Le café anti-inflammatoire et bon contre le diabète

Le café anti-inflammatoire et bon contre le diabète
Le café est bien connu comme antioxydant et donc par exemple bénéfique dans la prévention d’Alzheimer. Bénéfique si vous buvez 3 à 5 tasses maxi par jour. Reste que le café est acidifiant et qu’il est anxiogène dans certaines circonstances. Cela dépend donc de votre gestion. Ne venez pas surcharger la barque si votre foie est congestionné (langue pâteuse).
Dans cette étude, publiée en 2019 par des chercheurs dans the American Journal of Clinical Nutrition, USA, les marqueurs de l’inflammation ont été étudiés. (1) Les chercheurs ont vérifié l'hypothèse d’un lien entre les effets bénéfiques du café et la régulation du métabolisme par l’insuline. Et ce n’est pas la caféine qui se trouve à la base de ces actions.

Article – Source : SCE janvier 2020
Cette boisson « proscrite » est excellente pour votre métabolisme
Le café fait partie de ces aliments que certains catégorisent comme aliment « poison » ! Pourtant, contrairement à cette idée largement répandue, le café s’est avéré être l’élément le plus efficace connu dans la prévention du diabète de type 2. Dans le cas du cancer, et plus particulièrement du cancer du sein, le café joue un rôle préventif positif. Alors qu’il est réputé pour être un facteur d’hypertension, des études récentes montrent que, dans des limites raisonnables, le café exercerait au contraire un effet hypotenseur ! On constate un effet bénéfique dès deux tasses par jour…
Encore plus intéressant : la caféine ne joue aucun rôle dans ces effets. Les résultats semblables apparaissent de même lorsqu’on compare café normal et café décaféiné. Ce sont des métabolites de la caféine et d’autres dérivés connus qui sont responsables de l’effet hypertenseur.
Les pathologies précédemment citées ont pour point commun la résistance à l’insuline. Une nouvelle étude (1) s’est attachée à étudier l’hypothèse d’un lien entre les effets bénéfiques du café et la régula­tion du métabolisme par l’insuline. De fait, la consommation de plus de quatre tasses par jour a diminué les indicateurs du métabolisme insulinique et les facteurs d’inflammation, augmenté les protéines bénéfiques (les adiponectines) ainsi que les hormones mâles, et diminué les hormones femelles.
Cependant, comme l’avait suggéré Paracelse : « Tout est poison, rien n’est poison ; c’est la dose seule qui fait le poison. » En effet, un des composants majeurs du café et du thé, l’acide chlorogénique, est toxique à forte dose. Il est donc conseillé, sur la base de ces études, de se limiter à six tasses par jour.

1. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Results
Compared with nondrinkers, participants who drank ≥4 cups of total coffee/d had lower concentrations of C-peptide (−8.7%), IGFBP-3 (−2.2%), estrone (−6.4%), total estradiol (−5.7%), free estradiol (−8.1%), leptin (−6.4%), CRP (−16.6%), IL-6 (−8.1%), and sTNFR-2 (−5.8%) and higher concentrations of SHBG (5.0%), total testosterone (7.3% in women and 5.3% in men), total adiponectin (9.3%), and HMW adiponectin (17.2%). The results were largely similar for caffeinated and decaffeinated coffee.
Conclusion
Our data indicate that coffee consumption is associated with favorable profiles of numerous biomarkers in key metabolic and inflammatory pathways.
Traduction :


Résultats
Comparés aux non-buveurs, les participants qui ont bu ≥4 tasses / jour de café complet avaient des concentrations plus faibles de peptide C (−8,7%), d'IGFBP-3 (−2,2%) (Insulin-like growth factor-binding protein), d'œstrone (−6,4%), d'œstradiol total (−5,7% ), d’estradiol libre (−8,1%), de leptine (−6,4%), de la CRP (−16,6%), IL-6 (−8,1%) et sTNFR-2 (−5,8%) et des concentrations plus élevées de SHBG (5,0% ), la testostérone totale (7,3% chez les femmes et 5,3% chez les hommes), l'adiponectine totale (9,3%) et l'adiponectine HMW (17,2%). Les résultats étaient largement similaires pour le café caféiné et décaféiné.
Conclusion
Nos données indiquent que la consommation de café est associée à des profils favorables de nombreux biomarqueurs dans les principales voies métaboliques et inflammatoires.

Alors qu’il est réputé pour être un facteur d’hypertension, des études récentes montrent que, dans des limites raisonnables, le café exercerait au contraire un effet hypotenseur ! On constate un effet bénéfique dès deux tasses par jour…

Je confirme, mais à certaines conditions :

• Pas de robusta (trop de caféine, en moyenne au moins le double par rapport à l'arabica) --> sur-excitation des surrénales et épuisement à la longue, (ce qui doit aussi jouer sur la thyroïde, excitation/stress, etc...)
  
• Pas de maladie inflammatoire de l'intestin à consonance bactérienne ou fongique, particulièrement le grêle, le café liquéfie le mucus ("amincit la défense digestive"), stimule la phase 1 de désintoxication du foie (mais pas la phase 2...), apporte des mycotoxines (champignons, en cas de sibo/sifo = risque de rétention et de culture de ces espèces, en "partenariat avec celles existantes", ou alors se dégotter un bulletproof coffee sur le net (sans levures/champignons)), en boire en petite quantité au quotidien (1 tasse) ou plus si on le boit en rotation sur plusieurs jour (1er jour j'en bois, le lendemain, je bois autre chose et ainsi de suite) --> ce que pensent certains spécialistes du sibo concernant la prise de café en cas de sibo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
  

Lorsque je consultait ma micro-nutritionniste (2018) je lui faisais part du fait que le café que je prenais au quotidien me faisait beaucoup de bien et j'en buvais 50 cl tous les matins ! 1 heure après en avoir bu je me sentais calme.
Voici celui que je prenais [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (un régal, acheté chez scarabée biocoop, sans caféine ni solvant ni aluminium) Sauf qu'avec le sibo, ça fait du bien dans un 1er temps mais par la suite, cortège de symptômes. A l'époque, tout ce que je buvais, mangeais me procurait des symptômes digestifs. Je me remettrai au café (raisonnablement cette fois) probablement quand j'aurai le contrôle sur mon sibo en bonne voie de guérison.

Faire selon ses problèmes/ressenti... si ça grouille = méfiance

darky35 a écrit:
Faire selon ses problèmes/ressenti... si ça grouille = méfiance

Bien vu.
Précisons aussi, pour anticiper que le café est une drogue. Il a un effet sérotoninergique (centre de récompense). Le foie neutralisent les effets collatéraux en 4 à 8 H. Pour éviter un effet cumulatif, il faudrait donc espacer la prise de 2 cafés. Un le matin et un l'a.m. 
Le café stimule aussi les glandes surrénales, et donc contribuent à faire monter la température corporelle. Si, comme certaines personnes, vous vous laissez tenter et augmenter progressivement votre consommation de café en hiver, vous risquez bientôt de boire un thermos de café (plus d'un litre par jour), de manière imperceptible (non consciente). 
Si vous voulez arrêter ensuite (prise de conscience), il ne faut pas arrêter brusquement sinon il y aura un manque et des effets secondaires possibles (mal de tête, principalement). 
Perso, je prenais un café arabica (expresso) vers 10H30 -11 H, à la collation et l'a.m. vers 16H.
j'ai dû arrêter le café de l'a.m. (langue chargée). Neutralisation des alcaloïdes. Je prends parfois un thé vert si besoin d'un petit coup de fouet. Ou alors c'est une tisane d'hibiscus. 

Lien intéressant:
Caféine, ami ou ennemi ?
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PS1: Impact sur la glycémie
En outre, je profiterai de cette occasion pour rappeler que la caféine influe sur la sécrétion d’insuline (pic de glycémie), alors que le thé a une influence bcp plus progressive et étalée dans le temps (6 à 9 heures au lieu de 1 à 3 heures).
Et lorsqu’on sait que l’insuline est une hormone qui régule la prise de poids, il y a lieu de ne pas abuser du café, surtout après un repas composé de céréales au trois quart!


PS2: Taux de caféine
Pratiquement tous les cafés décaféinés contiendraient de la caféine, d'après les résultats d'une étude américaine réalisée à l'Université de Floride et publiée dans la revue médicale Journal of Analytical Toxicology.
D'après l'auteur de l'étude, le Dr. Bruce Goldberger, boire cinq à dix tasses de café décaféiné reviendrait à consommer la même quantité de caféine que celle contenue dans une à deux tasses de café dit "normal".
Pour les besoins de l'étude, les scientifiques ont acheté différents cafés de chaînes de restauration et de maisons de café locales (aux USA). Dans le café décaféiné de la marque "Folgers Coffee", aucune trace de caféine n'a été détectée. Tous les autres cafés décaféinés étudiés, dont celui du Starbucks, contenaient entre 8,6 et 13,9 milligrammes de caféine par tasse. Ce taux est en moyenne de 170 milligrammes par tasse de café classique normal.

On peut donc simplifier et dire qu’un déca contient 10 % de caféine, même si certaines marques de café en contiendront plus ou moins.
Et si vous demandez un déca dans une brasserie / café, vous aurez bien souvent un café normal coupé. Coupé avec +/ 50% de café arabica normal et un "extrait" de café ajouté pour compenser.