Vous voyez flou, des taches apparaissent: DMLA ...

Vous voyez flou, des taches apparaissent…
Sauvez vos yeux (témoignage d’une rescapée de la cécité !)
Glaucome, cataracte et DMLA sont des maladies dites du vieillissement. Elles apparaissent vers 60 ans pour affecter jusqu’à 50 % des personnes de plus de 90 ans. La lumière des écrans et l’alimentation seraient les principaux coupables. Ces maladies ne sont donc pas une fatalité ! Voici comment notre naturopathe a sauvé les yeux d’Élisabeth.


Source : SCE 02/2020 Par Florence Muller
Florence Muller est naturopathe, diplômée de l'ISUPNAT, elle axe particulièrement sa pratique sur l'alimentation (nutrithérapie), la gestion du stress et l'utilisation des plantes.

Article
Elisabeth a poussé la porte de mon cabinet il y a quelques mois seule­ment. Âgée d’une cinquantaine d’années, elle était inquiète car sa vue semblait baisser très rapidement. En une tirade, elle m’annonce que ses yeux sont fatigués, qu’elle voit parfois trouble et qu’elle a de plus en plus de mal à voir dans l’obscurité. Elle portait depuis plusieurs années des lunettes car elle est presbyte et astigmate. Et d’après son ophtalmologue, consulté récemment, tout était normal. Ce qui ne l’avait pas pour autant rassurée.

Comme sa mère et sa grand‑mère au même âge
Élisabeth me confie que sa mère et sa grand-mère maternelle souffrent de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et que l’une de ses tantes est atteinte d’une cataracte. Les larmes aux yeux, elle me dit : « Il y a trop de personnes aveugles dans ma famille. C’est sûr, moi aussi je vais le devenir ! » Pour finir, elle ajoute qu’elle a une glycémie un peu élevée et que, même si elle ne souffre pas encore de diabète, elle a entendu dire que cela favorisait les maladies des yeux. Si Élisabeth vient me voir, c’est parce qu’elle est bien décidée à faire ce qu’il faut pour protéger ses yeux et ne pas perdre son autonomie comme sa mère, sa grand-mère ou sa tante. (1)

Le facteur héréditaire peut être renversé !
L’inquiétude d’Élisabeth est bien compréhensible. Il est vrai que l’hé­rédité est un facteur important qu’il faut prendre en considération. Mais ce terrain familial n’est pas une fatalité. Elle a la bonne attitude en se préoccupant dès à présent de la santé de ses yeux. De plus, il est possible que les troubles de la vision qu’elle ressent en ce moment soient liés à une simple fatigue oculaire, sonnette d’alarme de son organisme pour lui dire qu’il est temps de faire quelque chose. Je m’intéresse aussi à son activité professionnelle. Elle est comptable et travaille toute la journée sur écran, dans une pièce avec une toute petite fenêtre et un éclairage plutôt léger. Je lui demande si elle s’expose à d’autres écrans. Elle m’avoue être « addict », selon ses propres termes, à tout type d’écran : téléphone por­table, ordinateur portable ou tablette. Durant son trajet pour rentrer chez elle, environ une heure, elle ne quitte pas son écran de téléphone des yeux. Et le soir, elle utilise un ordinateur portable ou une tablette pour regar­der des séries ou surfer sur le Net… cela l’aide à s’endormir d’après elle ! Voilà déjà une première piste : elle s’expose peu à la lumière naturelle du jour et beaucoup trop à la lu­mière artificielle, de surcroît dans des conditions peu adaptées. D’autant qu’il n’est pas nécessaire d’être toute la journée entouré d’écrans pour que les effets néfastes sur nos yeux se fassent sentir. Regarder quelques heures par jour la télévision, son téléphone ou sa tablette, suffit pour affaiblir les yeux…

DMLA, cataracte : la véritable cause serait-elle dans votre assiette ?
La cataracte et la DMLA sont les deux premières causes de cécité chez les personnes âgées… Au point qu’on trouve presque normal de perdre la vue avec l’âge. Pourtant toutes les personnes âgées ne souffrent pas de cataracte ou de DMLA. Certes, leur vue baisse et ça, c’est normal ! Mais si la maladie s’installe parfois jusqu’à la cécité, c’est qu’il y a peut-être une autre cause que l’âge.

Cataracte : une carence en cause ? Prenons la cataracte. Elle se ca­ractérise par une opacification du cristallin. Vue embrouillée, vision double ou voilée, éblouissements en cas d’exposition à des lumières vives, couleurs plus fades en sont les principaux symptômes. Parmi les causes de la cataracte, on trouve l’âge bien sûr, mais aussi le tabac, l’alcool, le diabète, des troubles métaboliques ou encore l’hypertension artérielle. Le phénomène de glycation a aussi sa part de responsabilité car il accé­lère le vieillissement du cristallin. Enfin, il est aujourd’hui clairement établi par de nombreuses études scientifiques qu’il y a un lien entre la cataracte et la déficience en vita­mines, minéraux et certains acides aminés, notamment en taurine. Pour prévenir la cataracte, il faut donc avoir une bonne hygiène de vie, une bonne alimentation mais aussi… faire du sport qui permet en effet d’éliminer les protéines glyquées responsables du vieillisse­ment du cristallin. Il est également possible de se complémenter avec la N-acétyl-carnosine, à raison de 2 gouttes matin et soir dans chaque œil en prévention ou pour ralentir la cataracte. C’est en effet sous forme de gouttes que les études ont révélé son efficacité maximum. (2)

La lumière : indispensable à la vue ET dangereuse (encadré)
L’œil a besoin de lumière, elle est essentielle à son développement. Une étude a en effet démontré que les enfants exposés à la lumière naturelle étaient moins sujets à la myopie que les autres (1). Il n’est donc pas question de s’en priver.
D’ailleurs, la perception des images n’existe que grâce à la lumière. Notre rétine la reçoit et, à partir de millions de cellules photo-réceptrices, la transforme en image, transmise au cerveau par le nerf optique. Pour cela, la rétine a besoin de beaucoup d’énergie et utilise donc une grande quan­tité d’oxygène, générant ainsi de nombreux radicaux libres. Elle est donc exposée à un stress oxy­datif qui, en excès, est néfaste pour les cellules de l’œil et accélère leur vieillissement et leur dégénérescence. Pour faire face à cela, la macula, qui se trouve au coeur de la rétine, comporte de nombreux pigments antioxy­dants ultra-puissants, comme la lutéine ou la zéaxanthine. Mais leur concentration a tendance à diminuer avec l’âge et, surtout, ils peuvent ne pas être présents en quantité suffisante pour faire face à des agressions répétées, ré­sultant d’une exposition régulière à la « mauvaise » lumière, celle d’un soleil trop fort ou encore celle des écrans (la lumière bleue).

Fin de l’encadré.

DMLA : faites le plein d’antioxydants !
La DMLA (dégénérescence macu­laire liée à l’âge) affecte quant à elle la rétine et sa macula, une toute petite zone située au fond de l’œil, particulièrement riche en caroté­noïdes, des antioxydants essentiels. La rétine, formée en grande partie de lipides, est aussi la partie de l’œil la plus exposée à la lumière. Or, ces lipides sont très sensibles à l’oxyda­tion générée par les radicaux libres issus des rayons UV. La présence d’antioxydants est donc absolument nécessaire pour protéger la rétine et sa macula.
Les symptômes de la DMLA appa­raissent généralement après 50 ans et se caractérisent par une gêne à la lumière, une baisse de l’acuité visuelle et un trouble de la vision des couleurs. Au fil du temps, la vision disparaît au centre. Là aussi, l’âge n’est pas la seule cause. Le tabac, l’hypertension, les troubles vascu­laires, l’inflammation, l’obésité sont autant de facteurs de risque.

Comme pour la cataracte, les études (3) ont mis en évidence un lien entre une déficience en antioxydants et l’appa­rition de la maladie. L’alimentation et une supplémentation adaptée peuvent donc être deux outils inté­ressants pour prévenir la DMLA. En complément, le ginkgo biloba a fait ses preuves. Plusieurs études (4) ont montré une amélioration de l’acuité visuelle avec une supplémentation comprise entre 120 et 240 mg de ginkgo par jour pendant plusieurs mois, effet probablement lié à l’amé­lioration de la circulation sanguine dans l’œil.

Mes quatre commandements « SOS vision »
Je propose alors à Élisabeth un pro­tocole pour l’aider à maintenir sa vision et prévenir l’apparition de potentielles pathologies oculaires

1. Limitez les dangers de la lumière bleue
Cette lumière bleue HEV (Haute Energie Visible) crée un stress et agresse l’œil. Elle cause des lésions irrémédiables à la rétine et au cristal­lin et les études montrent aujourd’hui qu’une surexposition à cette lumière est un facteur de risque de la DMLA. (5)
On la soupçonne aussi de favoriser le développement de la cataracte. Elle est également à l’origine de troubles de la vision, tels que difficultés de mise au point, vision trouble, sé­cheresse oculaire, larmoiements et même maux de tête.
À l’énoncé de tous ces symptômes, Élisabeth prend conscience de l’ori­gine de ses troubles actuels et me demande comment faire pour conci­lier travail devant écran et santé visuelle. Pour protéger ses yeux, je lui conseille d’utiliser un filtre pour écran ou des lunettes protectrices qui réduisent les émissions de lumière bleue.
Elle devra aussi positionner son écran à la bonne hauteur (au niveau des yeux), bien l’éclairer, en ajuster la luminosité, augmenter la taille du texte et surtout faire des pauses régu­lièrement pour offrir du repos à ses yeux (toutes les 30 minutes environ). Il existe pour cela des applications qui vous rappellent à l’ordre.
Enfin, je l’invite à se détacher des écrans en dehors des périodes de travail, de laisser téléphone portable et tablette de côté, surtout le soir au coucher.

2. Musclez et soulagez vos yeux
Si Élisabeth ressent une telle fatigue oculaire, c’est aussi probablement parce que ses muscles des yeux sont tendus. Et pour cause, le muscle de l’iris, qui permet la contraction et la dilatation de la pupille, est mobilisé des milliers des fois lors du travail sur écran. Sans parler des six muscles oculomoteurs qui permettent à ses yeux de bouger dans tous les sens.
Je suggère quelques exercices simples qui pourront soulager cette tension (qui peut aussi s’installer dans les muscles du cou et les trapèzes) :
-     Couvrez-vous les yeux avec les paumes des mains pendant 1 minute environ, plusieurs fois par jour. Les muscles sont alors au repos.
-     Regardez le plus loin possible, dans les quatre directions (en haut à gauche et à droite, puis en bas à gauche et à droite) et maintenez la position 3 secondes. Seuls les yeux doivent bouger. Répétez l’exercice 3 fois de suite.
-     Massez-vous les orbites en faisant de petits mouvements circulaires autour de l’œil à l’aide de vos pouces.
Enfin, pour son cou et ses trapèzes, il lui suffira de tourner la tête à droite et à gauche, d’effectuer des cercles lents et réguliers et de l’incliner lentement vers le haut et le bas pour relaxer cette zone.
Pour réadapter sa vision, je recom­mande également à Élisabeth de faire un bilan chez un orthoptiste qui pourra, en séance, lui faire pratiquer différents exercices pour entraîner les muscles des yeux, en vision de près, de loin et en relief, afin de fa­ciliter leur travail.
Il pourra aussi donner des exercices à faire à la maison pour prévenir la fatigue visuelle.

3. Nourrissez vos yeux
Image d’un PC: Réduisez les écrans : la lumière bleue cause de graves lésions à la rétine
Maintenant que j’ai vu avec Élisabeth comment faire au quo­tidien pour améliorer son confort visuel, j’aborde avec elle la question de l’alimentation. Car s’il y a bien une chose à faire pour entretenir son capital vision et prévenir l’apparition des maladies liées au vieillissement des yeux, c’est d’adopter une ali­mentation riche en antioxydants et en bons acides gras car leur déficience favorise l’apparition et le développe­ment de la DMLA (6) et de la cataracte. Comme elle m’a parlé de sa gly­cémie élevée, je suspecte une alimentation inadaptée, trop riche en sucres et pauvre en légumes. Sans surprise, Élisabeth me dit manger trop rapidement des plats tout préparés, beaucoup de pâtes et pas assez de légumes. Quant aux fruits, elle en mange un de temps en temps mais préfère nettement les crèmes dessert ou les pâtisseries du petit boulanger qui se trouve en bas de chez elle.
Je la sermonne un peu sévèrement pour qu’elle prenne conscience que son alimentation ne comporte pas assez d’antioxydants et beaucoup trop d’acides gras trans. Elle est également trop riche en sucres, ce qui l’expose à un risque de diabète de type 2, qu’elle sait être la cause de nombreuses maladies des yeux.

Une combinaison alimentaire toxique pour vos yeux
Je lui explique aussi rapidement que cette alimentation favorise le phénomène de glycation, une des principales causes du vieillissement cellulaire. La glycation, aussi ap­pelée réaction de Maillard, est une réaction chimique entre les protéines et les sucres qui génère des protéines glyquées. Ces dernières s’accumulent dans les cellules, empêchant ainsi leur bon fonctionnement. En outre, la glycation favorise l’oxydation et la production de radicaux libres. Au niveau des yeux, elle peut provoquer l’opacification du cristallin et favori­ser le développement de la cataracte. (7) Elle a aussi très probablement un rôle à jouer dans le développement de la DMLA.
Voici les conseils que je donne à Élisabeth pour son alimentation. Elle doit d’abord exclure tous les aliments qui sont néfastes pour la vue, à savoir :
• Les aliments à index glycémique élevé, c’est-à-dire le pain blanc, les céréales raffinées, les pâtisseries, les confiseries, les confitures, les sodas, les pizzas, etc… Pour les remplacer, je lui propose de se tourner vers le riz basmati, les céréales complètes, les légumineuses, le sarrasin ou encore la patate douce. Les études montrent que les aliments à index glycémique bas ou moyen diminuent le risque d’apparition et d’évolution de la DMLA (
• Les produits ultra-transformés, riches en acides gras trans, en sucres et dénués de nutriments essentiels comme des vitamines, minéraux et oligo-éléments, et plus encore d’an­tioxydants (charcuteries, pâtisseries, etc.).
• Les aliments cuits à trop haute température, comme les aliments grillés ou frits, sources de produits de la glycation avancée.
Elle devra privilégier la cuisson à la vapeur douce, en papillote ou à l’étouffée. Et surtout, elle devra faire une belle place aux crudités et augmenter sa consommation de légumes et de fruits.

4 compléments pour voir loin et longtemps (encadré)
Pour accompagner ce changement et pour véritablement mettre l’ac­cent sur la prévention, je complète mes recommandations par des compléments alimentaires.
Je souhaite d’abord agir sur la fatigue visuelle, notamment si vous passez beaucoup de temps sur les écrans.
1.   Pour cela, je conseille la prise d’une gélule d’un extrait stan­dardisé d’astaxanthine, issu de l’algue Haematococcus pluvialis. L’astaxanthine prévient et réduit la fatigue visuelle, surtout en cas de travail sur ordinateur. Je la complète avec un extrait de cassis et de myrtille, ce qui améliorera aussi la vision nocturne.
2.  Je complète avec un complexe de plusieurs antioxydants. Dans ce domaine, l’étude AREDS 29 a validé l’efficacité du mélange suivant : 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E naturelle, 10 mg de lutéine, 2 mg de zé­axanthine, 80 mg de zinc et 2 mg de cuivre.
3.  L’efficacité de ces antioxy­dants sera renforcée par la prise d’oméga-3 de type EPA-DHA. Je recommande l’huile de krill, à la fois riche en oméga-3, en phospholipides et en astaxanthine qui protègent les oméga-3 grâce à leur action antioxydante. La posologie variera entre 500 mg et 1 g par jour en fonction de sa consommation de petits poissons gras. Mais pour combler une ca­rence élevée et pour améliorer son acuité visuelle10, je conseille de prendre une dose journalière de 3,4 g d’EPA et de 1,6 g de DHA pendant les 3 premiers mois.
4.  Comme beaucoup, Élisabeth est très probablement carencée en vitamine D. Or, la déficience en vitamine D est associée à un risque plus élevé de DMLA. Certaines études semblent même indiquer que la vitamine D aurait un effet protecteur, y compris en cas de terrain familial préexistant. (11) Je recommande donc chaque jour l’équivalent de 4000 UI d’une vitamine D, de préférence issue de la lanoline de mouton, celle-ci étant plus assimilable que celle issue du végétal.
Fin de l’encadré.

Les aliments qui préservent vos yeux
Passons maintenant à l’étape suivante : comment apporter quotidiennement à ses yeux tous les nutri­ments nécessaires à leur santé ? Ces nutriments essentiels, ce sont des pigments caroténoïdes (des super antioxydants très concentrés dans la macula notamment), d’autres antioxydants comme le zinc ou le sélénium, les vitamines A, E et C et de bons acides gras polyinsaturés de type oméga-3 dont la rétine est principalement constituée.
Pour aider Élisabeth, j’élabore avec elle une liste non exhaustive des nu­triments et des aliments alliés qu’elle devra intégrer à son alimentation :
Lutéine et zéaxanthine : tous les légumes de couleur vert foncé (épinards, chou vert frisé, brocolis, haricots verts, laitue, avocats), les courges, le maïs, poivrons rouges et oranges, jaune d’œuf.
Mésozéaxanthine : peu présent dans l’alimentation, si ce n’est dans les crevettes ou dans la peau des poissons.
Astaxanthine : coquillages, sau­mon sauvage, truite, huile de krill.
Zinc : huîtres, crustacés, bœuf, veau, poulet, graines de sésame et de courges.
Sélénium : noix du brésil, huîtres, thon, abats, harengs, sardine.
Vitamine E : huile de germe de blé, amandes, noisettes, sardines, avocats.
Vitamine A et bêta-carotène, son précurseur : patate douce, carotte, citrouille, épinards, chou vert frisé, courge, abats.
Vitamine C : poivron rouge, orange, brocoli, papaye, mangue, chou vert frisé, fraises, cassis.
Acides gras oméga-3 : petits poissons gras comme la sardine ou le maquereau (2 à 3 fois par semaine), huile de lin, de cameline, de noix, de colza (2 cuillerées à soupe par jour, à consommer crue !).
Ajoutons à cela des épices comme le curcuma, la cannelle ou le gin­gembre, elles aussi antioxydantes et anti-inflammatoires.
Je recommande également à Élisabeth de prendre le matin à jeun une belle cuillerée à soupe de pollen frais congelé et plus particulièrement celui de saule fruitier, très riche en lutéine, en zéaxanthine, en vitamines C et E, mais aussi en zinc, en sélénium et en vitamine B9.
Enfin, j’insiste sur les petites baies rouges comme la myrtille, le cassis, le sureau ou l’aronia noir. Elles sont riches en anthocyanosides, des pig­ments antioxydants très puissants qui protègent l’œil des attaques ra­dicalaires et renforcent la vision nocturne. Elle pourra les consom­mer frais en saison et ne pas s’en priver l’hiver en les choisissant sur­gelés. Ils gardent toutes leurs vertus nutritionnelles.


Image : Petits poissons gras riches en oméga-3.
Les sardines contiennent des Oméga-3 préservant la santé des yeux


Fin de l’article.

Références :
1. Wu PC, Tsai CL, Wu HL, Yang YH, Kuo HK. « Outdoor activity during class recess reduces myopia onset and progression in school children. » Ophtalmology. 2013 May ;120(5) :1080-5  
2. Babizhayez MA, Deyev A, Yermakova VN, Semiletov YA, Davydova NG, Doroshenko VS, Zhukotskii AV, Goldman JM. « Efficacy of N-Acetylcarnosine in the treatments of cataracts. » Drugs R D.2002 ;3(2) :87-103
3. Cf note 3
4. Lebuisson DA, Leroy L, Rigal G. « Treatment of senile macular degeneration with Ginkgo biloba extract. A preliminary double-blind drug vs. placebo study. » Presse Med, 1986;15:1556-8. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions – Macular degeneration, ConsumerLab.com. [Consulté le 25 mai 2011]. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
5. Chamorro E., Carralero SF, Bonnin-Arias C, Pérez-Carrasco MJ, de Luna JM, et al. (2013) « Photoreceptive Effects of Blue Light Absorbing Filter against LED Light Exposure on Human Retinal Pigment Epithelial Cells in Vitro. » J. Carcinog Mutagen 56 :008.
Doi :10.4172/2157-2518.S6-008.
6. Karen A Weikel et al. « Nutritional modulation of Age-related Macular Degeneration » Mol Aspects Med.2012 Aug ;33(4) ;318-375. Published online 2012 Apr 6 ;
doi :10.1016/j.mam.2012.03.005  
7. Paul Mitchell, « Carbonhydrate nutrition, glycemic index, and the 10-y incidence of cataract », Am. J. Clinical Nturition, Nov 2007 ; 86 : 1502-1508
8. Sheldon Rowan et al. « Involvement of a gut–retina axis in protection against dietary glycemia-induced age-related macular degeneration », PNAS May 30, 2017 114 (22) E4472-E4481; first published May 15, 2017 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et de la cataracte.
9. « The Age-Related Eye Disease » Study 2 (AREDS2) Research Group. « Lutein+Zeaxanthin and Omega-3 Fatty Acids for Age-Related Macular Degeneration. The Age-Related Eye Disease » Study 2 (AREDS2) Randomized Clinical Trial. JAMA. 2013 ;309(19) :2005-2015
10. Tassos Georgiou et al. « Pilot Study for treating AMD with high-dose omega-3 fatty acids », Pharmanutrition. 18 october 2013
11. Amy E. Millen et al. « Association between Vitamin D Status and Age-Related Macular Degeneration by Genetic Risk », JAMA Ophtamol. 2015 ;13(10) :1171-1179
doi :10.1001/jamaophtalmol.2015.2715

Belle trouvaille que cet article. Ca fait un bout de temps que j'essaie d'aller dans ce sens pour préserver mon capital oculaire diminuant peu à peu.

J'ai cherché des compléments antioxydants type 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E naturelle, 10 mg de lutéine, 2 mg de zé­axanthine, 80 mg de zinc et 2 mg de cuivre mais je ne trouve pas ce que je veux, il y a souvent trop de vitamine E et ça serait bien d'avoir un mix de tocopherols et pas dosé à 20 ou 30 mg; trop de zinc et j'en ai déja dans ma supplémentation, tout comme la vitamine C et le cuivre. J'ai déjà de la vitamine D, des omegas 3, vitamine A (retinol naturel) et de la myrtille surgelée 20g/jour sur 4 jours en semaine. Je commande du sélénium début du mois prochain (budget compléments atteint).

Merci pour toutes ces infos précieuses Luc

on trouve souvent le sélénium en 200 mcg de bisglycinate de Se.
Ce serait bien de l'avoir en 100 mcg.
nutrixeal a un bon produit en astaxanthine (myrtille).
La dose optimale, c'est 2 x 4 mg
=> Visioxanthine.
4 mg d'astaxanthine + 60 mg d'extrait de myrtille par gélule. 
je fais une cure de 2 à 3 semaines. Pas vraiment tous les jours.
Pas besoin de lutéine, j'en ai en suffisance avec le œufs et les fruits et légumes donnés ci-dessus. 
PS: je ne sais plus pourquoi, mais je me rappelle qu'il faut faire des pauses avec les myrtilles. j'en prends  souvent au petit déj.

Rappel: 
1. faites une pause.
2. j'ai un logiciel sur mon PC (iris) qui m'oblige à faire une pause de 20'' toutes les 20'. Je peux le mettre en pause si souhaité. Il existe différentes versions. Gratuite ou payante (avec update ou non) (pas besoin d'un update, selon moi). 
Je suggère quelques exercices simples qui pourront soulager cette tension (qui peut aussi s’installer dans les muscles du cou et les trapèzes) :
-     Couvrez-vous les yeux avec les paumes des mains pendant 1 minute environ, plusieurs fois par jour. Les muscles sont alors au repos.
-     Regardez le plus loin possible, dans les quatre directions (en haut à gauche et à droite, puis en bas à gauche et à droite) et maintenez la position 3 secondes. Seuls les yeux doivent bouger. Répétez l’exercice 3 fois de suite.
-     Massez-vous les orbites en faisant de petits mouvements circulaires autour de l’œil à l’aide de vos pouces.

J'ai en stock un 400 mg d'un mix de toco. On ne prend pas ça tous les jours. 2 ou 3 X/ sem. selon la situation. 
Je reviens.
Pas besoin vraiment d'avoir l'ensemble de la gamme (toco et triennols); mais il faut au moins 2 tocos (alpha et gamma; 80/20 %, par exemple).
Edit:
J'ai en stock:
Now - Adavanced Gamma E complex.
120 gel. Mixed toco & trienols.

Supplments facts per gel.:
300mg total toco
100 mg toco gamma
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je ne sais plus pourquoi, mais je me rappelle qu'il faut faire des pauses avec les myrtilles. j'en prends  souvent au petit déj

Oui je fait une pause tous les WE (3 jours/semaine), probablement par ce que la myrtille contient des polyphénols [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

il y a souvent trop de vitamine E et ça serait bien d'avoir un mix de tocopherols et pas dosé à 20 ou 30 mg

Non quand je disais pas dosé à 20-30 mg c'est justement déjà trop dans mon cas. Je prends déjà la CQ10 Nutrixeal qui contient 7.5 mg (50% des AJR) et je privilégie une prise journalière plutôt que de bombarder périodiquement = moins compliqué pour moi avec le reste de ma supplémentation et aussi plus sûr. Les analyses montrent que j'assimile bien la E et je suis un poil au dessus du maxi. Donc ce que je voulais dire, c'est d'avoir de la vitamine E... ok, pas pas trop

darky35 a écrit:

Luc dit:
je ne sais plus pourquoi, mais je me rappelle qu'il faut faire des pauses avec les myrtilles. j'en prends  souvent au petit déj

Oui je fait une pause tous les WE (3 jours/semaine), probablement par ce que la myrtille contient des polyphénols 

C'est plutôt que le type de polyphénols des myrtilles (anthocyanines) favorise trop un type de bactéries. Il faut faire des pauses ou alterner. C'est plus sûr avec une pause.
Je prends souvent des myrtilles de culture au petit déj (les sauvages sont rares); je ne le fais plus que tous les 15 jours. (un pot de 600 gr fractionné en 5x). 

Anthocyanins have been shown to stimulate the growth of lactic acid bacteria and increase malolactic fermentation [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. These bacteria can cleave the anthocyanin molecules and use the sugar moiety as a carbohydrate source. 

2015 Feb 12. doi: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] PMCID: PMC4365176

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La lutéine est prédominante dans le cerveau 
The role of lutein in brain health and function
DOI 10.17470/NF-016-1014-3
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Résumé
La lutéine s'accumule de manière sélective dans la macula lutea et est un composant clé du pigment maculaire. Des recherches récentes ont montré que la lutéine est également le caroténoïde prédominant dans le cerveau des adultes et des nourrissons. Des études menées chez les primates et les humains ont montré que la concentration de lutéine dans la rétine est corrélée à des concentrations dans des régions spécifiques du cerveau. Une alimentation riche en caroténoïdes et des taux plasmatiques élevés de lutéine sont positivement associés à la fonction cognitive chez les sujets en bonne santé.
L'effet bénéfique de la lutéine est très probablement lié à ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires et à sa capacité à s'intégrer dans les membranes cellulaires, influençant ainsi les propriétés structurelles et / ou la stabilité de ces membranes et, éventuellement, en améliorant les communications au niveau des jonctions d’espaces communicants entre les cellules (gap junctions). Le but de cette revue est de présenter les preuves scientifiques disponibles à ce jour.
La Lutéine est le caroténoïde prédominant dans le cerveau
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En 2004, Craft et al. a publié une étude qui a identifié et mesuré une large gamme d'antioxydants dans le cerveau adulte [16]. Seize caroténoïdes, trois tocophérols et du rétinol ont été identifiés dans le tissu cérébral. Ils ont constaté que les xanthophylles (lutéine, zéaxanthine et cryptoxanthine) représentaient 66 à 77% des caroténoïdes dans les régions du cerveau étudiées, tandis que les données de recherches publiées précédemment indiquaient que les xanthophylles ne représentaient qu'environ 40% du total des caroténoïdes dans le sang humain [17, 18], amenant Craft et al. à suggérer qu’il pourrait y avoir une «accumulation préférentielle de xanthophylles» dans le cerveau. Johnson et al. ont confirmé et étendu ces résultats dans une étude de 2013 mesurant les taux de caroténoïdes dans le sérum et les tissus cérébraux de 42 patients décédés centenaires [5]. Les carotènes (α-carotène, β-carotène et lycopène) étaient les caroténoïdes prédominants dans le sérum, représentant plus de la moitié (57%) des caroténoïdes sériques totaux. Cependant, le rapport était inversé dans le cerveau, les xanthophylles (lutéine, zéaxanthine et cryptoxanthine) représentant 72% du total des caroténoïdes dans le cerveau, la lutéine seule représentant plus du tiers (34%) des caroténoïdes cérébraux, une proportion considérablement plus importante, par rapport aux autres caroténoïdes (p <0,02), ce qui suggère encore une fois une absorption sélective de lutéine dans le cerveau humain. Les données concernant les concentrations de carotène et de xanthophylle dans le sérum et le cerveau sont présentées à la Fig. 1 (les données concernant l'α-carotène ne sont pas présentées car elles ont été détectées dans le sérum mais pas dans les tissus cérébraux).

Les caroténoïdes sont classés en 2 grandes catégories:
1) Les carotènes : α et β-carotènes, lycopène.
2) Les xanthophylles : β-cryptoxanthine, lutéine, zéaxanthine.
NB : Le β-carotène est aussi une pro-vitamine A (conversion possible en rétinol). Seuls les bêta-carotène, alpha-carotène, et la bêta-cryptoxanthine peuvent être convertis en vitamine A (rétinol). Mais la biodisponibilité est aléatoire : Certaines sources estiment l’absorption à 17 %, avec un ratio de conversion du β-carotène vers le rétinol allant de 2:1 à 28:1 (2 mg bêta-carotène donnera 1 mg rétinol, si le ratio est 2:1). Le taux d’absorption pourrait donc se situer en fin de compte vers 2 – 3 % pour le β-carotène, étant donné que plusieurs facteurs affectent la biodisponibilité, en 1^er lieu la présence de graisse et de fibres au repas, si on ne tient pas compte d’un gène se susceptibilité défaillant (prédominant chez les anglais) ou d’une pathologie (perméabilité intestinale).
La biodisponibilité est donc sujette à une variation importante (5), sujette à discussion et interprétation aussi, car il existe 2 voies de conversion du β-carotène (5). Par conséquent, il vaut donc mieux un apport direct, via les produits animaux. Et attention : Quand vous voyez qu’un produit manufacturé contient x UI de vitamine A, méfiez-vous. C’est très probablement du β-carotène. On ne trouve de la vitamine A (rétinol) que dans les produits animaux (beurre, lait, et surtout œuf et foie). Perso, je prends 10.000 UI de rétinyl palmitate (ou acétate) une fois par semaine, quand je ne mange pas du foie. (3)
Type de caroténoïdes et efficacité antioxydante (AO)
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*) Liens intéressants:
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2. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (taux de conversion UI/mcg  et équivalence).
1 UI = 0.3mcg
10.000UI = 3mg
3. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
1 ER = 1 mcg rétinol = 12 mcg bêta-carotène = 3,33 UI.
10.000 UI de vit A = 3 mg de vit A.
4. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vitamin A is not a single nutrient but actually a group of compounds called retinoids, of which many forms exist in nature and in the body. Each form of vitamin A performs functions the others cannot. For example, retinol is the major transport and storage form of vitamin A; retinal is essential for vision, and retinoic acid has hormone actions and regulates more than 500 genes.
5. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (conversion du β-carotène en rétinol).
5bis. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (availability forms for animals and humans) (only about 3–5 g fat may be required to improve absorption of β-carotene in human).                    
6. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Tableau aliments courants avec lutéine et zéaxanthine
7. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
The usual dietary ratio of lutein: zeaxanthin is approximately 5:1.
The requested use level of 2 mg/day was ratified by the EU Commission.
8. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Half-life of lutein / zeaxanthin
Half-life of lutein / zeaxanthin is estimated between 33 – 61 days. Proportional to intake.
Plateau after 12 days with 0.4 mg/day.
Studies have shown that in the human body, it takes 14–16 h for plasma concentration of L to reach its peak following intake [181,182]. About the half-life in blood and cleared time difference between the results of study, some studies suggest that plasma L has a half-life of about 76 days [183]; studies also have shown that L is cleared in only 528 h (that is 22 days) [184]. If the L in plasma reached the effective concentration, using the method of intermittent treatment L supplements to maintain its lowest effective dose range, it would be more beneficial than continuous supplement once a day. However, it is necessary to determine the kinetics of blood metabolism and the relationship between time and dose effect for a brief time and dose.
9. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Illegal meso-zeaxanthin in supplement.
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DMLA: les jeunes en danger !
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Les caroténoïdes alimentaires en prévention de la DMLA ? **
Non. Les caroténoïdes alimentaires pourraient retarder l’aggravation d’une DMLA quand elle se présente, sans efficacité montrée en termes de prévention de toute DMLA. Une telle preuve n’a pas été apportée.
Conclusion des auteurs
Les auteurs concluent qu’une ingestion plus élevée de lutéine/zéaxanthine alimentaires biodisponibles est liée à une réduction à long terme d’une DMLA sévère. Etant donné que certains autres caroténoïdes sont également associés à un risque moindre, une stratégie de santé publique visant à augmenter la consommation alimentaire d’une large variété de fruits et de légumes riches en caroténoïdes peut réduire l’incidence d’une DMLA sévère (OK en prévention d’une aggravation donc, ndlr).
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Risque diminué de 40 % pour la cataracte
Des chercheurs Finlandais ont examiné le lien entre le taux de lutéine et de zéaxanthine dans le sang et le risque de développer une cataracte chez 1689 personnes âgées de 61 à 80 ans. Les chercheurs ont ainsi constaté que des taux élevés de lutéine et zéaxanthine sont associés à une diminution du risque de cataracte sénile (liée à l'âge) de l'ordre de 40%.
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Recommended dosage of lutein
Average daily intake for lutein and zeaxanthin (in the form of capsules) in the United States is 2.0-2.3  mg daily for  men and 1.7-2.0 mg  daily for women  although dietary  intakes of approximately  6-20  mg  lutein  daily  appear to  be  necessary  to  decrease  risk  of  macular  degeneration. If taken in supplement form, lutein and zeaxanthin are available in either the  free  or  esterified  forms,  which  appear  to  have  comparable  bioavailability.[44]  Although commercially available lutein/zeaxanthin supplements often contain significantly more lutein than  zeaxanthin,  new  products  are  being  developed  with  higher  amounts  of  zeaxanthin.
Typically, lutein supplements are available in either 6- or 20- mg tablets or capsules. While the 6-mg dose is based on early studies, the 20-mg dose is more typical and is usually taken once daily. [45]
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Retina, Retinol, Retinal and the Natural History of Vitamin A as a Light Sensor
2.1. Expanding Biological Functions of Vitamin A
If vitamin A is taken in for vision, why not use it for something else? That’s exactly what happened in evolution (Figure 1 and Table 2). Vertebrates broaden the use of vitamin A to many other essential biological functions, including its essential roles in embryonic development, maturation of the immune system, maintenance of epithelial integrity, and in the adult brain for learning and memory and neurogenesis [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. This is the third major change in the biology of vitamin A. Most of these new functions are mediated by the acid form of vitamin A (retinoic acid) [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. Since this functional diversification in evolution, vitamin A deficiency would no longer be limited to effects on vision, and vitamin A became an essential nutrient for almost all vertebrate organs.

Vitamin A deficiency affects many vertebrate organs [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. The most well-known effects of vitamin A deficiency in humans are night blindness [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]] and increased childhood mortality and morbidity [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. In adults, vitamin A deficiency can lead to profound impairment of hippocampal long-term potentiation and long-term depression [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]] and impairment in learning and memory [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. Vitamin A deficiency can also lead to pathological changes in the lung [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], the skin [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], the thyroid [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]] and the male and female reproductive systems [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. It was recently discovered that retinol, but not retinoic acid, prevents the differentiation and promotes the feeder-independent culture of embryonic stem cells [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]; retinal inhibits adipogenesis [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]; and retinoic acid regulates protein translation in neurons independent of its roles in regulating gene transcription [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]. Given its numerous biological functions, retinoid plays positive or negative roles in a wide-range of human diseases, such as visual disorders [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], cancer [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], infectious diseases [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], diabetes [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], teratogenicity [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]], and skin diseases [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]].

PS: Attention: Pas de supplémentation en bêta-carotènes si fumeur. OK si via alimentation.