Mirzoune et Ciboulette SGSC
Bienvenue sur Mirzoune et Ciboulette!

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Mirzoune et Ciboulette SGSC
Bienvenue sur Mirzoune et Ciboulette!
Derniers sujets
» Démangeaison et Histamine – Journal de Suivi 2
par Luc Mar 23 Avr 2024 - 12:23

» Blagues et Funny clips 13
par Luc Ven 19 Avr 2024 - 12:40

» Impact réversible ou non des émulsifiants sur le microbiome
par Luc Lun 15 Avr 2024 - 8:16

» Infos santé. Divers SCE 2
par Luc Lun 8 Avr 2024 - 10:56

» Effets anti-thyroïde des oméga-3
par Luc Lun 1 Avr 2024 - 15:49

» Les acides gras pour les nuls
par Luc Ven 29 Mar 2024 - 16:38

» Changement d'heure
par Luc Ven 29 Mar 2024 - 14:04

» Démangeaison & Histamine – Journal de suivi 1
par Luc Lun 25 Mar 2024 - 9:38

» Question d'orthographe
par Luc Dim 24 Mar 2024 - 21:18

» English corner: B6 leads to decrease of cytokines in neuropathy
par Luc Sam 16 Mar 2024 - 12:03

» Sujet "libre" connexe à l'annexion de l'Ukraine
par Luc Ven 15 Mar 2024 - 9:40

» English corner: High dose manganese
par Luc Ven 15 Mar 2024 - 8:22

» English corner: Altered GABA levels in MS patients
par Luc Lun 11 Mar 2024 - 17:02

» Neuropathie sensitive modérée par la Vit B6
par Luc Lun 11 Mar 2024 - 16:50

» English corner: B6, Brain inflammation and Quinolinate: The kynurenine pathway
par Luc Jeu 7 Mar 2024 - 10:22

» Régime protéiné & ratio Vit B6, biotine et molybdène
par Luc Lun 4 Mar 2024 - 22:26

» Additifs : Carraghénanes & Monoglycérides et Diglycérides d’Acides Gras
par Luc Ven 1 Mar 2024 - 18:41

» English corner. Potential roles of Vit B6 in inflammation and immunity
par Luc Ven 1 Mar 2024 - 10:54

» English Corner – Vit B6: How much is too much?
par Luc Mar 27 Fév 2024 - 21:39

» Effets de la Vitamine B6 sur les Neurotransmetteurs
par Luc Ven 23 Fév 2024 - 8:33

» Haute dose de B6 P5P contre algodystrophie et SCC
par Luc Dim 18 Fév 2024 - 11:29

» The English corner: Gerson therapy analyzed and somewhat criticized
par Luc Jeu 15 Fév 2024 - 17:20

» Annexion de l'Ukraine
par Luc Lun 12 Fév 2024 - 21:19

» Divers 1 - Santé et écologie
par Luc Dim 11 Fév 2024 - 23:18

» The English corner: Fix the gut
par Luc Lun 5 Fév 2024 - 11:30

» Présentation Tiphoun
par Luc Lun 5 Fév 2024 - 0:01

» Pourquoi la choline est importante en nutrition
par Luc Mar 30 Jan 2024 - 19:11

» Histoire drôle & Funny clip 12
par Luc Lun 29 Jan 2024 - 10:57

» Nutriments favorables à la respiration mitochondriale
par Luc Dim 28 Jan 2024 - 14:41

» Comment Booster votre Énergie
par Luc Dim 28 Jan 2024 - 14:14

» Pathologies d’encrassage : Fibro – Tendinite – Arthrose – Ostéoporose – Goutte – Etc.
par Luc Dim 14 Jan 2024 - 11:38

» The English Corner: Auto immune reaction
par Luc Ven 12 Jan 2024 - 18:19

» Maladie de Crohn ou Côlon Irritable (IBS) : Comment apaiser et s’en sortir ?
par Luc Ven 12 Jan 2024 - 11:00

» Contenir le candida albicans avec la phytothérapie
par Luc Mar 9 Jan 2024 - 22:08

» Le paradoxe de la vitamine B6
par Luc Sam 6 Jan 2024 - 19:15

» Bon Noël & Meilleurs Vœux
par Luc Dim 31 Déc 2023 - 10:07

» Petit dej de Luc
par Luc Ven 29 Déc 2023 - 10:37

» Quels types de Vit. B? Diffusion passive
par Luc Jeu 28 Déc 2023 - 12:51

» Coronavirus - actualités
par Luc Mar 19 Déc 2023 - 15:05

» This could be a game changer!
par Luc Lun 18 Déc 2023 - 12:23

» Jeu Wordle et Sutom
par Luc Lun 18 Déc 2023 - 7:02

» La musique que j'écoute / partage ...
par Luc Dim 17 Déc 2023 - 13:13

» English language corner 1: Liposoluble vitamins
par Luc Ven 15 Déc 2023 - 11:16

» Vaut le détour : *** It's worth the détour!
par Luc Jeu 7 Déc 2023 - 9:26

» Nouveau et envie de prendre soin de ma santé. manoelle974
par Luc Jeu 30 Nov 2023 - 14:19

» Bactérie AKK gardienne des maladies auto-immunes et témoin de votre bonne santé intestinale
par Luc Dim 26 Nov 2023 - 16:59

» Johnny et ses douleurs
par johnny-bak Lun 20 Nov 2023 - 21:43

» Nouvelles de bak
par johnny-bak Lun 20 Nov 2023 - 20:37

» Faire circuler le Qi pour palier le manque d'énergie
par Luc Dim 19 Nov 2023 - 10:08

» Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies
par Luc Ven 17 Nov 2023 - 10:01

» Probiotiques à éviter en cas d’histamine / allergie
par Luc Mar 14 Nov 2023 - 9:12

» Mucus et Gène FUT2
par Luc Mer 8 Nov 2023 - 18:54

» Effet anti-thiamine du café ?
par Luc Sam 4 Nov 2023 - 11:07

» Le magnésium influe sur l’assimilation de la vit D3
par Luc Mer 1 Nov 2023 - 18:22

» Smoothie mangue épinard fruits rouges
par Luc Mar 31 Oct 2023 - 9:38

» Thyroïde & rT3 trop élevé / Mauvaise conversion de T4 en T3 ?
par Luc Dim 29 Oct 2023 - 9:52

» Impact de la bile sur le microbiote et le transit
par Luc Jeu 26 Oct 2023 - 20:09

» Personne souffrant de dysbiose et de transit irrégulier
par Luc Lun 23 Oct 2023 - 11:51

» La solution que vous attendiez tous....
par Luc Jeu 19 Oct 2023 - 21:34

» Renforcer le mucus intestinal en cas de MICI
par Luc Jeu 19 Oct 2023 - 18:50

» Inhiber les endotoxines LPS
par Luc Lun 16 Oct 2023 - 9:27

» Microbiote info diverse
par Luc Ven 6 Oct 2023 - 23:02

» Motilité Intestinale et Déficit en Thiamine B1
par Luc Jeu 5 Oct 2023 - 14:07

» Suppléments pris par Luc
par Luc Mer 4 Oct 2023 - 18:46

» Thiamine et Niacine pour Libérer la Production d'Énergie
par Luc Mar 3 Oct 2023 - 12:13

» Sport contre les addictions
par Luc Jeu 28 Sep 2023 - 8:49

» Boisson HE effets recherchés
par Luc Lun 25 Sep 2023 - 10:50

» Trop d’oméga-3 déprime le système
par Luc Dim 20 Aoû 2023 - 20:12

» Jeûne intermittent ou Peak Fasting
par Luc Ven 18 Aoû 2023 - 16:50

» Privilégier les cuissons à basse température: Pourquoi?
par Luc Ven 18 Aoû 2023 - 8:30

» Prévention des pathologies neurodégénératives
par Luc Mer 16 Aoû 2023 - 22:28

» Le point sur les omega 3: sources naturelles et compléments
par Luc Mer 16 Aoû 2023 - 18:18

» Présentation mmm
par Luc Mer 16 Aoû 2023 - 16:53

» Présentation Laura
par Luc Lun 7 Aoû 2023 - 22:44

» Comment pratiquer en voyage ?
par Madame Shiitake Lun 7 Aoû 2023 - 22:28

» Argent Colloïdal
par Invité Lun 7 Aoû 2023 - 19:53

» Comment traiter le Sibo / Sifo avec prokinétique et HE
par Luc Jeu 27 Juil 2023 - 8:24

» re - bonjour pomme bleue n24swd
par pomme bleue Jeu 6 Juil 2023 - 10:51

» Testez votre Q.I.
par Luc Mar 4 Juil 2023 - 6:31

» musique therapeutique
par Proserpine Sam 1 Juil 2023 - 15:22

» "Tubes" à partager 1 - clips musique, videos, danse
par Invité Ven 16 Juin 2023 - 13:00

» Présentation Joyce
par Luc Ven 9 Juin 2023 - 19:59

» Gut bacteria causes rheumatoid arthritis and likely all other autoimmune conditions
par Luc Lun 5 Juin 2023 - 22:01

» Détox Foie
par Chantal Lun 22 Mai 2023 - 12:57

» Comment limiter la conversion des nitrites en nitrosamines cancérigènes
par Luc Sam 20 Mai 2023 - 12:13

» Combinaison gagnante : Phytothérapie efficace contre le cancer !
par Luc Jeu 18 Mai 2023 - 12:00

» Des veines en bon état
par Luc Ven 12 Mai 2023 - 11:36

» Sibo et nutriments utiles dans un shake
par Invité Ven 5 Mai 2023 - 0:06

» conseils nutritionnels pour maigreur
par Luc Dim 30 Avr 2023 - 18:55

» Vitamine E: Besoins réels
par Luc Lun 24 Avr 2023 - 10:33

» Iode et iodure de potassium – À contre-courant
par Luc Sam 22 Avr 2023 - 18:57

» Hydrolat de romarin CT verbenone
par Luc Lun 10 Avr 2023 - 12:02

» Quels probiotiques pour pour pallier le manque d'énergie
par Luc Lun 3 Avr 2023 - 10:59

» Traiter l’intolérance à l’histamine
par Luc Sam 1 Avr 2023 - 22:35

» Le rôle de la vitamine K1 et K2 dans la coagulation sanguine
par Luc Sam 25 Mar 2023 - 10:24

» Meilleurs nutriments pour les mitochondries
par Luc Jeu 23 Mar 2023 - 18:31

» Taflo111 - Journal de suivi
par Taflo111 Ven 10 Mar 2023 - 13:07

» Prolamines et glutélines dans les céréales et pseudo céréales.
par Luc Lun 6 Mar 2023 - 22:35

» Index glycémique des laits végétaux
par Luc Dim 5 Mar 2023 - 10:06

Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Message  Luc Dim 18 Avr 2021 - 22:25

Quels probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres pathologies
La famille des Lactobacillus est aussi très efficace contre les rhinites allergiques !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vos microbes vous protègent ! Mon ordonnance probiotiques contre 10 pathologies
En Occident, nous avons à tort considéré les microbes comme des ennemis. Bactéries, virus, germes… ils sont pourtant loin d’être mauvais ! Certaines bactéries nous protègent et renforcent même nos défenses contre les intrus. Pourquoi alors ne pas les utiliser pour soigner nos pathologies plutôt que de recourir aux antibiotiques qui tuent tout ? Voici l’ordonnance probiotiques du Dr Frey.
Dr Michel Frey, Docteur en médecine, est spécialiste des questions de vieillissement et de fertilité. Durant ses années de pratique au service des armées, il a étudié l’impact négatif du stress sur l’organisme et a développé un protocole adapté pour y répondre. Michel Frey est également diplômé de médecine traditionnelle chinoise et auteur de nombreux ouvrages.
Source : SCE 04/2021
Partie I : Article
Partie II : Quel(s) probiotique(s) pour une pathologie définie ?
Nous appelons microbiome l’ensemble des gènes des micro-organismes. Le microbiote, quant à lui, rassemble le groupe des microbes, les espèces, les souches… Cela pourrait surprendre, mais certains microbes contribuent à développer le système immunitaire, alors que d’autres influent sur l’hu­meur et favorisent l’anxiété. Cela s’explique par le fait que certains microbes ne font que passer, alors que d’autres sont sélectionnés pour être « exploités » par des « gènes » récepteurs. Cette forme d’exploi­tation permet ainsi de générer un système de réaction de défenses immunitaires au même titre que le principe de la vaccination : « Je te reconnais et je t’accepte pour venir constituer l’architecture du microbiome intestinal » ou « Je ne te reconnais pas et tu viens troubler cet équilibre au risque de générer une pagaille dans les fonctions intes­tinales. »
Halte à l'antibiorésistance !
J’aimerais ici faire une analogie avec la nature. Comme les rivières, les forêts, la terre, les microbes font partie de notre écosystème, mais malheureusement nous utilisons à tout va des antibiotiques qui ont pour but de les détruire. Quand on connaît les effets de l’antibiorésistance, on peut se demander : que va‑t-il se passer quand ils viendront à dispa­raître complétement ?
Les écosystèmes vont-ils s’effon­drer ? Il faut considérer un besoin de stabilité « adaptative » des écosys­tèmes et préserver le rôle des microbes qui contribuent à cette stabilité, y compris dans notre organisme.
Notre santé repose en partie sur nos microbes, lesquels sont grandement responsables de notre adaptabilité aux différents systèmes environne­mentaux. Les microbes poussent, en effet, l’organisme à répondre par la modification de nos gènes protecteurs. C’est donc une erreur de vouloir à tout prix éliminer systémati­quement cette présence microbienne par l’utilisation d’antibiothérapie.
Certes, et loin de faire le procès de cette médecine, il faut simplement savoir doser l’urgence de l’inva­sion microbienne. Et ne pas oublier l’adaptabilité à l’environnement que la nature cherche toujours à réaliser…
Une médecine évolutive
La médecine chinoise a su prendre en compte ce principe et construire une thérapeutique adaptée à toutes les formes d’évolution : climatiques, alimentaires, psychologiques ou microbiennes et virales. L’utilisation des 365 points d’acupuncture offre un éventail considérable de straté­gies thérapeutiques selon les modi­fications de notre environnement, contrairement à notre médecine dite conventionnelle où le choix des trai­tements ne repose que sur la mani­festation pathologique du moment et rarement sur l’anticipation.
Mais en médecine comme sur les questions environnementales, un nouveau virage semble s’amorcer quant à la compréhension du micro­biome.
En écologie, la place des micro­biomes dans l’explication de la dyna­mique des écosystèmes et de leur stabilité est de plus en plus prise en compte ; et leur possible « répara­tion » – par exemple la bioremédia­tion (ensemble de techniques utili­sées pour dépolluer un site naturel, sol, sédiments, eaux de surface ou souterraines) – passera aussi par les microbiomes.
C’est ainsi toute une réflexion nouvelle sur l’existence microbienne qui nous fait réfléchir sur de nombreuses applications dans le domaine de la médecine personnalisée, même si elles nécessitent encore des études approfondies.
Plus de bactéries en nous que de cellules humaines !
Apparu sous forme de vie sur Terre il y a plus de trois milliards d’années, un microbe ou germe (nommé égale­ment « petite vie ») est un organisme vivant invisible à l’œil nu. Nommé également bactérie, il est constitué d’une unique cellule entou­rée d’une paroi et dépourvue de noyau (organisme appelé proca­ryote).
C’est une cellule à part entière possé­dant son génome qui peut ainsi péné­trer dans notre corps sans pour autant être reconnue comme « intrus » à l’organisme.
Chez l’homme, on trouve dix fois plus de cellules bactériennes que de cellules humaines1. L’immense majorité d’entre elles sont inoffen­sives, voire bénéfiques pour le corps humain, même s’il existe des espèces pathogènes à l’origine de nombreuses maladies infectieuses comme la peste, la tuberculose, le choléra, la syphilis, etc.
Les plus dangereuses sont celles qui causent des infections respiratoires : la tuberculose tue encore plus de deux millions de personnes par an.
Des découvertes historiques, et pourtant… (encart)
Si de nos jours on considère les microbes comme des ennemis, nous avons oublié certaines découvertes essentielles.
Il y a plus d’un siècle un scien­tifique russe, Elie Metchikoff, lauréat du prix Nobel, avait avan­cé l’idée que les bactéries produi­sant de l’acide lactique offraient des bénéfices pour la santé. Selon lui, « l’auto-intoxication intesti­nale » et le vieillissement qui en résultait pouvaient être supprimés en modifiant la flore microbienne de l’intestin : il suffisait alors de remplacer.
Il développa ainsi un régime alimentaire à base de lait fermen­té par une bactérie qu’il appela « Bacille bulgare ».
En 1917, avant la découverte de la péni­cilline par Sir Alexan­der Fleming, le scienti­fique allemand Alfred Nissle isola une souche non pathogène d’Escherichia coli à partir des selles d’un soldat de la Première Guerre mondiale qui n’avait pas développé l’entérocolite lors d’une épidémie de dysen­terie. La souche d’Escherichia coli est un des rares exemples de probiotique qui ne soit pas une bactérie lactique.
Henry Tissier (de l’Institut Pasteur) isola un Bifidobacterium à partir d’un enfant nourri au sein avec l’intention de l’administrer aux enfants souffrant de diarrhée. Il a postulé que la bifidobactérie remplacerait la bactérie protéoly­tique qui cause la diarrhée.
De nos jours, PubMed révèle que 1 500 études sur les probiotiques ont été publiées, ainsi que près de 350 sur les prébiotiques. Ces études sont hétérogènes quant aux souches utilisées, aux prébiotiques testés et aux populations étudiées, mais les preuves ainsi accumulées confirment l’hypothèse que les bienfaits sont mesurables dans beaucoup de contextes. (Fin de l’encart).
Mauvais microbe ou système immunitaire affaibli ?
Il est important de comprendre que l’impact négatif, et donc pathogène, d’un microbe est en réalité la consé­quence d’une fragilité immunitaire.
Toute manifestation microbienne peut être à la fois salvatrice dans notre organisme, lui permettant de développer des anticorps ou un équilibre de la flore intestinale, ou être violemment destructrice en cas d’insuffisance immunitaire.
Ces microbes pénètrent alors dans l’organisme par l’intermédiaire des plaies, des muqueuses, de l’alimen­tation ou de la respiration.
Les mesures d’hygiène fondamen­tales doivent suffire à éviter une propagation trop importante, mais une petite quantité de pénétration peut également nous conduire à développer nos anticorps et donc stimuler nos défenses immunitaires.
Invasion dans l’intestin grêle !
Analysons maintenant le mode de propagation des microbes (bactéries) et virus dans la paroi intestinale et plus précisément celle de l’intestin grêle.
La prolifération bactérienne se produit lorsqu’on peut détecter plus de 100 000 germes par millilitre de jus dans l’intestin grêle. En impliquant des bactéries dans le processus diges­tif, des diarrhées, des selles grasses, des flatulences, une carence en fer et vitamines peuvent survenir. En règle générale, il y a rarement une prolifération bactérienne dans l’in­testin grêle sans qu’une maladie sous-jacente ne soit trouvée. C’est ce que nous appelons les MICI (mala­dies inflammatoires chroniques de l’intestin).
Toutefois cette activité microbienne, si elle est bien gérée par notre micro­biome, ne portera pas à conséquence pathologique. Cette fonction intes­tinale s’apparente à un chef d’or­chestre qui sait répartir les partitions et les exécuter sans fausse note.
Cet orchestre de chambre est donc notre microbiote dont la grande composition doit respecter la bonne gestion digestive.
Les virus sont-ils dangereux ? (encart)
Les virus ne sont pas des cellules, mais des particules infectieuses dont les gènes sont enfermés dans une coque protéique infectieuse et qui ne peuvent se répliquer qu’en pénétrant dans une autre cellule.
Ce mécanisme les rend beaucoup plus dangereux, car en pénétrant dans une cellule, ils peuvent se propager dans tout l’organisme par les muqueuses et le sang. Seul notre système immunitaire peut y faire face en développant des antigènes qui vont créer, par la suite, une forme d’immunité par la reconnaissance du virus. L’antibiotique n’a donc pas d’inci­dence thérapeutique sur le virus, il n’empêche pas la pénétration d’un microbe pathogène : seul l’organisme peut le faire. C’est pour cela qu’on a développé le système de vaccination permet­tant à notre corps de reconnaître l’intrus viral et de le combattre.
Tout d’abord, le virus rencontre la cellule cible. L’attachement du virus à la cellule survient alors, suite à la reconnaissance d’un récepteur qui est spécifique pour le virus et correspond classiquement à une protéine de surface de la cellule-cible.
Le récepteur est donc générale­ment un déterminant crucial du tropisme d’un virus ; c’est ainsi que se fait l’envahissement, un peu à la manière du cheval de Troie dans la mythologie grecque…
(Fin de l’encart).
À chaque pathologie sa souche
Depuis quelques années, les scienti­fiques s’intéressent de plus en plus à certaines souches de micro-orga­nismes vivants (bactéries ou levures) qui peuvent nous être très bénéfiques pour la régulation du microbiote ; ce sont des probiotiques. Leur rôle essentiel est de renforcer la barrière principale qui est l’intestin grêle et de stimuler nos défenses naturelles face aux infections, alimentaires pour la plupart.
Les probiotiques sont largement utilisés en automédication. Dans l’alimentation au quotidien, ils sont présents dans les produits fermentés comme les produits laitiers, les kéfirs et les légumes marinés.
Nous les trouvons également dans les compléments alimentaires et le plus célèbre reste l’ultralevure, isolée pour la première fois par le scientifique français Henry Bouard, en 1923, à partir de litchis et de mangoustans. Plusieurs types de probiotiques sont disponibles actuel­lement dans le commerce, mais tous n’ont pas la même destinée.
Comment agissent-ils ? Certains vont protéger le tube digestif en empêchant la colonisation par des micro-organismes dits pathogènes en développant des substances antimi­crobiennes. D’autres vont renforcer la barrière intestinale en stimulant le système immunitaire.

D’un probiotique à l’autre, le mode d’action varie selon sa fragilité au contact des muqueuses et son dosage nécessaire pour une réelle efficacité.


Dernière édition par Luc le Dim 18 Avr 2021 - 22:32, édité 1 fois

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Re: Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Message  Luc Dim 18 Avr 2021 - 22:28

Partie II
Voici les probiotiques les plus impor­tants en fonction des pathologies qu’ils traitent :
1.       Diarrhée (et perméabilité intestinale)
2.      acné
3.      allergies
4.      ballonnements
5.      La colite ou SIBO (syndrome du côlon irritable)
6.      La constipation
7.      Rectocolite hémorragique (RCH et MICI)
8.     Cystite
9.      Lenteur digestive
10.  La gastro-entérite : la grippe intestinale

1. L’antidiarrhéique: le Lactobacillus rhamnosus GG
Une des principales pathologies manifestées par les intestins reste la diarrhée d’origine bactérienne. Les probiotiques Lactobacillus rhamno­sus GG et Bifidobacterium adoles­centis sont probablement les plus indiqués dans le traitement.
Lactobacillus rhamnosus GG fait partie des probiotiques. Ingéré en quantités adéquates, il produit des effets bénéfiques sur l’organisme. En effet, les probiotiques de ce type sont connus pour influer sur la composi­tion des différents microbiotes de l’organisme :
- Le microbiote intestinal, connu pour son rôle dans la digestion et la défense de l’organisme ;
- Le microbiote vaginal.
Cette souche de probiotiques permet de lutter contre le développement d’agents infectieux tels que des bacté­ries pathogènes, mais également de restaurer l’équilibre du microbiote intestinal. C’est la raison pour laquelle la souche Lactobacillus rhamnosus GG est couramment utilisée pour le traitement des diarrhées, dont celles provoquées par les rotavirus et les antibiotiques. Au‑delà de la flore intestinale, la souche Lactobacillus rhamnosus permettrait également de réduire la perméabilité de l’intestin.
Cette action s’avère particulièrement intéressante pour limiter certains troubles digestifs, notamment dans le cadre du syndrome de l’intestin irri­table. Grâce à toutes ses actions au niveau du système digestif, la souche Lactobacillus rhamnosus GG contri­bue à préserver et restaurer le confort digestif et aide considérablement à soutenir le système immunitaire.
Les souches Bifidobacterium adoles­centis sont des habitants normaux des voies intestinales humaines et animales saines. La colonisation de B. adolescentis dans l’intestin survient immédiatement après la naissance. Leur population intesti­nale a tendance à maintenir une stabi­lité relative jusqu’à la fin de l’âge adulte où des facteurs tels que l’ali­mentation, le stress et les antibio­tiques la font décliner.
Cette espèce a été isolée pour la première fois par Tissier, en 1899, dans les excréments de nouveau-nés allaités. Depuis lors, leur présence dans l’intestin est associée à un microbiote sain.
La corrélation entre la présence de ces bifidobactéries et la santé gastro-intestinale a donné lieu à de nombreuses études. Ces organismes probiotiques sont aujourd’hui utili­sés comme additifs alimentaires, dans les produits laitiers notamment. Des bifidobactéries, comme Strepto­coccus thermophilus et Enterococ­cus faecium, ont ainsi été ajoutées dans les produits laitiers, notamment le yaourt et le lait.

2. L’acné : un lien bactérien
L’acné est associée à une augmen­tation des bactéries anaérobies qui affectent la flore cutanée sensible. Des chercheurs de l’hôpital Rasoul Akram, en Iran, ont découvert que l’augmentation de la quantité de bonnes bactéries dans l’intestin avec un supplément probiotique aidait à combattre les agents pathogènes infectieux qui causent l’état de la peau et maintenait également le bien-être de l’intestin et du microbiote de la peau.
Les souches proposées : Bifidobacte­rium adolescentis, plantarum, Lacto­bacillus rhamnosus.

3. Allergies : une immunité hypersensible
Dans le terme allergie, j’inclus l’asthme ainsi que les allergies et intolérances alimentaires. Être aller­gique, c’est présenter une hypersen­sibilité du système immunitaire face à un allergène (ou plusieurs, selon les cas). Plus sensible à certains éléments de notre environnement, notre organisme lance une réaction excessive à cet agent extérieur.
Pour que l’allergie se déclenche, deux conditions sont nécessaires : une prédisposition génétique chez l’individu et une exposition à la substance allergène. La prédisposi­tion génétique ou héréditaire à déve­lopper une allergie est généralement appelée atopie. Rhinite, asthme aller­gique, eczéma, conjonctivite : l’al­lergie peut s’exprimer de bien des façons et à tous les âges de la vie, même si la période de l’enfance et de l’adolescence est souvent cruciale. La rhinite allergique saisonnière se développe généralement en période préscolaire et scolaire. Dans 80 % des cas, les signes de rhinite aller­gique se manifestent durant les vingt premières années.
Les souches proposées : Lactoba­cillus acidophilus, Bifidobacterium adolescentis Streptococcus thermo­philus.


4. Ballonnements : déséquilibre de la flore
Le stress, un changement d’alimen­tation ou encore la prise d’antibio­tiques perturbent de façon transitoire la flore intestinale, ce qui peut occa­sionner des ballonnements, gêner la digestion ou provoquer des diar­rhées. Pour améliorer ces troubles, l’intérêt d’aliments contenant des probiotiques est bien connu. Ces derniers sont des micro-organismes vivants, principalement des bactéries ou des levures. Les souches proposées : Lactoba­cillus acidophilus, Bifidobacterium diverses, Lactobacillus rhamno­sus LGG. Il vaut mieux choisir des probiotiques sans prébiotiques et si possible avec enzymes.

5. La colite ou syndrome du côlon irritable
Figure : Le Bifidobacterium est la souche clé pour traiter le syndrome du côlon irritable.
S’il y a une affection qui porte parfaitement son nom, c’est bien le syndrome du côlon irritable. Il remporte tous les honneurs dans la course aux désagréments agaçants et irritants, rendant la vie de ceux qui en souffrent particulièrement incommodante (croyez-en l’expé­rience de l’auteur de cet article…). Et pourtant, ce trouble fonctionnel des intestins, aussi appelé syndrome de l’intestin irritable, SII ou encore colopathie fonctionnelle, touche 10 % de la population mondiale et 5 % en France. Les femmes âgées de 20 à 40 ans sont particulière­ment concernées. L’origine reste complexe, car elle est bien souvent la conséquence d’un faisceau de causes comme un terrain de stress, une alimentation mal orchestrée et l’hérédité. Là encore, une colonisa­tion bactérienne s’impose, causant une anarchie sur le microbiome. Les souches proposées : Bifidobacte­rium longum, Lactobacillus (acido­philus, lactis, plantarum, casei) Streptococcus thermophilus.


6. La constipation : le grand ralentissement
La constipation (autre qu’un problème de péristaltisme) est souvent passa­gère, due à diverses raisons comme la grossesse, un changement d’habi­tudes alimentaires, un voyage, etc., mais elle devient chronique quand elle dure plus de six mois et si elle est accompagnée d’autres signes.
La constipation peut être de deux natures différentes :
- La constipation distale (ou termi­nale) concerne l’évacuation au niveau du rectum, où les selles dures sont « bloquées » pendant plusieurs jours.
- La constipation de transit, où les selles restent longtemps dans le côlon et où la contraction des intes­tins est insuffisante pour les pous­ser. L’insuffisance de fibres dans les repas, la consommation excessive de graisses, de féculents comme les pommes de terre ou le riz, d’ali­ments à base de farine, une consom­mation insuffisante d’eau sont autant de facteurs favorisant ce type de constipation.
De nombreux autres éléments de la vie quotidienne peuvent provoquer la constipation : l’âge, la sédentarité, le stress, les problèmes psycho­logiques, etc. Certaines maladies chroniques sont aussi des causes non négligeables : diabète (méta­bolique), hypothyroïdie (endocri­nienne), accidents vasculaires céré­braux, paraplégie (neurologique), sclérose en plaques, etc. La consti­pation n’est donc pas une patholo­gie, mais un symptôme qui pourrait s’aggraver si elle dure et entraîner des difficultés telles que des hémor­roïdes, une occlusion intestinale ou une fissure anale.
Les souches proposées : Bifidobac­terium (bifidum, longum, infantis, adolescentis, plantarum), Lacto­bacillus acidophilus, Lactobacillus rhamnosus GG.


7. Rectocolite hémorragique : des lésions du côlon (MICI)
La rectocolite hémorragique fait partie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Elle se caractérise par des lésions continues, le plus souvent superfi­cielles, qui débutent dans le rectum et peuvent s’étendre sur l’ensemble du côlon sans jamais atteindre d’autres segments du tube digestif.
Elle évolue par poussées entre­coupées de périodes de rémission (périodes calmes sans symptômes). Le symptôme le plus fréquemment rencontré au cours de la RCH est la présence de sang dans les selles (rectorragies). Ceci peut être accom­pagné d’émission de glaires, de diar­rhées, de douleurs abdominales… Les poussées sévères de la mala­die peuvent déboucher sur une perte de poids, une fatigue importante et parfois de la fièvre.
Les souches proposées : Bifidobac­terium bifidum, Lactobacillus (acido­philus, plantarum, rhamnosus, reuteri).


8. Cystite : invasion de (mauvaises) bactéries
Les cystites ou/et cystalgies sont des infections d’origine bactérienne. Les souches impliquées sont naturelle­ment présentes dans le microbiote intestinal, mais distinctes de celles responsables des infections intesti­nales. Escherichia coli est l’agent pathogène prédominant. De récents travaux portent sur la prévention des récidives par des applications vaginales ou des apports oraux de lactobacilles avec une preuve d’ef­ficacité pour certaines souches : en particulier L. rhamnosus, L. reuteri, et L acidophilius. La canneberge semble, par ailleurs, avoir une efficacité dans la prévention des rechutes, mais cela reste à prouver.


9. Lenteur digestive : conséquence de l’alimentation
Les ballonnements, l’acidité gastrique, les difficultés digestives sont le lot de tous ces inconforts au quotidien dont souffrent près de 60 % de la population française. Mau­vaise hygiène alimentaire ? Alcool ? Médicaments ? Anxiété ? Toutes ces causes peuvent être responsables des troubles de la mauvaise digestion, et en particulier l’excès d’acidité au niveau des muqueuses gastriques et intestinales.
Les souches proposées : Bifidobac­terium (bifidum, longum, infantis, adolescentis) Lactobacillus (acido­philus, casei, plantarum) + enzymes.


10. La gastro-entérite : la grippe intestinale
Le terme gastro-entérite signifie inflammation du tractus gastro-intestinal. Elle est souvent appelée grippe intestinale par invasion d’un Norovirus d’origine soit alimentaire, soit bactérienne par les muqueuses, mais, là encore, l’explication reste incertaine. Extrêmement répandue, surtout chez les enfants, la gastroentérite est aussi très contagieuse.
D’origine bactérienne, elle se mani­feste souvent en fin d’année, proba­blement liée à l’alimentation. Il semblerait que cela corresponde, lors des fêtes de fin d’année, à la consommation d’huîtres. Certains auteurs évoquent la contamination bactérienne d’une micro-algue qui serait responsable de la prolifération bactérienne ; hypothèse non négli­geable compte tenu de la théorie invasive sur les muqueuses intesti­nales. La protection par les probio­tiques peut, là encore, se justifier à titre préventif.
Les souches proposées : Bifidobac­terium, Lactobacillus acidophilus, L. casei.


Éviter ou renforcer ? Le point d’équilibre
Nous devons maintenant réfléchir sur l’impact nécessaire de ces diffé­rentes souches de bactéries tout à la fois « iatrogènes » (extérieures) et indispensables à la gestion de notre microbiote. Où se situe l’équilibre ? Trop de précautions contre les conta­minations bactériennes conduisent à réduire notre capacité à créer nos anticorps quand, inversement, trop peu de prévention peut aussi favo­riser l’invasion pathogène.
Un juste milieu pourrait être la solu­tion, mais en tenant toujours compte de nos propres capacités immuni­taires. Là encore, il faut privilégier notre système de santé au quotidien, à savoir dans les grandes règles :
- Une alimentation variée et équi­librée selon les saisons ;
-  Garder une bonne confiance en nos capacités à nous défendre ;
- Pratiquer une activité physique régulière pour trouver un exutoire à nos problèmes au quotidien ;
- Ne jamais culpabiliser si nous faisons une entorse aux règles d’hy­giène au quotidien, cela est le plus important.
En conclusion, soyons à l’écoute de notre deuxième cerveau : l’intestin grêle, c’est probablement le chef d’orchestre de la gestion de nos besoins.
Dr Michel Frey ­
Sources et Références :
1. Goulet O, « La flore intestinale : un monde vivant à préserver. », J Pédiatrie Puériculture. mai 2009;22(3):102-6.
2. Corthier G, « Le microbiote : un monde polymorphe aux fonctions multiples. », Cah Nutr Diététique. avr 2007;42:21.
3. Ducluzeau R, « Ecosystème microbien du tube digestif. », EMC- Gastro-Entérologie. 1998;8:1-0.
4. Hindré T, « Le microbiote intestinal humain. », Laboratoire adaptation et pathogénie des microorganismes; 2012.
5. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] formulation CBD Prevent
6. Marteau P, « Le microbiote intestinal en 20 questions. », John Libbey eurotext. 2012.


Dernière édition par Luc le Dim 18 Avr 2021 - 22:35, édité 1 fois

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Re: Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Message  Luc Dim 18 Avr 2021 - 22:30

Mise en garde:
Si ça grouille / gargouille, on modère d'abord (assainir le terrain) avant d'en rajouter une couche !
Puis on pourra ensemencer avec des probiotiques, pour occuper le terrain. La nature a horreur du vide ...
PS: N'hésitez pas à mettre un lien vers une étude si celle-ci recommande une souche particulière, ou si vous avez personnellement eu une amélioration après la prise de probiotiques, si vous avez galérez jusque-là.


Dernière édition par Luc le Sam 29 Avr 2023 - 7:23, édité 1 fois

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Cystite et D-manose

Message  Invité Lun 19 Avr 2021 - 0:37

8. Cystite : invasion de (mauvaises) bactéries
Les cystites ou/et cystalgies sont des infections d’origine bactérienne. Les souches impliquées sont naturelle­ment présentes dans le microbiote intestinal, mais distinctes de celles responsables des infections intesti­nales. Escherichia coli est l’agent pathogène prédominant. De récents travaux portent sur la prévention des récidives par des applications vaginales ou des apports oraux de lactobacilles avec une preuve d’ef­ficacité pour certaines souches : en particulier L. rhamnosus, L. reuteri, et L acidophilius. La canneberge semble, par ailleurs, avoir une efficacité dans la prévention des rechutes, mais cela reste à prouver.
Lorsqu'on a des cystites avec une suspicion d'e.coli, la canneberge modifie (acidifie) le terrain urinaire ce qui au final, favorise l'e.coli (acido-résistant je suppose) = rechute. Une bonne alternative semble être un sucre rare = le D-mannose, dont l'e.coli est friand -->


La canneberge contient apparemment de petites quantités de D-mannose, ce qui peut, selon sa teneur en ce sucre la rendre parfois performante contre l'e.coli, mais cela reste relatif (les quantités de ce sucre varie probablement selon la provenance des fruits, et autres impondérables). Il vaut mieux l'utiliser en prévention.
Les parois de la vessie et du canal urinaire produisent naturellement du mannose, et c'est à cause de la présence de ce mannose à cet endroit que la bactérie E. coli peut se développer. Le fait de prendre du D-Mannose par voie orale permet d'acheminer ce sucre dans la vessie, auquel l'e.coli ne peut s'empêcher de se lier et ainsi, évacuée par le flux urinaire.
Si au bout de 24h00 aucune amélioration des symptômes n'est constatée, il ne s'agit pas d'infection urinaire à l'e.coli, mais d'autre chose.
NB : si on a de l'e.coli dans les urines, c'est que les sécurités de perméabilité du colon (ou l'e.coli est censé se trouver) ne sont plus étanches (leaky gut) : il faut se poser la question de la cause sous-jacente de cette hyper-perméabilité (voir liens plus bas), car cela peut déboucher sur quelque chose de plus problématique (IBS, maladie auto-immune, etc...) et prodiguer nombre de dommages à l'organisme à bas bruits, sournoisement...
Liens utiles :
  • [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  • [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  • [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  • [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  • [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  • [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:
    Escherichia coli (E. coli) producteur de shigatoxines est une bactérie que l’on trouve couramment dans le tube digestif de l’être humain et des animaux à sang chaud. La plupart des souches sont inoffensives. Certaines en revanche, comme E. coli producteur de shigatoxines, peuvent provoquer de graves maladies d’origine alimentaire. La transmission à l’homme passe principalement par la consommation d’aliments contaminés, comme de la viande hachée crue ou mal cuite, du lait cru, des légumes crus et des graines germées contaminés.
    E. coli produit des toxines, appelées de type Shiga (Shiga like) en raison de leur ressemblance avec celles élaborées par Shigella dysenteriae. Elle se multiplie à des températures comprises entre 7 °C et 50 °C, la température optimale étant de 37 °C. Certaines souches se développent dans des aliments acides, jusqu’à un pH de 4,4, ainsi que dans les aliments dont l’activité de l’eau est au minimum de 0,95. La cuisson détruit E. coli producteur de shigatoxines si l’aliment est cuit à cœur, la température atteignant au moins 70 °C en toute part.
    E. coli O157:H7 est le sérotype le plus important pour la santé publique mais d’autres sérotypes ont été souvent observés en association avec des cas sporadiques et des flambées.





Dernière édition par darky35 le Ven 28 Avr 2023 - 16:13, édité 1 fois
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Cystite et e. coli et D-Mannose

Message  Luc Mar 20 Avr 2021 - 7:50

Cystite et e. coli et D-Mannose 
L'E-coli fait partie des bactéries « normalement inoffensives » qui se trouvent généralement dans l'intestin grêle dans le colon. Certaines souches peuvent toutefois muter et acquérir des gènes qui peuvent les rendre responsables d’une infection. (1)
Lorsque la flore intestinale est déséquilibrée et / ou fragilisée, cette bactérie peut plus facilement proliférer, migrer  et se retrouver  dans les voies urinaires, provoquant donc des infections. La cystite fait alors son apparition, avec tous les désagréments qu'elle provoque. Il faut agir avant que la situation s’aggrave et que les bactéries ne remontent jusqu’aux reins (pyélonéphrite, càd une infection des reins). Pour ne pas en arriver à ce stade, il y a bien sûr quelques précautions à prendre.
Le D-Mannose pour traiter la cystite
Le médecin traitant propose souvent un antibiotique pour traiter l’infection des voies urinaires mais cela détruit la plupart des bonnes bactéries et surtout cela n’évite pas la récidive de la cystite ! Pour éviter une récidive il faut comprendre comment contrecarrer la prolifération et pourquoi on en est arrivé là.
Le thérapeute orienté phytothérapie proposera souvent un accompagnement avec du jus de canneberge pour traiter le problème car la canneberge est riche en D-Mannose.  (2-3) OK, c’est souvent assez efficace mais c’est une vue à court terme. Ou mieux que la canneberge, un supplément de D-Mannose. Le D-Mannose est un polysaccharide que nous retrouvons dans qques aliments comme la myrtille ou la chair de pomme. Voir plus bas pour d’autres exemples.
Le D-Mannose : composition et action
Le D-Mannose est un polysaccharide, un sucre naturel aux propriétés particulières, recouvrant les cellules du tractus urinaire. Secrété par l'organisme, il contribue à la bonne santé des voies urinaires. (4-5)
Une efficacité démontrée
Si le D-Mannose est désormais couramment utilisé pour traiter la cystite, c'est parce qu'il permet de lutter efficacement contre cette infection sans tuer les bonnes bactéries.
On évitera aussi bien souvent les récidives lorsque le terrain est rééquilibré (équilibre acido-basique, flore intestinale et perméabilité intestinale).
Au lieu d'éliminer / de tuer les germes, le D-Mannose les attire et les transporte hors des voies urinaires. Il agit en quelque sorte comme un leurre. E-coli par exemple, lorsqu'elle arrive dans la vessie, s'accroche aux parois des muqueuses. C'est en effet dans cette zone que se trouvent les molécules sucrées que cette bactérie apprécie particulièrement. Comme le D-Mannose est un sucre naturel, l'E-coli s'attache à lui au lieu de s'attacher à l'urètre et finit par être expulsé dans les urines naturellement (flux). Les bactéries qui arriveront quand même à se fixer sur les cellules du tractus seront ensuite éliminées par les globules blancs du système immunitaire du patient.
NB : « Si au bout de 24h00 aucune amélioration des symptômes n'est constatée, il ne s'agit pas d'infection urinaire à l'e.coli, mais d'autre chose », dixit Darky. (6)
En temps ordinaire, si le D-Mannose présent dans le corps se trouve « en quantité  normale », le risque d'infection urinaire est minime. Le D-mannose est un polysaccharide surtout présent dans certains fruits et légumes. C'est lorsqu'il n'y en a pas assez ou que les muqueuses sont endommagées que le risque est particulièrement élevé.
Sources de D-Mannose :
Canneberge, myrtille, groseille, pomme, orange, pêche, ananas, tomate ;
Shiitake (champignon Japonais), chou, aubergine, haricots verts, brocoli, aubergine, navet ;
Divers : gomme de guar* et de caroube, aloe vera, Tournesol, etc.
Mais ces sources de D-Mannose sont bcp trop faibles en cas de contamination par l’E Coli. En outre les gommes peuvent perturber la flore intestinale si la fréquence est trop élevée (*)
Canneberge (0.04% to 0.14%; Johnson-White and others 2006) (7)
Pomme (chair) (0.04% to 0.08%; Gheyas and others 1997)
Mangue.
* Attention aux additifs avec gomme [gomme de guar (E412), xanthane (E415) et surtout agar agar (E406)]. Les carraghénanes sont des perturbateurs du microbiome si la fréquence ou la quantité est importante (8-10)
Dose de D-mannose
Les problèmes d’infection de la vessie peuvent être traités en ingérant 3g de D-Mannose toutes les 3 heures. L’infection sera combattue pendant un à trois jours.
Si le traitement est efficace, les symptômes auront disparu dans les 24 heures suivant la prise du produit. Le traitement doit être complété pendant quatre jours.

Résumé
Il y a un déséquilibre du microbiome. E. coli est normalement présent mais il prolifère.  Il migre du gros intestin vers l’anus (selles). Puis il passe dans la vulve (contamination) et remonte dans l’urètre, où il n’a normalement rien à y faire. 
Attention à 2 points importants :
- équilibre du microbiome [équilibre acido-basique, antibiotique, apport de nutriments utiles, comme le bouillon d’os (12)]
- perméabilité intestinale (digestion erratique, gluten, antinutriments, etc.).
Probiotiques favorables
- Des apports oraux de lactobacilles avec une preuve d’efficacité pour certaines souches : en particulier L. rhamnosus, L. reuteri, et L acidophilius. Dr Michel Frey. (11)
-  Danièle FESTY conseille en cas de cystite  les probiotiques suivants, dans l’ordre, par préférence :
Bifidobacterium (bifidum, longum, infantis, adolescentis, plantarum),
Lactobacillus acidophilus,
Lactobacillus rhamnosus
9. Flore Vital (Vit'all +) - Lactobacillus acidophilus / bifidus, / bulgaricus / paracasei / rhamnosus, FOS, fenouil, ac. caprylique, PABA, pectine d'agrume, 1 milliard/gélule.
1. Lactophar (Longévie) – Lactobacillus casei / acidophilus / rhamnosus / delbrueckii, FOS (prébiotiques) : raftiline – raftilose. 15 milliards par comprimé. À avaler ou à dissoudre (pratique pour en utiliser seulement la moitié, par exemple pour les dosages enfants). Probiotique + Prébiotique.
10. Ergyphilus (Nutergia) - lactobacillus rhamnosus GG / casei / acidophilus, Bifidobacterium bifidus. 2 milliards par gélule.
3. Lactibiane Tolérance (Pilèje) - Lactobacillus acidophilus / plantarum / salivarius, Bifidobacterium lactis (2 sortes) + FOS et inuline (prébiotiques).
    - Enfants = 1 g/sachet - 4 milliards
    - Adultes = 2,5 g/sachet + gélules - 10 milliards
    - Adultes = 5 g/sachet + gélules - 20 milliards
14. Probactiol lmmune (Functiomed) - Lactobacillus acidophilus, Bifidobacterium lactis, FOS, protéines de petit-lait, IG, 15 milliards/cuillère mesure.
+ Des prébiotitques (21 – 22)
21. Prébiophar (Longévie) 1 stick = 4,5 g, 1 à 2 par jour.

22. Probactiol Synergy (Bionutrics), FOS + inuline, 2 mesurettes = 4 g, soit 2 à 4/jour.


Sources et Références :
1. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
2. « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]», Emil I. Mondoa & Mindy Kitei, Aout 2001, Ballantine Books.
3.  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
4. Milandri R, Maltagliati M, Bocchialini T, Del Prete C, Bianchi G, Rocco BM, Micali S. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Urologia. 2018 Sep 12:391560318798291. doi: 10.1177/0391560318798291.
5. Spivak LG, Rapoport LM, Platonova DV, Tsarichenko DG, Evdokimov MS, Demidko YL, Enikeev DV, Rossolovsky AN. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Urologiia. 2018 Jul;(3):58-62.
6. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
7. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
8. Guar gum decreases levels of beneficial gut bacteria
DOI: 10.1080/17450390512331387936
The number of E. coli increased by feeding both gums and carob tree seeds. (NDLR: with 10 %; not with 1 %.)
9. Carrageenan impact gut bacteria.
Carrageenan has been found to cause colitis and anaphylaxis in humans, but it is often present in baby “formulas” ... Ray PEAT
10. “Carrageenan poisoning is one known cause of the disappearance of macrophages (a type of phagocyte). Decreased levels of macrophages leads to decreased immune system function.” Kate DEERING.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
11. Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
12. Bouillon d’os pour un apport de collagène pour aider dans le rétablissement de l’étanchéité intestinale. + Les nutriments utiles, comme la L-glutamine et l’acide butyrique.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Re: Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Message  Invité Ven 28 Avr 2023 - 17:17

Luc a écrit:L'E-coli fait partie des bactéries « normalement inoffensives » qui se trouvent généralement dans l'intestin grêle dans le colon
Je vais accentuer l'idée par une comparaison : ancien agent de salubrité en 2005, j'allais régulièrement dans les égouts ou vides sanitaires notamment en cas de plaintes de l'habitant suite souvent à des travaux et une "invasion" de rats était constatée.

Le rat est classé comme nuisible et pourtant il a son utilité, tout comme e .coli... à condition qu'il reste... dans les égouts, là ou se trouve sa place et sa raison d'être afin de vivre en harmonie avec les autres espèces dont nous faisons partie. De cette façon, on a aucun contact avec une espèce vectrice de maladies voire d'épidémie. Idem avec le cafard.

Donc absolument aucun intérêt d'éradiquer de telles espèces, ça profiterais à un déséquilibre (et à d'autres parasites) certain avec, dans le cas d'e.coli, des conséquences sur l'efficacité et le répondant de l'immunité

Pour résumer :
  • Sa place est dans les égouts ou il est encadré car régulé notamment par les "normes imposées" par la règlementation et appliquées par les services hygiène et environnement privés et publiques
  • Un microbiote en eubiose comprend notamment du candida albicans (betaglucanes) et de l'e. coli qui stimulent 24h/24 le système immunitaire en le rendant plus réactif et performant mais... trop de ces espèces = trop d'endotoxines/bétaglucanes = trop de stimulation = sur-inflammation en perspective = emballement du système immunitaire. On en aperçoit les effets notamment sous un autre angle avec la COVID19 et la montée des d-dimères (marqueur d'inflammation spécifique.
  • Inoffensif si dans les égouts mais... si e.coli se propage dans le corps et d'autres éléments du microbiote en particulier, cela peut aboutir à une septicémie (infection généralisée), ce qui montre bien que les mécanismes de défenses digestifs dont la barrière mucosale ont leur importance pour rester en bonne santé
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Akkermansia muciniphila et intégrité intestinale

Message  Luc Mer 15 Nov 2023 - 14:50

Akkermansia muciniphila : une bactérie essentielle au maintien d’une bonne santé
La bactérie Akkermansia muciniphila colonise la couche de mucus de la paroi intestinale où elle contribue à son maintien (intégrité et renouvellement) et génère des métabolites qui ont plusieurs effets bénéfiques sur le métabolisme et l’immunité.
27 mars 2023  |  Dr Martin Juneau, M.D., FRCP – Institut de Cardiologie de Montréal
Mise en garde (NDLR) :
La souche morte (pasteurisée) semble très prometteuse. Je vais la tester mais restez conscient qu’il faut y aller en douceur et écouter ses sensations. Question de dosage car il y a des résidus LPS, ce qui pourrait déclencher une réaction immune en cas d’excès. (0) (Fin de la mise en garde).
Article
Le microbiote intestinal joue un rôle crucial dans le métabolisme, l’immunité et la régulation de l’axe intestin-cerveau chez les animaux, y compris chez l’humain. Le microbiote est impliqué dans la digestion de composants alimentaires non digestibles (cellulose, hémicellulose, amidon résistant, pectine, polysaccharides complexes, certains sucres et alcools) et génère, via son métabolisme, des composés qui ont de multiples effets bénéfiques sur la santé de l’hôte.
L’un des microorganismes intestinaux qui ont retenu l’attention des chercheurs depuis une vingtaine d’années est la bactérie Akkermansia muciniphila, un membre du phylum Verrucomicrobiota qui a été isolé pour la première fois dans des échantillons fécaux en 2004. Cette bactérie a été nommée ainsi en l’honneur du Dr Antoon Akkermans (1940–2006), un microbiologiste néerlandais reconnu pour ses contributions à l’écologie microbienne. Des analyses métagénomiques réalisées depuis suggèrent qu’il y aurait au moins huit espèces du genre Akkermansia qui coloniseraient l’intestin des humains, en plus d’Akkermansia muciniphila. Par ailleurs, des microorganismes apparentés à Akkermansia colonisent l’intestin de nombreux mammifères et non-mammifères.
Le mucus de la paroi intestinale
Il a été estimé qu’Akkermansia muciniphila représente 1-3% du microbiote entier, et jusqu’à 3 à 5% du microbiote intestinal chez des personnes en santé. Cette bactérie colonise la couche de mucus, une couche visqueuse qui recouvre et protège les cellules épithéliales qui tapissent la muqueuse intestinale. Le mucus est sécrété par des cellules épithéliales spécialisées, nommées cellules caliciformes ou cellules mucipares. Les constituants du mucus les plus abondants sont les mucines, des protéines fortement glycosylées qui ont comme principale caractéristique de pouvoir former un gel aux propriétés lubrifiantes. Akkermansia muciniphila est [aussi] l’une des bactéries intestinales qui a la capacité de produire des enzymes (mucinases) qui dégradent les mucines, ce qui génère des produits contenant du carbone et de l’azote qui sont des sources d’énergie pour elle-même, ainsi que pour les autres microorganismes présents dans l’intestin. De plus, Akkermansia muciniphila  génère des métabolites, incluant des acides gras à courtes chaînes tels l’acétate, le propionate, le butyrate et le 1,2-propanediol, qui ont plusieurs effets favorables sur le métabolisme et l’immunité ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).
Akkermansia muciniphila colonise la couche de mucus des enfants peu après leur naissance et atteint les niveaux observés chez l’adulte en à peine un an. La colonisation de l’intestin par Akkermansia muciniphila diminue cependant chez les personnes âgées (>80 ans).
Rôle dans le maintien de la muqueuse intestinale
La dégradation en continu de la mucine par les enzymes sécrétés par Akkermansia muciniphila participe au maintien de l’épaisseur optimale de la couche de mucus, et de l’intégrité de la barrière intestinale. En effet, la dégradation du mucus produit des nutriments pour les cellules caliciformes (productrices de mucus) et, par conséquent, stimule le renouvellement du mucus.
Akkermansia muciniphila et maladies chroniques
Plusieurs études ont montré qu’Akkermansia muciniphila est présente en moindre quantité chez les personnes souffrant de maladies tels le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Obésité
L’administration (par gavage) d’Akkermansia muciniphila aux souris obèses a aussi amélioré significativement les troubles métaboliques retrouvés chez ces souris : réduction de l’endotoxémie (présence d’endotoxines dans le sang), de l’adiposité, de l’inflammation du tissu adipeux, du poids corporel, du rapport masse adipeuse/masse maigre et la résistance à l’insuline. De plus, l’administration d’Akkermansia muciniphila a augmenté les niveaux intestinaux d’endocannabinoïdes (acylglycérols) qui contrôlent l’inflammation, l’intégrité de la barrière intestinale et la sécrétion de peptides dans l’intestin. (…)
La supplémentation avec Akkermansia muciniphila chez des humains a été testée en 2019 sur 32 volontaires en surpoids ou obèses. Le but principal de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était d’établir l’innocuité, la tolérabilité de la supplémentation et de mesurer divers paramètres métaboliques liés à l’obésité. La supplémentation par voie orale durant trois mois avec 10 milliards de bactéries Akkermansia muciniphila (vivantes ou pasteurisées) par jour s’est avérée sécuritaire et a été bien tolérée.  (…)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a montré que chez des souris nourries avec une diète normale, Akkermansia muciniphila pasteurisée était plus efficace que la bactérie vivante (non pasteurisée) pour diminuer les marqueurs de l’inflammation et améliorer plusieurs paramètres biochimiques.
Commentaire NDLR : Attention, nous n’avons qu’une dizaine d’années de recul sur AM. La supplémentation avec Akkermansia muciniphila chez des humains n’a été testée que depuis 2019. Oui, Akkermansia muciniphila est souvent bénéfique et semble prometteur mais en proportions adaptées (3 à 5% du microbiote intestinal). Un excès pourrait poser problème et entrainer une réaction immune via la composante LPS de A. Muciniphila.
Il est encore trop tôt pour envisager de traiter des patients atteints d’un trouble métabolique, avec cette bactérie à gram-négatif, même si une faible quantité de cette bactérie dans l’intestin est souvent un indicateur de mauvaise santé : Une barrière intestinale affaiblie et la faible présence de AM est associée à plusieurs maladies chroniques, incluant l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et la maladie inflammatoire de l’intestin. Attention : C’est une corrélation pas une induction. (Fin du commentaire perso).
Adopter un régime alimentaire sain (du fait-maison, avec peu d’additifs et des fibres) tel le régime de type méditerranéen (constitué principalement de légumes, légumineuses, fruits, noix, huile d’olive, et d’un peu de vin et de viande rouge) est une approche qui maximise les chances d’avoir un microbiote intestinal en santé et de prévenir les troubles métaboliques et certaines maladies chroniques.
Quelques études chez l’humain ont montré que l’inuline augmente la quantité de plusieurs bactéries intestinales, incluant Akkermansia muciniphila. Pour maximiser la consommation d’inuline, il peut être utile de savoir que certains aliments en contiennent de bonnes quantités, tels le topinambour (16-20%), la chicorée (15-20%), les feuilles de pissenlit (12-15%), l’ail (9-16%), l’artichaut (3-10%), le poireau (3-10%) et l’oignon (2-6%).
Sources et références sur le post suivant.


Dernière édition par Luc le Mer 15 Nov 2023 - 14:58, édité 1 fois

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Re: Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Message  Luc Mer 15 Nov 2023 - 14:56

Sources et Références
0. Comprendre les endotoxines LPS – Comment moduler la réaction immune
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
1. Cet article es largement inspiré de :
Akkermansia muciniphila : une bactérie essentielle au maintien d’une bonne santé
27 mars 2023  |  Dr Martin Juneau, M.D., FRCP – Institut de Cardiologie de Montréal
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
2. Akkermansia muciniphila, une bactérie importante et en déficit chez les personnes souffrant d’insulino-résistance, diabète et SOPK !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
SOPK = syndrome des ovaires polykystiques.
3. Akkermansia muciniphila : la superstar du microbiome
- [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (endobolome)
Par le docteur Michael Murray, médecin naturopathe.
Extrait
Lorsque les niveaux d’A. muciniphila diminuent dans le microbiome humain, l’obésité, le diabète, l’inflammation et les troubles métaboliques augmentent. A contrario, lorsque les niveaux d’A. muciniphila augmentent dans le microbiome humain, ceux-ci diminuent.
Il est intéressant de noter que l’effet bénéfique d’AM est plutôt dû à la nature unique des composants cellulaires des bactéries présentes (qu’elles soient vivantes ou non).
Parmi ses caractéristiques essentielles, on compte le fait que l’A. muciniphila est très « visqueuse » parce qu’elle est recouverte de molécules connues sous le nom d’exopolysaccharides. Ces composés visqueux empêchent les globules blancs de décomposer une protéine bénéfique connue sous le nom d’Amuc_1100, qui se trouve dans la membrane cellulaire entourant l’A. muciniphila. Il s’avère que cette protéine est le secret des effets bénéfiques de la bactérie.
Lorsqu’on donne la protéine Amuc_1100 à des souris, cette protéine agit sur les cellules qui recouvrent l’intestin, en s’insérant dans les brèches (à la façon d’un gel visqueux). Elle restaure donc l’intégrité de la muqueuse des parois de l’estomac. Cela réduit de surcroît l’inflammation (au travers des cytokines 5-HT et TLR-2) et empêche les toxines intestinales conduisant à la résistance à l’insuline d’être absorbées. Cela prévient en outre la stéatose hépatique non alcoolique (ou maladie du foie gras non alcoolique), l’obésité et le diabète de type 2. (1-6) (…)
Afin de créer un environnement propice à la croissance de cette  bactérie et d’autres probiotiques favorables, il est important de créer un microbiome optimal. Pour ce faire, citons une alimentation de type méditerranéenne, les  FODMEP, les flavonoïdes, les huiles de poisson (oméga-3) et la berbérine.
Les flavonoïdes favorisent la croissance de l’A. muciniphila
Parmi ces éléments, les flavonoïdes sont essentiels à la santé du microbiome. Il a été prouvé qu’ils augmentent de façon spectaculaire la croissance de l’A. muciniphila. (10,11) Les sources alimentaires de flavonoïdes fournissent par ailleurs d’autres composants (surtout les fibres prébiotiques) qui favorisent un microbiome sain. La quercétine est excellente pour les personnes qui recherchent un soutien supplémentaire, tout comme les extraits de grenade, de pépins de raisin, d’écorce de pin, de thé vert et de myrtille (en modérant la susceptibilité des mastocytes).
Liens utiles:
1) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Wang J, Xu W, Wang R, Cheng R, Tang Z, Zhang M.Food Funct. 2021 Apr 26;12(Cool:3597-3610.
doi: 10.1039/d1fo00115a.
The outer membrane protein Amuc_1100 of A. muciniphila is likely to play a crucial role during the interaction with the host. 5-HT is a neurotransmitter and a key signal molecule regulating the gastrointestinal tract functions and other organs, which is involved in diverse physiological and pathological processes. This study demonstrated that Amuc_1100 could promote the expression of the 5-HT synthesis rate-limiting enzyme Tph1 in RIN-14B cells and reduce the expression of the serotonin reuptake transporter (SERT) in Caco-2 cells through direct interaction with TLR2, thereby improving 5-HT biosynthesis and extracellular availability. (…)
We also found that A. muciniphila or Amuc_1100 improved the gastrointestinal motility function and restored gut microbiota abundance and species diversity in antibiotic-treated mice. These results suggest that A. muciniphila can regulate the host intestinal 5-HT system via its outer membrane protein Amuc_1100 and TLR2. 
2) Akkermansia muciniphila, une bactérie pour lutter contre le syndrome métabolique
& Akkermansia muciniphila, TLR2 et barrière intestinale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  Med Sci (Paris) 2017.
Les Toll-like receptors (TLR) interviennent dans la reconnaissance des constituants bactériens par le système immunitaire. Ils participent ainsi aux interactions entre l’hôte et son microbiote, et peuvent également moduler l’homéostasie intestinale et le métabolisme de l’hôte [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. Nous avons évalué le potentiel d’A. muciniphila à activer différents TLR, et avons montré que la bactérie pouvait spécifiquement interagir avec le TLR2. (…)
De nombreux résultats montrent que l’activation du TLR2 au niveau intestinal permet de renforcer la fonction de barrière de l’intestin, en modulant des protéines de jonction serrée [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. Nous avons pu observer qu’A. muciniphila et Amuc_1100* augmentent l’expression de plusieurs de ces protéines, telles que l’occludine et la claudine 3, indiquant ainsi une nouvelle voie contribuant au renforcement de la barrière intestinale par la bactérie.
3) Akkermansia muciniphila and Faecalibacterium prausnitzii in Immune-Related Diseases
DOI: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
4) Une bactérie intestinale antidouleur 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   
La bactérie Faecalibacterium prausnitzii est abondante dans l'intestin des personnes en bonne santé mais diminue dès l'apparition d'une pathologie intestinale.

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Souches de probiotiques à éviter si histaminose

Message  Luc Ven 17 Nov 2023 - 9:57

Probiotiques Récap & Sélection de produits supplémentaires
Souches de probiotiques qui dégradent l’histamine
Les souches qui
dégradent l’histamine 
Souches qui posent problème
Souches recommandées
 
Sélect.
 
A éviter
sauf cas particulier
Rque
    
Bifidobacterium bifidum  Lactobacillus acidophilus OK si < 1 Mrd UFC
Bifidobacterium breve Lactobacillus bulgaricus (delbrueckii)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bifidobacterium infantis  Lactobacillus casei? => [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bifidobacterium lactis*Lactobacillus helveticus  
Bifidobacterium longum ***Lactobacillus lactis Peut aider à dégrader l’histamine et la tyramine
Lactobacillus gasseri Lactobacillus reuteri anti TNF-α
Lactobacillus plantarum*Streptococcus thermophilus Pas approprié mais OK sur terrain assaini si modéré
Lactobacillus rhamnosus***  
Lactobacillus salivarius   
Lactobacillus reuteri+/  
    
- Attention aux aliments inhibiteurs d’enzymes « amines oxydases » :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Lactobacillus acidophilus: Cette souche a été largement étudiée par des professionnels de
la santé ; des doses plus faibles (inférieures à 1 milliard d'UFC) semblent être neutres en
histamine mais permet de réduire l'inflammation en améliorant la santé intestinale. (Anita Lee)
- Lactobacillus reuteri est un cas particulier : Bien que L. reuteri produise de l’histamine,
il est anti-inflammatoire (TNF-α). DOI: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Lactobacillus salivarius: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (17) à combattre les pathogènes de la flore buccale et de
l’intestin grêle. L. salivarius produit des métabolites qui luttent spécifiquement contre Staphylococcus mutans (fortement carcinogène) et Candida albicans.
- Lactobacillus casei: Résistance à la bile et capacité à adhérer au microbiote intestinal, ce
qui leur permet de remplacer les bactéries pathogènes et de conférer un bien-être à l'hôte.
+ Traitement des maladies gastro-intestinales (constipation et diarrhée).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Streptococcus thermophiles: Produit de substances antimicrobiennes et améliore la production d’acides gras à chaîne courte. (…) La capacité du S. Thermophilus à décomposer le
lactose en fait un probiotique précieux pour les personnes intolérantes au lactose.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Suite sur le post suivant.

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Sélection de probiotiques si histamine

Message  Luc Ven 17 Nov 2023 - 10:01

Exemples de prébiotiques sélectionnés
*) ProBiota HistaminX, de Seeking Health. ***
Ce probiotique contient 10 milliards d’UFC par gélule, répartis en 12 souches différentes, dont Lactobacillus plantarumLactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium infantis, Bifidobacterium longum et Lactobacillus salivarius. Ce produit est spécialement conçu pour les personnes intolérantes à l’histamine, car il ne contient pas de souches productrices d’histamine ou de lactate. 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Existe en gélules ou  poudre sur iherb.com (en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])
Excipients : Cellulose microcristalline, capsule végétarienne (hypromellose, eau, et gomme gellane), L-leucine, et silice.
Par exemple chez iherb.com 32.34 € (rupture si gél) ou Amazon.fr 49.20 € (edit: le prix est monté à 57.99 € si intermédiaire - pas de stock - via le labo, avec livraison annoncée le lendemain si commandé tôt le matin)

*) Histamine Balance, de Pure Encapsulations
NB : Difficile à trouver. Attention à l’appellation.
Ce probiotique contient 10 milliards d’UFC par gélule, répartis en 4 souches différentes, dont Lactobacillus plantarumLactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium bifidum et Bifidobacterium longum. Ce produit est également formulé pour les personnes intolérantes à l’histamine, car il ne contient pas de souches productrices d’histamine ou de lactate. 

*) Probiotic 10/50, de Vitacost. Ce probiotique contient 50 milliards d’UFC par gélule, répartis en 10 souches différentes, dont Lactobacillus plantarumLactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium lactis et Lactobacillus salivarius. Ce produit n’est pas spécifiquement destiné aux personnes intolérantes à l’histamine, mais il ne contient pas de souches productrices d’histamine ou de lactate. Vous pouvez le trouver sur le site de Vitacost ou sur Amazon.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Poudre 1.5 gr par dose. 60.69$ pour 2 oz (56 gr).
Excerpts: Organic Inulin and FOS (Fructooligosaccharides).
Commentaire NDLR: 50 Mrds UFC, c’est bcp en cas de problème digestif. Avec FOS. Oui, si sur estomac fonctionnel.

*) Probiotic 30 Billion, de Nature’s Way.
NB : Difficile à trouver
Ce probiotique contient 30 milliards d’UFC par gélule, répartis en 8 souches différentes, dont Lactobacillus plantarumLactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium lactis et Lactobacillus salivarius. Ce produit n’est pas spécifiquement destiné aux personnes intolérantes à l’histamine, mais il ne contient pas de souches productrices d’histamine ou de lactate. Vous pouvez le trouver sur le site de Nature’s Way ou sur Amazon UK ou US

*) Probiotic 50 Billion, de Garden of Life.
NB : Difficile à trouver. Attention au contenu car plusieurs produits similaires.
Ce probiotique contient 50 milliards d’UFC par gélule, répartis en 16 souches différentes, dont Lactobacillus plantarumLactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium infantis, Bifidobacterium longum, Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus salivarius. Ce produit est certifié biologique, sans gluten, sans soja et sans produits laitiers. Vous pouvez le trouver sur le site de Garden of Life ou sur Amazon.

*) Probiotic 10, de NOW Foods. Eliminé
Probiotic-10 25 billion Veg
NB : Attention au contenu car plusieurs produits similaires, avec souches inadaptées, problématiques : avec Streptocoque thermophile.  Eliminé
Ce probiotique contient 25 milliards d’UFC par gélule, répartis en 10 souches différentes, dont Lactobacillus plantarumLactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium lactis et Lactobacillus salivarius. Ce produit est sans gluten, sans soja, sans produits laitiers et sans OGM. Vous pouvez le trouver sur le site de NOW Foods ou sur Amazon ou iherb
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
                                                                                  x
Liens intéressants sur les souches
*) Souches adaptées selon les pathologies
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
*) Probiotiques à éviter en cas d’histamine / allergie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
*) 9ème jour des probiotiques (journal de suivi de Luc– démangeaisons / histamine)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

_________________
LucH

« La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Albert Einstein

« Dans la vie, il y a 2 catégories d'individus : ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi; ceux qui imaginent le monde tel qu'il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? »
G.B. Shaw.
Luc
Luc
Irrécupérable en chef
Irrécupérable en chef

Messages : 12578
Date d'inscription : 19/10/2015
Age : 70
Localisation : LIEGE

Revenir en haut Aller en bas

Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies  Empty Re: Quels Probiotiques pour les Allergies, les Colites et Autres Pathologies

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum