veineuse chronique ont pour principal objectif d’empêcher sa progression afin d’éviter des complications. Il est impossible de guérir véritablement une insuffisance veineuse chronique, mais il est possible de limiter l’hyperpression veineuse et de favoriser le retour veineux. Au stade avancé de l’ulcère variqueux, le traitement visera à la cicatrisation et à la limitation des récidives.
La prise en charge conventionnelle repose sur la contention en attendant que la situation se dégrade et que les scléroses ou la chirurgie deviennent indispensables.
Bas de contention : bien plus que du confort !
La contention est reconnue comme étant le traitement de base de l’insuffisance veineuse par la Haute Autorité de santé(HAS) (3). C’est le premier traitement à envisager pour traiter les symptômes d’insuffisance veineuse des membres inférieurs.
Cette contention agit par pression externe, elle est donc sans effet indésirable. Elle diminue le volume des veines et donc la quantité de sang stagnant, facilitant le retour veineux. Elle améliore également le fonctionnement des valves anti-reflux. Cette compression a ainsi pour effet d’améliorer considérablement les symptômes (jambes lourdes et douloureuses, oedèmes, crampes), de prévenir l’apparition et d’aider à la guérison des complications de l’insuffisance veineuse : phlébite, ulcère de jambe.
La contention élastique peut être assurée par des bas, des chaussettes ou des collants (les enfiler peut s’avérer sportif !), voire par des bandes (beaucoup moins esthétiques !). Ces produits sont vendus exclusivement en pharmacie. (4)
Il existe différentes classes de contention préconisées en cas d’insuffisance veineuse légère, modérée ou sévère. La prescription médicale doit préciser les caractéristiques de la compression (type, force, durée d’application) en fonction de la sévérité de l’insuffisance veineuse. La compression élastique est remboursée à 60 % par la Sécurité sociale.
Les bas de contention doivent être mis dès le matin et retirés la nuit. Ils sont aussi indiqués à titre préventif en cas de grossesse, de vol en avion long et de station debout prolongée.
Les veinotoniques : décrédibilisés à tort ?
Tous issus du règne végétal, ils peuvent être administrés par voie orale ou locale sous forme de crème. Ils augmentent la tonicité des parois veineuses et améliorent donc la circulation de retour. Ils ont un effet sur la sensation de jambes lourdes et sur la douleur.
Compte tenu d’une efficacité considérée comme limitée dans la stratégie thérapeutique, ils ne sont plus pris en charge par l’assurance maladie depuis 2008. Pourtant, nous verrons que de nombreuses études ont établi que leur efficacité est bien prouvée…
Chirurgie : efficace malgré tout
L’objectif de la chirurgie est de retirer les veines malades. Il existe plusieurs techniques que nous présentons ici sans les détailler. Le stripping ou éveinage vise à retirer la veine malade dans sa totalité : c’est la procédure chirurgicale de référence pour traiter les grosses varices. Le chirurgien peut aussi réaliser des phlebectomies (il retire des segments de veine) ou une crossectomie (consiste à sectionner la jonction entre la veine atteinte et le système veineux profond). Il existe aussi des techniques d’oblitération (radiofréquence, cryothérapie, laser) et des techniques dites conservatrices (Chiva). Leurs indications respectives dépendent de chaque cas et sont décidées par le chirurgien vasculaire. La chirurgie des varices est à faible risque et donne généralement de bons résultats.
Sclérothérapie : mon avis (sans langue de bois) ! (Encart)
Les médicaments sclérosants veineux sont des principes actifs qui, injectés par voie intraveineuse sous forme de liquide ou de mousse, agressent l’endothélium vasculaire et provoquent une sclérose veineuse locale. Ils sont utilisés en cas de varice localisée.
L’utilisation de médicaments sclérosants sous forme de mousse relève d’une pratique hors AMM (autorisation de mise sur le marché) qui pourrait favoriser l’embolie gazeuse. La Haute Autoritéde santé(HAS) a évalué leur rapport efficacité/effets indésirables comme modéré4.
Dans un communiqué paru le 3 janvier 2022, l’ANSM (Agence nationale de sécuritédu médicament et des produits de santé) rappelle que « des cas d’effets indésirables cardiovasculaires graves continuent d’être rapportés avec les sclérosants veineux (lauromacrogol = Aetoxiscerol, tétradécyl sulfate de sodium = Fibrovein) : événements thromboemboliques veineux (phlébite et embolie pulmonaire) et troubles du rythme cardiaque dont l’issue peut, dans de rares cas, être fatale ».
Les contre-indications de ces médicaments sont nombreuses : foramen ovale perméable connu, antécédent de phlébite (superficielle ou profonde), embolie pulmonaire ou accident vasculaire cérébral ischémique, des patients présentant un risque élevé de thrombose (thrombophilie familiale, traitement hormonal substitutif, obésité importante, etc.), maladie artérielle oblitérante des membres inférieurs, infection aiguë, antécédent de chirurgie de moins de trois mois, patients immobilisés ou alités de façon prolongée quelle que soit la cause, grossesse, allaitement, hypersensibilité à la substance active ou à l’un de ses excipients.
C’est pourquoi, avant tout acte de sclérothérapie, le médecin doit informer son patient des risques graves auxquels il s’expose. Pour réduire le risque d’effet indésirable cardiovasculaire, le médecin doit respecter certaines règles de bon sens :
- Respecter les contre-indications à l’utilisation du produit ;
- Respecter un volume maximum du produit injecté par séance ;
- Surveiller le patient pendant et dans les minutes qui suivent l’injection du produit ;
- Disposer d’un défibrillateur et être formé aux gestes de premiers secours.
Le patient, quant à lui, doit être vigilant et attentif aux symptômes pouvant survenir au moment ou après l’injection et nécessitant de consulter un médecin en urgence : tachycardie (accélération du coeur), sensation d’oppression thoracique, douleur thoracique, essoufflement, toux, palpitations, gêne respiratoire, trouble visuel (même transitoire), malaise avec perte de connaissance, maux de tête, troubles de la parole, fourmillements, picotements dans les extrémités des mains et des jambes, douleur du mollet associée ou non à un œdème ou une rougeur.
Vous aurez compris que la sclérothérapie n’est pas sans risque ! Ses résultats esthétiques sont souvent décevants et elle n’évite pas la progression de l’insuffisance veineuse : j’y suis donc peu favorable. (Fin de l’encart).
Suite sur le post suivant.
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LucH
« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc- Irrécupérable en chef
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Quelles plantes pour des jambes légères ?
Mon quatuor de plantes pour des jambes légères !
Image : La vigne rouge se décline en teinture-mère, en décoction ou en extraits secs.
Avec la contention, l’utilisation de la phytothérapie et de l’aromathérapie sont les traitements médicaux les plus efficaces dans la prise en charge de l’insuffisance veino-lymphatique.
La nature nous offre de nombreuses plantes agissant sur la circulation veino-lymphatique. Pour un effet optimal, la durée d’un traitement de phytothérapie pour insuffisance veineuse est au minimum de trois mois. Rappel : en cas de grossesse ou si vous avez un traitement médicamenteux en cours, consultez systématiquement votre médecin avant de débuter un traitement de phytothérapie.
L’indétrônable vigne rouge
La vigne rouge (Vitis vinifera) est réputée depuis l’Antiquité pour ses vertus veinotoniques. Les phytothérapeutes utilisent les feuilles, les fruits (le raisin) ainsi que la sève et les pépins des raisins.
La vigne rouge possède des vertus antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-œdémateuses. (5)
Elle est riche en polyphénols (notamment en resvératrol), en flavonoïdes (oligo-proanthocyanidines et quercétine), en tanin et bien d’autres composants bienfaisants, ainsi qu’en vitamines et minéraux. Ils nourrissent les vaisseaux et capillaires. En outre, ces substances antioxydantes lui confèrent le pouvoir de réduire la perméabilité des capillaires sanguins, de préserver leur élasticité et de soutenir alternativement la vasoconstriction puis la vasodilatation des vaisseaux pour favoriser le retour du sang vers le coeur et les poumons.
C’est ainsi que les extraits de vigne rouge tonifient le flux sanguin, ce qui prévient la formation d’œdèmes et favorise leur résorption5.
L’Agence européenne du médicament a confirmé son efficacité dans le traitement de l’insuffisance veineuse, des varices, de la fragilité capillaire ainsi que des brûlures et irritations dues aux hémorroïdes.
La vigne rouge peut ainsi être utilisée en infusion, décoction, teinture-mère ou en gélules d’extrait sec. Choisissez un extrait sec de vigne rouge titré à 10 % de polyphénols. La posologie minimum efficace est de 500 mg par jour.
Le petit houx pour dégonfler
Le rhizome de la plante (fragon épineux, Ruscus aculeatus) contient des saponosides (ruscogénine et néoruscogénine) dotés de propriétés fortement veino-constrictrices, anti-inflammatoires, anti-œdémateuses et diurétiques.
En soutenant la circulation veineuse, le petit houx diminue le gonflement et contribue à la sensation de jambes légères. Choisissez un extrait sec de petit houx titré à 10 % de ruscogénine. La posologie minimum efficace est de 10 mg de ruscogénine par jour.
Le marron d’Inde imperméabilise
Les graines de marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) renferment des substances actives (aescine, hétérosides coumariniques, vitamine P) qui exercent des effets vasoconstricteurs, anti-œdémateux, anti-inflammatoires et antioxydants. Le marronnier d’Inde permet ainsi de fortifier les parois veineuses et diminuer leur perméabilité, ce qui soutient le retour veineux. (6)
Selon une étude parue dans la revue The Lancet6, le marron d’Inde serait aussi efficace que les bas de contention ! Ce qui n’est pas une raison pour s’en dispenser si l’on veut une efficacité maximum.
Plusieurs formes galéniques sont disponibles :
- Extrait sec : choisissez un extrait sec de marron d’Inde titréà 10 % d’aescine. La posologie minimum efficace est de 100 mg d’aescine par jour (en cures de 3 mois).
- Suspension intégrale de plante fraîche (SIPF) : 5 ml 2 fois par jour
- Macérât de bourgeons de marronnier : 10 à 20 gouttes 2 fois par jour
- Teinture-mère : 50 gouttes matin et soir dans un verre d’eau
Trèfle jaune (2 fois par jour minimum !)
Aussi appelé petit trèfle jaune ou herbe aux mouches, le mélilot (Melilotus officinalis) est une plante commune à fleurs jaunes dont on utilise les sommités fleuries.
Riche en flavonoïdes et en coumarine, il a une action veino-tonique et lympho-tonique, anti-inflammatoire, anti-œdémateuse et anticoagulante. Choisissez un extrait sec de mélilot. La posologie minimum efficace est de 500 mg 2 fois par jour, ou une suspension intégrale de plante fraîche (SIPF) (5 ml 2 fois par jour).
Ces quatre plantes sont à mon sens les plus efficaces en cas d’insuffisance veino-lymphatique, même si l’éventail de dame nature est bien plus riche.
Prenez-vous ces compléments ? Attention, ils sont toxiques !
Comme pour beaucoup de compléments alimentaires, les formulations proposées dans le commerce sont très souvent insuffisamment dosées, non titrées en principe actifs et de qualité médiocre. D’où un résultat décevant. Consultez donc attentivement la composition des produits avant de les acheter afin de vérifier leur dosage et l’absence d’excipients indésirables et potentiellement toxiques (paraben, dioxyde de titane…). Je vous mets notamment en garde contre plusieurs préparations pharmaceutiques :
- Le Veinamitol contient du butylhydroxyanisole, qui est classé comme cancérogène possible par le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC).
- Le Ginkor Fort contient du dioxyde de titane, lui aussi classé comme cancérogène probable par le CIRC.
- Le Daflon et le Diovenor contiennent aussi de nombreux excipients toxiques et notamment du dioxyde de titane.
Suite sur le post suviant.
Image : La vigne rouge se décline en teinture-mère, en décoction ou en extraits secs.
Avec la contention, l’utilisation de la phytothérapie et de l’aromathérapie sont les traitements médicaux les plus efficaces dans la prise en charge de l’insuffisance veino-lymphatique.
La nature nous offre de nombreuses plantes agissant sur la circulation veino-lymphatique. Pour un effet optimal, la durée d’un traitement de phytothérapie pour insuffisance veineuse est au minimum de trois mois. Rappel : en cas de grossesse ou si vous avez un traitement médicamenteux en cours, consultez systématiquement votre médecin avant de débuter un traitement de phytothérapie.
L’indétrônable vigne rouge
La vigne rouge (Vitis vinifera) est réputée depuis l’Antiquité pour ses vertus veinotoniques. Les phytothérapeutes utilisent les feuilles, les fruits (le raisin) ainsi que la sève et les pépins des raisins.
La vigne rouge possède des vertus antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-œdémateuses. (5)
Elle est riche en polyphénols (notamment en resvératrol), en flavonoïdes (oligo-proanthocyanidines et quercétine), en tanin et bien d’autres composants bienfaisants, ainsi qu’en vitamines et minéraux. Ils nourrissent les vaisseaux et capillaires. En outre, ces substances antioxydantes lui confèrent le pouvoir de réduire la perméabilité des capillaires sanguins, de préserver leur élasticité et de soutenir alternativement la vasoconstriction puis la vasodilatation des vaisseaux pour favoriser le retour du sang vers le coeur et les poumons.
C’est ainsi que les extraits de vigne rouge tonifient le flux sanguin, ce qui prévient la formation d’œdèmes et favorise leur résorption5.
L’Agence européenne du médicament a confirmé son efficacité dans le traitement de l’insuffisance veineuse, des varices, de la fragilité capillaire ainsi que des brûlures et irritations dues aux hémorroïdes.
La vigne rouge peut ainsi être utilisée en infusion, décoction, teinture-mère ou en gélules d’extrait sec. Choisissez un extrait sec de vigne rouge titré à 10 % de polyphénols. La posologie minimum efficace est de 500 mg par jour.
Le petit houx pour dégonfler
Le rhizome de la plante (fragon épineux, Ruscus aculeatus) contient des saponosides (ruscogénine et néoruscogénine) dotés de propriétés fortement veino-constrictrices, anti-inflammatoires, anti-œdémateuses et diurétiques.
En soutenant la circulation veineuse, le petit houx diminue le gonflement et contribue à la sensation de jambes légères. Choisissez un extrait sec de petit houx titré à 10 % de ruscogénine. La posologie minimum efficace est de 10 mg de ruscogénine par jour.
Le marron d’Inde imperméabilise
Les graines de marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) renferment des substances actives (aescine, hétérosides coumariniques, vitamine P) qui exercent des effets vasoconstricteurs, anti-œdémateux, anti-inflammatoires et antioxydants. Le marronnier d’Inde permet ainsi de fortifier les parois veineuses et diminuer leur perméabilité, ce qui soutient le retour veineux. (6)
Selon une étude parue dans la revue The Lancet6, le marron d’Inde serait aussi efficace que les bas de contention ! Ce qui n’est pas une raison pour s’en dispenser si l’on veut une efficacité maximum.
Plusieurs formes galéniques sont disponibles :
- Extrait sec : choisissez un extrait sec de marron d’Inde titréà 10 % d’aescine. La posologie minimum efficace est de 100 mg d’aescine par jour (en cures de 3 mois).
- Suspension intégrale de plante fraîche (SIPF) : 5 ml 2 fois par jour
- Macérât de bourgeons de marronnier : 10 à 20 gouttes 2 fois par jour
- Teinture-mère : 50 gouttes matin et soir dans un verre d’eau
Trèfle jaune (2 fois par jour minimum !)
Aussi appelé petit trèfle jaune ou herbe aux mouches, le mélilot (Melilotus officinalis) est une plante commune à fleurs jaunes dont on utilise les sommités fleuries.
Riche en flavonoïdes et en coumarine, il a une action veino-tonique et lympho-tonique, anti-inflammatoire, anti-œdémateuse et anticoagulante. Choisissez un extrait sec de mélilot. La posologie minimum efficace est de 500 mg 2 fois par jour, ou une suspension intégrale de plante fraîche (SIPF) (5 ml 2 fois par jour).
Ces quatre plantes sont à mon sens les plus efficaces en cas d’insuffisance veino-lymphatique, même si l’éventail de dame nature est bien plus riche.
Prenez-vous ces compléments ? Attention, ils sont toxiques !
Comme pour beaucoup de compléments alimentaires, les formulations proposées dans le commerce sont très souvent insuffisamment dosées, non titrées en principe actifs et de qualité médiocre. D’où un résultat décevant. Consultez donc attentivement la composition des produits avant de les acheter afin de vérifier leur dosage et l’absence d’excipients indésirables et potentiellement toxiques (paraben, dioxyde de titane…). Je vous mets notamment en garde contre plusieurs préparations pharmaceutiques :
- Le Veinamitol contient du butylhydroxyanisole, qui est classé comme cancérogène possible par le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC).
- Le Ginkor Fort contient du dioxyde de titane, lui aussi classé comme cancérogène probable par le CIRC.
- Le Daflon et le Diovenor contiennent aussi de nombreux excipients toxiques et notamment du dioxyde de titane.
Suite sur le post suviant.
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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L’aromathérapie soulage localement les jambes lourdes
L’aroma, pour soulager localement
Alors que la phytothérapie est le traitement le plus efficace par voie orale, l’utilisation des huiles essentielles (HE)* donne les meilleurs résultats par voie locale. Là encore, la nature se révèle généreuse et il est utile d’associer plusieurs HE pour bénéficier de leur action synergique.
Des jambes légères en neuf flacons !
- Les HE de menthe poivrée (Mentha piperita) et de citron (Citrus limonum) donnent une impression immédiate de légèretéet de fraîcheur.
- L’HE de niaouli (Melaleuca quinquenervia viridiflora) favorise une bonne circulation sanguine et donne une sensation de fraîcheur.
- L’HE de lentisque pistachier (Pistacia lentiscus) est veinotonique, anti-inflammatoire et décongestionnante.
- L’HE de cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens), à ne pas confondre avec l’HE de cyprès bleu, possède une action anti-inflammatoire, décongestionnante veineuse et lymphatique, et tonique circulatoire. Il faut choisir l’HE de cyprès obtenue à partir des rameaux et non du bois du tronc, car celle-ci est toxique pour le foie.
- L’HE d’immortelle ou hélichryse italienne (Helicrysum italicum) est anti-inflammatoire et cicatrisante.
- L’HE de laurier noble (Lauris nobilis) a des effets antiseptiques et antalgiques.
- L’HE de santal blanc (Santalum album) est utilisée pour son action décongestionnante lymphatique et veineuse.
- L’HE de vétiver (Vetiveria zizanoïdes) : antioxydante, anti-inflammatoire, cicatrisante, tonique circulatoire veineuse et lymphatique. Synergique avec les HE de cyprès, lentisque pistachier et niaouli.
Appliquer 10 à 20 gouttes d’huile essentielle diluées dans une petite quantité d’huile végétale (calophylle, arnica, rose musquée) sur la zone à traiter et masser du bas vers le haut, 2 à 3 fois par jour.
Commentaire NDLR : Attention à la posologie. C’est un mélange de plusieurs HE, pas 10 à 20 gouttes de menthe poivrée, de niaouli et de cyprès tjrs vert, sous prétexte que vous n’avez pas les autres HE en stock. Ou alors on se limite à un usage de 10 à 15 jours. Toxicité possible dû au changement des proportions.
* Rappel (de l’auteur) : l’utilisation des HE est contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, voire en cas de pathologies hormono-dépendantes. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Alors que la phytothérapie est le traitement le plus efficace par voie orale, l’utilisation des huiles essentielles (HE)* donne les meilleurs résultats par voie locale. Là encore, la nature se révèle généreuse et il est utile d’associer plusieurs HE pour bénéficier de leur action synergique.
Des jambes légères en neuf flacons !
- Les HE de menthe poivrée (Mentha piperita) et de citron (Citrus limonum) donnent une impression immédiate de légèretéet de fraîcheur.
- L’HE de niaouli (Melaleuca quinquenervia viridiflora) favorise une bonne circulation sanguine et donne une sensation de fraîcheur.
- L’HE de lentisque pistachier (Pistacia lentiscus) est veinotonique, anti-inflammatoire et décongestionnante.
- L’HE de cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens), à ne pas confondre avec l’HE de cyprès bleu, possède une action anti-inflammatoire, décongestionnante veineuse et lymphatique, et tonique circulatoire. Il faut choisir l’HE de cyprès obtenue à partir des rameaux et non du bois du tronc, car celle-ci est toxique pour le foie.
- L’HE d’immortelle ou hélichryse italienne (Helicrysum italicum) est anti-inflammatoire et cicatrisante.
- L’HE de laurier noble (Lauris nobilis) a des effets antiseptiques et antalgiques.
- L’HE de santal blanc (Santalum album) est utilisée pour son action décongestionnante lymphatique et veineuse.
- L’HE de vétiver (Vetiveria zizanoïdes) : antioxydante, anti-inflammatoire, cicatrisante, tonique circulatoire veineuse et lymphatique. Synergique avec les HE de cyprès, lentisque pistachier et niaouli.
Appliquer 10 à 20 gouttes d’huile essentielle diluées dans une petite quantité d’huile végétale (calophylle, arnica, rose musquée) sur la zone à traiter et masser du bas vers le haut, 2 à 3 fois par jour.
Commentaire NDLR : Attention à la posologie. C’est un mélange de plusieurs HE, pas 10 à 20 gouttes de menthe poivrée, de niaouli et de cyprès tjrs vert, sous prétexte que vous n’avez pas les autres HE en stock. Ou alors on se limite à un usage de 10 à 15 jours. Toxicité possible dû au changement des proportions.
* Rappel (de l’auteur) : l’utilisation des HE est contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, voire en cas de pathologies hormono-dépendantes. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
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« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein
« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
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Nutrithérapie anti-jambes lourdes
La nutrithérapie, on dit oui !
La fragilité des parois veineuses, qui semble avant tout liée au terrain génétique, peut être aggravée par des carences nutritionnelles qui fragilisent le tissu conjonctif. Or plusieurs nutriments permettent de renforcer le tissu conjonctif et d’entretenir ses qualités élastiques.
Assiette anti-jambes lourdes : inconditionnels antioxydants !
Consommez tous les jours des fruits frais, notamment des baies rouges qui sont les plus riches en flavonoïdes (surtout cassis et myrtille), du citron, mais aussi des aromates (romarin, basilic, coriandre, curcuma, gingembre).
- Pour les antioxydants, on pense avant tout à la vitamine C. Elle contribue à la formation de collagène qui est un constituant essentiel du tissu conjonctif. Elle a donc un rôle essentiel pour assurer le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins. On la trouve dans les agrumes, fruits et légumes, mais il ne faut pas hésiter à vous complémenter en vitamine C. Le corps médical prétend souvent qu’une supplémentation est inutile, car l’alimentation en apporte suffisamment : c’est faux ! Une abondante littérature permet de penser que nos apports sont très insuffisants pour une santé optimale.
- Les autres antioxydants
Les plus utiles en cas d’insuffisance veineuse sont les flavonoïdes, et tout particulièrement les anthocyanidines que l’on trouve dans les fruits rouges.
Une alimentation riche en fruits et légumes assure un bon apport en flavonoïdes et de nombreuses préparations commerciales sont disponibles pour une supplémentation.
- De son côté, la vitamine E renforce les parois capillaires, réduit l’inflammation et favorise la cicatrisation. L’aliment le plus riche en vitamine E est l’huile de germe de blé (149 mg/100 g). On la trouve aussi en bonne quantité dans les huiles de colza et d’olive ainsi que dans les oléagineux (noix, noisettes, amandes). En cas de supplémentation, prenez toujours un mélange de tocophérols et de tocotrienols naturels et jamais uniquement de l’alpha-tocophérol (la forme synthétique le plus souvent proposée, comme dans le Toco 500) dont l’excès interfère avec l’action bénéfique des tocotrienols.
- Le silicium contribue à la souplesse et à l’élasticité des vaisseaux sanguins. Cet élément est totalement négligé par la médecine et ses besoins n’ont pas été évalués. Il n’y a donc pas d’apport journalier recommandé. Pourtant son importance dans la santé générale est probablement majeure et la teneur de l’organisme en silicium diminue avec l’âge. C’est pourquoi je prescris très fréquemment du silicium, et systématiquement en cas d’insuffisance veineuse. Utilisez du silicium d’origine organique, qui se présente sous forme buvable.
La fragilité des parois veineuses, qui semble avant tout liée au terrain génétique, peut être aggravée par des carences nutritionnelles qui fragilisent le tissu conjonctif. Or plusieurs nutriments permettent de renforcer le tissu conjonctif et d’entretenir ses qualités élastiques.
Assiette anti-jambes lourdes : inconditionnels antioxydants !
Consommez tous les jours des fruits frais, notamment des baies rouges qui sont les plus riches en flavonoïdes (surtout cassis et myrtille), du citron, mais aussi des aromates (romarin, basilic, coriandre, curcuma, gingembre).
- Pour les antioxydants, on pense avant tout à la vitamine C. Elle contribue à la formation de collagène qui est un constituant essentiel du tissu conjonctif. Elle a donc un rôle essentiel pour assurer le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins. On la trouve dans les agrumes, fruits et légumes, mais il ne faut pas hésiter à vous complémenter en vitamine C. Le corps médical prétend souvent qu’une supplémentation est inutile, car l’alimentation en apporte suffisamment : c’est faux ! Une abondante littérature permet de penser que nos apports sont très insuffisants pour une santé optimale.
- Les autres antioxydants
Les plus utiles en cas d’insuffisance veineuse sont les flavonoïdes, et tout particulièrement les anthocyanidines que l’on trouve dans les fruits rouges.
Une alimentation riche en fruits et légumes assure un bon apport en flavonoïdes et de nombreuses préparations commerciales sont disponibles pour une supplémentation.
- De son côté, la vitamine E renforce les parois capillaires, réduit l’inflammation et favorise la cicatrisation. L’aliment le plus riche en vitamine E est l’huile de germe de blé (149 mg/100 g). On la trouve aussi en bonne quantité dans les huiles de colza et d’olive ainsi que dans les oléagineux (noix, noisettes, amandes). En cas de supplémentation, prenez toujours un mélange de tocophérols et de tocotrienols naturels et jamais uniquement de l’alpha-tocophérol (la forme synthétique le plus souvent proposée, comme dans le Toco 500) dont l’excès interfère avec l’action bénéfique des tocotrienols.
- Le silicium contribue à la souplesse et à l’élasticité des vaisseaux sanguins. Cet élément est totalement négligé par la médecine et ses besoins n’ont pas été évalués. Il n’y a donc pas d’apport journalier recommandé. Pourtant son importance dans la santé générale est probablement majeure et la teneur de l’organisme en silicium diminue avec l’âge. C’est pourquoi je prescris très fréquemment du silicium, et systématiquement en cas d’insuffisance veineuse. Utilisez du silicium d’origine organique, qui se présente sous forme buvable.
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Prévenir les varices
Médecines énergétiques : à ne pas négliger !
- L’acupuncture donne de bons résultats pour les problèmes circulatoires au niveau des jambes. Le traitement consiste à faire circuler l’énergie et le sang dans les membres inférieurs en agissant sur trois organes (rate, foie, reins). Il existe aussi une pharmacopée spécifique. Mais là encore, si les valvules veineuses sont endommagées, la médecine chinoise ne pourra pas les guérir.
- L’homéopathie propose de très nombreux remèdes pour traiter l’insuffisance veino-lymphatique. Vous pouvez consulter un homéopathe, ou à défaut utiliser des complexes homéopathiques du commerce (Climaxol, L28, L103 du laboratoire Lehning, par exemple).
Dix commandements pour prévenir les varices (encart)
À la différence des maladies artérielles, il n’existe pas de médicament préventif de la maladie veineuse chronique. En revanche, certaines mesures d’hygiène de vie peuvent freiner l’évolution vers les formes les plus sévères, en particulier les ulcères de jambe.
Ces mesures doivent être appliquées avant tout en prévention, puis à tous les stades de la maladie veineuse.
1- Adoptez une alimentation saine et équilibrée. Celle-ci intervient à plusieurs niveaux : elle permet de lutter contre le surpoids ; la consommation de fibres lutte contre la constipation ; un bon apport en acides aminés (viande, poisson, oeufs, légumineuses…), nous y reviendrons en fin d’article.
2- Évitez au maximum la consommation d’alcool et de tabac qui altèrent les parois veineuses.
3- Pratiquez une activitéphysique quotidienne pendant au moins trente minutes. Pour ceux qui ont la chance d’habiter au bord de la mer, marcher régulièrement dans l’eau de mer avec de l’eau jusqu’aux cuisses est idéal !
4- Après une journée debout, le passage d’un jet d’eau froide sur les jambes pendant environ dix minutes permet d’activer le retour veineux.
5- Évitez les stations debout et assise prolongées.
6- Surélevez légèrement les jambes en position allongée et assise, et les pieds de votre lit avec un oreiller de 5 à 10 centimètres.
7- Réduisez votre exposition à la chaleur (chauffage au sol, sauna, bains chauds, exposition excessive au soleil).
8- Troquez vos vêtements trop serrés à la taille et les chaussettes trop serrées qui peuvent faire un effet garrot contre d’autres plus larges.
9- Limitez le port de chaussures à talons hauts (> 6 cm) qui empêchent de bien dérouler le pas.
10- Diminuez au maximum la prise d’oestroprogestatifs qui favorisent l’insuffisance veineuse.
(Fin de l’encart).
- L’acupuncture donne de bons résultats pour les problèmes circulatoires au niveau des jambes. Le traitement consiste à faire circuler l’énergie et le sang dans les membres inférieurs en agissant sur trois organes (rate, foie, reins). Il existe aussi une pharmacopée spécifique. Mais là encore, si les valvules veineuses sont endommagées, la médecine chinoise ne pourra pas les guérir.
- L’homéopathie propose de très nombreux remèdes pour traiter l’insuffisance veino-lymphatique. Vous pouvez consulter un homéopathe, ou à défaut utiliser des complexes homéopathiques du commerce (Climaxol, L28, L103 du laboratoire Lehning, par exemple).
Dix commandements pour prévenir les varices (encart)
À la différence des maladies artérielles, il n’existe pas de médicament préventif de la maladie veineuse chronique. En revanche, certaines mesures d’hygiène de vie peuvent freiner l’évolution vers les formes les plus sévères, en particulier les ulcères de jambe.
Ces mesures doivent être appliquées avant tout en prévention, puis à tous les stades de la maladie veineuse.
1- Adoptez une alimentation saine et équilibrée. Celle-ci intervient à plusieurs niveaux : elle permet de lutter contre le surpoids ; la consommation de fibres lutte contre la constipation ; un bon apport en acides aminés (viande, poisson, oeufs, légumineuses…), nous y reviendrons en fin d’article.
2- Évitez au maximum la consommation d’alcool et de tabac qui altèrent les parois veineuses.
3- Pratiquez une activitéphysique quotidienne pendant au moins trente minutes. Pour ceux qui ont la chance d’habiter au bord de la mer, marcher régulièrement dans l’eau de mer avec de l’eau jusqu’aux cuisses est idéal !
4- Après une journée debout, le passage d’un jet d’eau froide sur les jambes pendant environ dix minutes permet d’activer le retour veineux.
5- Évitez les stations debout et assise prolongées.
6- Surélevez légèrement les jambes en position allongée et assise, et les pieds de votre lit avec un oreiller de 5 à 10 centimètres.
7- Réduisez votre exposition à la chaleur (chauffage au sol, sauna, bains chauds, exposition excessive au soleil).
8- Troquez vos vêtements trop serrés à la taille et les chaussettes trop serrées qui peuvent faire un effet garrot contre d’autres plus larges.
9- Limitez le port de chaussures à talons hauts (> 6 cm) qui empêchent de bien dérouler le pas.
10- Diminuez au maximum la prise d’oestroprogestatifs qui favorisent l’insuffisance veineuse.
(Fin de l’encart).
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Re: Jambes lourdes et HE - Phytothérapie
Sources et références:
1. Étude IFOP pour SIGVARIS GROUP France, avril 2020. « Les Français et leurs jambes », [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
2. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
3. HAS. Dispositifs de compression médicale à usage individuel – Utilisation en pathologies vasculaires. Septembre 2010
4. Avis de la Commission de la transparence, HAS, mars 2018 :[url=https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CT-16531_AETOXISCLEROL_PIS_RI_Avis1_ CT16531.pdf]has-sante.fr_AETOXISCLERO CT16531[/url]
5. Kiesewetter H, Koscielny J, et al., « Efficacy of Orally Administered Extract of Red Vine Leaf AS 195 (folia vitis viniferae) in Chronic Venous Insufficiency (Stages I-II). », A randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Arzneimittelforschung 2000 Feb;50(2):109-17
6. C. Diehm et al., « Comparison of Leg Compression Stocking and Oral Horse-Chestnut Seed Extract Therapy in Patients with Chronic Venous Insufficiency. », The Lancet 347, no 8997 (1996): 292–294
Fin de l'article.
1. Étude IFOP pour SIGVARIS GROUP France, avril 2020. « Les Français et leurs jambes », [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
2. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
3. HAS. Dispositifs de compression médicale à usage individuel – Utilisation en pathologies vasculaires. Septembre 2010
4. Avis de la Commission de la transparence, HAS, mars 2018 :[url=https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CT-16531_AETOXISCLEROL_PIS_RI_Avis1_ CT16531.pdf]has-sante.fr_AETOXISCLERO CT16531[/url]
5. Kiesewetter H, Koscielny J, et al., « Efficacy of Orally Administered Extract of Red Vine Leaf AS 195 (folia vitis viniferae) in Chronic Venous Insufficiency (Stages I-II). », A randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Arzneimittelforschung 2000 Feb;50(2):109-17
6. C. Diehm et al., « Comparison of Leg Compression Stocking and Oral Horse-Chestnut Seed Extract Therapy in Patients with Chronic Venous Insufficiency. », The Lancet 347, no 8997 (1996): 292–294
Fin de l'article.
Dernière édition par Luc le Sam 2 Juil 2022 - 20:17, édité 4 fois
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Drainage lymphatique & Jambes lourdes
Commentaire additionnel (NDLR)
Si vous pratiquez régulièrement 30’ d’exercice physique, au minimum 3x/semaine ; si vous faites une petite marche de 30’ 5 jours sur 7 ; si vous vous levez 20’’ toutes les 20 minutes et que vous sautez 2 ou 3 fois (pompe veineuse plantaire) quand vous travaillez, assis à l’ordinateur ; alors vous feriez bien d’envisager un drainage lymphatique. Les toxines se sont accumulées dans les lymphes, puis la circulation sanguine, lorsque votre foie a été débordé par les toxines environnementales et autres saloperies ingérées / respirées … Le sang est chargé et la circulation devient moins fluide … Et là, on n’a même pas parlé de l’état de vos artères
Lecture intéressante :
- Fluidité et viscosité sanguine en cas de phlébite. Phytothérapie
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- Artères cloggées
Les 2 causes principales de la dégénérescence des artères sont les graisses Trans et l’oxydation.
Ce sont eux les responsables des maladies cardiaques, pas le cholestérol ! Le cholestérol agit comme un pansement sur des artères fragilisées. Un amalgame se forme, composé de fibrine, de calcium et de cholestérol.
Comment éviter la formation de cette plaque / calcification ?
Outre le fait d’éviter les graisses dénaturées, vous devez avoir les taux appropriés de calcium, magnésium, sodium et potassium, et tous ces éléments sont généralement abondants dans une alimentation variée faite maison.
En analysant la composition des veines, le Dr Kummerow a démontré que les personnes subissant un pontage coronarien ont en général de 40 à 60 pour cent de ce qu'on appelle la sphingomyéline dans leurs artères. La sphingomyéline fait partie des cinq phospholipides qui entourent la cellule artérielle afin de la protéger. La quantité de sphingomyéline change avec le temps et dépend en grande partie de votre alimentation. Les graisses oxydées favorisent la création de la sphingomyéline.
« Quand la moitié de l'artère est recouverte de sphingomyéline, le sel contenu dans le sang entraîne une charge négative (ion négatif) ; or le calcium dans les artères a une charge positive. Le calcium adhère alors à la paroi artérielle et induit peu une calcification des artères", explique-t-il.
Source : Dr Kummerov
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NB : En cas de supplémentation en vit D, la vitamine K2 est appropriée afin que le calcium soit dirigé vers les os et les dents, et non vers les artères et les tissus.
Extract :
Sphingolipids are structural components of the cell membrane and just in the past decade have been recognized as playing a key role in the regulation of cellular processes. The products of sphingolipid metabolism may act as secondary messengers in cellular signal transduction pathways.
Si vous pratiquez régulièrement 30’ d’exercice physique, au minimum 3x/semaine ; si vous faites une petite marche de 30’ 5 jours sur 7 ; si vous vous levez 20’’ toutes les 20 minutes et que vous sautez 2 ou 3 fois (pompe veineuse plantaire) quand vous travaillez, assis à l’ordinateur ; alors vous feriez bien d’envisager un drainage lymphatique. Les toxines se sont accumulées dans les lymphes, puis la circulation sanguine, lorsque votre foie a été débordé par les toxines environnementales et autres saloperies ingérées / respirées … Le sang est chargé et la circulation devient moins fluide … Et là, on n’a même pas parlé de l’état de vos artères
Lecture intéressante :
- Fluidité et viscosité sanguine en cas de phlébite. Phytothérapie
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Les 2 causes principales de la dégénérescence des artères sont les graisses Trans et l’oxydation.
Ce sont eux les responsables des maladies cardiaques, pas le cholestérol ! Le cholestérol agit comme un pansement sur des artères fragilisées. Un amalgame se forme, composé de fibrine, de calcium et de cholestérol.
Comment éviter la formation de cette plaque / calcification ?
Outre le fait d’éviter les graisses dénaturées, vous devez avoir les taux appropriés de calcium, magnésium, sodium et potassium, et tous ces éléments sont généralement abondants dans une alimentation variée faite maison.
En analysant la composition des veines, le Dr Kummerow a démontré que les personnes subissant un pontage coronarien ont en général de 40 à 60 pour cent de ce qu'on appelle la sphingomyéline dans leurs artères. La sphingomyéline fait partie des cinq phospholipides qui entourent la cellule artérielle afin de la protéger. La quantité de sphingomyéline change avec le temps et dépend en grande partie de votre alimentation. Les graisses oxydées favorisent la création de la sphingomyéline.
« Quand la moitié de l'artère est recouverte de sphingomyéline, le sel contenu dans le sang entraîne une charge négative (ion négatif) ; or le calcium dans les artères a une charge positive. Le calcium adhère alors à la paroi artérielle et induit peu une calcification des artères", explique-t-il.
Source : Dr Kummerov
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NB : En cas de supplémentation en vit D, la vitamine K2 est appropriée afin que le calcium soit dirigé vers les os et les dents, et non vers les artères et les tissus.
Extract :
Sphingolipids are structural components of the cell membrane and just in the past decade have been recognized as playing a key role in the regulation of cellular processes. The products of sphingolipid metabolism may act as secondary messengers in cellular signal transduction pathways.
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