Annexion de l'Ukraine

.Invasion de l'Ukraine : selon Human Rights Watch, l'armée russe s'en prend à des personnes cherchant à fuir. 
Source : RTBF (belga) 
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Il y avait aussi des militaires ukrainiens à l'intersection, mais ils étaient en infériorité numérique, selon HRW. Les soldats ukrainiens qui se trouvaient au carrefour ont aidé les réfugiés avec leurs bagages. A quelques centaines de mètres de là, des troupes russes et ukrainiennes se battaient. Selon HRW, les Russes auraient délibérément tiré des projectiles vers le carrefour.Vapoteuse et huile de cannabis
C'est là que ça se corse. Les douaniers l’arrêtent en découvrant dans ses bagages, selon les autorités russes, une vapoteuse et de l’huile de cannabis. Ce qui serait (presque) anodin, si ce n'était l'endroit et surtout le moment. Elle est depuis détenue à Moscou, poursuivie en justice et risque de 5 à 10 ans de prison. Son arrestation, révélée le week-end dernier seulement, fait grand bruit aux États-Unis où l’on estime qu’elle est liée aux tensions actuelles entre l’Occident et la Russie sur fond de guerre en Ukraine. 
La demande auprès de la Cour européenne avait été introduite le 3 mars, notamment par le journaliste russe Dmitri Mouratov, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2021, qui travaille pour le journal d'investigation. La requête faisait mention "d'un risque imminent de dommage irréparable pour la liberté d'expression et de la mise sous silence des médias indépendants en Russie", selon la CEDH.

Dmitri Mouratov évoquait en particulier devant le bras judiciaire du Conseil de l'Europe "plusieurs ordres donnés par le Service fédéral de contrôle des communications, de l'informatique et des médias (Roskomnadzor), qui enjoignent à la Novaïa Gazeta de supprimer de son site internet certains articles précis publiés entre le 24 février et le 1er mars 2022 relatifs au conflit en Ukraine".

La requête citait également des exemples de plusieurs autres médias qui, parallèlement, ont été bloqués et ont vu leurs activités interrompues en Russie.

Lourdes sanctions pénales
Moscou a adopté en fin de semaine dernière de lourdes sanctions pénales en cas de distribution d'"informations mensongères sur l'armée".

Des peines pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison sont prévues en cas de propagation d'informations visant à "discréditer" les forces armées.

Analyse 1
 C'est un prétexte. Le rôle choisi par Poutine est dévolu à l'ONU seulement. Infraction donc. Mais poutine n'en a cure car c'est un dictateur.
La raison principale de la Russie est probablement économique, avant d'être politique (sécurité des territoires ).
Analyse 2
Des restrictions seront appliquées, de manière graduée: Diplomatie et dissuasion.
 Au niveau financier : par exemple importations bloquées, échanges financiers restreints, etc.
Ensuite ce sera l'embargo.
Comme la Russie est une puissance nucléaire cela va traîner un peu...
l'Ukraine ne fait pas partie de l'OTAN mais a des relations privilégiées avec les puissances étrangères (usa UK Canada etc). Ça déplaît fortement au maître du Kremlin qui n'a jamais renoncé à des visions d'empire. Il ne va pas s'arrêter là. Et les sanctions économiques, il s'en fout un peu. Il croit sans doute qu'on a besoin de son gaz   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]   
Commentaire : l'OTAN n'entrera pas en conflit direct. Une nouvelle guerre froide est en passe de s'installer.
L'issue du conflit est probablement dans les mains de la Chine. Économies interdépendantes (charbon). Tout dépendra de savoir si la Russie se sentira isolée ou non.
Analyse géopolitique requise pour comprendre.

Analyse du Gardian 
Faire comprendre à Poutine qu'il risque de tout perdre...

Entretien de Nicolas Gosset, chercheur Asie / Europe. (IRSD).  Interview par le journal l'écho.
Pour Nicolas G. le but de Poutine n'est pas le prendre le Donbass mais l'empêchement d'une alliance euro-atlantique avec l'Ukraine. 
Gel en vue pour l'Ukraine donc. Isolée.
Les Chinois sourient (mais pas trop fort) . La sphère d'influence va aller en faveur des échanges sino-soviétiques. La Sibérie possède de vastes ressources à exploiter. 
La Chine va avoir besoin de ressources naturelles supplémentaires pour continuer à progresser.

Offensive de grande ampleur en Ukraine. Les lieux stratégiques sont visés: aéroport port et centres de décision. 
Tous les moyens de destruction nécessaires seront utilisés. Poutine à justifié l'opération militaire comme une assistance aux régions pro-russes (Dombass). 
Poutine parle de génocide depuis 8 ans, en Ukraine, dans sa déclaration cette nuit. Une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine ...
La russie n'aurait pas l'intention d'aller plus loin. On a déjà entendu cela en 1940. Ils n'ont pas l'intention de rester.
Analyse : 
Moscou ne digère pas l'orientation pro européenne de l'Ukraine. Pas question de laisser l'Ukraine entrer dans la zone OTAN, comme l'Estonie. 
Poutinie souhaite un changement de régime. Sphère d'influence pro-russe. 
Question : 
Comment la Chine va-t-elle se positionner ? 
Important pour la résilience de la Russie et du peuple russe (qui ne veut pas d'une guerre).
Commentaire : 
Poutine est intelligent. Il va laisser geler la situation. Tant qu'un pays de l'OTAN n'est pas menacé, personne ne va bouger...
..

Poutine est intelligent effectivement sinon il n'aurait jamais réussi à damer le pion aux oligarques en leur dérobant le pouvoir et sans doute une partie de leurs moyens/fortune (spéculation) et, de fait il conclut comme pas mal d'experts/intellos/politiques ici bas qui pensent que la résolution du conflit est/ouest ne passera pas par une action militaire musclée et directe (= defcon 1 --> BOUM !), les risques étant trop grands et irréversibles.

L'Ukraine est déjà un problème pour lui depuis pas mal de temps déjà et il n'est pas décidé à voir son royaume s'effriter au profit des libertés "démocratiques", ou la Russie risque peu à peu de se trouver entourée de pays pro-ouest et de bases militaires avec soutien de l'OTAN. Pas folle la guêpe. Une fois la Russie bien entourée et cernée par des frontières "filtrantes" il serait alors envisageable de contrôler les espaces aériens, le fret et par conséquent ce qu'exporte/importe la Russie, donc d'exercer peu à peu des pressions qui diminueraient encore plus les moyens financier déjà bien affaiblis de l'ex URSS. Cette partie d'échec n'est qu'une étape d'une longue liste d'évènements "survenus" depuis des décennies avec pour but de juguler (maîtriser) la menace que représente le "bloc de l'est".
A ce titre il emploie la même argumentation qu'il y a des années : la menace nazie qui serait actuellement soutenue par des pays comme la France et l'Allemagne. A l'origine un soit-disant génocide perpétré par l'Ukraine --> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Donc Poutine est un peu historien en fin d'après-midi et remanie les tranches d'histoire qui ne lui conviennent pas en sa faveur, en se doutant bien au passage qu'il va gonfler sérieusement les gouvernements victimes de ces fausses allégations.
Ce qui risque d'être vrai par contre c'est faute de pouvoir intervenir directement, les pays en question vont devoir "envoyer/favoriser" l'humanitaire en grande pompe histoire de faire passer Poutine pour un boucher, avec reportages à la clé (tant que cela sera possible et fonction de la situation militaire sur place) et, au passage en catimini faire parvenir des soutiens matériels pour les troupes Ukrainiennes.
Les pays limitrophes pro-OTAN sont probablement déjà sur le pied de guerre avec des va et viens incessants aériens logistiques.
Note perso : et aussi le Liechtenstein et la Suisse tant qu'on y est hein ?! (quel abruti....) Michel Audiard disait "les cons ça ose tout... c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait".  
Bref il lui faut invoquer une raison "importante et ""légitime""pour déclencher une opé militaire d'envergure et c'est chose faite. Il doit être prêt à surenchérir par ce que les pays opposants vont probablement faire tout ce qu'ils peuvent pour, en devanture envoyer de la médiatisation/diplomatie à outrance et en background, tisser le carcan économique qui sera le demain de la Russie après cet évènement et ce, pour une durée importante.
Ceci étant dit il y aura des conséquences et Poutine serait idiot de ne pas s'être fait bien entourer question conseils afin de mieux les gérer car il doit se douter que faute de conflit armé est/ouest, l'OTAN mettra sur la table tout ce qu'il pourra en qualité de sanctions pour le forcer à reculer dans sa logique expansionniste. La démocratie ça lui fait peur et il veut montrer à l'occident qu'il n'est pas Khadafi mais bel et bien à la tête (à vie !) d'un pays les plus puissants de la planète avec les armements correspondants et les couilles pour s'en servir. Un bon bourrin quoi...

• La décision de la Chine risque de peser lourd dans la balance et est-ce que le Kremlin s'est déjà plus ou moins entendu avec Pekin... (?) --> Tout esprit brillant avance masqué. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (le gouvernement car le peuple lui en est la victime) me fatiguent depuis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], avec tout ce qui se passe dans leur pays et leur démographie incontrôlée en passant par toutes ces maladies/virus qui viennent soit-disant tout droit sortis du c... du pangolin ou de la chauve souris ou du porc ou encore des zoziaux migrateurs --> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]C'est bizarre tout de même cette recrudescence de virus "naturels" depuis 10-20 ans qui, souvent viennent de Chine + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  
• Le prix de certains produits (pétroliers notamment va bien sûr augmenter drastiquement et passer la barre des 2 euros/L) ce qui arrange notre petit macronounet à plume dans le c... (je l'aime pas je sais reconnaître un con quand j'en vois un et on est gâté...), qui va certainement profiter de cette aubaine pour lisser le prix à la pompe dans la durée, ce qui va obliger le Français à investir dans une nouvelle auto électrique/hybride (dont les accumulateurs vont générer des taxes et du profit (location), tout en promouvant une pollution sans nom car le lithium est la seule alternative employable à l'heure actuelle ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]... en France et le reste on en fait quoi ?)) = boost de l'industrie. Dans l'alternative, on risque de se le retaper pendant un mandat car cette fumisterie des 500 signatures empêche les candidats à l'opposition de se présenter et la bêtise des Français risque de faire le reste^^ Si le scénario se déroule comme ça, d'un coté effectivement on va avoir un boost industriel important, mais de l'autre, le Français moyen va de plus en plus avoir de mal à payer ses factures au grand bénéfice de la macronie à plume dans le c... ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et labos pharma bille en tête), qui vont se gaver avec notre pognon, sans parler des dettes dues à l'exploitation de la COVID dont on a pas fini d'en payer les intérêts. On est à ce jour à plus de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui dit mieux ? --> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  

Après il va écrire un bouquin (les mégalos le font tous) ou on pourra lire entre les lignes (si on est pas trop con, mais ça c'est à voir...), comment prendre tout un peuple pour des idiots et en tirer des bénéfices gargantuesques. Avec un peu de bol ce cas pourrait servir d'exemple de réussite pour les écoles de commerces et d'embrouilleurs professionnels ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])

Bref faut nous attendre à de grands moments de joyeuseté dans les années (décennies) qui viennent, comme si on en avait pas encore suffisamment dans la musette...
Achetez du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], on va en avoir besoin

Résolution édulcorée prise par l'ONU :
Condamner a été remplacé par déplorer. Possible recours à la force a été supprimé. Tactique pour éviter le refus par 3 pays.
Abstention de la Chine de l'Inde et des Émirats arabes unis. Ou quand l'analyse économique et financière prime sur la géopolitique et les droits de l'homme. Politique accommodante de la sphère d'influence russo-chinoise. l'Inde observe ...

Félicitations à Berlin et au chancelier Olaf Scholz qui a osé le premier livrer des armes lourdes de défense à Kiev : 
1400 lance-roquettes anti-char, 
500 missiles sol-air stingers; 
9 obusiers. 
Manifester c'est bien mais ça ne suffit pas.

C'est un début j'espère, par ce que ça n'est pas les vieux obusiers (anciens modèles réformés quoique fonctionnels) qui vont arrêter les chars, mais c'est une belle initiative qui va commencer à compliquer la vie à Poutine. L'idée serait de donner réponse à ses fausses allégation, tout en utilisant la même tactique que lui (pas de defcon 1 sinon kaputt), le tout en faisant en sorte que sa guéguerre de mégalo s'embourbe dans une guérilla ingérable qui s'éternise. Peu à peu le ton va se durcir de part et d'autre.
Pour le moment, si la partie a commencé, les chiens se reniflent encore le cul...

Je suppose qu'il sera également question d'envoyer des barbouzes en catimini pour épauler les mouvements de résistance et saper les efforts de l'armée Russe.

Dans l'alternative les gestes en faveur de l'Ukraine sont timides car les pays concernés ont peur des représailles relatives au gaz et au pétrole. Ils sont en train de chercher des solutions afin de minimiser l'impact de ces mesures à venir qui ne tarderont probablement pas.

Dans l'alternative il commence à y avoir des communiqués de presse sur les agissements de l'armée Russe (fondés ou non...) ou de ses précurseurs ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]), qui semblent appliquer les mêmes pratiques qu'en Afghanistan, donc non respect de la convention de Genève et des droits de l'homme.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:
Êtes-vous en ce moment dans un abri antiaérien ?
Non, je ne suis descendu ni dans le métro ni dans un abri. En fait, j’ai décidé de rester chez moi pour écrire. J’ai pu évacuer ma femme, hors de la ville, maintenant, je dois témoigner et dire au monde ce qui se passe réellement ici. Je dois utiliser mes propres armes, l’écriture, pour contrecarrer la propagande de Poutine et tous ses mensonges. Je dois dire la vérité à mes amis, à mes collègues, partout en Europe. Mais je sais que pour ma sécurité, je ne devrais pas faire ça, je devrais aller dans un abri. Il y a eu beaucoup de fusillades et de bombardements pendant la nuit. Vous, les Français, vous ne devez pas vous faire d’illusions sur la Russie, ne vous faites pas avoir par votre amour pour la culture russe. Poutine est à la tête d’un régime criminel.

Vendredi 25 février, les Russes ont bombardé un building, un immeuble d’habitation, dans un quartier proche du mien ! Ils ont aussi frappé un café tout près. A Tchernihiv [une ville à deux heures au nord de Kiev, proche des frontières biélorusse et russe, NDLR], une bombe a détruit un immeuble d’habitation. Et ils prétendent qu’ils ne bombardent que les infrastructures militaires ? C’est faux. Ils bombardent des maisons ! Il y a une demi-heure, je parlais avec un type de la défense territoriale. Il me disait qu’il y avait dans la ville des Russes déguisés en civils, chargés de faire du sabotage, ils dispersent partout des jouets, téléphones et gadgets truffés d’explosifs, pour tuer des civils et nous terroriser. Là, ils veulent nous envoyer 10 000 « Kardyrovtsy » [du nom du dictateur Kadyrov, à la tête de la Tchetchénie, NDLR], des militaires de Tchetchénie, qui ont la réputation d’être des monstres sadiques, même pour les militaires. Leur objectif : semer la peur et la panique pour renverser notre gouvernement et installer leur gouvernement fantoche à Kiev. Mais ça n’arrivera pas. Je crois en l’Ukraine et dans tous ceux qui la défendent.

"L'Ukraine est des nôtres"' dixit Ursula von der leyen. Les 27 états apportent leur soutien à l'Ukraine. 450 millions + 50 millions pour du carburant et une ligne de crédit (---).
Le rouble chute de 30 %. Une banque, une grande banque fait faillite, ou presque... Les lignes de crédit sont coupées. Les gens retirent leur argent. 
Poutine râle contre l'enlissement et avance la menace nucléaire. Il perd les pédales. 
Il n'apprécie pas l'empathie de l'Europe. 
Il faut préciser que l'Ukraine a demandé depuis longtemps de faire partie de la communauté européenne. Le processus est ouvert. Devinez à qui ça déplaît...
PS: la Suède annonce envoyer pour 50 Mions de matériel militaire, dont 5000 lance-roquettes anti-char. Remarquable pour un petit pays (pays neutre).

Edito de l'Echo:
Les mensonges de Poutine ont uni l'Europe à l'Ukraine
VINCENT GEORIS , JOURNALISTE. 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Extrait:
Poutine, en quelques jours, a uni les Européens comme jamais. Au lieu de diviser l'Europe, qui s'ouvre aujourd’hui à l'Ukraine, il a provoqué le réveil de la conscience européenne.

"La première victime de la guerre, c'est la vérité", nous a confié un jour Jamie Shea, docteur en histoire et ancien porte-parole de l'Otan. En prétextant une "opération spéciale" pour "dénazifier" l'Ukraine et éviter "un génocide", le président russe Vladimir Poutine a voulu tuer la vérité. Car ce qui se passe aujourd'hui est une guerre d'invasion, avec des bombardements massifs, pour imposer à Kiev au prix du sang un régime dépendant de Moscou. En quelques jours, l'attaque russe sur l'Ukraine a causé la mort de civils, y compris des enfants, et provoqué une crise mondiale.
Ces mensonges, et cette agression de voyou lancée par Poutine et des proches sont mus par la peur de voir l'Ukraine, le berceau de la Russie, se rapprocher de la famille européenne. Car ce rapprochement mettrait, par contagion, son régime autocrate en péril. Ces "mensonges méprisables", comme les qualifie Charles Michel, ont eu l'effet inverse à celui qui était escompté.

CPI LaHaye 
Ukraine: Poutine pourrait-il être jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité? 

Présumés crimes de guerre et contre l'humanité
Lundi, le procureur de la Cour pénale internationale a fait savoir qu'il existait une base raisonnable pour procéder à l'ouverture d'une enquête sur des présumés crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis ces dernières années en Ukraine et qu'il avait l'intention d'également inclure les nouvelles allégations de crimes dans cette enquête.

AFP  
La chaîne de télévision russe d'opposition Dojd a annoncé jeudi suspendre son travail, après avoir été bloquée par le régulateur russe qui lui reproche sa manière de couvrir l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Moscou.

"Nous avons besoin de forces, pour respirer un peu et comprendre comment continuer à travailler. Nous espérons vraiment que nous reviendrons à l'antenne et continuerons à travailler", a indiqué la directrice de la chaîne Natalia Sindeïeva, citée sur le compte Telegram de Dojd.

Avoirs bloqués  des "oligarques"
Source: Rtbf
L'Andorre a adopté jeudi à son tour une loi lui permettant d'appliquer des sanctions à l'encontre d'entreprises et particuliers russes possédant des avoirs dans la petite principauté pyrénéenne et signalés par l'Union européenne.

C'est la première fois que cet ancien paradis fiscal applique de telles mesures contre des ressortissants d'un pays étranger.

La loi, approuvée au Parlement par 20 des 21 députés présents, concerne quelque 700 résidents russes et biélorusses, ainsi qu'une soixantaine d'entreprises dont les actifs bancaires pourraient être gelés s'il est démontré qu'ils financent d'une manière ou d'une autre la guerre en Ukraine. 
La Russie dispose d'un consulat en Andorre et de riches hommes d'affaires russes pourraient bientôt se retrouver en difficulté économique s'ils ne reçoivent plus les transferts d'argent depuis leur pays.
Fermeture des espaces aériens, gel d'avoirs de personnalités ou d'entreprises, remise en question de liens financiers ou commerciaux: depuis le début des hostilités, les pays occidentaux multiplient les sanctions économiques contre le président Vladimir Poutine, ses proches, ainsi que l'économie russe. 

Lundi, c'est la petite principauté de Monaco qui a annoncé avoir adopté et mis en oeuvre le gel des avoirs et les sanctions économiques de l'UE contre la Russie.

Même les oligarques "critiques" n’auraient plus l’oreille de Poutine. 
Source : RTBF.  
Extrait :
En infligeant de lourdes sanctions aux oligarques russes, l’Union européenne espère mettre Vladimir Poutine sous pression. Mais les richissimes hommes d’affaires s’avèreraient, eux aussi, impuissants à influencer le président.
Des citoyens ukrainiens qui bloquent les rues, simplement armés de cocktails Molotov, des salves de sanctions économiques décidées par un front occidental uni et une Europe désormais résolue à faire fi de tous ses vieux tabous… l’offensive russe contre son voisin rencontre manifestement plus de résistance que le prévoyait Vladimir Poutine. 
Et voilà qu’une opposition à sa politique guerrière émerge également en interne, au-delà des mouvements de simples citoyens russes. Plusieurs oligarques - comme on qualifie les hommes d’affaires qui se sont enrichis à la vitesse de l’éclair à la faveur de la libéralisation du marché russe dans les années 1990 - en viennent, eux aussi, à exprimer des vues dissidentes. 
Quel rôle les oligarques jouent-ils?
Les sanctions contre la Russie ciblent également les richissimes hommes d’affaires du pays, appelés oligarques. Certains critiquent la guerre menée par le président Vladimir Poutine contre l’Ukraine.

Pourquoi ont-ils peu d’influence?
Le premier cercle de Poutine s’est, semble-t-il, réduit au fil des ans, au point de ne plus comprendre que des faucons et des béni-oui-oui. Il ne semble plus prêter attention aux critiques des oligarques.

Que nous réserve l'avenir?
La guerre n’est pas soutenue par toute la Russie. Mais certains experts soulignent que les sanctions et les critiques à l’encontre de Poutine peuvent rendre ce dernier plus dangereux et déterminé que jamais. 
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Petite chambre d’écho
Si Mikhaïl Fridman et Oleg Deripaska se montrent aussi ouvertement critiques, il est hautement improbable que leur position conduise Poutine à infléchir sa politique. Ce dernier ne semble plus écouter ses richissimes alliés depuis longtemps.

Dans sa quête de pouvoir absolu, Poutine n’a eu de cesse, au fil des ans, de restreindre son cercle intime. La chambre d’écho du président russe semble s'être réduite à présent à une poignée de faucons et de béni-oui-oui, souvent issus des services secrets. Ces "siloviki", comme on les appelle, partagent en tous points la vision du monde de leur leader, convaincu que la Russie est menacée dans son existence même par l’Occident.

Le Figaro 
Guerre en Ukraine : sur les réseaux sociaux, malgré la censure, les Russes s'expriment sans filtre.
ENQUÊTE - «Poutine n'est pas la Russie», «nous ne pouvons pas tuer nos frères», «mères, rappelez vos fils»... Sur Instagram, Telegram et Vkontakte, les Russes dénoncent l'invasion de l'Ukraine. Plongée dans ces réseaux inondés de cyrillique.

«Chers frères, si vous êtes en train de regarder cette vidéo, sachez que nous ne voulons pas la guerre en Ukraine. J'aimerais vous demander pardon, au nom de notre pays. Je suis triste de voir que le monde entier nous considère aujourd'hui comme des agresseurs et j'ai honte d'aller me coucher dans mon lit au chaud alors que vous êtes sous les bombes et que vous dormez dans un sous-sol». Cela pourrait presque être une lettre envoyée tout droit du front. Il s'agit simplement d'une story Instagram.
Loin des manifestations de rues jugées dangereuses et du discours policé des médias officiels, la population russe tente sur les réseaux sociaux, tant bien que mal, de faire entendre sa voix.

Guerre en Ukraine : le régulateur russe des médias censure les journalistes, sommés de suivre la ligne du Kremlin 
Source : Reporter sans frontières 
Une chape de plomb s’abat sur les journalistes et médias indépendants en Russie. La guerre menée par les autorités sur le territoire ukrainien rend leur travail, auparavant déjà entravé, de plus en plus difficile. Reporters sans frontières (RSF) soutient leurs efforts pour relayer une information fiable dans ce contexte dramatique. 

Le régulateur russe des médias, le Roskomnadzor, s’érige en “ministère de la Vérité”, comme le souligne courageusement le Syndicat des journalistes et travailleurs des médias, indépendant. Les mots “guerre”, “attaque” ou “invasion” sont interdits dans les médias. Seules les informations issues “de sources officielles russes”, et donc du ministère de la Défense, sont autorisées. Et celles sur les pertes de l’armée ou le moral des troupes sont classifiées depuis octobre dernier, au risque de poursuites pénales et d’inscription sur le registre des “agents de l’étranger”.

Le Roskomnadzor a ainsi bloqué lundi au moins six médias en ligne à cause de leur couverture de la guerre : Nastyaschee Vremia, chaîne de télévision en ligne fondée par le média américain Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), Krym Realii, une autre filiale de RFE/RL en Crimée, le média d’opposition The New Times, le journal étudiant Doxa, la version russe de l’agence de presse Interfax-Ukraine et le site d’information ukrainien pro-gouvernemental Gordon.

“La guerre de l’information bat son plein en Russie même, souligne la responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de RSF, Jeanne Cavelier. Le président Vladimir Poutine a besoin de mettre tous les médias en ordre de bataille pour justifier auprès des citoyens russes l’invasion de l’Ukraine, en dissimulant les victimes du conflit. Mais l’époque de la Pravda est révolue. RSF soutient les médias indépendants délivrant des informations fiables dans ce contexte dramatique.” 

Poursuites judiciaires
Le régulateur poursuit également au moins dix médias pour “diffusion de fausses informations”, dont la radio Écho de Moscou, le site d’information populaire Mediazona, la chaîne de télévision Dojd ou encore le journal d’investigation Novaïa Gazeta. Tout un symbole, son directeur de publication, le Prix Nobel de la Paix Dmitri Mouratov, a appelé dans une vidéo à un grand mouvement anti-guerre et a décidé de faire paraître son édition du 26 février en russe et en ukrainien, en signe de solidarité. C’est probablement pour avoir diffusé ce message comportant le mot “guerre” sur son site internet que le magazine professionnel Journaliste est également poursuivi - bien qu’il ait supprimé la vidéo.

Ces supports diffusent des informations “sur le bombardement de villes ukrainiennes et la mort de civils en Ukraine à la suite des actions de l’armée russe, ainsi que des documents dans lesquels l’opération en cours est qualifiée d’attaque, d’invasion ou de déclaration de guerre”, s’offusque le Roskomnadzor.

D’autres médias ont reçu des avertissements du Roskomnadzor, et craignant le blocage du site et la condamnation à une amende allant jusqu’à cinq millions de roubles (plus de 50 000 euros), ont été forcés de supprimer les contenus qui déplaisent au pouvoir. C’est le cas de Prospekt Mira, un média en ligne basé à Krasnoïarsk, en Sibérie, pour un article évoquant des explosions dans des villes ukrainiennes.
Les réseaux sociaux sont également visés. Des fournisseurs d’accès à internet ont limité l’accès à Twitter.  
Le Roskomnadzor a commencé à restreindre l’accès à Facebook, comme annoncé vendredi, après la décision de la plateforme de limiter les résultats de recherche sur les publications de certains médias d'État et pro-pouvoir. Le fondateur de la messagerie sécurisée Telegram, Pavel Dourov, a quant à lui envisagé de restreindre l’accès à sa plateforme en Ukraine et en Russie en raison de la propagation incontrôlée d’informations fausses par de nombreuses chaînes, avant de se rétracter. 
Arrestations de journalistes.

Des journalistes ont été arrêtés pour cause de sujets liés au conflit. Polina Oulanovskaïa, du média en ligne SotaVision, ainsi qu’au moins trois autres reporters de sites d’information locaux, Valeria Doulskaïa, de 93.ru, Valeria Kirsanova et Nikita Zyrianov de Yuga.ru, ont été brutalement appréhendés dimanche alors qu’ils couvraient une manifestation contre la guerre à Krasnodar, dans le sud-ouest du pays. Ils ont été libérés dans la soirée.

Même scénario dans le centre de Moscou, le 24 février, pour une équipe de Radio Svoboda, la filiale russe du média américain RFE/RL. Ivan Voronine, Artiom Radyguine et Nikita Tatarskiy sont restés six heures au poste de police, relâchés sans inculpation après l’intervention de leurs avocats.

Près de la frontière ukrainienne, à Belgorod, ce sont deux journalistes de Novaïa Gazeta, Ilya Azar et Ivan Jiline, le correspondant de Radio Svoboda (la filiale russe du média américain RFE/RL) Sergueï Khazov-Kassia et le caméraman Andreï Kisselev qui ont été détenus plus de 2 heures au poste de police samedi. Ils préparaient un reportage sur une manifestation contre la guerre.

Entrés dans un hôpital pour poser des questions sur des blessés qui y auraient été transportés, les deux reporters de Novaïa Gazeta ont été priés par un garde de quitter le bâtiment, racontent-ils dans un article paru le même jour. “La veille, une collègue de Belsat (chaîne biélorusse en exil, ndlr) a été malmenée dans ce même hôpital et contrainte de supprimer toutes ses photos. Elle dit qu'elle en a vu plus que nous”, précisent-ils.

Pressions
Premiers impactés par cette chape de plomb imposée par le pouvoir, les journalistes de médias indépendants n’ont pas hésité à manifester, malgré les risques. Certains ont été arrêtés par la police parce qu’ils brandissaient une pancarte contre la censure dans l’espace public, en solo, l’unique moyen de protestation autorisé. D’autres subissent des pressions. La responsable du bureau étranger du quotidien économique Kommersant, Elena Tchernenko, a par exemple été exclue du pool de journalistes accrédités au Kremlin pour avoir publié une lettre ouverte signée par plus de 300 journalistes pour s’opposer à la guerre.

De leur côté, les médias d'État se mettent en ordre de bataille. La chaîne télévisée Rossiya 1 a décidé dimanche d’accroître considérablement le temps d’antenne des émissions déroulant la propagande du pouvoir, comme le talk-show du présentateur Vladimir Soloviev, sous sanction. “En Russie, les autorités et les journalistes russes qui ne soutiennent pas Poutine doivent être purgés”, a-t-il déclaré lors de son émission du 24 février.

La Russie occupe la 150e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse de RSF.

Poutine parle de génocide Ukrainien tout en ne respectant pas le B à BA des règles d'engagement militaires concernant les civils, les villes, etc... L'histoire se souviendra de cet aspect...

Pour affirmer sa puissance, l'armée Russe utilise des lanceurs de missiles thermobarique ( Keçeksa ?! ), qui ont tout pour eux sauf la capacité de sélectionner les cibles ou de restreindre un périmètre précis afin d'éviter les dommages collatéraux. ces armements sont faits pour fonctionner par régiment (plusieurs pièces d'artillerie sol/sol en simultané) et, de fait saturent une portion d'espace avec des sous-munitions qui ont la particularité de provoquer une aspiration d'air et des explosions en chaine... rien de moins.
On utilise des armements afin de déblayer le terrain et obtenir un impact psychologique devant les dégâts impressionnants que cela peut occasionner aux bâtiments et... aux populations...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Les autorités ukrainiennes accusent les forces militaires russes d'avoir utilisé des bombes thermobariques durant ses opérations militaires. La "bombe à vide", particulièrement dévastatrice, est interdite par la convention de Genève.
Les bombes thermobariques sont particulièrement dévastatrices. Elles combinent plusieurs forces, mêlant à la fois des effets thermiques, ondes de choc et dépression. Ces armes contiennent tantôt un liquide, tantôt une fine poudre, qui s'enflamment au contact de l'air. Ces "combustibles" sont accolés à plusieurs charges explosives. Lors de la mise à feu une première explosion ouvre le réservoir de la bombe à une certaine hauteur, dispersant son contenu. La deuxième explosion provoque une combustion de l'air. La bombe brûle ainsi l'oxygène qui se trouve dans le périmètre de l'explosion : la température peut grimper à près de 3 000 degrés Celsius (soit 1,5 à 2 fois plus qu'une bombe conventionnelle).

Des armes thermobariques avaient déjà été utilisées lors de la Seconde Guerre Mondiale, par l'armée nazie, dans le cadre de conflits urbains. La Russie avait également utilisé ce type d'armes en Afghanistan et en Tchétchénie. Les États-Unis avaient fait usage de bombes thermobariques au Vietnam et en Afghanistan.

Poutine commencerait-il avoir peur de ce que les gens pensent?
Le régulateur russe ordonne le blocage de Facebook dans le pays
Le régulateur russe de l'internet, Roskomnadzor, a ordonné vendredi le blocage de Facebook dans le pays, accusant le réseau social de "discriminer" des médias russes.
"La décision a été prise de bloquer l'accès à Facebook" dès vendredi, a annoncé Roskomnadzor sur Telegram. Les journalistes de l'AFP en Russie ont pu constater que le réseau social ne fonctionnait plus sans VPN.
Ndlr: 
Si vous avez une connexion VPN, le problème est contourné...

Cyber attaque  
Source : L'Echo
Des milliers d'internautes sont privés d'internet en France et en Europe du fait d'une probable cyber-attaque sur un réseau satellitaire, survenue au début de l'offensive russe en Ukraine, selon des sources concordantes.
Aux États-Unis, Viasat a indiqué mercredi qu'un "cyber-événement" avait provoqué "une panne de réseau partielle" pour des clients "en Ukraine et ailleurs" en Europe dépendant de son satellite KA-SAT.  
... 
Les spécialistes militaires et cyber redoutent que le conflit russo-ukrainien ne donne lieu à une flambée de cyber-attaques, un "cyber-Armageddon" aux conséquences importantes pour les civils en Ukraine et en Russie, mais aussi dans le reste du monde, par effet de débordement ou "d'éclaboussure", selon le terme employé récemment par un responsable militaire français. 

Pour l'instant, le scénario du pire semble avoir été évité, les attaques observées semblant contenues dans leurs effets et leur ampleur géographique.

Pour l'instant, le scénario du pire semble avoir été évité, les attaques observées semblant contenues dans leurs effets et leur ampleur géographique

En ce qui concerne l'offensive Russe, les infos parlent "du pire qui est à venir"

• L"avancée des forces Russes est pour le moment inexorable, même si apparemment le peuple Ukrainien semble résister farouchement
  
• Vlad a l'air sûr de lui et déclare qu'il veut bien discuter mais seulement "avec des gens d'accord avec lui" --> beh alors parle tout seul choupinou...^^ et une fois que toutes les exigeances Russes seront satisfaites. il dément les bombardement et l'attaque de cibles civiles
  

Il est clair qu'une fois que la Russie aura (si...) pris le contrôle de l'Ukraine, tout sera mis en oeuvre pour un cloisonnement de l'information digne de l'ex URSS, avec des Kalash à chaque coin de rue...

Poutine a compris qu'il ne pouvait faire machine arrière et se moque de l'opinion internationale ou du tribunal de la Haye qui, du reste mettrait des décades pour faire appliquer d'éventuelles sanction contre le président d'une des nations les plus puissantes au monde et disposant du feu nucléaire. On est pas face à un président déchu Africain là, mais face à un despote manipulateur qui a su réduire son entourage proche à sa plus simple expression

On en est pas encore au stade du defcon 1 et personne à l'ouest ne semble avoir franchi les règles imposées par ce conflit, mais on arrêtera pas Poutine avec de l'humanitaire et des bouquets de fleurs et dans l'alternative, l'offensive Russe, même si elle connait des contraintes logistiques ou de résistance, va tout droit vers son objectif qui est de prendre possession du pays et d'y éliminer toute forme d'opposition, qu'elle soit militaire ou politique.

En attendant, le macronounet semble enfin se déclarer candidat, profitant de façon opportune de la crise Ukrainienne (gros comme une maison^^), au dernier moment donc ce qui lui permet d'échapper aux filtres médiatiques (questions gênantes, confrontations politiques et conférences de presse et autres tartuferies qui bernent les lapins de 3 semaines), susceptibles de miner la crédibilité de sa candidature au vu de son mandat actuel qui est, il faut bien le dire, une avancée très profonde, durable dans le rectum des Français (investir dans la vaseline est devenu une valeur sûre).
Pas de questions embarrassantes sur fond de "Mr le président n'a pas le temps, il est occupé par la crise' en Ukraine" et personne ne pourra le lui reprocher. (Toute bonne vérité commence souvent par un mensonge). Y'en a qui sont passés maîtres dans l'art de l'opportunisme
Comme prévu, le prix du carburant repart sur les starting-block depuis quelques temps, le macronounet exploite la crise une fois de plus et ça n'est pas fini.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:

Le spectre des "Gilets jaunes"

Interrogé sur un risque de grogne sociale ou de résurgence du mouvement des "Gilets jaunes", Dominique Schelcher a assuré que l'ambiance n'était aujourd'hui "pas du tout la même". "Je parlerais plus de résignation face à une réalité qui s'impose à tous, tout le monde a compris qu'il y a une dimension internationale" à cette hausse, a-t-il estimé.

Patron des super U ou pas résignation c'est toi qui le dit mon coco par ce qu'à un moment donné la patience du citoyen va atteindre des limites jamais égalées et ce jour-là, plus de monde va descendre dans les rues, crise Ukrainienne ou pas.
Comme bcp de nos concitoyens, je m'en bat les c... de savoir que 50% du prix du carburant permet de regonfler les budgets étatiques, on a qu'à commencer par faire des économies sur les frais de logement et de représentation des élus territoriaux, nationaux ou européens = montrer l'exemple... et d'arrêter aussi de planter des monuments hors de prix à droite et à gauche pour commémorer = y'a des priorités et celles de ce cycle devraient être les vivants... pas les morts, même s'il convient de les respecter et de les saluer occasionnellement/ponctuellement. je suis sûr qu'on pourrait faire des économies... et pas sur nos retraites...

Quel est le prix coutant du carburant ? Le vrai, pas celui pratiqué par intermittance par les patrons des grandes enseignes de la distribution, qui sont, des copains macronistes car la plupart étant coté en bourse  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (ah tiens, Carrefour ?) --> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
0.60 cts d'euros/litre sont

• Plus de 16% de TVA (spa un produit de luxe c'est ce qui me sert à éviter de devoir prendre un vélo et de faire 62 Km pour aller au travail) = soit 0,246 €/L
  
• 40, 7 % de TICPE, (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), ancienne TIPP, soit 0,611 €/L
  

Donc plus de 50% du prix du carburant sont... des taxes... si la connerie pouvait être taxée, celle de nos gouvernements suffirait à alimenter les budgets haut la main.

Le dictateur ressert l'étau   
Source : Radio Canada
Moscou instaure des peines de prison pour la diffusion d’« informations mensongères »
Publié le vendredi 4 mars 2022.

En raison de ces dispositions, CBC/Radio-Canada suspend le travail de ses journalistes en Russie.
Le président russe Vladimir Poutine a entériné vendredi une loi qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes élevées pour toute personne qui publierait des informations jugées « mensongères » sur l’armée russe. Le tout accompagné d'un appel du Kremlin exhortant les Russes à s’unir autour de Vladimir Poutine. 
... 
Un autre amendement, adopté lui aussi vendredi, punit quant à lui tout individu ou organisme qui appellera à l’imposition de sanctions contre la Russie. Ce dernier a également été signé par le président Poutine.
Ndlr: L'agence de notation Bloomberg a chaud aux fesses. Retrait de Russie en cours ... 
15 ans de prison prévu par la nouvelle loi, en cas d'infraction.

D'un coté Vlad est un parlement mondial à lui tout seul et pond des lois et les signe sanctionnant les diffuseurs d’« informations mensongères » = comprendre que tout ce qui ne correspond pas au moule Russe en vigueur dicté/approuvé par le dictateur correspond a une promesse de sanction :

• Les Russes sont et agissent en Ukraine en tant que libérateurs
  
• Ce sont eux qui sont agressés et menacés par une propagande nazie orchestrée/soutenue par des pays européens, dont la France et l'Allemagne
  
• Ca commence a sentir le roussi pour tous les informateurs/journalistes/agences de presse étrangers, tant sur le territoire Russe que probablement bientôt sur le sol Ukrainien. On arrive encore à avoir des infos mais... jusqu'à quand ?
  

Et de l'autre, le cloisonnement a commencé : d'un coté on désinforme et de l'autre on masque la vérité en détruisant les outils de diffusion/information
Je suppose qu'ils vont aussi trouver des moyens technologiques afin de museler Internet et la téléphonie mobile, faute de quoi, l'info passera toujours.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:L'association Reporters sans frontières (RSF) a annoncé samedi saisir la Cour pénale internationale (CPI) après la frappe mardi d'un missile russe contre la tour de télévision de Kiev, dénonçant "un crime de guerre".

"Le 4 mars, RSF a déposé plainte auprès du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine. Depuis le début de l’agression de l’Ukraine le 24 février, l’armée russe a bombardé délibérément plusieurs antennes de télévision à travers le pays", écrit l'organisation dans un communiqué.
Mardi, au sixième jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, un missile russe a "touché" des équipements de cette tour, qui est située non loin de Babi Yar, un ravin où les nazis ont tué par balles plus de 30.000 juifs en deux jours en 1941. Cet endroit est aujourd'hui un lieu de mémoire important. La frappe a fait cinq morts.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Mardi, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . La frappe a causé la mort de cinq personnes et blessé cinq autres, selon le service d'État ukrainien pour les Situations d'urgence, touchant les commerces alentours, mais la structure principale du bâtiment a résisté à l'impact. L'armée russe avait prévenu, quelques heures auparavant, qu'elle allait viser des infrastructures des services de sécurité ukrainiens et les «centres de retransmission». Mais l'interruption des programmes n'a été que de courte durée, une autre antenne a pris le relais de la diffusion.
Voir la suite de l'article et les images en suivant le lien ci-dessus...

Citations :

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• Une vidéo qui traite de l'échange entre Vlad et Macron : d'un coté Macron ayant fait ses devoirs lui parle avec des propos fondés, cohérents et Poutine lui répond toujours avec le même discours : c'est l'occident et l'Ukraine le problème = auto-victimisation [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  
• Le président ukrainien quant à lui déclare vouloir s'entretenir avec Vlad, mais sans résultat car ce dernier le méprise et refuse la confrontation, même téléphonique = il ne reconnaît pas l'autorité de ce président et de toute façon de n'importe quel président à partir du moment ou il n'est pas pro-Russe. Dans son plan de bourrin, il veut tout simplement se débarrasser du leader Ukrainien qui a déjà eu à faire à 3 tentatives d'assassinat en peu de temps --> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  
• Le président ukrainien clame le risque que la Russie s'attaque ensuite aux autres pays limitrophes afin de regagner les territoires de l'ex URSS, "jusqu'au mur de Berlin"...
  
• L'Otan renforce ses bases dans les pays alliés ; Estonie, Roumanie, etc..., dans le prolongement de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], en envoyant des troupes et du matériel = si Poutine franchit la limite et s'attaque à un pays de l'OTAN =  réponse militaire en plus des sanctions économiques. La question est : que va faire la Chine ? Trop tôt pour le savoir...
  

Interview de Sophie Wilmes 
Sophie Wilmès, ministre des Affaires étrangères (belge): "Poutine n'est plus un interlocuteur fiable ni crédible"  
Extraits. 
La Russie prétendait œuvrer à une solution, et en même temps, elle massait ses troupes de manière importante aux frontières. (...) 
Que veut Poutine, selon vous?
Je peux vous dire ce que Poutine ne veut pas. C’est la paix.
On ressent chez lui une grande nostalgie par rapport aux territoires de l’ancienne URSS, par rapport à ce que fut la domination russe à travers le monde. Mais il y a suffisamment d’analyses que pour ajouter la mienne.

Plutôt que lire dans ses pensées, je préfère voir ce qui va réellement être mis sur la table. Je ne peux pas vous dire ce que veut Poutine. Mais quand on voit qu’il y a des pourparlers avec Kiev pour obtenir un cessez-le-feu et que, parallèlement à cela, on pilonne des villes et des civils, je peux vous dire ce que Poutine ne veut pas. C’est la paix. 

Pensez-vous que ces pourparlers proposés par Moscou sont, avant tout, destinés à brouiller les pistes?
Jusqu’à présent, Poutine a démontré que lors de tous les moments de contacts pour trouver une issue sans arme, il n’a pas voulu les saisir. Il a fait l’inverse.

Que vous inspirent les bombardements massifs sur les villes ukrainiennes?
C’est la guerre. Et c’est une guerre qui n’a qu’un seul responsable, la Russie et son autorité. Mais il ne faut pas mettre les Russes dans le même sac, beaucoup manifestent contre cette guerre. En Belgique, manifester est normal. En Russie, c’est un acte héroïque.

Poutine est-il encore un interlocuteur fiable pour la Belgique?
Non. Poutine n’est plus un interlocuteur fiable, ni crédible, pour la Belgique. Si vous voulez arriver à un accord, vous devez avoir en face de vous quelqu’un avec qui on peut avoir une vraie capacité d’échange. Aujourd’hui, Poutine a fait la démonstration que ce n’est pas possible.

La Russie va-t-elle viser d’autres États après l’Ukraine?
C’est une question qui peut avoir mille réponses. Regardez ce qui se passe en Afrique avec Wagner, sur les territoires séparatistes en Transnistrie, en Géorgie. La Russie mène des actions déstabilisatrices dans de nombreuses régions. Nos collègues des pays baltes ont des craintes, mais les indications que nous avons sur le territoire Otan n’indiquent pas de menace imminente. 
(...) 
Il faut conserver les canaux de discussion ouverts car la fin d'un conflit se règle avec la diplomatie 
(...) 
Les analyses qui nous sont faites n'indiquent pas un danger imminent sur le plan de la menace nucléaire. On voit bien que l'objectif de la Russie est de créer la crainte et la panique.  
(...) 
Il ne faut pas mettre tous les Russes dans le même sac. Beaucoup manifestent contre cette guerre.  
...

39 Pays ont déposé une requête auprès du procureur général de la Cour pénale internationale, le Britannique Karim Khan. Rappel des antécédent de cette crise diplomatique :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:
Le conflit russo-ukrainien, ou la crise ukrainienne, qui débute le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à la suite de la décision du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de ne pas signer l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], est un conflit diplomatique et militaire entre la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]^{[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]}.
Des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] se déclenchent alors et aboutissent le 22 février 2014 à la fuite puis à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], remplacé par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dirigé par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], est mis en place.
En réaction, des groupes armés prennent le contrôle du Parlement de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui élit un nouveau Premier ministre favorable à l'union avec la Russie. Un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], organisé sous le contrôle de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], aboutit à un vote favorable au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], provoquant une crise diplomatique internationale. Plusieurs autres provinces ukrainiennes à forte population russophone, notamment le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], connaissent des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] similaires et organisent à leur tour des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] afin de se séparer du gouvernement ukrainien en place.
Ces derniers évènements débouchent sur la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], la Russie, pays frontalier, étant accusée de soutenir militairement les insurgés en y menant une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]^{[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]}.
Le 17 juillet 2014, un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est abattu en plein ciel près de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] alors qu'il survolait le Donbass. Il n'y a aucun survivant. La destruction de cet avion civil amplifie la crise diplomatique, l'armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes s'en accusant mutuellement.
Le 21 février 2022, dans le cadre de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], lors d'une allocution télévisée, le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] annonce la reconnaissance russe de l'indépendance des républiques populaires autoproclamées de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] envahissent l'Est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes pro-russes^{[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]}.
Le 23 février, le président Vladimir Poutine annonce lancer une opération militaire en Ukraine. Dans la nuit du 23 au 24, le territoire ukrainien est bombardé et les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]^{[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]}.

Voir également la suite du docu Wiki, beaucoup de précisions qui montrent que Vladimir fait une fixation sur l'Ukraine et ne supporte pas davantage avec l'age qu'on lui pique ses jouets. En remettant le couvert, il attise l'attention sur les crimes de guerre qu'il a fait commettre depuis le début ainsi que le courroux de l'opinion internationale, mandatant du coup une enquête officielle du tribunal de la Cour pénale internationale. Le calcul de Poutine est bourrin, pur et simple = si je gagne, je re-écris l'histoire et je justifie mes actes donc perdre n'est pas une option.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:
Comment expliquez-vous la rapidité avec laquelle la Cour pénale internationale a ouvert une enquête pour crimes de guerre en Ukraine ?

Les autorités ukrainiennes avaient déjà saisi le procureur de la CPI en 2014 à propos des crimes commis selon elle pendant l’annexion de la Crimée et les événements au Donbass. Le procureur général a dit qu’il enquêterait même sur les tirs contre les manifestants de fin 2013 à Maïdan [lors des protestations contre l’ancien président ukrainien prorusse Ianoukovitch]. Aujourd’hui, le procureur a décidé d’intégrer les faits commis pendant l’invasion de l’Ukraine, un « crime d’agression » d’ailleurs. Mais le conflit a démarré il y a dix jours seulement… Par définition en effet, la justice condamne après les faits, en punissant les coupables. Mais elle peut avoir un aspect dissuasif. Avec cette enquête, la CPI tente de tout faire pour dissuader les autorités russes de poursuivre leurs œuvres criminelles, Vladimir Poutine en premier. Cette enquête est un signal envoyé à ceux qui pourraient être tentés d’aller plus loin. Les mandats d’arrêt lancés par la CPI pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité le sont à titre individuel. Aujourd’hui, il faut donc que chacun sache que la justice passera, qu’il n’y aura pas d’impunité. Les bombes lancées contre des immeubles d’habitation, des écoles, des maternelles sont des crimes de guerre. Des femmes, des enfants, des vieillards meurent tous les jours sous les bombes russes. On ne peut pas rester les bras ballants, on doit tout faire pour aider cette population. La justice est une des façons de le faire et d’honorer la mémoire des victimes.

Comme je le disais précédemment, que va faire la Chine ? On verra ça en temps opportun car rien n'est sûr pour le moment.

Autre question d'importance, au vu des récentes infos et malgré la propagande désinformative Russe sur son propre territoire (comprendre la Russie et les pays annexés), que vont faire les citoyens Russes et annexés dans les semaines/mois qui suivent ? Vont-ils suivre les ordres à la lettre sous la menace permanente ou résister et finalement désobéir ?
On peut menacer, tromper, corrompre/payer (probablement des "disciplines sportives" couramment pratiquées depuis un bail au Kremlin), mais on ne peut convaincre quiconque de penser ou de croire ou de ne pas croire. Il suffit d'une faille dans le système et je ne serais pas étonné que l'opinion internationale matérialisée par les injonctions du tribunal et différents mouvement populaires, mettent la pression dune part à Poutine et d'autre part à "son" peuple, qui pourrait y voir l'occasion de le renverser... L'intérêt international serait de soutenir en catimini voire de l'attiser, ce qui permettrait une sortie en évitant le pire.
Je pense que l'espoir vient de l'intérieur de la Russie, faute de quoi, on risque d'aller dans le mur avec des conséquences inenvisageable.

Stratégie de la peur. 
Kiev se barricade. 
Après l'échec de la guerre éclair, la stratégie russe du siège et de l'effroi.  
Source : Interview par BFM TV de Anthony Bellanger et analyse du Général Michel Yakovleff, ancien vice-chef de l'état-major du Shape. 
Résumé  et extrait:
Moscou resserre l'étau autour de la capitale. Kiev  est un symbole.  
Les bombardements ont lieu dans un cercle de 30 km autour de Kiev. On évite ainsi de toucher à un symbole et on fait peur à la population en même temps. 
Les rues de Kiev commencent à se vider.   
Extrait :
Il est possible que (les Russes) tentent le siège pendant des semaines à Kiev", abonde Anthony Bellanger, alors que la ville connaît désormais des problèmes de ravitaillement. Faire jouer la montre permet aussi à Moscou d'attendre son heure. A Kiev, la ville se vide et connaît désormais des problèmes de ravitaillement.
De cette façon, au moment voulu, "les Russes pourront dire: 'tous ceux qui sont restés dans la ville sont considérés comme des combattants donc on tire dans le tas'", estime notre consultant.

Même pas peur ! 
Source : rtbf
5000 manifestants arrêtés en Russie
Au moins 5000 personnes manifestant sans autorisation contre l'intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées dimanche dans 69 villes de Russie, a indiqué lundi l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des manifestations.

Il s'agit d'un nombre d'une ampleur inédite en une seule journée, bien plus que lors de la vague de protestations début 2021 à travers le pays contre l'emprisonnement de l'opposant Alexeï Navalny.

Augmenter le prix à payer 
Source : RTBF 
Etats-Unis, France, Allemagne et Royaume-Uni veulent augmenter le prix payé par la Russie. 
Extrait :
Le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson sont "déterminés à continuer d'augmenter le coût" infligé à la Russie en réponse à l'invasion de l'Ukraine, selon un communiqué publié lundi par la Maison Blanche après une vidéoconférence entre les quatre hommes.

De qui se moque-t-on? Un couloir humanitaire vers la Biélorussie ...
Source : l'Echo
Les forces russes ont continué, lundi, à bombarder à l'aveugle les grandes villes de l'est et du sud de l'Ukraine. Les forces russes convergent vers Kiev, la capitale, d'où il est de plus en plus difficile de s'échapper, les Russes n'hésitant pas à tirer sur les réfugiés à Irpin.
Au sud, la ville de Marioupol continue à tenir, malgré son encerclement et un désastre humanitaire.
Les pourparlers ont repris entre Russes et Ukrainiens. La proposition russe d'ouvrir des couloirs humanitaires vers la Russie et la Biélorussie a été rejetée.

Boycott 
#BoycottMcDonalds ou #BoycottPepsi : la pression monte sur les groupes américains qui restent en Russie. 
Source : RTBF 
Extrait : 
D'Apple aux jeans Levi's, de nombreuses multinationales américaines ont décidé de suspendre leurs activités en Russie. Mais quelques entreprises font encore le choix de rester dans le pays malgré les risques pour leur réputation. Sur les réseaux sociaux sont apparus les mots-clés #BoycottMcDonalds ou #BoycottPepsi. 
(...)
Certaines entreprises peuvent être hésitantes car elles pensent pouvoir jouer un rôle d'intermédiaire entre les parties ou car elles produisent dans le pays des produits essentiels comme des ingrédients pharmaceutiques, remarque de son côté Tim Fort, professeur en éthique des affaires à l'Université d'Indiana.

Toutefois, ajoute-t-il, "c'est sans doute le bon moment pour choisir un camp et cela ne me semble pas très difficile de le faire" au vu des violations des droits humains et des lois sur les conflits commises par la Russie.

Invasion de l'Ukraine : selon Human Rights Watch, l'armée russe s'en prend à des personnes cherchant à fuir 
Source : RTBF (belga)  
Des soldats russes ont mené plusieurs attaques dimanche à un carrefour dans une ville à l'ouest de Kiev, où des centaines de civils tentaient de fuir la capitale, affirme l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) sur la base de déclarations de témoins oculaires et d'analyses d'images. Selon le maire local, huit personnes ont été tuées, dont deux enfants.
Il y avait aussi des militaires ukrainiens à l'intersection, mais ils étaient en infériorité numérique, selon HRW. 
Lundi soir, la Russie a annoncé un cessez-le-feu local dans plusieurs villes d'Ukraine, lequel devrait entrer en vigueur mardi à 10h00 heure de Moscou (8h00 en Belgique) et permettre l'évacuation des civils ukrainiens par des couloirs humanitaires.

Les forces russes bombardent les villes à l'aveugle, empêchant les évacuations. 
Source : L'Echo
Extrait : 
Les grandes villes tiennent bon
Les grandes villes de l'est Kharkiv, Soumy et Chernihiv ont tenu bon, lundi, malgré les bombardements russes incessants ayant déjà causé la mort de dizaines de civils.
Des affrontements très durs ont eu lieu à Gostomel, une localité au nord-ouest de Kiev où se trouvent une base militaire et un aéroport stratégiques. Une colonne de 100 chars russes s'y trouve depuis plusieurs jours, sans progresser. Le maire de cette ville, Yuri Illitch Prylipko, a été tué lundi d'une balle dans la tête par les forces russes alors qu'il distribuait des vivres et des médicaments. 
Marioupol (sud) continuait à subir un siège et des bombardements entraînant des conditions de vie inhumaines, les habitants manquant de nourriture, d'eau et d'électricité. La prise de cette cité permettrait aux forces russes d'effectuer la jonction avec les séparatistes prorusses du Donbass.
Les Russes se sont emparés des villes portuaires clés de Berdiansk et de Kherson et menacent désormais Mykolaïv, bombardée depuis lundi. Odessa, n'a pour l'instant pas été touchée. Mais Kiev accuse la Russie de préparer une offensive.

L'Ukraine a droit au respect, à la démocratie et à l'Europe. 

Source : L'Echo 
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TRIBUNE
L'Ukraine a droit au respect, à la démocratie et à l'Europe

PHILIPPE SUINEN
Président de la Chambre wallonne de commerce et d'industrie. Administrateur de sociétés et consul honoraire de Lituanie.

La gravité de la situation en Ukraine nécessite une réaction ferme et efficace. N'oublions pas non plus les pays baltes qui nous protègent des excès dictatoriaux de la Russie et de la Biélorussie.

Il ne faut pas tourner autour du pot face à des situations aussi évidentes et scandaleuses qu'injustes. C'est malheureusement le cas actuellement avec les crimes odieux commis par les autorités russes, en particulier par le président Poutine, à l'égard de l'Ukraine et ses citoyens, en violation flagrante des droits humains, de la démocratie et des fondements du droit international comme l'inviolabilité, l'intangibilité et la stabilité des frontières. Et ce avec deux énormes circonstances aggravantes.

D'une part, le recours à la force brutale et le malheur ainsi causé aux populations civiles ukrainiennes, notamment par des bombardements les ciblant directement.

Et, d'autre part, la justification insensée qu'il s'agirait d'un objectif de "dénazification" de l'Ukraine, terme impropre, non fondé et injurieux pour un pays qui a déjà dû résister à la Russie pour bâtir sa démocratie.

En outre, la Russie avait déjà auparavant violé des traités internationaux.

D'abord, en occupant militairement et annexant, voici huit ans, la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, immédiatement reconfirmées le 27 mars 2014 par la résolution de l'Assemblée générale des Nations-Unies comme parties intégrantes du territoire ukrainien.

Ensuite, en commettant des actes de déstabilisation dans l’est de l’Ukraine et allant jusqu’à reconnaître par décret présidentiel du 21 février 2022 les territoires occupés par des groupes armés créés par elle dans les régions ukrainiennes de Donetsk et Luhansk. Ces violations reproduisaient le schéma brutal d’occupation mis en place sur des territoires de la Moldavie (Transnistrie) et de la Géorgie (Abkhazie et Ossétie).


Du caractère dangereux de la nostalgie  
La gravité de la situation, et donc l'impérieuse nécessité d'une réaction la plus efficace possible à tous niveaux et en tous lieux, particulièrement en Europe, sont encore renforcées par la volonté affichée d'un rétropédalage historique, en l'occurrence le retour sinon à l'"empire russe" de 1914, au moins au territoire de la défunte URSS.

L'Ukraine doit pouvoir bénéficier d'un processus accéléré d'adhésion à l'UE, avec à court terme la qualification de membre adhérent et un engagement à tenir compte de la situation de victime d’une agression dans l’examen des critères d’adhésion et un statut d'observateur dans différentes instances.
Ce serait là clairement faire fi de populations qui, très majoritairement, ont opté pour autre chose, notamment la liberté, comme les Républiques baltes, l’Ukraine, la Moldavie, l’Arménie...

Comme citoyen, aussi consul honoraire de Lituanie, pays qui fit partie, comme l'Ukraine, de l'URSS (une nouvelle occupation donc après celle de la Deuxième Guerre mondiale), je ne peux que souligner toute l'importance d'une attention bienveillante et active à lui consacrer, notamment en termes de partenariat. Avec le soutien de l'Union européenne, la Lituanie nous protège des excès dictatoriaux de deux de ses voisins, la Russie (enclave de Kaliningrad) et l'allié de Moscou, la Biélorussie. 

        Il est possible de lister ce qui paraît raisonnable et équilibré comme sortie de crise pour l'Ukraine, sans savoir si l'on dispose au Kremlin du minimum d'humanité pour le comprendre:
1. La neutralité de l'Ukraine et non-intervention directe ou indirecte d'organisations et pays étrangers sur son territoire ou dans sa politique de défense (malgré l'expression démocratique positive en faveur de l'OTAN dans la Constitution ukrainienne);
2. La restauration de l'intégrité et de l'unicité territoriales du pays, sans présence de troupes étrangères; 
3. L'application de principes du fédéralisme en concédant une autonomie en matière d'éducation et de culture à des territoires où des minorités russophones seraient majoritaires;
4. Le respect et mise en œuvre d'un processus accéléré d'adhésion à l'Union européenne, avec à court terme la qualification de membre adhérent (acceding country), un engagement à tenir compte de la situation de victime d’une agression dans l’examen des critères d’adhésion et un statut d'observateur dans différentes instances.

Victime collatérale  !
Brittney Griner, une star américaine détenue en Russie. 
Le profil de Griner a tout pour déplaire à Vladimir Poutine: une célébrité américaine, noire, ouvertement homosexuelle et prise dans une affaire de drogue.
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Détenue sous prétexte de détention de stupéfiants.  Ses bagages contenaient un vapoteur et de l'huile de cannabis.  
NB: L'huile de cannabis ne contient pas de substances hallucinogènes (thc); elle est utilisée contre les courbatures musculaires chez les sportifs. 
Article: 
Cette star du basket féminin américain a été arrêtée à Moscou et se retrouve en victime collatérale du conflit entre la Russie et l'Occident. 
C’est ce qui s’appelle se mettre dans le pétrin. Brittney Griner, une superstar du basket féminin américain, se retrouve aujourd’hui en prison à Moscou, en plein conflit entre la Russie et l’Occident. On vous explique cette histoire. D’abord, présentation de l’intéressée: Griner est une des meilleures joueuses de basket en WNBA, le championnat américain, où elle évolue sous le maillot de Phoenix. À 31 ans, cette athlète de 2,06 mètres originaire de Houston a un joli palmarès: championne WNBA, sept fois "All Star" (autrement dit sélectionnée parmi les meilleures joueuses), deux fois championne du monde et deux fois championne olympique avec "Team USA"... On vous passe de nombreuses autres distinctions. 
Griner joue aussi en Russie, depuis plusieurs années, dans le club de Iekaterinbourg avec lequel elle a remporté à plusieurs reprises le championnat russe et l’Euroligue, la compétition reine en Europe. Pendant la trêve hivernale du basket aux Etats-Unis, il est fréquent que des joueuses traversent l’Atlantique pour concourir sur le Vieux continent et la Russie, où la balle orange est très populaire, dispose d’un des championnats les plus attractifs. Voilà pourquoi Griner s’est retrouvée, fin février, à l’aéroport international Chérémétiévo de Moscou.  
Le profil de Griner a tout pour déplaire à Vladimir Poutine: une célébrité américaine, noire, ouvertement homosexuelle et prise dans une affaire de drogue… Ses soutiens craignent pour son sort en Russie et estiment qu’elle pourrait être prise dans un jeu géopolitique dépassant largement son cas personnel.

Autrement dit, qu’elle devienne une "otage" ou un "pion politique" utilisé dans de futures négociations entre Moscou et Washington. Plusieurs élus du Congrès américain s’en sont émus lundi auprès de Joe Biden. Le secrétaire d’État Anthony Blinken a assuré qu’une équipe du département d’État travaillait pour prêter assistance à la joueuse. La sélection américaine, son club de Phoenix ou encore le syndicat des joueuses ont fait part de leur "inquiétude" concernant "la sécurité et le bien-être" de Griner.
Plusieurs citoyens américains sont détenus en Russie. Dans une notice aux voyageurs publiée samedi, le département d'État a appelé tous les Américains à quitter "immédiatement" la Russie, les mettant en garde contre plusieurs risques dont "l'application arbitraire des lois locales". Évoquant l'affaire Griner dans le New York Times, l’ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou, Michael McFaul, a été encore plus direct: "Cela devrait servir de signal d’alarme à tous les Américains en Russie. Partez de là", a-t-il lancé.

Presse muselée 
la CEDH demande à Moscou de respecter la liberté d'expression de Novaïa Gazeta. 
Source : L'Echo 
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), saisie en vertu d'une procédure d'urgence, a demandé jeudi à Moscou de respecter la liberté d'expression du journal indépendant Novaïa Gazeta, après la loi votée en Russie qui prévoit de lourdes sanctions en cas de diffusion "d'informations mensongères" sur la guerre en Ukraine.
La CEDH invite les autorités russes "à s'abstenir, jusqu'à nouvel avis, de toute action et décision visant à faire totalement obstacle et à mettre fin aux activités de Novaïa Gazeta", et de toute autre action susceptible de priver le journal de son droit à la liberté d'expression, selon un communiqué. 
La demande auprès de la Cour européenne avait été introduite le 3 mars, notamment par le journaliste russe Dmitri Mouratov, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2021, qui travaille pour le journal d'investigation. La requête faisait mention "d'un risque imminent de dommage irréparable pour la liberté d'expression et de la mise sous silence des médias indépendants en Russie", selon la CEDH.

Dmitri Mouratov évoquait en particulier devant le bras judiciaire du Conseil de l'Europe "plusieurs ordres donnés par le Service fédéral de contrôle des communications, de l'informatique et des médias (Roskomnadzor), qui enjoignent à la Novaïa Gazeta de supprimer de son site internet certains articles précis publiés entre le 24 février et le 1er mars 2022 relatifs au conflit en Ukraine".

La requête citait également des exemples de plusieurs autres médias qui, parallèlement, ont été bloqués et ont vu leurs activités interrompues en Russie.

Lourdes sanctions pénales
Moscou a adopté en fin de semaine dernière de lourdes sanctions pénales en cas de distribution d'"informations mensongères sur l'armée".

Des peines pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison sont prévues en cas de propagation d'informations visant à "discréditer" les forces armées.

La Chine joue les briseurs de sanctions et fait son marché en Russie 
Source : L'Echo 
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Article
La Chine joue les briseurs de sanctions et fait son marché en Russie
Les présidents chinois et russe, Xi Jinping et Vladimir Poutine.
SÉBASTIEN LE BELZIC 
10 mars 2022
Depuis le début du conflit en Ukraine, la Chine multiplie les contrats commerciaux avec Moscou. Une bouée de sauvetage pour l’économie russe frappée par les sanctions internationales. Mais jusqu’où Pékin est-elle prête à aller pour soutenir son allié russe?
La Chine a profité de chaque conflit entre Moscou et l'Europe. Sa part du commerce extérieur de la Russie est passée de 13,5 % à 16 % entre 2013 et 2020 et elle a encore doublé ses achats de produits énergétiques russes pour atteindre près de 60 milliards de dollars au cours des cinq dernières années.

Le gazoduc Power of Siberia a commencé à envoyer du gaz en Chine en 2019, et Gazprom va construire un nouveau gazoduc lui permettant d'expédier du carburant provenant de champs gaziers qui approvisionnent l'Europe. Un trajet de 900 km par lequel pourra transiter jusqu’à 50 milliards de mètres cubes de gaz par an, soit quasiment le même volume que Nord Stream 2.

9% DES ÉCHANGES COMMERCIAUX
Les échanges commerciaux entre la Russie et la Chine ne représentent même pas 9% du montant des échanges de Pékin avec les États-Unis ou l’Europe.

"Mais attention, construire un gazoduc prendra des années et ce n’est pas aussi facile que cela de rediriger le gaz à destination de l’Europe vers l’Est", estime un diplomate occidental qui ne s’inquiète pas de voir la Chine prendre la place de l’UE en Russie.

Ceux qui pensent que la Chine sera la béquille économique de Vladimir Poutine devraient aussi méditer cette statistique: les échanges commerciaux entre la Russie et la Chine ne représentent même pas 9% du montant des échanges de Pékin avec les États-Unis ou l’Europe.

"La Russie devra trouver d’autres acheteurs que la seule Chine pour compenser les sanctions européennes."
YANG JIANG
CHERCHEUR À L’INSTITUT DANOIS DES RELATIONS INTERNATIONALES
"Le soutien que la Chine peut apporter à la Russie est limité et aura peu d'impact sur les ressources dont dispose la Russie pour poursuivre la guerre et les importations de la Chine ne seront pas en mesure de combler le vide économique causé par les sanctions", confirme Yang Jiang chercheur à l’Institut danois des relations internationales. "Mais à plus long terme, la Russie peut diversifier davantage ses exportations d'énergie de l'Ouest vers la Chine. Dans tous les cas, la Russie devra trouver d’autres acheteurs que la seule Chine pour compenser les sanctions européennes."

Au-delà des hydrocarbures, la Chine ne veut pas mettre la Russie sous perfusion comme elle l’a fait avec la Corée du Nord. Les banques chinoises et les entreprises de la tech hésitent à contourner les sanctions, car elles ont besoin du dollar et des composants électroniques. La secrétaire d'État américaine au commerce, Gina Raimondo les a même menacées de les priver des services et des fournitures dont elles ont besoin pour continuer à fonctionner.

La gestion des sanctions est une préoccupation majeure pour Pékin. Plusieurs des outils de sanctions que les États-Unis ont utilisé contre la Russie, comme le contrôle des exportations de technologies sensibles, ont déjà été utilisés contre Huawei en Iran et conduit à l’arrestation de la directrice financière du groupe chinois au Canada où elle a passé trois ans en résidence surveillée. Raison pour laquelle Huawei, ZTE et Xiaomi ont réduit de moitié leurs exportations de téléphones portables et de matériel informatique vers la Russie depuis le début du conflit.

Dépendance à l'égard des marchés agricoles
L'alimentation est une autre des préoccupations de Pékin. La Russie et l'Ukraine sont toutes deux de grands producteurs de blé, et le président chinois Xi Jinping a appelé cette semaine la Chine à réduire sa dépendance à l'égard des marchés agricoles étrangers, déclarant que "les bols de riz du peuple chinois doivent être remplis de céréales chinoises". Il s'agit d'une inquiétude ancienne pour le Parti communiste chinois qui se souvient des dizaines de millions de morts lors de la Grande famine en Chine entre 1951 et 1961. L'objectif de la Chine est de produire 95 % des céréales consommées, mais ces dernières années, ce chiffre a tout juste dépassé 80 %. Pas question, donc, de dépendre encore plus des céréales russes ni ukrainiennes.

Au sommet de l'État, le débat fait rage entre les partisans d'une plus grande autarcie pour faire face à d'éventuelles sanctions américaines et ceux qui préconisent de rester ouvert aux relations avec Bruxelles et Washington. "Personne n’a donc intérêt à braquer le régime chinois et à le pousser dans les bras de Moscou", estime un Ambassadeur européen à Pékin.

"La Chine souhaite stabiliser et améliorer les liens avec les États-Unis et leurs alliés, et non forger une alliance anti-occidentale avec la Russie", confirme Wang Huiyao directeur du Centre chinois pour la globalisation, un think tank proche de l’État. "La déclaration du 4 février (signée à Pékin entre Vladimir Poutine et Xi Jinping) était un engagement à travailler ensemble sur des intérêts communs, et non la déclaration d'un front commun anti-occidental. La Chine n'a aucune alliance avec la Russie et n'a jamais soutenu une invasion russe de l'Ukraine."

"Le choix que doit faire Xi Jinping est clair: soit il maintient le cap fixé par son accord du 4 février avec la Russie, et accepte alors pour toujours les sanctions, l'isolement, ainsi que les immenses pressions économiques et financières qui accompagnent cette position, soit il négocie une paix qui sauvera le monde, et qui cimentera le statut de la Chine en tant que grande puissance", conclut Stephen S. Roach économiste et ancien président de Morgan Stanley Asie.

Stand for Ukraine  
Source : L'Echo
 L’hymne national ukrainien résonne dans de nombreuses salles de concert du monde entier.
L’émotion ne cesse de croître en Europe, à la suite des attaques menées en Ukraine par l’armée du président russe, Vladimir Poutine. Les actions de soutien se multiplient, et dans de nombreuses salles européennes, l’hymne national ukrainien, Chtche ne vmerla Ukraïny, qui signifie "L’Ukraine n’est pas encore morte" est joué avant les concerts, en signe de solidarité avec le peuple ukrainien.
Qu’il soit chanté par des chanteurs et chœurs amateurs ou joué par des grands orchestres internationaux, l’hymne national ukrainien, au titre plus que symbolique "L’Ukraine n’est pas encore morte", raisonne un peu partout depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a éclaté le 24 février dernier.

Dès le début de l’invasion russe, le ministre de la Culture ukrainien, dans un message sur les réseaux sociaux, avait appelé les musiciens étrangers à exprimer leur solidarité en incluant l’hymne national du pays dans leurs programmes de concerts. Et depuis, dans les salles de concert du monde entier, le Chtche ne vmerla Ukraïny, est joué avant les concerts.  
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"Europe stands for Ukraine" 
En Europe aussi, dans de nombreuses salles de concert, l’hymne national ukrainien, devenu un symbole de solidarité et de paix, a été interprété avant les concerts. L’association ECHO, qui regroupe de grandes salles européennes, a même réalisé un clip vidéo à partir de l’interprétation de cet hymne par une dizaine de grandes formations européennes, telles que le Concertgerbouw d’Amsterdam, l’Orchestre Philharmonique de Paris, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra ou encore l’Orchestre symphonique de Barcelone.
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Silence radio pour Les journalistes de la presse libre (censure).   
Source : RTBF
Extrait ;
Demain, l’équipe d’Echo de Moscou reprend ses émissions sur Youtube, on ne cède pas, on ne se rend pas." Voilà la conclusion qu’apporte, dans un français impeccable, Sergey Buntman, rédacteur en chef adjoint de la radio Echo de Moscou, à un débat télévisé auquel il vient de participer ce 9 mars, sur France 24.
"Sa" radio, emblème de la presse libre en Russie, a été fermée. Interdite d’antenne. Et la fréquence a été attribuée à Sputnik, radio de propagande par excellence. "C’est comme tuer quelqu’un et profaner sa tombe ensuite", se scandalise (au téléphone depuis Moscou) Andrei Jvrirblis, journaliste dans pour une station de radio privée, correspondant en Russie de Reporters sans frontières et membre du conseil d’un syndicat de journalistes indépendant, Journalists and Media Workers Union (JMWU).
Mardi 1er mars, le Roskomnadzor, le régulateur russe des médias, a bloqué les sites internet de la radio Echo de Moscou et de la web tv indépendante Dojd, et coupé la diffusion de la radio sur les ondes. Motif de la demande qui émanait du parquet général de Russie : “diffusion de données mensongères sur l’opération spéciale de la Russie pour la défense des républiques de Donetsk et de Louhansk”. (D’autres suivront, comme le site indépendant Meduza. Le terme de "guerre" est banni par les autorités, qui lui préfèrent l’expression "opération militaire spéciale".) 
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Les réseaux sociaux muselés 
La Russie a annoncé vendredi avoir restreint l'accès au réseau social Instagram, qu'elle accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.

Source : RTBF
"A la suite de la requête du bureau du Procureur général, l'accès au réseau social Instagram (...) sera restreint en Russie", a déclaré le régulateur russe des télécommunications Roskomnadzor dans un communiqué. 

Les sites ou applications à l'accès limité deviennent généralement largement inaccessibles. C'est déjà le cas de Facebook et Twitter, qui ont été visés par cette même mesure de restriction après le déclenchement de l'opération militaire en Ukraine, le 24 février.

Méta dans le viseur
Plus tôt vendredi, les autorités russes avaient annoncé engager des poursuites contre le groupe Meta, la maison qui possède Instagram, ainsi que Facebook et WhatsApp, l'accusant de propager des "appels aux meurtres" contre les Russes.

Meta avait annoncé jeudi faire des exceptions à son règlement sur l'incitation à la violence et à la haine en ne supprimant pas des messages hostiles à l'armée et aux dirigeants russes, dans un contexte d'indignation internationale contre l'offensive de Moscou en Ukraine.

Instagram est extrêmement populaire auprès de la jeunesse russe. Surtout, il est aussi devenu un outil de vente en ligne crucial pour de nombreuses petites et moyennes entreprises russes, ainsi que des artistes et artisans, qui dépendent de leur visibilité sur cette plateforme pour vivre.

Instagram est également l'un des réseaux sociaux les plus utilisés par les opposants russes, comme Alexeï Navalny, bête noire du Kremlin dont l'équipe continue de publier des messages malgré son emprisonnement depuis plus d'un an.
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Marioupol risque "une tragédie inimaginable", selon MSF 
Source : RTBF. 
Marioupol, un port stratégique du sud de l'Ukraine, encerclé et constamment bombardé par les Russes, est dans une situation "désespérée", selon un haut responsable de MSF, qui appelle à agir pour éviter "une tragédie inimaginable".

"C'est vraiment quasi désespéré", a admis Stephen Cornish, le patron de MSF Suisse et l'un des coordinateurs de l'action de l'ONG en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

"Des centaines de milliers de personnes (...) sont littéralement assiégées", dit-il dans un entretien à l'AFP. "Les sièges sont une pratique médiévale qui a été interdite par les lois modernes de la guerre et ce pour une bonne raison", estime-t-il, en raison des souffrances infligées aux populations civiles, qui ne peuvent se mettre en sécurité. 

À Marioupol, il n'y pas de chauffage, pas d'eau et la nourriture commence aussi à manquer. Les bombardements sont incessants.

Les autorités militaires locales estiment que 1.207 personnes sont mortes dans la ville, mais comme pour la plupart des bilans, il n'est que partiel, beaucoup de corps se trouvant sans doute sous les décombres.

Stephen Cornish rappelle que le droit international "exige de protéger les civils, ils doivent voir leurs besoins de base assurés: nourriture, eau, médicaments et très certainement pouvoir rester en dehors du conflit".

"Comme on peut le voir, et pas seulement à Marioupol, mais aussi selon des informations crédibles qui parviennent de Kharkiv et Dnipro et d'autres endroits, tous les efforts nécessaires ne sont pas faits pour épargner les civils", dit le responsable humanitaire, maniant la litote. "Nous nous acheminons réellement vers une tragédie inimaginable", met-il en garde avant d'ajouter: "Il est encore possible de l'éviter et il nous faut l'éviter".

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Les dégâts provoqués par la guerre en Ukraine sont estimés à 100 milliards de dollars, selon des évaluations préliminaires, a indiqué jeudi Oleg Ustenko, le conseiller économique du président ukrainien.
(...)

"Environ 50% de nos entreprises ne fonctionnent plus et celles qui tournent encore, ne sont pas à 100% de leurs capacités", a-t-il également détaillé.
Le conseiller de Volodymyr Zelensky a également souligné que l'Ukraine vivait "un vrai désastre", bien "plus grave que n'importe lequel d'entre nous aurait pu l'imaginer".
Il a aussi évoqué l'important travail de reconstruction à venir alors que routes, ponts, hôpitaux ont été détruits.
"La situation en termes de croissance économique, va être vraiment très déprimante, même si la guerre s'arrête immédiatement", a-t-il prévenu.
La communauté internationale s'est mobilisée pour l'Ukraine mais les experts pointent du doigt le fait que les aides financières importantes débloquées ne compenseront pas les pertes.
(...)
Mercredi, le FMI a, par exemple, approuvé une aide d'urgence d'un montant d'1,4 milliard de dollars en faveur de l'Ukraine et s'est engagé à aider à l'effort de reconstruction quand la guerre serait terminée.
Oleg Ustenko a réitéré mercredi son appel aux gouvernements, en particulier européens, pour qu'ils coupent l'accès de Moscou au "prix du sang" en boycottant le pétrole et le gaz naturel russes. 
"Les Européens continuent de payer ce monstre pour tuer notre peuple, des innocents", a-t-il déclaré.
Alors que certains pays, à l'instar de l'Allemagne, ont besoin de l'énergie russe pour se chauffer, "je peux vous assurer qu'il fait beaucoup, beaucoup, beaucoup plus froid dans le sous-sol ukrainien où les gens sont cachés".

Le responsable a au contraire remercié les États-Unis pour l'arrêt des importations de pétrole russe et a déclaré qu'il espérait que Washington aiderait également à créer un "fonds de relance" pour l'Ukraine.
Oleg Ustenko a aussi évoqué l'idée d'utiliser les quelque 300 milliards de dollars de réserves de la Banque centrale russe gelés à la suite des sanctions occidentales, ainsi que les fonds saisis aux oligarques alliés du président Vladimir Poutine.

L'Europe commence à montrer une certaine utilité et permettrait de diminuer l'impact économique sur un pays dévasté, dont la population courageuse mettra probablement longtemps à se remettre du traumatisme de la guerre.
En espérant que tout ça ne soit pas en vain et serve de tremplin pour déboulonner le régime de plus en plus outrancier d'un président que peu à peu, le peuple Russe va avoir du mal à continuer de porter à bout de bras (supporter...)
Prochaine étape, la Chine ?

Interview de Nicolaï Lilian, écrivain né en union soviétique en 1980.  
"Le vent de la guerre pourrait souffler pendant de longues années en Europe."
Source : L'Echo.  Interview Silvia Benedetti.
les phrases clés : 
Poutine n'est pas sorti du champ du rationnel.  
   Il reste extrêmement lucide et parfaitement à même d'évaluer et de forger la géopolitique à l'est de l'Europe.  

Poutine n'est pas isolé au Kremlin (...). Ne nourrissons pas trop d'illusions sur l'hypothèse d'un coup d'état... 

l'Occident se resserrera sous l'hégémonie américaine alors que la Chine fortifiera son rôle de leader à l'est.  

La Russie vendra de plus en plus des matières énergétiques et ses armes en Extrême-Orient. 

Article :
La guerre est "le symbole même du naufrage de l’humanité". L’écrivain Nicolaï Lilin, né en 1980, en Union soviétique, a bâti son œuvre littéraire sur l’analyse de la violence. Il s’est ainsi fait une réputation d’homme inflexible et dur. C’est au contraire un observateur attentif et sensible des ambitions de Vladimir Poutine sur le front oriental de l’Europe.

Dans votre biographie de Poutine, "Le dernier Tsar", vous esquissez le profil psychologique du président russe. Qu’est-ce qui a pu le pousser, selon vous, à envahir l’Ukraine? 
L’âme de Poutine est trouble et obscure. Il s’agit d’un homme énigmatique qui a entrepris une métamorphose tragique. Le pouvoir absolu dont il dispose et qu’il incarne a entraîné sa perte totale d’humanité. Il s’imagine être une sorte de divinité, et son objectif ultime est de rentrer définitivement dans l’Histoire. Au cours des dernières années, il a écarté sa propre famille et ses amis. Son regard a changé, de même que sa façon de se comporter et son langage. Il s’est, en quelque sorte, dissous dans l’exercice du pouvoir.
 
Face à ceux qui, nombreux, pensent que Poutine est désormais détaché de la réalité, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, après sa récente rencontre avec le président russe, a toutefois indiqué que Poutine était "rationnel"...
L’Occident commet une grave erreur en imaginant que Poutine est sorti du champ du rationnel. Il reste, à mon avis, extrêmement lucide et parfaitement à même d’évaluer et de forger la géopolitique à l’est de l’Europe. En raison de notre conception du monde, nous ne pouvons pas accepter qu’un esprit capable de déclencher un tel conflit soit un esprit sain.Mais c'est là que réside toute la tragédie: Poutine est "brutalement" rationnel. Et la guerre en Ukraine est le fruit d’un mécanisme complexe, d’une suite articulée de décisions, d’ordres, de directives. Cependant, nous continuons à ne pas comprendre son profil psychologique et ses ambitions… 

Est-il vrai que Poutine est de plus en plus isolé en Russie? Pourrait-il être poussé hors du Kremlin?
Il n’est pas isolé au Kremlin. Il a créé une telle structure du pouvoir qu’il est impossible pour lui d’être écarté, tout simplement parce que cette "charpente" institutionnelle n’est pas démocratique. Nombreux sont ceux qui, au sein même de l’univers politique russe, ont aujourd’hui une opinion critique à son sujet, mais formuler des critiques, souvent dans l’intimité de sa propre conscience, ne signifie pas cesser tout d’un coup d’obéir. Poutine me fait penser à l’empereur Alexandre III de Russie qui déclarait que "personne n’avait le droit de formuler des appréciations, qu’elles soient négatives ou positives, sur son exercice du pouvoir". Ne nourrissons pas trop d'illusions sur l'hypothèse coup d'État... 

Au pouvoir depuis 22 ans, Poutine est parvenu à gagner le respect d'une bonne partie de la population russe en sauvant le pays du spectre du chaos généralisé et de la précarité. Cette guerre risque-t-elle d’annuler ce bilan dans l’imaginaire collectif national?
C’est un point très important. Aux yeux d’une grande partie de l’opinion publique russe, Poutine a sauvé le pays du «far west», de la guerre civile, des mafias et de l’absence totale de légalité qui ont suivi la dissolution de l’Union soviétique. Au cours des vingt dernières années, une classe moyenne a pu émerger. Or, cette guerre a déjà mis en danger ce bilan, basé, par ailleurs, sur une stratégie vouée à l’échec: on ne peut pas fonder le développement d'un système économique uniquement sur le prix des matières énergétiques !
 
Ce conflit risque de pousser encore plus la Russie vers la Chine. Pourtant, à moyen terme, cela pourrait être synonyme d'étreinte mortelle pour les Russes. Le Kremlin en est-il conscient?
Bien sûr que le Kremlin en est conscient, et il est visiblement prêt à en payer le prix! La guerre en Ukraine et les sanctions occidentales sont en train d’accélérer le développement d’une nouvelle sphère d’influence en Asie. L’Occident se resserrera sous l’hégémonie américaine alors que la Chine fortifiera son rôle de leader à l’Est. Concrètement, la Russie vendra de plus en plus ses matières énergétiques et ses armes en Extrême-Orient, en commençant par l’Inde et le Pakistan, deux pays ennemis jurés, qui, dans cette crise, ont décidé ensemble de ne pas condamner Poutine. 

Vous dites souvent que vous n’êtes pas pro-russe, mais pro-vérité. Or, comment la vérité peut-elle survivre en Russie si l'on censure l’information et étouffe toute tentative de dissension?
La Russie peut se vanter d'incarner l’une des plus anciennes cultures de la contestation au monde. N’oublions pas que le grand Fiodor Dostoïevski a été condamné à mort et sauvé, au tout dernier moment, suite à un simulacre d'exécution, uniquement pour avoir lu en public la lettre du réformiste Vissarion Belinski, adressée à l’écrivain Nicolas Gogol; une lettre considérée comme subversive. On parle des goulags de Staline, mais on oublie les terribles camps de détention du temps de l’empire tsariste... 

La répression a-t-elle donc définitivement gagné?
Ce n’est pas parce que la journaliste Anna Politkovskaïa a été tuée pour ses écrits que les Russes ont cessé de penser et de se révolter… Mais leur seule vraie arme sont les manifestations pacifiques ou l’exil, pour mieux mener le combat depuis l’étranger. Or, comment la population peut-elle faire la révolution, les mains nues, face aux matraques de la police? Le vrai signe d’espoir est porté par les nouvelles générations. Un abîme ne cesse de se creuser entre Poutine et les jeunes. Ces derniers sont déjà projetés vers un autre monde, vers un avenir qui ne veut en aucun cas ressembler au passé.

Comment la population russe est-elle en train de réagir face aux sanctions?
Ce n’est pas parce que la journaliste Anna Politkovskaïa a été tuée pour ses écrits que les Russes ont cessé de penser et de se révolter… Mais leur seule vraie arme sont les manifestations pacifiques ou l’exil, pour mieux mener le combat depuis l’étranger. Or, comment la population peut-elle faire la révolution, les mains nues, face aux matraques de la police? Le vrai signe d’espoir est porté par les nouvelles générations. Un abîme ne cesse de se creuser entre Poutine et les jeunes. Ces derniers sont déjà projetés vers un autre monde, vers un avenir qui ne veut en aucun cas ressembler au passé.

Comment la population russe est-elle en train de réagir face aux sanctions? 
De nombreux Russes essayent d’acheter des dollars pour fuir à l’étranger. Je suis moi-même en train d’organiser l’arrivée, ici en Italie, de cinq amis qui ont décidé de quitter le pays. L’un d’eux a été bloqué lors de son escale à Istanbul parce qu'en raison des coups reçus par la police, après son arrestation pour avoir manifesté contre la guerre, il était si défiguré que son visage ne correspondait plus à la photo de son document d’identité. Mais il s’agit là d’une minorité…

Que pense alors la majorité des Russes?
Les Russes des périphéries et des villes secondaires, celles et ceux qui depuis toujours vivent dans la précarité économique, habitués aux restrictions et aux limites, restent fidèlement pro-Poutine, le remercient de préserver le prestige de la nation et supporteront les conséquences dès sanctions.

Et les oligarques?
Ils sont tous liés, tant bien que mal, au président russe. C’est lui qui leur a permis d’accéder, puis de rester au sommet du pouvoir économique. Les oligarques dissidents ont tous été écartés et punis. Comme l’a récemment rappelé Oleg Deripaska, l’un des hommes les plus influents de Russie, à la tête du principal groupe industriel national, pour les Russes l’avenir économique sera de plus en plus asiatique. Une réorientation stratégique qui pousse même certains à demander de déplacer la capitale russe de Moscou à Krasnoïarsk, ou à Novosibirsk, en Sibérie, pour se rapprocher de Pékin.

 Quel sera le destin de la nation ukrainienne? 
Le terme "nation" relève d’un concept qui dépasse toute réalité géographique. La nation ukrainienne est vivante partout à travers le monde, à tout endroit où se trouvent ses citoyens. Or, cette nation sortira douloureusement fortifiée de cette guerre, plus consciente de son unité et de son histoire. Mais l’État ukrainien, c’est-à-dire l’entité géopolitique, sera profondément modifié par ce conflit. 

C'est-a-dire?
Deux scénarios se profilent à l’horizon, selon moi. Dans le moins pessimiste, l’Ukraine perdra sa partie orientale et son accès à la mer Noire. La Crimée, aujourd’hui une péninsule isolée, sera reliée à la Russie par un long couloir maritime conquis avec le sang et les armes. Or, le risque est que Poutine ait envie de prolonger son aventure jusqu’en Transnistrie. En ce sens, je comprends l’inquiétude d’une Moldavie qui retient, craintive, son souffle… Dans ce scénario, Poutine utilisera le reste du territoire ukrainien conquis comme une monnaie d’échange lors de ses négociations avec l’Occident.
Dans l’autre hypothèse, la plus angoissante, Poutine voudra conquérir et dominer durablement tout le territoire ukrainien. Nous ne serions alors qu’au commencement d’un conflit interminable, et le vent de la guerre soufflera pendant de longues années en Europe également.

La Russie a-t-elle les moyens de ses ambitions militaires? 
Tribune. Daniel Gros. Membre du conseil d'administration du Centre for Euopean Police Studies. 
Source : L'Echo.
Pour gagner une guerre, la volonté doit être appuyée par des moyens militaires, ce qui nécessite une puissance industrielle et économique...

La guerre est un acte visant à contraindre l'adversaire à se soumettre à notre volonté, soutenait le stratège allemand Carl von Clausewitz il y a 200 ans. Sur ce point, les Ukrainiens qui défendent chèrement leur patrie semblent avoir un net avantage sur les forces russes d'invasion. Mais pour gagner une guerre, la volonté doit être appuyée par des moyens militaires, ce qui nécessite une puissance industrielle et économique. Dans ce cas, la Russie pourrait avoir un avantage sur l'Ukraine pour l'instant, mais elle est beaucoup plus faible que l'Occident à qui elle entend s'opposer en fin de compte.

En termes de puissance économique et industrielle, la Russie est au mieux une puissance de taille moyenne. Sa production manufacturière ne représente que la moitié de celle de l'Allemagne et son PIB est à peu près identique à celui de l'Italie. Le PIB combiné de l'Union européenne est presque dix fois supérieur à celui de la Russie. Et c'est avant que la nouvelle série de sanctions occidentales punitives ne commence à leur infliger des pertes.

Compte tenu de sa grande économie, l'Europe peut se permettre de construire des capacités de défense crédibles. Pour que les pays européens respectent leur engagement envers l'OTAN de dépenser 2 % de leur PIB par an pour la défense, ils doivent augmenter leurs dépenses de seulement 0,5 % du PIB, en moyenne. Si l'on considère que les dépenses publiques totales dans ces pays représentent actuellement 45 % du PIB, cela semble tout à fait faisable.

Le fardeau de la défense
Même pour l'Allemagne, actuellement à la traîne, les investissements à court terme de 100 milliards d'euros (109 milliards de dollars) récemment annoncés dans le domaine de la défense ne représentent que 2,5 % du PIB. La Russie consacre quant à elle probablement plus de 4 % de son PIB à la défense – un fardeau important pour un pays qui a besoin de maintenir des infrastructures coûteuses pour mailler son vaste territoire.

On estime que la Russie a dépensé 60 milliards de dollars en défense en 2020. La somme est plutôt modeste au regard des normes d'une «grande puissance».
Alors que les dépenses de défense représentent une part importante de l'économie russe, la somme elle-même est plutôt modeste, surtout au regard des normes d'une «grande puissance». On estime que la Russie a dépensé 60 milliards de dollars en défense en 2020, contre 50 milliards de dollars en Allemagne. À ce niveau de dépenses, et compte tenu de la corruption qui envahit la gouvernance russe, la construction d'une grande force de combat moderne capable de soutenir un conflit prolongé, tout en maintenant une force nucléaire démesurée et en faisant avancer les ambitions de grande puissance au niveau mondial, serait une réussite vraiment étonnante.

La Russie ne peut pas prétendre à un tel niveau de réussite dans ce domaine. En fait, il semble bien que la Russie ait une armée Potemkine depuis le début de son histoire. Le terme « Potemkine » est tiré de Grigori Aleksandrovitch Potemkine, le gouverneur de la Nouvelle Russie qui aurait construit de fausses colonies pour impressionner Catherine II lors de son voyage d'inspection en 1787 dans la Crimée nouvellement acquise et dans les territoires environnants.

La menace nucléaire est de retour
Mais l'histoire des « villages Potemkine » est en grande partie un mythe et les historiens ne sont pas d'accord sur ce que la tsarine a réellement vu lors de sa tournée. En réalité, il semble que Potemkine ait réalisé des investissements considérables dans les infrastructures de la Crimée et des environs, mais qu'il n'ait pas eu les ressources nécessaires pour relier le territoire nouvellement conquis au reste de la Russie.

Les leçons du passé n'ont pas été tirées
La faiblesse des infrastructures qui en a découlé, associée à un échec dans le renforcement des capacités logistiques, a gravement entravé la capacité de la Russie à se défendre contre les armées anglaises et européennes durant la guerre de Crimée 60 ans plus tard. Les témoignages selon lesquels les troupes ukrainiennes sont aujourd'hui confrontées à des pénuries de nourriture et de carburant suggèrent que la Russie n'a pas tiré les leçons de cette situation. La logistique est toujours le segment le plus vulnérable à la corruption dans l'armée.

Comprendre les conséquences du manque de ressources de l'armée russe exige que nous nous penchions non seulement sur ce qui a eu lieu en Ukraine, mais également – et peut-être accorder encore plus d'attention – à ce qui n'a pas eu lieu. Pour commencer, la Russie n'a pas réussi à détruire les systèmes de communication et les autres systèmes de contrôle électronique.

L'Ukraine a le soutien des agences de renseignement occidentales dont les capacités de cyber-guerre sont fondées sur un contingent de talents beaucoup plus important.
On assumait depuis longtemps déjà que la Russie allait appuyer toute offensive militaire par des cyber-attaques «dévastatrices». Mais cette menace ne s'est pas matérialisée, probablement parce que l'Ukraine a le soutien des agences de renseignement occidentales dont les capacités de cyber-guerre sont fondées sur un contingent de talents beaucoup plus important et sur le savoir-faire des géants technologiques américains.

En fait, quelques heures seulement avant le début de l'invasion, Microsoft a détecté – et bloqué – des programmes malveillants visant à effacer les données des ministères du gouvernement ukrainien et des institutions financières. La société a ensuite partagé le code avec d'autres pays européens, afin d'empêcher son utilisation ultérieure.

De même, SpaceX a envoyé des terminaux Internet Starlink en Ukraine, afin de compenser les perturbations d'Internet dans le pays. La mise en service du système Internet par satellite dans le pays prendra du temps, car il faudra mettre en place un grand nombre de stations de base. Mais cela ne prendra que quelques semaines, pas des années.

Capacités limitées
Une autre menace russe qui n'a pas été mise à exécution est son armée de l'air, qui n'a pas établi le contrôle de l'espace aérien de l'Ukraine, même si la Russie a presque dix fois plus d'avions que l'Ukraine. Oui, la Russie a déployé un barrage de missiles pour mettre hors d'usage les radars et les aérodromes le premier jour de l'invasion. Mais la première volée n'a pas été suivie d'une seconde, parce que l'arsenal russe de missiles guidés de précision et d'autres munitions coûteuses est limité.

En outre, les pilotes russes semblent avoir peu d'expérience – probablement parce que, comme dans le cas des armes guidées de précision, une formation efficace des pilotes coûte cher. Enfin, les principaux systèmes de livraison d'armes ne sont pas à jour.

Les perspectives de Poutine pour maintenir sa guerre en Ukraine semblent limitées.
Poutine aurait pu choisir se lancer dans cette guerre avec un grand nombre de missiles guidés de précision ou avec un stock important de réserves de change. Il a choisi cette dernière option. Maintenant que la moitié de ces réserves a été bloquée par des sanctions occidentales sans précédent, il regrette probablement ce choix. Compte tenu de la capacité limitée de la Russie à accélérer rapidement la production d'armes – en particulier la production de systèmes d'armes sophistiqués, qui nécessitent des intrants qu'il ne peut plus faire venir de l'étranger – les perspectives de Poutine pour maintenir sa guerre en Ukraine semblent limitées.

Dans une lutte entre deux opposants tout aussi motivés, une force économique et industrielle importante est décisive. Poutine a déclaré une guerre à partir d'un point de départ matériel faible. Il a motivé l'Europe à commencer à investir dans sa propre défense. Il a mis la Russie sur la voie d'un déclin économique démoralisant. Et par-dessus tout, il a motivé les Ukrainiens à se battre férocement pour leur liberté.

Si les Ukrainiens parviennent à résister à l'attaque initiale, leur détermination, ainsi que le soutien potentiellement illimité de l'Occident, pourraient renverser la tendance de la guerre de Poutine – et du régime de Poutine.

Un défaut de paiement poursuivra longtemps la Russie. 
Source L'Echo 
Mercredi, la Russie risque d'être officiellement en défaut. La réputation du pays aux yeux des investisseurs en serait affectée pour de nombreuses années.

Pour la Russie, le défaut de paiement qui se profile ne sera pas sans conséquence. Mercredi, l'État russe doit payer des intérêts d'un montant total de 117 millions de dollars (106 millions d'euros) sur deux séries d'obligations libellées dans la devise des États-Unis. Mais en vertu d'un décret signé par le président russe, Vladimir Poutine, le 5 mars, les paiements à des créanciers issus de pays impliqués dans des "activités hostiles" ne peuvent être effectués qu'en roubles. Dans la liste de ces pays "inamicaux" figurent notamment les États membres de l'Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore le Japon.

-30%
CHUTE DU ROUBLE
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, le rouble a plongé de plus de 30% face à l'euro et au dollar.
La plupart des créanciers censés percevoir des intérêts mercredi seront donc payés en monnaie russe. Est-ce légal? Les conditions de certains emprunts russes en devise étrangère prévoient la possibilité de règlement dans une autre monnaie en cas de modification législative. Mais les obligations concernées par le versement d'intérêts de ce mercredi n'en font pas partie. Les spécialistes du marché de la dette considèrent dès lors qu'en cas de paiement en roubles de ces intérêts, la Russie sera bel et bien officiellement en défaut.

"Pas systémique"
Le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, s'en défend: "Nous avons les fonds nécessaires pour honorer nos obligations", affirme-t-il dans un communiqué cité par l'agence Reuters. "Le gel des comptes en devise étrangère de la banque centrale et du gouvernement peut être considéré comme un souhait de plusieurs pays occidentaux d'organiser un défaut artificiel."

"Nous ne considérons plus un défaut russe comme un événement improbable."
KRISTALINA GEORGEVIA
DIRECTRICE DU FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL
En bloquant l'accès aux réserves de change en dollar et en euro de la banque centrale russe et en gelant de nombreux avoirs russes à l'étranger, les Occidentaux veulent infliger des dommages économiques à la Russie, en guise de sanctions face à l'invasion de l'Ukraine.
En réponse à ces sanctions, la Russie décide de n'honorer ses dettes qu'en rouble, devise qui a chuté de plus de 30% depuis le début du conflit. Mais cette décision mène le pays tout droit au défaut de paiement. "Je peux dire que nous ne considérons plus un défaut russe comme un événement improbable", a déclaré Kristalina Georgevia, la directrice du Fonds monétaire international, interviewée sur CBS dimanche.

"Risque de réputation"
L'exclusion de la Russie des échanges économiques mondiaux risque-t-elle de provoquer une crise financière? "Pour l'instant, non", estime Mme Georgevia. L'exposition de l'ensemble des banques de la planète à la Russie n'est "absolument pas de nature systémique", assure-t-elle.

"Le stigmate dû à un défaut poursuivra la Russie longtemps, certainement une dizaine d'années."
NICOLAS FOREST. 
Toujours est-il qu'un défaut de la Russie mercredi ne sera pas sans conséquences pour le pays. "Pour l'État russe, le risque de réputation est énorme", analyse Nicolas Forest, responsable de la gestion obligataire chez Candriam. "Le stigmate dû à un défaut le poursuivra longtemps, certainement une dizaine d'années."
D'autant plus que le défaut est, dans ce cas, délibéré. "Pour mesurer la qualité du profil d'emprunteur d'un pays, on examine sa capacité mais aussi sa volonté de rembourser", résume Nicolas Forest. 
"La capacité, la Russie l'a: son endettement est très faible, son budget est en surplus et son économie était en croissance. La volonté manque, par choix politique." Un choix qui stigmatisera longtemps le régime de Poutine. "Ce n'est pas demain la veille que les investisseurs prêteront à nouveau de l'argent à la Russie", conclut M. Forest. "Et le jour où ça arrivera, ce sera à un prix élevé." L'État russe fera alors connaissance avec les taux d'intérêt très élevés réservés aux mauvais payeurs.

Pékin et Washington s'affrontent sur fond de conflit en Ukraine 
Source L'Echo
La presse américaine affirme que la Russie aurait demandé à la Chine de lui fournir des équipements militaires et une aide économique. Pékin dément. 
Extrait
Les banques prudentes 
Car Pékin se sait en difficulté sur ce terrain. Dimanche soir, l'administration Biden a mis en garde la Chine, affirmant que cette dernière s'exposait à de "graves conséquences" si jamais elle décidait d'aider la Russie à envahir l'Ukraine.  

"Le pouvoir communiste veut s'éviter des sanctions occidentales, sans pour autant tourner le dos à la Russie", résume Gary Hufbauer, chercheur au centre de réflexion Peterson Institute for International Economics (PIIE) à Washington.  

Les grandes banques chinoises se montrent en tout cas peu téméraires. Comme elles ne veulent pas prendre le risque d'être interdites d'accès aux marchés du dollar et de l'euro, elles ne contournent pas au profit de la Russie les interdictions décidées à Washington et à Bruxelles.

Donner à Poutine une porte de sortie 
Revue de presse du quotidien irlandais The Irish Times.
Alors que les Ukrainiens continuent d’opposer une résistance farouche et que les troupes russes s'enlisent à l'extérieur des grandes villes, les acteurs clés du conflit tentent toujours de trouver une issue vers un cessez-le-feu. L'Otan et la Russie n'ont pas l'intention de se faire la guerre, mais dans la situation chaotique actuelle, le risque d'une erreur de calcul ou même d'une provocation délibérée débouchant sur un conflit plus large entre les deux puissances nucléaires préoccupe les dirigeants des deux parties. Il est donc essentiel de maintenir les canaux de communication ouverts tant aux niveaux diplomatique que militaire.
 
    La fin de la partie dépendra des objectifs de guerre de Poutine et de la manière dont il réagira face à une campagne militaire qui marque le pas en raison des défaillances en matière de renseignements, des lacunes logistiques et d'erreurs stratégiques. L'opinion générale est qu'il répondra à ces embarras en redoublant d'efforts, en intensifiant les bombardements aériens des villes ukrainiennes et en faisant preuve d'encore moins de considération pour la vie des civils. L'histoire des assauts russes en Syrie et en Tchétchénie sous la direction de Poutine — ainsi que les atrocités commises en Ukraine au cours des derniers jours — nous donnent une idée des horreurs que Moscou est prêt à infliger aux innocents. 
En même temps, il apparait déjà clairement pour le Kremlin que, même s'il peut encore engranger quelques gains en poursuivant l'escalade, il ne gagnera pas cette guerre. Une occupation à long terme contre la volonté des Ukrainiens sera impossible, et la combinaison de la forte opposition et du flux d'armes étrangères dans le pays garantit que toute tentative d'occupation russe se soldera par une rébellion de longue durée. Entre-temps, Poutine a rarement été aussi vulnérable. À l'intérieur de la Russie, alors que les sanctions touchent profondément l'économie et affectent le niveau de vie des gens ordinaires, il sera mis sous pression pour conclure un accord afin de mettre fin à la guerre.
 C'est pourquoi l'Occident doit continuer à utiliser les voies diplomatiques. A ce jour, Moscou n'a manifesté aucune intention sérieuse de négocier et, par conséquent, les États-Unis n'ont pas estimé utile d'essayer de discuter. Mais si la perspective d'un cessez-le-feu à court terme peut sembler lointaine, il arrivera un moment où Poutine aura besoin d'une voie de sortie. L'Occident doit continuer à faire pression sur Poutine tout en lui montrant qu'une paix négociée est à portée de main.

Cet éditorial publié dans l'Irish Times a été traduit et résumé par l'équipe de l'Echo.

Une journaliste interrompt un JT russe pour dénoncer la guerre en Ukraine (...)
Source rtbf.be
Extrait 
Marina Ovsiannikova, qui travaille depuis plusieurs années pour la première chaîne de Russie, a profité du direct du JT pour se placer derrière la présentatrice avec une pancarte sur laquelle était inscrite : " Non à la guerre. Ne croyez pas à la propagande. On vous ment ici. " Dans une vidéo postée un peu plus tôt sur les réseaux sociaux, la jeune femme expliquait que son père est ukrainien, sa mère russe et qu’elle n’arrive pas à voir ces deux pays comme des ennemis, elle ajoute qu’elle a honte d’avoir permis que des mensonges soient diffusés à la télévision en travaillant pour cette chaîne. Selon une ONG, la journaliste a depuis été arrêtée, elle risque une amende et jusqu’à 15 ans de prison pour avoir utilisé le mot guerre, ce qui est considéré comme une fausse information par les autorités.

Ils n'ont pas osé !  Peur d'une mauvaise pub / image auprès du peuple russe ? (Future élection) 
 
LONDRES, 15 mars (Reuters) - La journaliste russe Marina Ovsyannikova s'est vu infliger mardi une amende de 30.000 roubles (255 euros) pour avoir brandi lundi une pancarte contre la guerre en Ukraine en plein journal télévisé de la première chaîne de télévisée russe, rapporte l'agence de presse russe Ria. (Reuters 17.16')

La censure continue 
Source RTBF
La Russie continue de réprimer la diffusion d'informations indépendantes sur internet. Le régulateur des médias russe, Roskomnadsor, a bloqué mercredi plus de trente sites. En ce compris, la plateforme de recherche Bellingcat, un site web de journalisme d'investigation spécialisé dans la vérification des faits et le renseignement d'origine source ouverte. Le site de la BBC ne serait plus disponible.

La russe Novye Izvestia en ligne a été mise sur liste rouge, tout comme un site d'information israélien en langue russe. Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois semaines, la plupart des médias indépendants ont été interdits.

Dans la "guerre de l'information" que l'Occident a déclenchée, déclare Moscou, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les pays occidentaux peuvent s'attendre à encore plus de représailles, selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.